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      Elon Musk refuse toujours de voir qu’il y a des néo-nazis sur X (Twitter)

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 6 September, 2023 - 10:02

    Le patron de X (anciennement Twitter) a annoncé son intention de porter plainte contre la Ligue Anti-Diffamation. Selon Elon Musk, le groupe essayerait de tuer le réseau social, qu'il estime faussement accusé d'antisémitisme. [Lire la suite]

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      Le hastag #BalanceTonPorc n'est pas diffamatoire, tranche définitivement la justice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 19:18 · 3 minutes

    Le hastag <a class=#BalanceTonPorc n'est pas diffamatoire, tranche définitivement la justice. Pierre Joxe et Eric Brion ont été définitivement déboutés des poursuites contre les femmes qui les accusent respectivement d’agression et de harcèlement sexuels. (Photo de Pierre Joxe en janvier 2010 par REUTERS/Charles Platiau (FRANCE - Tags: POLITICS OBITUARY)" src="https://img.huffingtonpost.com/asset/627c0a661e000050c71b4756.jpeg?cache=Z8zQjrX69y&ops=scalefit_630_noupscale" /> Le hastag #BalanceTonPorc n'est pas diffamatoire, tranche définitivement la justice. Pierre Joxe et Eric Brion ont été définitivement déboutés des poursuites contre les femmes qui les accusent respectivement d’agression et de harcèlement sexuels. (Photo de Pierre Joxe en janvier 2010 par REUTERS/Charles Platiau (FRANCE - Tags: POLITICS OBITUARY)

    JUSTICE - La Cour de cassation a rejeté ce mercredi 11 mai les pourvois de l’ex-ministre Pierre Joxe et de l’ancien patron de la chaîne Equidia Eric Brion , définitivement déboutés de leurs poursuites en diffamation contre les deux femmes qui les accusent respectivement d’agression et de harcèlement sexuels.

    Dans ces deux affaires emblématiques de la vague #Metoo de dénonciations des violences sexuelles, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a estimé que la cour d’appel avait eu raison de considérer que les propos des deux accusatrices reposaient “sur une base factuelle suffisante” pour leur reconnaître “le bénéfice de la bonne foi”.

    Dans ses arrêts, la Cour ajoute que les propos incriminés, qui datent d’octobre 2017, contribuaient bien à “un débat d’intérêt général sur la dénonciation de comportements à connotation sexuelle non consentis de certains hommes vis-à-vis des femmes”.

    #BalanceTonPorc, ouverture des vannes

    L’affaire impliquant Pierre Joxe a débuté le 18 octobre 2017, trois jours après le lancement de #Metoo, lorsqu’Ariane Fornia, fille d’Eric Besson, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, a publié un billet sur internet dans lequel elle affirmait avoir été victime d’agressions sexuelles dans sa jeunesse de la part d’un “ancien ministre de Mitterrand”.

    L’autre dossier examiné par la Cour de cassation a éclaté le 13 octobre 2017, quand la journaliste Sandra Muller a lancé le mot-dièse #BalanceTonPorc sur Twitter en appelant les femmes à dénoncer ceux qui les avaient harcelées dans le cadre professionnel.

    Dans la foulée, elle avait ouvert le bal, écrivant : “Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Eric Brion ex patron de Equidia #BalanceTonPorc”.

    En première instance, le tribunal avait donné raison aux deux plaignants qui s’estimaient diffamés, condamnant leurs accusatrices à des dommages et intérêts . Mais la cour d’appel de Paris avait ensuite infirmé ces jugements, le 31 mars et le 14 avril 2021, estimant que les dénonciations relevaient de la liberté d’expression.

    “Tout n’est plus permis [...] sous prétexte qu’on a une situation sociale”

    Lors de l’audience à la Cour de cassation, le 5 avril, l’avocate générale s’était prononcée pour la cassation des deux arrêts. Tout en rappelant “l’importance de la liberté fondamentale d’expression”, elle avait appelé à préserver “un équilibre” avec “la protection des droits individuels des citoyens” et à “insister sur la nécessité” de disposer d’”éléments de preuve permettant de caractériser la vraisemblance des faits rapportés” pour bénéficier de l’exception de la “bonne foi”.

    “On comprend enfin que la situation en 2022 (...) n’est plus la même, que tout n’est plus permis à l’égard des jeunes femmes sous prétexte qu’on a une situation sociale” et qu’“on doit pouvoir être en mesure de faire valoir sa position”, a réagi auprès de l’AFP Emmanuel Piwnica, avocat d’Ariane Fornia.

    “Ce n’est pas satisfaisant du tout”, a commenté au contraire Claire Waquet, avocate de Pierre Joxe. “Il y avait des raisons de considérer” que la conception de la cour d’appel d’une “base factuelle suffisante” était “un peu légère”, a-t-elle estimé, ajoutant qu’elle trouvait “inquiétant pour une accusation grave, niée par l’intéressé, qu’on ne prenne pas en compte que la mémoire peut se recomposer”.

    Pour Sandra Muller, “c’est un énorme soulagement”, a indiqué son avocat Cyril Lesourd, qui se réjouit que la Cour de cassation se soit “alignée” sur la “conception souple” de la “base factuelle suffisante” prônée par la Cour européenne des droits de l’homme, “en faisant primer la notion de liberté d’expression”.

    Eric Brion “est très déçu”, a réagi son conseil, Nicolas Bénoit, soulignant que “l’avocate générale avait requis de manière assez puissante et argumentée la cassation”.

    À voir également sur Le HuffPost: Inceste:“J’ai été agressée de 3 à 9 ans par un multirécidiviste”

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      Karim Benzema porte plainte contre Damien Rieu pour diffamation

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 13:22 · 4 minutes

    Brillant sur les terrains de football cette saison, Karim Benzema a choisi d'investir le terrain judiciaire contre une série de tweets de l'ex-identitaire Damien Rieu. Brillant sur les terrains de football cette saison, Karim Benzema a choisi d'investir le terrain judiciaire contre une série de tweets de l'ex-identitaire Damien Rieu.

    JUSTICE - Au lendemain d’une nouvelle prestation saluée par le monde du football, Karim Benzema occupe une nouvelle fois l’actualité. L’attaquant des Bleus et du Real Madrid a décidé de porter plainte pour diffamation publique contre Damien Rieu , actuel membre du parti Reconquête! d’ Eric Zemmour .

    Ce mardi 3 mai, Damien Rieu a lui-même partagé sa convocation au tribunal sur Twitter, non sans une certaine confiance quant au sujet de l’affaire: “Karim veut me faire taire… dites lui que j’ai gagné tous mes procès”. L’ancien porte-parole du groupe -depuis dissous- Génération Identitaire est attendu le 23 mai devant le tribunal de Lyon pour une première comparution, en vue de sa mise en examen.

    Une affaire qui remonte déjà à 2020. En octobre et novembre de cette année-là, Damien Rieu, de son vrai nom Damien Lefèvre, avait mentionné à plusieurs reprises le joueur français sur les réseaux sociaux.

    Benzema comparé à des djihadistes

    Dans un premier tweet daté d’octobre 2020 et toujours visible en ligne à ce jour, Damien Rieu avait mis en avant une photo de Karim Benzema aux côtés de l’Imam de Meaux, accompagné du commentaire suivant: “Intéressant de découvrir que Benzema fréquente l’imam Nourdine Mamoune qui vient d’être perquisitionné... Vivement que la Justice s’intéresse aussi au financement des mosquées de Bron”.

    Le soutien d’Eric Zemmour y faisait allusion à une perquisition menée trois jours après l’assassinat du professeur d’histoire Samuel Paty . Une perquisition qui n’avait d’ailleurs débouché sur aucune poursuite judiciaire.

    Le 22 novembre, le soutien d’Eric Zemmour avait enchaîné avec un second tweet montrant un montage photo avec d’un côté des djihadistes et de l’autre le joueur de l’équipe de France avec l’index levé vers le ciel.

    Un geste religieux régulièrement récupéré par les djihadistes du groupe Etat islamique dans leur propagande. Interrogé par 20 minutes au sujet de ce signe Myriam Benraad, politologue spécialiste du Moyen-Orient, chercheuse à l’Iremam indiquait: “c’est un geste d’affirmation de la foi, pas un geste politisé, militarisé comme il l’est devenu avec des groupes comme l’Etat islamique. Ces groupes politisent une pratique qui normalement relève de la sphère de l’intime”.

    Après ce second tweet, Me Sylvain Cormier, avocat de l’attaquant madrilène, avait vivement condamné les propos de l’ancien membre du Rassemblement National . “Le militant d’extrême droite multirécidiviste Damien Lefèvre alimente la haine, son dernier tweet assimile Karim Benzema à un terroriste. Faut-il attendre un nouveau drame pour réagir?, écrivait-il sur Twitter, sans oublier de mentionner Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

    Une procédure “pour intimider” selon Damien Rieu

    Joint par Le Parisien , Damien Rieu parle d’une “une procédure classique pour intimider”. Pour son avocat, qui se veut tout de même plus prudent, la diffamation semble dure à prouver: “Je ne veux pas encore parler du fond de l’affaire pour l’heure, mais de ce que j’en vois sur la convocation, la diffamation me semble très difficilement caractérisable dans ce cas-là.

    Également contacté par le journal, l’avocat de Karim Benzema n’a pas souhaité s’exprimer sur le dossier, encore au stade de l’instruction.

    Si Damien Rieu se veut si confiant, c’est grâce à ses deux précédentes relaxes devant des tribunaux. La première pour des faits remontant à 2012, où l’ancien membre de Génération Identitaire s’était introduit sur le toit d’une mosquée de Poitiers avec d’autres militants et la seconde pour avoir participé à une opération anti-migrants dans les Alpes en 2018 .

    À voir également sur Le HuffPost: Zemmour et son équipe virés d’un terrain de foot créé par Zidane

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      7 milliards $ : les procès en diffamation les plus chers de l’histoire

      Alexis Vintray · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 5 February, 2021 - 18:18 · 7 minutes

    Par Alexis Vintray.

    Une post-présidentielle tumultueuse

    L’élection présidentielle américaine a vu la victoire relativement large de Joe Biden, avec 306 grands électeurs contre 232 pour Donald Trump. Joe Biden a eu 7 millions de voix d’avance sur le président sortant.

    Ces résultats clairs, homologués par les autorités au niveau des états et au niveau fédéral, n’ont pas empêché une partie du camp Républicain de crier à la fraude électorale massive pour expliquer sa défaite .

    Comme nous l’avions analysé dans différents articles sur Contrepoints, sous la plume de Philippe Lacoude ou la mienne , aucune fraude significative n’a pu être prouvée, même un tant soit peu, et la justice américaine a donné tort plus d’une soixantaine de fois aux avocats de la campagne Trump et à ses partisans, confirmant l’intégrité du processus électoral.

    Mais face aux accusations sans fondement du camp Trump, la phase judiciaire prend un nouveau tournant avec les procès en diffamation les plus chers de l’histoire mondiale, intentés par deux fabricants de machines de vote, Dominion et Smartmatic. Pour un total de 6.7 milliards de dollars à ce stade. Explications.

    Les procès en diffamation les plus chers de l’histoire

    Dominion et Smartmatic ont lancé des démarches en justice pour, demander respectivement, des compensations de 1,3 milliards de dollars (fois 3 procès) et 2,7 milliards de dollars (un procès). Dans les deux cas les personnalités visées pour diffamation sont quasi les mêmes : pour Dominion, Sidney Powell dans un premier procès, et Rudy Giuliani dans un second procès. Powell a été l’avocate de la campagne Trump avant d’en être expulsée tardivement, tandis que Giuliani est l’avocat personnel de Donald Trump. Smartmatic poursuit les mêmes et y ajoute Fox News et trois de ses présentateurs vedettes (Jeanine Pirro de Fox News, Maria Bartiromo et Lou Dobbs de Fox Business).

    Dans les deux cas, les personnalités visées ont été les plus virulentes à diffuser de fausses accusations sur les sociétés en question, arguant qu’elles avaient truqué l’élection présidentielle américaine, en collaboration avec l’Iran, la Chine, le Venezuela ou encore les Antifas .

    Beaucoup d’accusations farfelues mais qui ont en commun deux aspects : n’avoir aucune preuve d’une part, avoir détruit les entreprises en question d’autre part. Ce dernier point est au moins la justification avancée par les avocats (distincts) de Dominion et Smartmatic pour justifier du montant massif des dommages et intérêts réclamés.

    Dans les deux cas, les sociétés arrivent à ces montants astronomiques en additionnant les revenus qu’elles estiment avoir perdus à cause des dommages causés à leur réputation par cette diffamation, cumulés avec une demande de dommages et intérêts.

    Des sociétés qui semblent très sures de leurs chances

    Dominion comme Smartmatic ont recruté des ténors du barreau pour les défendre dans ces procès qui pourraient durer de 2 à 5 ans. Mais qui dit ténors ne dit pas absence d’ironie : la plainte de Smartmatic débute ainsi par les mots suivants :

    La Terre est ronde. 2 et 2 font 4. Joe Biden & Kamala Harriss ont remporté la présidentielle américaine de 2020. L’élection n’a pas été volée, trafiquée ou manipulée. Ce sont des faits. Ils sont démontrables et irréfutables.

    Le lecteur curieux pourra parcourir la plainte de Smartmatic (ci-dessous), ou celles de Dominion (disponibles publiquement en ligne).

    Face aux accusations de Smartmatic et de Dominion, Fox News a réagi en déclarant « Nous sommes fiers de notre couverture de l’élection 2020 et nous allons nous défendre avec force au tribunal face à cette action sans fondement ». D’autres accusés se sont « réjoui » des procès, qui leur donnent selon eux l’opportunité de prouver leurs accusations.

    A qui a profité le crime ?

    Les fausses accusations de fraude électorale ont profité largement à Donald Trump, qui en a profité pour lever plusieurs centaines de millions de dollars , prétextant qu’il en avait besoin pour se défendre face à ces fraudes. De même Sidney Powell ne s’est pas privée pour collecter des dons, cherchant à lever « des millions » . Rudy Giuliani quant à lui aurait facturé 20 000$ par jour ses services à la campagne Trump . Ce tarif horaire est 10 fois le tarif normal de Rudy Giuliani . Un différentiel tellement énorme qu’il laisse planer le doute sur ce que tarif exorbitant venait rémunérer (le risque de procès pour diffamation ?).

    Quant aux médias, ils ont bénéficié d’audience record, comme sur le podcast de Rudy Giuliani.

    Le cas de Fox News est plus compliqué. Fox News, aux abois face à d’autres chaines plus radicales comme OAN ou Newsmax, aurait selon Smartmatic, utilisé ces accusations infondées de fraude pour défendre son audience face à ses rivaux (malgré une audience qui s’est quand même effrité). Selon la plainte de Smartmatic, « leur histoire était un mensonge. Toute l’histoire. Et ils le savaient. Mais elle faisait vendre. »

    Quelles suites ?

    Un nom manque singulièrement à l’appel dans les personnalités visées, Donald Trump. En particulier via son compte Twitter, l’ancien président américain aux 88 millions de followers a diffusé et offert une caisse résonance massive à ces accusations fausses. Il n’est pourtant à ce stade poursuivi par aucune des deux sociétés visées par ces accusations soupçonnées d’être diffamatoires. Pourquoi ?

    Aucune des sociétés n’a écarté l’hypothèse de poursuivre l’ancien président pour diffamation, c’est donc une possibilité toujours ouverte. La question reste ouverte, en épée de Damoclès au-dessus de la tête de l’ancien président.

    Ne sont aussi pas listés à ce stade d’autres médias bien plus conservateurs que Fox News : OAN et Newsmax. Ces deux médias ont été bien plus virulents que Fox mais ne sont pas encore visés par un procès. La probabilité qu’un procès soit à leur porte est néanmoins élevée, au point de nourrir une certaine panique, chez Newsmax en particulier.

    Dans une interview de Mike Lindell, une des figures de proue des conspirationnistes de la fraude électorale, Newsmax a ainsi commencé à le couper brutalement quand ce dernier est parti dans des accusations infondées de fraude. Avant que le journaliste lise un brief préparé d’avance pour réaffirmer que la chaîne n’avait aucune preuve de fraude, et d’abandonner le plateau dans un moment surréaliste :

    Un paysage médiatique et politique remanié ?

    Ces procès, si la justice donne raison aux fabricants de machines de vote (probable) et leur accorde leurs demandes massives (moins probable), sont de nature à reconfigurer significativement le paysage médiatique conservateur américain. Il est trop tôt pour voir les premiers effets bien sur, mais entre une désaffection certaine pour Fox News, et des chaînes radicales rattrapées par les conséquences de leurs excès, il ne sera pas aisé de deviner qui va sortir gagnant.

    L’insistance de Donald Trump à prétendre de manière mensongère que de la fraude lui a coûté la victoire a déjà fait perdre la majorité au Sénat aux Républicains , et à l’ancien président son équipe d’avocats dans le cadre de l’ impeachment actuellement en cours . Les procès en cours seront peut-être aussi l’occasion pour le Parti Républicain de renoncer à ses outrances actuelles et de revenir à ses racines de parti de la modération, bien plus proche des idées libérales qu’aujourd’hui…

    Le parti Républicain saura-