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      "Drag Race France": Les deux version du titre "Boom Boom" vont vous rester en tête

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 13:42 · 2 minutes

    Nicky Doll et les dix drag queens de Nicky Doll et les dix drag queens de "Drag Race France".

    TÉLÉVISION - Elles ne sont déjà plus que six dans la compétition. Drag Race France , l’adaptation française de la plus célèbre compétition de drag queens , continue sur France tv slash. Dans l’épisode 5, déjà disponible sur la plateforme, et diffusé ce samedi 23 juillet sur France 2 , les reines ont dû à nouveau s’affronter autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat.

    Pour cette nouvelle épreuve, elles se sont séparées en deux groupes de trois pour relever un défi de taille. Chaque équipe a dû créer un girls band, et interpréter un titre spécialement composé pour l’émission, intitulé Boom Boom

    Après avoir chacune écrit un couplet personnalisé et enregistré leur morceau en studio à l’aide des compositeurs et producteurs Mark Weld et Thoj, les drag queens ont également créé une chorégraphie interprétée par la suite devant les le jurés.

    En plus des membres permanents de l’émission ( Nicky Doll , Kiddy Smile , et Daphnée Burki) deux invités étaient de passage sur le plateau: le danseur et chorégraphe Yanis Marshall et la chanteuse Shy’m.

    Pour l’équipe “The Nails”, composée de Soa de Muse, Elips et Lolita, c’est une version rock de la chanson qui a été créée, tandis que “Les soeurs Jacquettes” -composées de Paloma, La grande dame et La Big Bertha- ont hérité de la version pop.

    Avec un refrain qui reste très facilement en tête, les deux version de Boom Boom ont visiblement déjà marqué les esprit des internautes. Sur Twitter, les deux titres suscitent de nombreuses réactions.

    “La version de “Boom Boom” de The Nails est possiblement la meilleure chanson issue de Drag Race. Ces queens sont tellement douées!”, peut-on notamment lire sur le réseau social.

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      "Drag Race France": Le premier épisode a conquis les téléspectateurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 05:30 · 5 minutes

    Nicky Doll et les dix drag queens de Nicky Doll et les dix drag queens de "Drag Race France".

    TÉLÉVISION - Vent de fraîcheur sur le service public. Ce samedi 25 juin, jour de la marche des fiertés , l’adaptation française de la plus célèbre compétition de drag queens , RuPaul’s Drag Race , arrivait sur nos écrans .

    Diffusée à 20h sur France.tv Slash, puis 23h25 sur France 2, l’émission Drag Race France reprend les codes de la télé-réalité américaine originale, forte de ses 14 saisons: un programme de divertissement drôle, créatif et engagé, soucieux de défendre les intérêts et la diversité de l’art du drag à la française sur fond d’acceptation de soi.

    Le but du jeu? Il s’agit d’une compétition au cours de laquelle des drag queens s’affrontent autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat. À la fin de chaque épisode, l’une d’entre elles est éliminée. La gagnante, elle, repart avec une somme d’argent et (souvent) de gros contrats commerciaux.

    Ce samedi soir, le premier épisode commençait notamment par un défilé dans un exubérant atelier rose, décoré à la française avec de petites touches façon Château de Versailles. La première épreuve était un talent show, à base de danse, de chant, de lyp sinc et même de trompette.

    Toujours est-il que de nombreux téléspectateurs ont adoré le concept, comme on peut le lire ci-dessous dans les messages élogieux publiés sur Twitter dans la soirée. “Génial”, “drôle”, “frais”, “agréablement surpris”...

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      Les drag queens ne débarquent pas seulement à la télé française

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 16:00 · 7 minutes

    "Drag Race France" démarre, ce samedi 25 juin, à la télé avec Paloma.

    MÉDIAS - En plein concert de la Fête de la musique sur France 2, dans le dernier numéro d’ On est en direct , sur le plateau de Quotidien et de C à vous ... Il aura fallu du temps, mais voilà: les drag queens sont (enfin) présentes à la télévision française . Et ça ne va faire qu’aller de l’avant.

    Ce samedi 25 juin, date symbolique de la marche des fiertés à Paris, démarre Drag Race France , la très attendue adaptation hexagonale de la compétition américaine RuPaul’s Drag Race , déjà quatorze saisons au compteur. Le but, ici, est le même: les concurrentes devront s’affronter autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat afin qu’il n’en reste plus qu’une.

    Parallèlement à sa retransmission sur France 2 en deuxième partie de soirée, le premier épisode sera diffusé sur France.tv Slash dès 20 heures, puis ce sera tous les jeudis à cet horaire sur la plateforme numérique du service public.

    Ce samedi, elles sont dix à se lancer dans l’aventure. Parmi elles, six ont déjà un point commun. La Big Bertha, Kahena, Lolita Banana, Paloma, La Grande Dame et Kam Hugh ont le même agent. C’est l’agence Pop Models. “C’est un beau score”, nous disent ses responsables, Max Bregerie et Mathieu Quadri, qui comptent neuf drag queens dans leur écurie.

    Découvrez ci-dessous la bande-annonce de Drag Race France :

    Dans le milieu du cinéma, de la musique, du mannequinat, mais aussi du théâtre ou des livres, il est fréquent d’avoir un agent. En France, dans le secteur du drag, ça l’est moins. “On s’est rendu compte que les drag queens n’étaient pas du tout entourées, qu’elles étaient très seules”, nous souffle l’un des patrons de Pop Models. Les deux hommes ont lancé leur agence au mois de janvier dernier. “On s’est rendu compte que le drag touchait un public de plus en plus large, expliquent-ils. On a senti un truc bouillonner.”

    Une demande croissante

    Depuis plusieurs années, et notamment avec l’arrivée de RuPaul’s Drag Race sur Netflix, les drag queens ne se cantonnent plus aux bars ou soirées gay. Miss Fame et Violet Chachki sont au premier rang de tous les défilés. Conchita Wurst, sur le podium de Jean-Paul Gaultier. Cookie Cunty, elle, est l’héroïne d’un film dont la sortie est prévue au mois de novembre prochain au cinéma. Côté petit écran, Leona Winter a participé aux Anges de la télé-réalité , en 2020. Et en 2019, Plus belle la vie a même intégré une drag queen dans sa galerie de personnages.

    Ça ne fait que quelques mois que Pop Models existe et pourtant “il n’y a vraiment pas eu de moment de faiblesse, nous renseignent ses fondateurs. On est sur une pente ascendante.” La diffusion de Drag Race France peut-elle accroître davantage l’activité? “On l’espère”, soutiennent-ils. Aujourd’hui, leur carnet de clients compte principalement des entreprises. Ce qu’elles veulent, c’est booker des drag queens pour animer des événements publics, mais aussi en interne.

    Ça inclut des lancements de marque ou de produit et des partenariats avec les enseignes. Kam Hugh a collaboré avec Sephora et Nyx Cosmetics. La Grande Dame a récemment posé et défilé pour Jean Paul Gaultier. Quant à Lolita Banana, elle est sur un vélo Lime dans une publicité pour les deux-roues d’Uber. Minima Gesté et Alice Psycho, elles, ont animé un bingo drag chez Google, en compagnie de Mademoiselle Kiss.

    Faire du drag un métier

    La demande côté clients est croissante. Elle l’est également du côté de celles qui veulent rejoindre l’agence. “Ce sont des artistes qui ont construit tout toutes seules et qui veulent désormais évoluer dans de plus grandes structures, concède Max Bregerie. Ce qu’on veut, c’est qu’elles puissent se consacrer à la partie artistique et se décharger de la relation avec les clients, comme les négociations contractuelles dont on s’occupe, nous.”

    Mathieu Quadri ajoute: “Avec l’ampleur que prend le phénomène, c’est difficile d’affronter tout ça en solo. Nous, notre travail, c’est en quelque sorte d’assurer la transition pour celles qui veulent faire du drag leur métier, plus seulement le soir et les week-ends.”

    Pour la drag queen parisienne Sciatique, cette professionnalisation est une bonne chose. Ça permet “d’habituer les organisateurs d’événements à payer les gens et ce, via des structures légales, nous assure-t-elle. L’étape d’après, ce sera le jour où des drags pourront être intermittentes du spectacle. C’est encore très rare aujourd’hui. Moi, typiquement je suis payée en facture.”

    Bosser “avec les règles de 2022”

    Le drag, ce n’est pas que des blagues, du lip sync ou des belles robes. C’est un art engagé et politique, soucieux de déconstruire les problématiques de genre. Son incursion dans les sphères grand public, comme à la télévision ou dans la publicité, pose des questions en matière de standardisation. Cela peut-il dénaturer le propos?

    D’après Catherine Pine O’Noir, drag queen très en vogue de la capitale, c’est non. “Tu peux faire une pub pour une grande marque un jour et le lendemain te rendre à un show dans un petit bar qui ne brasse pas énormément d’argent au fin fond de Paris. Les deux sont cumulables et doivent s’équilibrer dans ta carrière, estime-t-elle. De plus, faire du drag, ça coûte de l’argent [en termes de cosmétiques, de costumes ou de transports, ndlr]. T’as beau être anticapitaliste, tu dois bosser avec les règles du monde de 2022, un monde dans lequel on a toutes envie de gagner des sous. Après, à toi de voir ce que tu fais de tes sous.”

    Sciatique, à gauche, et Catherine Pine O'Noir, à droite. Sciatique, à gauche, et Catherine Pine O'Noir, à droite.

    La “mainstreamisation” du drag a du bon. “Aller à la rencontre d’un public hétéro ou de non initiés, c’est éduquer d’autres personnes en dehors de la sphère LGBT+ sur nos problématiques, en matière de sexisme, d’homophobie, de transphobie... Si demain, un mec à la machine à café reprend un de ses collègues sur une ‘blague’ raciste parce qu’il a compris ça au cours d’une de mes performances, j’estime que j’ai réussi quelque chose à ma petite échelle”, continue-t-elle.

    “Il n’y a pas de mauvaise publicité”

    Un point de vue partagé par Sciatique, selon qui “l’art du drag c’est de performer le genre. Donc même dans l’art de performer, il y a une déconstruction sociale. Il n’y a pas de mauvaise publicité.” Elle n’accepte, cependant, pas toutes les propositions, notamment quand on veut la booker pour des événements privés toute seule. “Une drag queen, ça détonne. Si demain, je vais dans une soirée où personne ne m’attend, on va se demander pourquoi je suis là”, confie-t-elle. Ça n’a alors rien d’amusant et la non réponse des invités peut être très mal vécue.

    Les demandes sont parfois en inadéquation. “De la même manière, poursuit-elle, j’ai refusé de faire la première partie d’un concert dans une grande salle de musique parisienne. L’artiste ne me connaissait pas. Les organisateurs, eux, m’avaient demandé de faire un lip sync sur une chanson de leur souhait. Tu ne peux pas tout faire en lip sync. Il y a des ressorts.”

    Chez Pop Models, on est preneur de toutes les opportunités, nous dit-on, mais pas question d’imposer quoi que ce soit aux talents. “On respecte à 100% ce qu’elles veulent faire et ce qu’elles nous proposent en fonction de l’image qu’elles veulent développer”, nous assurent ses responsables.

    Pour l’heure, ils ne tirent aucun bénéfice de leur business. “C’est un investissement en termes d’argent et de temps, précisent-ils. On n’est pas du tout sur une dynamique financière. On est sur de l’accompagnement pour qu’elles explosent.” Les voyants sont au vert. La course a commencé.

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      "Drag Race France" arrive enfin, voici tout ce qu'il faut savoir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 16:44 · 4 minutes

    Nicky Doll et les dix drag queens de Nicky Doll et les dix drag queens de "Drag Race France".

    TÉLÉVISION - “Condragulation.” L’adaptation française de la plus célèbre compétition de drag queens RuPaul’s Drag Race arrive (enfin) ce mois-ci sur nos écrans et d’après les premières images qui ont été montrées au cours d’une conférence de presse, organisée ce jeudi 2 juin à Paris, elle n’a rien à envier au programme initial.

    L’émission, qui s’intitule Drag Race France , est produite par Endemol et France Télévisions. Fidèle à la télé-réalité américaine, qui compte aujourd’hui quatorze saisons, elle se présente comme un programme de divertissement drôle, créatif et engagé, soucieux de défendre les intérêts et la diversité de l’art du drag à la française sur fond d’acceptation de soi.

    Le but du jeu est le même: il s’agit d’une compétition au cours de laquelle des drag queens s’affrontent autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat. À la fin de chaque épisode, l’une d’entre elles est éliminée. La gagnante, elle, repart avec une somme d’argent et (souvent) de gros contrats commerciaux.

    Le HuffPost vous résume point par point tout ce que vous devez savoir sur la première saison événement de Drag Race France .

    • La date de lancement

    Le premier épisode sera diffusé le 25 juin, date symbolique de la marche des fiertés en France, sur France.tv Slash à partir de 20 heures. La saison en compte huit. Les suivants, eux, arriveront sur la plateforme de streaming chaque jeudi à la même heure.

    • Le jury

    Les amateurs du programme connaissent bien la présentatrice du show et présidente du jury, il s’agit de la drag queen française Nicky Doll. Cette dernière a participé à la douzième saison du programme américain. Elle s’est dite “très émue et très honorée” de contribuer à “donner davantage de spotlight” à la communauté drag.

    À ses côtés, on retrouve Kiddy Smile. Chanteur, danseur, DJ, acteur et militant queer, c’est un expert de la “culture ball” et du voguing. “C’était important pour moi [de participer à ce projet] parce que c’est un des programmes de télé-réalité les plus primés. Et ça a été créé par une personne queer et noire, comme moi”, a-t-il soufflé.

    L’animatrice Daphnée Burki est, elle aussi, de la partie. Connue surtout pour les diverses émissions qu’elle a présentées sur Canal+ et sur les antennes de France Télévisions, elle a aussi longtemps travaillé dans la mode, chez Dior. Elle se définit comme une “alliée engagée” auprès des la communauté LGBT+ et dit avoir vécu, avec Drag Race France , “l’une des plus belles expériences de [sa] vie”. “Je n’étais pas prête et vous n’êtes pas prêts”, a-t-elle promis.

    • Le casting

    Sur les 450 candidatures reçues, la production en a retenu dix avec la volonté de représenter au maximum l’art du drag français. Les dix prétendantes à la couronne ne sont pas toutes originaires de Paris. L’une vient de Clermont-Ferrand, d’autres de Bordeaux, Toulouse ou de Saint-Denis. Aussi (et alors même qu’il a fallu attendre la treizième saison aux États-Unis), Drag Race France compte dans ses rangs une femme trans, La Briochée.

    Les neuf autres concurrentes portent les noms de La Grande Dame, Soa de Muse, Paloma, La Big Bertha, La Kahena, Lolita Banana, Elips, Kam Hugh et Lova Ladiva.

    • À quoi ressemble le premier épisode?

    Le premier épisode est très drôle et prometteur. Il commence comme chaque début de saison de RuPaul’s Drag Race , à savoir par un défilé dans l’exubérant atelier rose, décoré ici à la française avec des petites touches façon Château de Versailles. Les commentaires de chacune sont désopilants. Le ton est le même: cru et désobligeant.

    On assiste à la première épreuve, il s’agit d’un talent show. Certaines vont nous démontrer leur maîtrise de la danse, du chant et même de la trompette. D’autres, qu’elles sont les reines du lipsync, y compris quand il s’agit de mimer les paroles de Brûler le feu de Juliette Armanet.

    Pour les départager dans cette première épreuve éliminatoire, deux stars ont été invitées aux côtés des jurés permanents: le créateur de mode Jean Paul Gaultier et de l’ancienne Miss France, Iris Mittenaere. Tous les deux devront également donner leur avis sur les tenues que les drag queens auront confectionnées pour leur premier défilé, dont le thème s’intitule “Liberté égalité Jean Paul Gaultier”.

    Mais attention, ne vous attendez pas à entendre des “Okurrr” ou des “Sashay Away”, deux expressions anglophones emblématiques de l’émission outre-Atlantique. Elles n’ont pas non plus été traduites en français. Non, la production dit avoir essayé de créer son propre champ lexical français, un “devoir” envers la communauté drag française, selon Nicky Doll. Une exception: “condragulation”. “Félicidragtion” aurait, effectivement, fait pâle figure.

    À voir également sur Le HuffPost : Ces drag queens ont pris le pouvoir du défilé Open Ceremony à la Fashion Week de New York