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Gestion de jardin : Garden party
mtancoigne · pubsub.eckmul.net / linuxfr_news · Wednesday, 30 December, 2020 - 08:34 edit · 13 minutes
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Fablab vs. Hackerspace
raspbeguy · pubsub.gugod.fr / atomtest · Thursday, 19 May, 2016 - 22:00 · 4 minutes
- Le Fablab incite à l'innovation, tandis que le Hackerspace vise à lutter contre l'obsolescence programmée.
- Le Fablab pousse à rendre les gens autonomes, tandis que le Hackerspace croit plutôt à l'entraide au sein d'une communauté.
- Le Fablab vise le domaine de l'industrie, tandis que le Hackerspace préfère le bricolage amateur.
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Fablab vs. Hackerspace
raspbeguy · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Thursday, 19 May, 2016 - 22:00 · 4 minutes
- Le Fablab incite à l'innovation, tandis que le Hackerspace vise à lutter contre l'obsolescence programmée.
- Le Fablab pousse à rendre les gens autonomes, tandis que le Hackerspace croit plutôt à l'entraide au sein d'une communauté.
- Le Fablab vise le domaine de l'industrie, tandis que le Hackerspace préfère le bricolage amateur.
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Simone Giertz : L'art du DIY
raspbeguy · pubsub.gugod.fr / atomtest · Wednesday, 6 April, 2016 - 22:00 · 1 minute
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Simone Giertz : L'art du DIY
raspbeguy · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Wednesday, 6 April, 2016 - 22:00 · 1 minute
Quand on parle de DIY, on ne peut pas louper la grande vague des fablabs, hackerspace, et autres champignons de la même farine. Il s'agit des initiatives destinées à donner au peuple le moyen d'apprendre la technique, de se regrouper, de construire, de réparer, d'améliorer et de recycler à peu près ...
Quand on parle de DIY, on ne peut pas louper la grande vague des fablabs, hackerspace, et autres champignons de la même farine. Il s'agit des initiatives destinées à donner au peuple le moyen d'apprendre la technique, de se regrouper, de construire, de réparer, d'améliorer et de recycler à peu près n'importe quoi. Ce que peu de personnes savent, c'est qu'il existent plusieurs philosophies au sein de ce groupe de joyeux bricoleurs, des philosophies qui sont parfois tellement différentes que cela tourne parfois au conflit politique et social.
Depuis quelques semaines, je m'intègre au sein de l'activité de ces ateliers communautaires. J'ai pris connaissances des enjeux de chaque parti, j'ai noté les tensions qui peuvent les opposer, et dans chacun deux, il y a des ensembles d'éléments qui me plaisent et d'autres qui me déplaisent.
Avant que vous ne continuiez la lecture de cet article, un avertissement. Une petite partie de ce texte reflétera ma prise de position et mon expérience personnelle. Je préfère personnellement les hackerspaces, mais si vous êtes partisan de l'autre école, s'il vous plaît, n'en soyez pas vexé. Comme toujours, si vous estimez que j'ai tort, vous pouvez toujours commenter ou venir nous en parler autour d'une bière virtuelle sur IRC.
Le Fablab, un espace rangé, discipliné.
Fablabs : la pointe du matériel au service de l'individu
C'est probablement le type d'atelier communautaire le plus médiatisé. Probablement parce qu'il promeut un modèle industriel original.
On y fait quoi ?
Avant tout, un Fablab est un atelier. Sa vocation est de permettre à n'importe quel bricoleur de réaliser son projet matériel. En gros vous arrivez avec votre idée, et vous ressortez avec sous le bras.
Un Fablab est parfois amené à effectuer des prestations pour des entreprises, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il arrive même que le Fablab ait des horaires d'ouverture dédiés aux entreprises, et donc fermé à tous les autres utilisateurs.
Quel statut ?
Un Fablab, pour être considéré comme tel, doit se plier à la charte commune des fablabs du monde entier, charte mise au point par un éminent professeur du MIT. En contrepartie, le Fablab bénéficie de la reconnaissance des autres Fablabs et dispose de la base de conaissance du grand réseau commun mondial des Fablabs.
Quelles conditions ?
Le Fablab dispose en général de matériel relativement neuf et de bonne qualité, ce qui implique généralement des frais à l'utilisation pour l'utilisateur ; selon moi, ces utilisateurs sont des clients plus que des contributeurs du Fablab.
Le Hackerspace : un fouilli sans nom, un nid humain.
Hackerspaces : bienvenue à bord, matelot.
Les Hackerspaces ont une définition volontairement plus floue et plus libre.
On y fait quoi ?
Au Hackerspace, on peut y faire absolument toute activité constructive, dans une multitude de domaines : informatique et électronique bien sûr, mais également mécanique, menuiserie, art, musique, parfois même jardinage, cuisine... Certains Hackerspaces sont un peu spécialisés dans certains domaines. L'idée étant que si vous savez faire un truc, vous êtes cordialement invité à mener un atelier ponctuel ou récurrent, afin d'initier des nouvelles personnes.
On y aide également des personnes extérieures et d'autres associations, notamment en organisant des install party, en construisant des meubles et des installations diverses.
L'activité d'un Hackerspace est aussi militante : outre la tendance des membres d'un hackerspace à favoriser et inciter à l'usage du libre (ce qui est une très bonne habitude), il peut aussi avoir une conviction politique en son sein. Comprenez-moi bien, un Hackerspace accueille les gens de tout bord politique avec le même intérêt. Il arrive que la question de la politisation de l'association se pose, en particulier pour son fonctionnement interne.
Quel statut ?
Un Hackerspace est avant tout une association, et les personnes qui le fréquentent en sont des membres, qui ont donc un pouvoir de décision au sein de la communauté. Il existe des rassemblement de Hackerspaces, sans empêcher chaque Hackerspace d'être autonome.
Quelles conditions ?
Dans un Hackerspace, si la bière peut couler à flot, ce n'est pas le cas de l'argent. Ici, toutes les actions sont bénévoles, l'intégralité du budget vient des (très maigres) cotisations des membres et des éventuels dons, financiers ou matériels. En général, les ustensiles utilisés sont vieux, récupérés et recyclés. La mentalité du Hackerspace est donc de faire du neuf avec du vieux plutôt que d'avoir des outils derniers cris pour être plus efficace.
Exemple de récup : un réflecteur de lampe bricolé à partir du capot d'un vieux PC
Alors, dois-je aller au Fablab ou au Hackerspace ?
Si vous cherchez un endroit ou bricoler, si vous avez dans votre ville accès "uniquement" à l'un ou l'autre, alors allez-y sans vous poser de question, car vous êtes chanceux ! Il existe encore de nombreux endroits, notamment en campagne, ou il n'y a ni l'un ni l'autre. Si vous avez le choix entre un Fablab ou un Hackerspace à l'endroit ou vous êtes, cela dépend de votre besoin. Voici un récapitulatif des orientations des uns et des autres si on devait résumer grossièrement leurs motivations :
Happy hacking !
Quand on parle de DIY, on ne peut pas louper la grande vague des fablabs, hackerspace, et autres champignons de la même farine. Il s'agit des initiatives destinées à donner au peuple le moyen d'apprendre la technique, de se regrouper, de construire, de réparer, d'améliorer et de recycler à peu près ...
Quand on parle de DIY, on ne peut pas louper la grande vague des fablabs, hackerspace, et autres champignons de la même farine. Il s'agit des initiatives destinées à donner au peuple le moyen d'apprendre la technique, de se regrouper, de construire, de réparer, d'améliorer et de recycler à peu près n'importe quoi. Ce que peu de personnes savent, c'est qu'il existent plusieurs philosophies au sein de ce groupe de joyeux bricoleurs, des philosophies qui sont parfois tellement différentes que cela tourne parfois au conflit politique et social.
Depuis quelques semaines, je m'intègre au sein de l'activité de ces ateliers communautaires. J'ai pris connaissances des enjeux de chaque parti, j'ai noté les tensions qui peuvent les opposer, et dans chacun deux, il y a des ensembles d'éléments qui me plaisent et d'autres qui me déplaisent.
Avant que vous ne continuiez la lecture de cet article, un avertissement. Une petite partie de ce texte reflétera ma prise de position et mon expérience personnelle. Je préfère personnellement les hackerspaces, mais si vous êtes partisan de l'autre école, s'il vous plaît, n'en soyez pas vexé. Comme toujours, si vous estimez que j'ai tort, vous pouvez toujours commenter ou venir nous en parler autour d'une bière virtuelle sur IRC.
Le Fablab, un espace rangé, discipliné.
Fablabs : la pointe du matériel au service de l'individu
C'est probablement le type d'atelier communautaire le plus médiatisé. Probablement parce qu'il promeut un modèle industriel original.
On y fait quoi ?
Avant tout, un Fablab est un atelier. Sa vocation est de permettre à n'importe quel bricoleur de réaliser son projet matériel. En gros vous arrivez avec votre idée, et vous ressortez avec sous le bras.
Un Fablab est parfois amené à effectuer des prestations pour des entreprises, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il arrive même que le Fablab ait des horaires d'ouverture dédiés aux entreprises, et donc fermé à tous les autres utilisateurs.
Quel statut ?
Un Fablab, pour être considéré comme tel, doit se plier à la charte commune des fablabs du monde entier, charte mise au point par un éminent professeur du MIT. En contrepartie, le Fablab bénéficie de la reconnaissance des autres Fablabs et dispose de la base de conaissance du grand réseau commun mondial des Fablabs.
Quelles conditions ?
Le Fablab dispose en général de matériel relativement neuf et de bonne qualité, ce qui implique généralement des frais à l'utilisation pour l'utilisateur ; selon moi, ces utilisateurs sont des clients plus que des contributeurs du Fablab.
Le Hackerspace : un fouilli sans nom, un nid humain.
Hackerspaces : bienvenue à bord, matelot.
Les Hackerspaces ont une définition volontairement plus floue et plus libre.
On y fait quoi ?
Au Hackerspace, on peut y faire absolument toute activité constructive, dans une multitude de domaines : informatique et électronique bien sûr, mais également mécanique, menuiserie, art, musique, parfois même jardinage, cuisine... Certains Hackerspaces sont un peu spécialisés dans certains domaines. L'idée étant que si vous savez faire un truc, vous êtes cordialement invité à mener un atelier ponctuel ou récurrent, afin d'initier des nouvelles personnes.
On y aide également des personnes extérieures et d'autres associations, notamment en organisant des install party, en construisant des meubles et des installations diverses.
L'activité d'un Hackerspace est aussi militante : outre la tendance des membres d'un hackerspace à favoriser et inciter à l'usage du libre (ce qui est une très bonne habitude), il peut aussi avoir une conviction politique en son sein. Comprenez-moi bien, un Hackerspace accueille les gens de tout bord politique avec le même intérêt. Il arrive que la question de la politisation de l'association se pose, en particulier pour son fonctionnement interne.
Quel statut ?
Un Hackerspace est avant tout une association, et les personnes qui le fréquentent en sont des membres, qui ont donc un pouvoir de décision au sein de la communauté. Il existe des rassemblement de Hackerspaces, sans empêcher chaque Hackerspace d'être autonome.
Quelles conditions ?
Dans un Hackerspace, si la bière peut couler à flot, ce n'est pas le cas de l'argent. Ici, toutes les actions sont bénévoles, l'intégralité du budget vient des (très maigres) cotisations des membres et des éventuels dons, financiers ou matériels. En général, les ustensiles utilisés sont vieux, récupérés et recyclés. La mentalité du Hackerspace est donc de faire du neuf avec du vieux plutôt que d'avoir des outils derniers cris pour être plus efficace.
Exemple de récup : un réflecteur de lampe bricolé à partir du capot d'un vieux PC
Alors, dois-je aller au Fablab ou au Hackerspace ?
Si vous cherchez un endroit ou bricoler, si vous avez dans votre ville accès "uniquement" à l'un ou l'autre, alors allez-y sans vous poser de question, car vous êtes chanceux ! Il existe encore de nombreux endroits, notamment en campagne, ou il n'y a ni l'un ni l'autre. Si vous avez le choix entre un Fablab ou un Hackerspace à l'endroit ou vous êtes, cela dépend de votre besoin. Voici un récapitulatif des orientations des uns et des autres si on devait résumer grossièrement leurs motivations :
Happy hacking !
Un article bref, j'ai un tutoriel assez long en préparation, j'espère qu'il vous plaira. Oui, j'ai mis cet article dans la catégorie Art. Ce que je vais vous présenter est bel et bien de l'art. Simone Giertz est une nouvelle youtubeuse suédoise. Sa première vidéo date d'il y a environ 1 an, mais sa ...
Un article bref, j'ai un tutoriel assez long en préparation, j'espère qu'il vous plaira.
Oui, j'ai mis cet article dans la catégorie Art. Ce que je vais vous présenter est bel et bien de l'art.
Simone Giertz est une nouvelle youtubeuse suédoise. Sa première vidéo date d'il y a environ 1 an, mais sa popularité décolle seulement depuis quelques mois, ce qui fait que je peux encore en parler en tant que découverte sans sembler trop mainstream.
Youtube + Suède, vous allez me dire que ça s'annonce mal, hein ? Bonne surprise, sa chaîne est pour le moins originale.
Touche à tout notable, la jeune vidéaste de 25 ans est tombée dans le merveilleux domaine de la construction de robots, principalement à base d'Arduino et de ruban adhésif. La particularité de ses robots est, selon la conceptrice elle-même, que ce sont des robots "merdiques". C'est ici que cela devient intéressant. La jeune femme prend tellement de plaisir et met tant de bonne humeur dans la construction de ses robots qui ne servent à rien que cela en devient artistique.
Voyez plutôt par exemple sa machine à rouge à lèvre :
Simone exerce une activité créatrice dans laquelle elle éprouve du bonheur et provoque des réactions sur les autres. C'est ma définition de l'art.
Je vous invite également à jeter un œil à sa page Github, peuplée de quelques projets farfelus, que je vous laisse découvrir.
À très vite !
Un article bref, j'ai un tutoriel assez long en préparation, j'espère qu'il vous plaira. Oui, j'ai mis cet article dans la catégorie Art. Ce que je vais vous présenter est bel et bien de l'art. Simone Giertz est une nouvelle youtubeuse suédoise. Sa première vidéo date d'il y a environ 1 an, mais sa ...
Un article bref, j'ai un tutoriel assez long en préparation, j'espère qu'il vous plaira.
Oui, j'ai mis cet article dans la catégorie Art. Ce que je vais vous présenter est bel et bien de l'art.
Simone Giertz est une nouvelle youtubeuse suédoise. Sa première vidéo date d'il y a environ 1 an, mais sa popularité décolle seulement depuis quelques mois, ce qui fait que je peux encore en parler en tant que découverte sans sembler trop mainstream.
Youtube + Suède, vous allez me dire que ça s'annonce mal, hein ? Bonne surprise, sa chaîne est pour le moins originale.
Touche à tout notable, la jeune vidéaste de 25 ans est tombée dans le merveilleux domaine de la construction de robots, principalement à base d'Arduino et de ruban adhésif. La particularité de ses robots est, selon la conceptrice elle-même, que ce sont des robots "merdiques". C'est ici que cela devient intéressant. La jeune femme prend tellement de plaisir et met tant de bonne humeur dans la construction de ses robots qui ne servent à rien que cela en devient artistique.
Voyez plutôt par exemple sa machine à rouge à lèvre :
Simone exerce une activité créatrice dans laquelle elle éprouve du bonheur et provoque des réactions sur les autres. C'est ma définition de l'art.
Je vous invite également à jeter un œil à sa page Github, peuplée de quelques projets farfelus, que je vous laisse découvrir.
À très vite !