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      Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

      news.movim.eu / Korben · Wednesday, 17 April - 07:25 · 1 minute

    Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

    Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

    Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

    L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA , qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

    L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

    Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

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      La Pokémon Company lance une chasse contre les Mods et menace les Youtubeurs

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 21 March - 06:39 · 2 minutes

    Ça chauffe pour les mods Pokémon ! La Pokémon Company a décidé de partir en guerre contre tous les mods qui osent introduire nos petits monstres préférés dans d’autres jeux. On pensait qu’ils s’étaient calmés après avoir canardé le mod de Palworld qui ajoutait des vrais Pokémon, mais que nenni ! Ils remettent ça, et en beauté.

    Le pauvre Youtubeur NoahJ456 vient d’en faire les frais. Une de ses vidéos vieille de 7 ans, qui montrait un mod Call of Duty avec des Pokémon, s’est fait dégommer par un strike de Pokémon Co. Et attention, après 3 strikes , c’est la suppression pure et simple de la chaîne !

    Sympa comme épée de Damoclès…

    Bon ok, légalement, Pokémon Co. est dans son droit. Les Pokémon sont leur propriété intellectuelle, et ils peuvent faire retirer ce qu’ils veulent. N’empêche que moralement , c’est plus que limite. On parle de fans qui kiffent tellement les Pokémon qu’ils veulent les voir partout, même dans d’autres jeux ! Aucun mal à ça non ? Ça ne retire rien à Pokémon, au contraire, ça ne fait que renforcer la hype autour de la franchise.

    Mais visiblement, c’est no fun allowed dès qu’on touche au sacro-saint contrôle de la marque… Même le créateur du mod Palworld, Toasted Shoes , a dit qu’il regrettait d’avoir été « imprudent » et d’avoir potentiellement déclenché cette nouvelle vague de chasse aux sorcières. C’est dire le niveau de pression !

    Et le pire, c’est que malgré tous ces mods « illégaux », les jeux Pokémon continuent de cartonner ! Les derniers Scarlet et Violet se sont arrachés comme des petits pains, bugs et Dexit compris. Alors pourquoi s’acharner contre la créativité des fans ? Juste pour montrer qui est le boss et faire un exemple ?

    Franchement, c’est d’une tristesse… Pokémon Co. devrait au contraire être fier que sa création inspire autant les joueurs et modders. Mais non, dès que ça touche à leur précieux copyright , y a plus personne et ça envoie un message de merde aux fans qui voudraient créer autour de la franchise.

    Après, faut pas trop s’étonner non plus. Pokémon Co. n’a jamais été un grand défenseur de la liberté créative, on l’a déjà vu avec leur goût à utiliser les créations des fans sans les créditer. Mais quand même, de là à aller déterrer des vidéos d’il y a 7 ans… breeef.

    Avis à tous les créateurs de contenu : planquez vite vos videos qui traitent des mods Pokémon car Big Pikachu Brother arrive !

    Source : Pokémon Co. Is Now DMCAing Years Old Videos Showing Pokémon Modded Into Other Games

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      George R.R. Martin et d’autres auteurs célèbres portent plainte contre OpenAI, mais pourquoi ?

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Thursday, 21 September, 2023 - 12:00

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    Plusieurs auteurs américains ont fait front commun, en déposant une plainte contre OpenAi pour violations des droits d'auteurs.

    George R.R. Martin et d’autres auteurs célèbres portent plainte contre OpenAI, mais pourquoi ?

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      Pourquoi la Sacem réclame 223 euros réclame aux propriétaires de gîtes et loueurs de logements saisonniers

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 16:44 · 3 minutes

    Pourquoi la Sacem réclame 200 euros réclame aux propriétaires de gîte et loueurs de résidence secondaire Pourquoi la Sacem réclame 200 euros réclame aux propriétaires de gîte et loueurs de résidence secondaire

    DROITS D’AUTEUR - Ces dernières heures, la Sacem est la cible de critiques virulentes sur les réseaux sociaux, notamment de la part de propriétaires de biens en location saisonnière. Quel rapport en la location saisonnière de gîtes , maison et appartements et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique? C’est Le Parisien qui a révélé ce vendredi 15 juillet que de nombreux bailleurs ont eu la mauvaise surprise de recevoir une lettre leur réclamant 223 euros par an... pour paiement de droits d’auteur .

    Contactée par Le Parisien , la Sacem explique en effet que si “les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable”, les œuvres diffusées doivent être rétribuées. Avec un forfait annuel de 198,01 euros hors taxe soit 223,97 euros toutes taxes comprises.

    Deux euros par jour, ça reste raisonnable Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem

    “Notre démarche est légale, elle répond à une mission d’intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées -de manière directe ou enregistrée- dans des locaux proposés au commerce comme l’est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d’auteur”, explique au quotidien Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem.

    Il précise: “Dans le cas d’une location saisonnière, cela représente 105 à 110 jours de location en moyenne par an, ça revient à 2 euros par jour, ça reste raisonnable, estime le responsable. Et si l’hébergeur se fait connaître de lui-même et contractualise en ligne, il bénéficiera d’une remise de 20% chaque année.”

    Une visite de vérification de la Sacem dans les logements?

    Quid des bailleurs qui ne voudraient pas s’acquitter de ce forfait? La Sacem leur enverra une lettre de relance de “mise en conformité juridique”. Si le paiement n’est toujours pas effectué, ils risquent une amende pouvant aller jusqu’à 300.000 euros.

    Cela dit, qu’est-ce qui prouve que votre logement en location possède une télévision, une radio ou bien un lecteur de CD? Selon Jean-Félix Choukroun, les agents de la Sacem ont le droit de venir visiter le logement. “Nos 150 agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l’existence d’un téléviseur ou d’une radio.”

    Ce que confirme le ministère de la Culture dans deux réponses à des questions de sénateurs, en 2004 et 2005 , comme le rapporte BFMTV . À ce moment-là le ministère de la Culture avait précisé que “la Sacem est amenée à réclamer le paiement d’une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l’article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l’autorisation de l’auteur la représentation de son œuvre”.

    Le ministère faisait référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 , dans lequel les juges estiment que “l’ensemble des clients de l’hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l’établissement transmet les programmes de télévision”.

    Par ailleurs, comme le souligne également BFMTV, la loi ( article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle ) prévoit une exception aux droits d’auteur lors de “représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille”. Mais les vacanciers qui louent un hébergement ne font pas partie du cercle familial.

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