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      Trump prépare "un retour incroyable" à Washington, où il n'avait pas mis les pieds depuis 2020

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 08:04 · 7 minutes

    L'ancien président américain Donald Trump lors d'un discours à Washington DC, le 26 juillet 2022. L'ancien président américain Donald Trump lors d'un discours à Washington DC, le 26 juillet 2022.

    ÉTATS-UNIS - Donald Trump, de retour à Washington pour la première fois depuis son départ tumultueux de la Maison Blanche , a livré mardi 26 juillet un discours digne d’un candidat en campagne, flirtant ostensiblement avec l’idée de briguer un nouveau mandat .

    Invité par l’America First Policy Institute, un cercle de réflexion géré par ses alliés, le milliardaire de 76 ans a présenté un plan d’action pour le “président républicain qui regagnera la Maison Blanche en 2024”.

    Pendant plus d’une heure et demie, il a repris ses thèmes de prédilection ― notamment la lutte contre l’immigration et la criminalité ― tout en attaquant férocement son successeur Joe Biden , accusé d’avoir “mis les États-Unis à genoux”.

    Une rhétorique violente pour justifier son retour en 2024

    Il a repris sa rhétorique violente, usant d’images choquantes telles que “les rues pleines d’aiguilles, remplies du sang de victimes innocentes”, et des villes “où la classe moyenne affluait pour ‘l’American dream’” comparées à “des zones de guerre”. Avant de citer les viols, les vols, la crainte des parents quand leurs enfants sont dans la rue.

    L’ex-président a présenté plusieurs mesures, comme la peine de mort pour les dealers de drogue, donner davantage de moyens à la police et la fin du vote par anticipation et électronique. “Il n’y a plus de respect pour la loi, et il n’y a surtout plus d’ordre. Notre pays est désormais un cloaque de crimes, nous avons du sang, la mort, et la souffrance à cause du parti Démocrate qui détruit et démantèle les forces de l’ordre ”, a-t-il ajouté, toujours plus sombre.

    Après avoir dressé un portrait apocalyptique du pays, il a glissé: “L’histoire est loin d’être terminée et on se prépare pour un retour incroyable, on n’a pas d’autre choix. Avec la force, nous restaurerons notre sécurité. Avec le travail acharné, nous reconstruirons notre prospérité. Grâce au courage, nous réclamerons notre liberté. (...) Nous rendrons l’Amérique glorieuse, telle qu’elle ne l’a jamais été.”

    Le ministère de la Justice s’intéresse à Trump

    Trump prépare donc son retour, un an et demi après avoir quitter le pouvoir la tête basse, deux semaines après l’ attaque du Capitole par des centaines de ses partisans. Depuis, il n’avait pas remis les pieds dans la capitale fédérale, tout en restant au cœur des attentions d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans cet assaut qui a choqué le monde entier. Celle-ci vient d’organiser une série d’auditions publiques très suivies qui ont levé le voile sur ses manœuvres pour rester au pouvoir.

    Selon le Washington Post , le ministère de la Justice enquête en parallèle sur les actions de Trump pendant l’assaut du Capitole. Des témoins sont interrogés devant un jury sur les conversations qu’ils ont eu avec l’ancien président, ses avocats et d’autres membres de son cercle, ont rapporté plusieurs sources au quotidien de la capitale fédérale. Le ministère a aussi reçu en avril des relevés téléphoniques de membres-clés de l’administration Trump. Les médias avaient déjà eu écho des investigations menées contre plusieurs proches mais jamais contre le magnat de l’immobilier lui-même.

    Sur la chaîne NBC, le ministre de la Justice Merrick Garland n’a d’ailleurs pas écarté la possibilité de poursuivre Donald Trump. “Nous avons l’intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d’interférer avec le transfert légal du pouvoir d’une administration à l’autre”, a-t-il dit.

    “Tout ça est un coup monté”, la commission ne compte “que des voyous et des pirates”, a rétorqué mardi Donald Trump, très combatif. “Ils veulent m’atteindre pour que je ne sois plus capable de travailler pour vous, mais je ne crois pas que ça va marcher”, a-t-il ajouté avec un sourire aux lèvres. “Quatre ans de plus”, a alors scandé la salle en l’applaudissant, référence à la durée d’un éventuel nouveau mandat.

    Mike Pence continue de prendre ses distances

    Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence était lui aussi en visite à Washington mardi, où il a profité d’un discours devant de jeunes conservateurs pour marquer sa différence avec Donald Trump. “Nous ne sommes pas d’accord sur les priorités”, a-t-il déclaré en déroulant un programme axé sur la lutte contre l’avortement et la protection du droit au port d’armes et des libertés religieuses.

    “Il est absolument indispensable (...) de ne pas céder à la tentation de regarder derrière soi” et “de se tourner vers l’avenir”, a ajouté ce conservateur chrétien, qui reproche à l’ancien président de consacrer trop de temps à contester le résultat de l’élection de 2020.

    Donald Trump n’a jamais concédé sa défaite. Évoquant, sans aucune preuve, des “fraudes électorales massives”, il consacre depuis deux ans l’essentiel de ses interventions publiques à dénoncer “une élection volée”.

    Il a toutefois mis mardi ce discours en sourdine. “Je dis toujours que j’ai été candidat une première fois et que j’ai gagné, puis que j’ai été candidat une seconde fois et que j’ai remporté encore plus de voix”, s’est-il contenté de déclarer. Avant d’ajouter, “je vais peut-être devoir le faire une troisième fois!”, en promettant des “détails” dans les semaines à venir.

    Ron DeSantis gagne du terrain

    Donald Trump garde une place centrale auprès des républicains. Il semble avoir conservé un noyau de partisans loyaux, ce qui le placerait en pole position s’il décidait de briguer l’investiture.

    Mais les critiques abîment son image, ce qui permet à ses rivaux ― tels que le gouverneur de Floride Ron DeSantis ― de gagner du terrain. Près de la moitié des républicains votant pour les primaires préféreraient un autre candidat que Donald Trump, selon un récent sondage du New York Times et du Siena College.

    La semaine dernière, le Wall Street Journal et le New York Post , qui appartiennent à l’influente famille Murdoch, ont publié des éditoriaux tançant le comportement de Donald Trump le 6 janvier 2021.

    Son discours a malgré tout été suivi au plus haut niveau. “Vous direz peut-être que je suis vieux jeu, mais je ne crois pas qu’inciter une foule à attaquer des policiers montre un ‘respect pour la loi’”, a commenté sur Twitter Joe Biden.

    “Si on est pro-insurrection, on ne peut pas être pro-policier, ni pro-démocratie, ni pro-Américain”, a poursuivi le président de 79 ans, qui pourrait aussi briguer un second mandat en 2024.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Trump agacé et incapable de dire sa défaite dans un discours au lendemain du Capitole

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      Capitole: Une vidéo inédite montre Trump agacé incapable de reconnaître sa défaite dans un discours

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 09:55 · 2 minutes

    INTERNATIONAL - Des extraits inédits de Donald Trump au lendemain de l’ assaut du Capitole ont été diffusés ce jeudi 22 juillet lors d’ une série d’auditions très médiatisées, consacrées à la journée du 6 janvier 2021 telle que vécue “minute par minute” par Donald Trump.

    Le 7 janvier 2021, au lendemain de l’attaque, alors que de nombreux employés de la Maison Blanche remettaient leur démission, Donald Trump avait accepté de tourner une vidéo pour condamner les violences, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

    “Les employés de la Maison Blanche qui restaient le matin du 7 janvier savaient que le Président devait de nouveau s’adresser à la nation et ils avaient préparé un discours pour lui ce matin-là. Mais il a refusé pendant des heures de le faire. Comme vous avez pu l’entendre lors du témoignage de Cassidy Hutchinson [ancienne collaboratrice de la Maison Blanche], le Président Trump finit par accepter d’enregistrer une allocution plus tard dans la soirée du 7 janvier, parce qu’il craint d’être retiré du pouvoir grâce au 25e Amendement ou par destitution”, a détaillé Elaine Luria, députée démocrate de Virginie et membre de la commission parlementaire sur l’assaut du Capitole, avant de diffuser les extraits du tournage.

    “Je ne veux pas dire que l’élection est terminée”

    Ces extraits révèlent les réticences de l’ancien Président des États-Unis. À plusieurs reprises, il modifie le discours qui lui a été donné. Une phrase a notamment marqué cette audition: “Je ne veux pas dire que l’élection est terminée. Je veux juste dire que le Congrès a certifié les résultats sans dire que l’élection est terminée”, a lancé Donald Trump avec agacement.

    “Le 7 Janvier, un jour après qu’il a incité une insurrection basée sur un mensonge, le Président Trump ne peut toujours pas dire que l’élection est terminée”, insiste la démocrate Elaine Luria.

    Cette audition était la huitième en six semaines et la deuxième diffusée à une heure de grande écoute. Les précédentes ont porté, entre autres, sur le rôle de l’extrême droite dans l’assaut ou sur les pressions exercées sur des agents électoraux par Donald Trump. De nouvelles auditions auront lieu en septembre, a indiqué Bennie Thompson. Un rapport final est attendu à l’automne.

    Quelles que soient ses recommandations, la décision d’ouvrir des poursuites contre Donald Trump reviendra au ministre de la Justice Merrick Garland, qui ne l’exclut pas. “Personne n’est au-dessus de la loi”, a-t-il redit mercredi.

    Donald Trump, qui flirte ouvertement avec l’idée de se représenter à la présidentielle de 2024, dénonce avec véhémence les travaux de la commission, qu’il qualifie de “fraude” et de “honte”.

    À voir également sur Le HuffPost: Donald Trump placé au centre d’un “complot” par l’enquête sur l’assaut du Capitole

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      Assaut du Capitole: Steve Bannon, proche de Trump, reconnu coupable d'entrave à l'enquête

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 19:19

    Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, reconnu coupable d'entrave à l'enquête sur l'assaut du Capitole ce 22 juillet 2022. Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, reconnu coupable d'entrave à l'enquête sur l'assaut du Capitole ce 22 juillet 2022.

    ÉTATS-UNIS - Steve Bannon , ex-proche conseiller de Donald Trump , a été reconnu ce vendredi 22 juillet coupable d’entrave aux prérogatives d’enquête du Congrès par le jury d’un tribunal fédéral, après avoir refusé de coopérer avec la commission sur l’ assaut du Capitole .

    Conseiller discret mais très influent de l’ancien président républicain, il avait continué d’échanger avec lui jusqu’aux jours précédant l’assaut du 6 janvier 2021. La commission d’enquête parlementaire lui avait demandé de témoigner et de produire des documents, ce qu’il avait refusé.

    >Plus d’informations à suivre...

    À voir également aussi sur le Huffpost: En Inde, cet élu boit l’eau de la rivière Kali Bein pour prouver qu’elle n’est pas polluée

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      Assaut du Capitole: Donald Trump doit rendre des comptes, demande la commission d'enquête

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 06:12 · 4 minutes

    Donald Trump, le 8 juillet 2022 à Las Vegas. Donald Trump, le 8 juillet 2022 à Las Vegas.

    ÉTATS-UNIS - Une inaction coupable? Donald Trump a “failli à son devoir” lors de l’assaut contre le Capitole et doit être tenu légalement responsable, ont déclaré ce jeudi 21 juillet, lors d’une audition en prime time, les élus qui enquêtent depuis un an sur l’attaque du 6 janvier 2021 .

    L’ancien président républicain a ouvert les vannes “au désordre et à la corruption”, a déclaré Bennie Thompson, qui préside la commission de la Chambre des représentants en charge de ces investigations . Tous les responsables, y compris à la Maison Blanche, devront “répondre de leurs actes devant la justice”, a ajouté l’élu démocrate. “Il faudra des conséquences sévères, sinon je crains que notre démocratie ne s’en relève pas”, a-t-il estimé.

    La journée du 6 janvier de Trump “minute par minute”

    Les membres de la commission ont bouclé jeudi une série d’auditions très médiatisées en consacrant deux heures et demi à la journée du 6 janvier 2021 telle que vécue “minute par minute” par Donald Trump. Ils lui ont reproché d’avoir suivi, pendant trois heures, le déferlement de violences de ses partisans sans réagir, en “violation de son devoir de commandant en chef”.

    C’est pourtant lui qui les avait convoqués à Washington, le jour où les parlementaires devaient certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle. Vers midi, dans un discours enflammé en plein cœur de la capitale, il leur avait demandé de “se battre comme des diables” contre de supposées “fraudes électorales massives”. Il était ensuite reparti vers la Maison Blanche, tandis que la foule se lançait à l’assaut du temple de la démocratie américaine.

    Retranché dans la salle à manger, Donald Trump a suivi l’attaque à la télévision “pendant que ses proches conseillers et les membres de sa famille le suppliaient d’intervenir”, a décrit l’élue démocrate Elaine Luria. Dans un extrait vidéo de sa déposition, l’ex-conseiller juridique de la Maison Blanche Pat Cipollone a confirmé lui avoir dit “très clairement” qu’il devait faire une “déclaration publique immédiate et nette pour appeler les gens à quitter le Capitole”.

    “Désir égoïste”

    Mais “le président Trump a refusé d’agir à cause de son désir égoïste de se maintenir au pouvoir”, a estimé Elaine Luria. Pire selon elle, à 14h24, il a envoyé un tweet pour reprocher à son vice-président Mike Pence de ne pas vouloir bloquer la certification des résultats de l’élection, alimentant les griefs des émeutiers.

    Dans les deux heures suivantes, il a envoyé deux autres messages se contentant d’appeler la foule ”à rester pacifique”. Alors porte-parole adjointe à la Maison Blanche, Sarah Matthews a rapporté qu’il avait accepté ce terme minimaliste uniquement après l’intervention de sa propre fille Ivanka.

    Et quand finalement, il a tourné une vidéo pour appeler ses partisans à “rentrer à la maison”, il n’a pas respecté le texte écrit par ses conseillers. “Je connais votre douleur”, avait-il choisi de dire en se présentant à nouveau comme victime d’une élection “volée”. Et jamais, pendant ces 187 minutes, il n’a décroché son téléphone pour “donner des ordres ou offrir de l’aide” à la police ou à l’armée, a noté Elaine Luria en montrant les comptes-rendus téléphoniques de la présidence.

    Le lendemain, alors que de nombreux employés de la Maison Blanche remettaient leur démission, Donald Trump avait accepté de tourner une vidéo pour condamner les violences. Mais des extraits du tournage ont révélé ses réticences. “Je ne veux pas dire que l’élection est terminée”, lance-t-il ainsi avec agacement.

    De nouvelles auditions en septembre

    “Ce n’est pas l’histoire d’une inaction par temps de crise, mais l’acte final du plan concocté par Donald Trump [...] pour se maintenir au pouvoir”, a conclu en fin de séance Liz Cheney , la seule républicaine de la commission avec Adam Kinzinger. Pour elle, il a “instrumentalisé le patriotisme et le sens de la justice” de ses supporteurs pour les pousser à agir. Ses actes étaient “prémédités”, “conscients, “indéfendables”, a assené l’élue, répudiée par son parti.

    Cette audition était la huitième en six semaines et la deuxième diffusée à une heure de grande écoute. Les précédentes ont porté, entre autres, sur le rôle de l’extrême droite dans l’assaut ou sur les pressions exercées sur des agents électoraux par Donald Trump.

    De nouvelles auditions auront lieu en septembre, a indiqué Bennie Thompson. Un rapport final est attendu à l’automne. Quelles que soient ses recommandations, la décision d’ouvrir des poursuites contre Donald Trump reviendra au ministre de la Justice Merrick Garland, qui ne l’exclut pas. “Personne n’est au-dessus de la loi”, a-t-il redit mercredi.

    Donald Trump, qui flirte ouvertement avec l’idée de se représenter à la présidentielle de 2024, dénonce avec véhémence les travaux de la commission, qu’il qualifie de “fraude” et de “honte”.

    À voir également sur le HuffPost : Donald Trump placé au centre d’un “complot” par l’enquête sur l’assaut du Capitole

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      Envahissement du Capitole: ces SMS introuvables qui pourraient tout changer

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 07:06 · 2 minutes

    Des SMS échangés par des membres du service de protection présidentiel le jour de l'envahissement du Capitole ont été effacés, accuse une instance de contrôle. Ils pourraient permettre de mieux comprendre ce qu'il s'est passé ce jour-là, en janvier 2021 (photo d'archive de mars 2016 montrant Donald Trump pris en charge par des membres du Des SMS échangés par des membres du service de protection présidentiel le jour de l'envahissement du Capitole ont été effacés, accuse une instance de contrôle. Ils pourraient permettre de mieux comprendre ce qu'il s'est passé ce jour-là, en janvier 2021 (photo d'archive de mars 2016 montrant Donald Trump pris en charge par des membres du "Secret service").

    ÉTATS-UNIS - Le Secret Service , chargé notamment de la protection du président des États-Unis, a effacé des SMS de plusieurs agents envoyés le jour de l’assaut contre le Congrès à Washington le 6 janvier 2021 par des partisans de Donald Trump , selon une instance de supervision.

    Joseph Cuffari, inspecteur général du ministère de la Sécurité nationale, a indiqué dans un courrier publié ce jeudi 14 juillet et adressé à des chefs du Congrès avoir eu des difficultés à obtenir des relevés du Secret Service remontant aux 5 et 6 janvier 2021.

    De possibles éléments d’explication sur l’attitude de Donald Trump

    Ces messages pourraient être cruciaux pour les enquêtes menées par la Chambre des représentants et par le ministère de la Justice afin de déterminer si l’ancien président républicain et ses proches conseillers ont encouragé l’assaut meurtrier contre le Capitole, pour tenter d’empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden au scrutin de novembre 2020.

    Des agents du Secret Service se trouvaient ce jour-là avec Donald Trump et avec le vice-président Mike Pence , qui s’était caché dans le Capitole après l’appel de militants pro-Trump à le pendre.

    Un ancien employé de la Maison Blanche a témoigné le 29 juin devant la commission d’enquête de la Chambre que Donald Trump avait essayé de forcer le Secret Service à l’emmener au Congrès pour y rejoindre ses partisans.

    “Le ministère nous a notifiés que de nombreux messages du Secret Service des États-Unis ( United States Secret Service , USSS), des 5 et 6 janvier 2021, avaient été effacés dans le cadre d’un programme de remplacement des appareils”, a écrit Joseph Cuffari dans son courrier, révélé par The Intercept .

    Simple maintenance technique?

    “L’USSS a effacé ces SMS après que l’OIG ( Office of the inspector general, ndlr ) a demandé les relevés des communications électroniques” pour l’examen des événements du 6 janvier, a-t-il poursuivi. De plus, a-t-il affirmé, le ministère a traîné des pieds pour remettre d’autres documents réclamés par l’OIG.

    Le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi a rejeté dans un communiqué les accusations de Joseph Cuffari, affirmant que les téléphones des agents avaient été réinitialisés dans le cadre d’un programme planifié de remplacement débuté avant la requête de l’OIG formulée six semaines après l’assaut.

    “Le Secret Service a signalé au (bureau de l’inspecteur général, ndlr ) la perte des données de certains téléphones mais a confirmé à l’OIG qu’aucun des SMS qu’il recherchait n’avait été perdu au cours de cette migration”, a-t-il ajouté.

    À voir également sur le HuffPost : Donald Trump placé au centre d’un “complot” par l’enquête sur l’assaut du Capitole

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      Dècès d'Ivana Trump, la première épouse de Donald Trump

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 21:50 · 2 minutes

    Ivana Trump, ici à New York, le 22 octobre 2018. Ivana Trump, ici à New York, le 22 octobre 2018.

    DÉCÈS - Ivana Trump, la première femme de l’ancien président américain et mère de trois de ses enfants, est décédée ce jeudi 14 juillet à 73 ans, a fait savoir le milliardaire républicain.

    “Je suis très triste d’annoncer à tous ceux qui l’aimaient, et ils étaient nombreux, qu’Ivana Trump est morte chez elle à New York”, a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social , sans préciser la cause de son décès.

    L’ancien locataire de la Maison Blanche a salué la vie “formidable” de cette ancienne skieuse de fond et mannequin d’origine tchèque, qui fut son épouse de 1977 à 1992.

    “Sa fierté et sa joie venaient de ses trois enfants, Donald Jr, Ivanka et Eric”, a-t-il assuré.

    “Notre mère était une femme incroyable”, a assuré la famille Trump dans un communiqué, cité par plusieurs médias américains. “Elle a fui le communisme et a adopté ce pays”, soulignent-ils.

    Dans un communiqué à l’AFP, la police de New York a dit s’être rendue à l’appartement d’Ivana Trump après un appel au numéro d’urgence 911 et l’avoir découverte “inconsciente et ne réagissant pas”. Sa mort ne semble pas être “d’origine criminelle”, ont indiqué les forces de l’ordre.

    En octobre 2017, quelques mois après l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche, Ivana Trump avait publié Raising Trump ( Élever les Trump ), livre où elle racontait avoir appris à ses enfants “la valeur de l’argent, à ne pas mentir, tricher ni voler, le respect des autres”.

    Après Ivana, Donald Trump a épousé l’actrice Marla Maples, avec qui il a eu une seconde fille, Tiffany. Il est marié depuis 2005 à Melania Trump , mère de Barron, 16 ans.

    Également sur Le HuffPost :

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      www.huffingtonpost.fr /entry/deces-ivana-trump-la-premiere-epouse-de-donald-trump_fr_62d07ccee4b0c842cf553498

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      Présidentielle américaine: Comment Trump prévoyait de revendiquer la victoire malgré sa défaite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 13:35 · 3 minutes

    Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, a été épinglé après la révélation d'un enregistrement dans lequel il décrit par le menu comment Donald Trump prévoyait de contester les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020 (photo prise le 15 juin à Washington D.C.). Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, a été épinglé après la révélation d'un enregistrement dans lequel il décrit par le menu comment Donald Trump prévoyait de contester les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020 (photo prise le 15 juin à Washington D.C.).

    ÉTATS-UNIS - “Quand vous vous réveillerez mercredi matin, ce sera une tempête médiatique.” Le 31 octobre 2020, soit trois jours avant la présidentielle américaine , tout était déjà prévu dans le camp de Donald Trump pour enflammer l’opinion publique en revendiquant la victoire dans le scrutin. Et ce quelle qu’en soit l’issue.

    C’est ce que révèle ce mardi 12 juillet le média Mother Jones , sur la base d’un enregistrement de Steve Bannon , ancien conseiller de Donald Trump lors de ses premiers mois à la Maison Blanche. Un audio dans lequel on entend le dirigeant de médias d’extrême droite détailler par le menu et avec une extrême précision ce qui pourrait se passer trois jours plus tard.

    Contester le résultat, quelle que soit l’issue

    “Ce que Trump va faire, c’est déclarer qu’il a gagné. Ça ne voudra pas dire qu’il a gagné, mais ça voudra dire qu’il dit qu’il a gagné ”, explique à son auditoire Steve Bannon. Et cela grâce à un constat implacable sur les pratiques des Américains en matière de vote: “Il y a plus de gens de notre camp qui se rendent tôt aux urnes. Les soutiens des démocrates, eux, votent par correspondance. Donc ils auront un désavantage et Trump va s’en servir.” Et l’ancien conseiller de le clamer: “C’est notre stratégie.”

    Un plan qui, pense alors Bannon, va mettre le feu aux poudres dans tout le pays. “Les antifas vont devenir dingues, les médias vont devenir dingues, les tribunaux aussi. Et Trump sera là tranquille à chambrer, à tweeter des trucs genre ‘Vous avez perdu, je suis le vainqueur, je suis le roi.’”

    ″Ça va être la folie”

    Car Steve Bannon le pressent: après avoir traversé cette deuxième campagne présidentielle consécutive, Donald Trump sera en roue libre. “Il n’aura plus rien à perdre parce qu’après ce jour-là, il n’aura plus jamais à se confronter à un électeur.”, explique-t-il. “Il va pouvoir virer Wray, le directeur du FBI en lui disant ‘Va te faire foutre!’ Et pourquoi? Parce que c’est sa dernière élection. Il va être complètement fou!”

    Un projet implacable, dans lequel il est prévu de renverser toutes les conventions démocratiques, quoi qu’il arrive, comme le détaille encore Steve Bannon dans l’audio de Mother Jones . “Et si Trump est en train de perdre tôt dans la soirée, ce sera encore plus fou parce qu’il va arriver en disant que les démocrates lui ont volé l’élection. Il dira qu’il va demander à ce que les bureaux de vote ferment. Ça va être la folie.”

    Or ce plan s’est pratiquement intégralement réalisé. Dès qu’il a commencé à engranger les résultats positifs dans les États qui lui étaient le plus favorable, Donald Trump a commencé à évoquer sa victoire. Et pour chaque scrutin se jouant sur des écarts relativement ténus, il a crié - sans preuve - à la triche et déclaré qu’il était le vrai vainqueur en dépit d’un système biaisé en sa défaveur.

    Bref, une application parfaite du plan détaillé trois jours plus tôt par son ex-conseiller. Et pour accréditer ce que disant Steve Bannon sur la “folie” que provoquerait la stratégie du clan Trump, cette séquence allait se terminer, deux mois plus tard à l’approche de la fin de mandat de Donald Trump par l’envahissement du Capitole et un coup très dur porté à la démocratie américaine.

    À voir également sur le HuffPost : Steve Bannon banni de Twitter après un appel à la décapitation du docteur Fauci et du directeur du FBI

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      Un ex-conseiller de Donald Trump se revendique expert en "coups d'État" à la télévision

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 06:34 · 4 minutes

    John Bolton, qui était conseiller de Donald Trump en matière de sécurité nationale, a admis à la télévision avoir préparé plusieurs John Bolton, qui était conseiller de Donald Trump en matière de sécurité nationale, a admis à la télévision avoir préparé plusieurs "coups d'État".

    ÉTATS-UNIS - Péché d’orgueil et aveu déroutant. Ces jours-ci aux États-Unis une commission parlementaire présente les conclusions de plus d’un an d’enquête et interroge différentes personnalité pour démontrer le rôle qu’a joué Donald Trump dans l’envahissement du Capitole , en janvier 2021, cherchant à prouver que l’ancien président voulait réussir un coup d’État.

    Un sujet sur lequel John Bolton , ex-conseiller du milliardaire en matière de sécurité nationale, a commis une bourde mémorable ce mardi 12 juillet sur CNN. Invité à commenter les faits, celui qui a également été ambassadeur des États-Unis à l’ONU et conseiller de George W. Bush a déclaré que “rien de ce que Donald Trump a fait après l’élection, à l’image de son mensonge sur le fait que les résultats auraient été truqués, ne peut être défendu”.

    Pour autant, John Bolton - très critique contre l’ancien chef d’État - a en même temps tenu à nuancer un autre pan des accusations portées contre Donald Trump. “On entend que tout ça serait un coup d’État savamment préparé et allant à l’encontre de la Constitution. Mais ce n’est pas comme cela que Donald Trump procède”, a-t-il clamé, précisant qu’un événement en avait entraîné un autre sur la base d’intuitions et d’envie d’un Donald Trump qui “n’écoute personne” d’autre que lui. “Ce n’est pas une attaque contre notre démocratie, c’est Donald Trump qui pense avant tout à Donald Trump et qui tente de se protéger.”

    Venezuela 2019, entre autres...

    Relancé par le journaliste de CNN Jake Tapper, qui lui répondait qu’il ne fallait pas forcément être un brillant stratège pour planifier un coup d’État, et en clair que le fonctionnement instinctif de Donald Trump ne l’exonérait aucunement, John Bolton a eu cette réponse: ”Je ne suis pas d’accord. En tant que personne qui a planifié des coups d’État, pas ici mais dans d’autres lieux, je peux vous dire que ça demande énormément de travail.”

    “Là ce n’est pas ce que Donald Trump a fait, même si en fin de compte, il a fini par déchaîner les manifestants qui s’en sont pris au Capitole”, poursuit alors John Bolton, s’épanchant sur sa crainte de voir la commission parlementaire et l’opinion publique réagir plus que de raison en se figurant un président stratège machiavélique.

    Sauf que le journaliste de CNN était loin d’avoir oublié les mots de son interlocuteur. Au point de le relancer quelques minutes plus tard dans l’entretien. “Vous nous avez parlé de votre expertise en matière de planification de coups d’État...” Ce à quoi un John Bolton, étonnamment rieur bien qu’embarrassé, a répondu qu’il ne souhaitait pas “entrer dans les détails”.

    “Mais on parle de coups d’État qui ont réussi?”, tente quand même le journaliste. Et l’interviewé de lui répondre, avec un plaisir à peine contenu, sur une tentative de renverser le pouvoir au Venezuela en 2019 au cours de laquelle le président Nicolas Maduro fut un temps menacé par un opposant, Juan Guaido, soutenu par Washington . “Non pas que nous ayons eu grand chose à voir là-dedans”, précise quand même John Bolton, “mais j’ai vu ce que ça nécessite de mobiliser comme moyens pour prendre le pouvoir...”

    “Mais l’idée que Donald Trump aurait pu être ne serait-ce qu’à moitié aussi sûr que ces Vénézuéliens qui voulaient renverser un président porté au pouvoir de manière illégale est à mourir de rire”, continue même l’ancien conseiller présidentiel. Il reconnaît ensuite ne pas être exhaustif dans son évocation des “coups d’État” auxquels il a donc pris part.

    Grand architecte de l’invasion de l’Irak en 2003, John Bolton est bien connu aux États-Unis pour ses positions va-t-en-guerre . Au cours des années Trump, qu’il a conseillé entre 2018 et 2019 , il a notamment participé à l’affirmation d’un discours américain très dur contre l’Iran, l’Afghanistan ou la Corée du Nord.

    À voir également sur L e HuffPost : Donald Trump placé au centre d’un “complot” par l’enquête sur l’assaut du Capitole

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      Trump a beaucoup aimé ce t-shirt lors de son meeting en Alaska

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 08:19 · 2 minutes

    Samedi 9 juillet, à l'occasion d'un meeting organisé à Anchorage, en Alaska, pour soutenir Sarah Palin, Donald Trump a fait du Trump, multipliant les exagérations, les moqueries et les sorties tendancieuses. Samedi 9 juillet, à l'occasion d'un meeting organisé à Anchorage, en Alaska, pour soutenir Sarah Palin, Donald Trump a fait du Trump, multipliant les exagérations, les moqueries et les sorties tendancieuses.

    ÉTATS-UNIS - “J’adore ce type! Comment pourrait-on ne pas aimer un gars avec un tel t-shirt?” Samedi 9 juillet, à Anchorage en Alaska, Donald Trump était en terre conquise. Pour son grand meeting de soutien à Sarah Palin , qui vise une élection à la Chambre des Représentants lors des midterms de novembre, l’ancien président des États-Unis faisait face à un public de fans, tous ravis de voir leur héros aussi véhément.

    Et alors que Donald Trump évoquait justement son ambition de reconquérir la Maison Blanche en 2024 , l’œil du milliardaire s’est posé sur un détail: deux personnes dans le public qui arboraient une tenue un rien particulière.

    “Faites-les monter sur scène, je veux que tout le monde voit ça”, a-t-il alors lancé, demandant à la foule d’aider ses deux partisans à le rejoindre au pupitre. Et quel n’a pas été le plaisir de l’assistance lorsqu’elle a découvert un homme et une femme vêtus de t-shirts ornés de multiples portraits de Donald Trump. Le tout sous les cris de l’intéressé: “J’en veux un moi aussi, et je ferai mon prochain meeting avec.”

    “Retirez ces t-shirts et donnez-les moi”

    “Je veux ce t-shirt, je les veux tous les deux”, continuait-il d’ailleurs à lancer alors que le couple redescendait dans la fosse sous les applaudissements du public. Et cela après une poignée de main où les deux sympathisants de l’ancien président ont semblé très impressionné de le rencontrer.

    Le moment choisi pour Donald Trump pour continuer à faire le spectacle, lui l’ancien animateur de télévision et habitué des mimes et autres sketches durant ses meetings. “Allez, retirez ces t-shirts et donnez-les moi, je les veux maintenant!”

    Et alors que Donald Trump avait repris son discours pour vanter le “Maga movement” (pour “Make America Great Again”, son slogan de campagne en 2016), l’homme s’est réellement dévêtu pour donner le fameux vêtement à l’ancien chef d’État. Reste donc à savoir s’il le portera réellement au cours de sa prochaine réunion publique. On imagine qu’une fois encore, la foule appréciera...

    À voir également sur le HuffPost : Après l’avortement, la sodomie et la contraception dans le viseur de la Cour suprême?