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      En Allemagne, les victimes LGBT du nazisme seront commémorées au Parlement, une première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 07:37 · 2 minutes

    Premier pas historique avant le 27 janvier 2023: le drapeau arc-en-ciel a été hissé au sommet du Reichstag pour le Christopher Street Day, jour de la célébration de la communauté LGBT+ en Allemagne. Premier pas historique avant le 27 janvier 2023: le drapeau arc-en-ciel a été hissé au sommet du Reichstag pour le Christopher Street Day, jour de la célébration de la communauté LGBT+ en Allemagne.

    ALLEMAGNE - Le Parlement allemand commémorera pour la première fois l’année prochaine les victimes du régime nazi , qui ont été persécutées et tuées pour leur orientation sexuelle ou leur identité de genre , a déclaré vendredi 22 juillet le président du Bundestag.

    Le 27 janvier, journée internationale de commémoration de l’ Holocauste , les députés allemands placeront ces victimes “au centre de la cérémonie de commémoration”, a déclaré Baerbel Bas au quotidien Tagesspiegel , évoquant également “un symbole important”.

    L’Allemagne célèbre la Journée de commémoration de l’Holocauste chaque 27 janvier depuis 1996 par une cérémonie solennelle au Bundestag, avec un discours d’un survivant et des commémorations dans tout le pays.

    “Malheureusement, il n’y a plus de survivants” pour le mémorial des victimes LGBT , a déclaré Baerbel Bas, ajoutant que les autorités parlementaires étaient en discussion étroite avec la Fédération des gays et lesbiennes d’Allemagne (LSVD). “Il y a encore beaucoup trop de discrimination et de haine contre les homosexuels”, a souligné la présidente du Bundestag dans ce même entretien.

    Un drapeau arc-en-ciel en haut du Reichstag

    Les militants s’efforcent depuis des années d’obtenir une commémoration parlementaire officielle des victimes persécutées par les nazis en raison de leur identité sexuelle ou de genre. Une pétition, signée par des organisations de victimes, des universitaires et d’autres personnalités de la société civile, a été présentée en faveur de cette demande en 2018.

    Si l’ancien président allemand Roman Herzog a cité les personnes homosexuelles parmi les victimes des nazis lors du premier événement en 1996, “ces victimes n’ont pas encore eu leur propre mémorial”, a déclaré Henny Engels, membre du conseil d’administration de la LSVD.

    Le groupe a “salué” la décision du président du Bundestag. “Pour tirer les bonnes leçons de toutes ses différentes facettes, l’histoire doit être maintenue vivante de manière exhaustive”, a déclaré Henny Engels.

    Dans cette même démarche, le drapeau arc-en-ciel a été hissé pour la première fois au sommet du Parlement allemand ce samedi 23 juillet pour le Christopher Street Day, jour de la célébration de la communauté LGBT+ outre-Rhin.

    Des drapeaux ont ainsi été placés aux portails et sur la tour du bâtiment du Reichstag. Un drapeau arc-en-ciel devrait également flotter à la Chancellerie fédérale allemande, selon Tagesspiegel.

    À voir également sur Le HuffPost: Variole du singe : pourquoi la communauté gay s’inquiète

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      Après les excuses de Caroline Cayeux, "les choses désormais sont claires", estime Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 17:40 · 2 minutes

    Élisabeth Borne, le 14 juillet 2022. Élisabeth Borne, le 14 juillet 2022.

    POLITIQUE - En marge d’un déplacement dans le Calvados, ce vendredi 15 juillet, la Première ministre Élisabeth Borne a tenté de mettre fin à la polémique autour des déclarations de Caroline Cayeux . La ministre des Collectivités territoriales est mise en cause pour ses propos tenus en 2013 sur l’ouverture du mariage au couple du même sexe .

    “Caroline Cayeux a tenu il y a plusieurs années des propos qui étaient naturellement choquants, a déclaré Élisabeth Borne. Quand elle a voulu s’en expliquer, elle a manifestement tenu des propos maladroits.”

    Pour la cheffe du gouvernement, l’ancienne maire de Beauvais (Oise) “a eu l’occasion de s’expliquer dans une interview [au Parisien ] pour présenter ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées, pour réaffirmer qu’elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu’elle sera très vigilante à l’avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l’homophobie”.

    “Je pense que les choses sont désormais claires et Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission”, a conclu Elisabeth Borne.

    Caroline Cayeux visée par une plainte

    Dans un entretien au Parisien jeudi soir, Caroline Cayeux a dit “comprendre” que les “propos stupides et maladroits” qu’elle avait tenus en 2013 “aient pu autant blesser”. “Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée”, a ajouté l’ancienne maire de Beauvais.

    Mardi, Public Sénat a demandé à la ministre si elle maintenait d’anciennes déclarations datant de 2013 “sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature”. La ministre a d’abord dit maintenir ”évidemment [ses] propos”. “J’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais”, a-t-elle ajouté, avant de dire: “j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrariée.”

    Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont annoncé mercredi avoir déposé plainte à Paris contre Caroline Cayeux , la ministre a indiqué leur avoir ”écrit un courrier d’excuses”. “Je veux qu’elles sachent qu’elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu’elles mènent contre les discriminations et pour l’égalité des droits”, a-t-elle déclaré.

    À voir également sur Le HuffPost: Caroline Cayeux, de sénatrice anti-mariage pour tous à ministre sur la sellette

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      En Suisse, les premiers couples de même sexe se sont dit oui

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 18:38 · 3 minutes

    Laure et Aline s'embrassent après leur cérémonie de mariage à Genève après l'entrée en vigueur de la loi suisse du Laure et Aline s'embrassent après leur cérémonie de mariage à Genève après l'entrée en vigueur de la loi suisse du "mariage pour tous" le 1er juillet 2022.

    MARIAGE GAY - Jour historique en Suisse . Les premiers couples de même sexe se sont dit “oui” ce vendredi 1er juillet en Suisse, un pays qui a officiellement adopté le mariage pour tous par référendum il y a moins d’un an.

    Parmi les premières mariées Aline, 46 ans, et Laure, 45 ans, qui sont en couple depuis 21 ans et qui ont convolé sous les somptueux plafonds à moulures du Palais Eynard à Genève . Aline et Laure, venues avec une quinzaine d’amis à ce qui tient de siège à l’administration de la ville, se sont tenu la main pendant toute la cérémonie et ont échangé des vœux nourris des souvenirs de leur longue relation et de leur amour.

    “J’ai maintenant l’immense plaisir de vous annoncer que vous êtes officiellement mariées ”, a solennellement déclaré Marie Barbey-Chappuis, la maire de la ville qui a tenu à officier en personne pour cette première cérémonie historique.

    Les deux mariées se sont embrassées, comme le veut la tradition, sous les applaudissements nourris de l’assemblée. Elles ont gardé leurs bagues en or qui datent de leur “partenariat enregistré” (Pacs en France, union civile au Québec...) conclu en 2003.

    “C’est très émouvant. C’est un moment qui est très fort et qui envoie un message aussi très fort à la société: celui d’être libre d’aimer et d’être aimée”, a confié la maire à l’AFP. “Il était temps en Suisse que le mariage devienne parfaitement égalitaire”, a-t-elle souligné, en insistant sur l’aspect historique pour le pays et pour l’institution du mariage même.

    Après la cérémonie, Aline et Laure ont rencontré les nombreux journalistes. “C’est vraiment un super moment, de pouvoir mettre ça dans les annales, d’avoir cette visibilité”, a expliqué Laure. Son épouse a ajouté que le mariage pour tous avait été plus long à introduire en Suisse mais maintenant “c’est fait, et avec une grande majorité de oui”.

    “Merci à la Suisse. Enfin”

    Les Suisses ont lancé un oui retentissant en faveur du mariage pour tous lors d’un référendum le 26 septembre 2021, imposant une cuisante défaite à ses opposants (64,1%), qui veulent y voir une menace pour le bien-être de l’enfant. Tous les cantons du pays, y compris les plus conservateurs ont voté pour.

    La Suisse était l’un des derniers pays en Europe occidentale à franchir le pas. Les Pays-Bas ont été les premiers à l’avoir fait en 2001.

    Si les couples homosexuels pouvaient déjà nouer un pacte civil dans le pays depuis 2007, le nouveau texte de loi leur confère de nouveaux droits et il prévoit notamment que les couples de même sexe puissent adopter un enfant conjointement.

    Après avoir uni Aline et Laure, la maire de Genève en a fait de même avec deux hommes: Daniel, 54 ans, architecte d’intérieur, et Xavier, 51 ans, styliste, qui ont travaillé ensemble et sont en couple depuis 15 ans. “On est conscients qu’il y a une partie de la population qui a voté contre (le mariage pour tous ) et on espère (...) que l’on puisse vivre notre vie simplement et comme tout le monde”, a indiqué Xavier aux médias.

    Entourés d’environ 70 personnes dans un salon du XIXe siècle, et sur fond de musique classique, les époux ont à leur tour échangé leurs vœux. Puis sont sortis sous les applaudissements, bras dessus, bras dessous, déguster gâteau et champagne. “Merci à la Suisse. Enfin”, a alors lancé le père de Xavier.

    La Suisse a dépénalisé l’homosexualité en 1942, mais diverses polices municipales ou cantonales disposaient - dans certains cas jusqu’au début des années 1990 - de registres recensant les homosexuels.

    À voir également sur Le HuffPost: Marc du “Flambeau” était partout à la marche des Fiertés

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      Marc du "Flambeau" et de "La Flamme" était partout à la marche des Fiertés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 13:14 · 1 minute

    LGBT+ - “Tout le monde est lesbienne”, pouvait-on lire sur de nombreuses pancartes de la marche des Fiertés qui s’est déroulée ce samedi 25 juin à Paris. Une référence à une réplique de Marc (Jonathan Cohen), personnage du Flambeau, série de Canal+ , comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’articl e.

    Dans cette parodie aussi absurde que drôle du jeu télévisé Koh Lanta , Marc, pilote d’avion et ancien candidat de l’émission fictive La Flamme , se retrouve sur une île déserte accompagné de 15 autres candidats avec pour objectif de remporter la somme colossale de... 450 euros.

    Au cours d’une discussion en forêt, Marina ( Géraldine Nakache ), candidate lesbienne fait son coming out. Mais celle-ci ne s’attendait pas du tout à cette réponse de son interlocuteur: “Tout le monde est lesbienne, Marina”, rétorque Marc, ignorant le sens du mot.

    “Lesbienne ça veut dire deux femmes qui s’aiment et qui font l’amour”, finit par expliquer Marina, avant que le personnage incarné par Jonathan Cohen lui assène un flot de commentaires plus sexistes les uns que les autres: ”Ça n’existe pas! (...) Qui change les ampoules? Qui dort du meilleur côté du lit? Qui a un meilleur salaire?”.

    “Nos corps, nos droits, vos gueules !”

    À Paris, les autorités, qui anticipaient une mobilisation de 25 à 35.000 personnes avaient décidé de renforcer la sécurité de la marche des fiertés au lendemain de la fusillade mortelle à Oslo près d’un club gay.

    Le mot d’ordre choisi cette année par le collectif associatif Inter-LGBT , qui organisait cette marche, était: “Nos corps, nos droits, vos gueules!”. Une formule virulente assumée qui vise notamment à protester contre la “banalisation” de la “parole LGBTQIphobe et surtout transphobe”, trop souvent ignorée des pouvoirs publics, selon eux. La marche est aussi en solidarité avec l’Ukraine, envahie depuis le 24 février dernier par la Russie.

    À voir également sur Le HuffPost: Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+

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      Homophobie: les plaintes pour atteintes aux personnes LGBT+ à nouveau en hausse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 10:31 · 2 minutes

    Des milliers de personnes participent à la marche des Fiertés en juin 2021, à Paris. Des milliers de personnes participent à la marche des Fiertés en juin 2021, à Paris.

    HOMOPHOBIE - C’est un triste constat. Le ministère de l’Intérieur publie ce lundi 16 mai les chiffres des “atteintes anti-LGBT+ en France” , dans un rapport publié à la veille la Journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie.

    Après une baisse enregistrée en 2020 dans un contexte de crise sanitaire, les plaintes pour crimes et délits commis envers les personnes LGBT+ ont augmenté de 28% en France en 2021.

    Un nombre d’actes homophobes doublé en 5 ans

    Si l’on prend en considération l’année 2019, avant le début de la crise sanitaire, la hausse est ramenée à 12%. Par ailleurs, en cinq ans, entre 2016 et 2021, le nombre d’actes anti-LGBT+ a doublé (+104%), souligne dans une note le Service statistique du ministère. C’est en 2018 et 2019 que le nombre de victimes d’actes anti-LBGT+ avait connu un rebond particulièrement inquiétant: en 2018, les plaintes avaient augmenté de 36% par rapport à 2018, année où elles avaient déjà progressé de 33% par rapport à 2017.

    Au total, 2170 crimes et délits contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été enregistrés en 2021 par la police et la gendarmerie. Si l’on ajoute les 1620 contraventions dressées (à plus de 90% pour injure ou diffamation), les forces de l’ordre ont recensé un total de 3 790 atteintes “commises en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre”.

    Les jeunes hommes en majorité parmi les victimes

    Une large majorité de ces atteintes concerne les injures et les diffamations (59%), précise le ministère. Elles ont lieu en majorité en milieu urbain, à 53% dans des agglomérations de plus de 200 000 habitants, même si “cette proportion a diminué au cours des deux dernières années”, souligne Beauvau. Le ministère précise que près de la moitié des crimes et délits anti-LGBT+ ont lieu dans l’espace public. Par ailleurs, 73% des victimes sont des hommes et sont pour plus de la moitié âgés de moins de 30 ans.

    Ces statistiques ne reflètent cependant pas la réalité des faits réellement commis, comme le rappelle le rapport du ministère de l’Intérieur. De nombreuses victimes n’osent pas porter plainte : entre 2012 et 2018, seules 5% des victimes “d’injures à caractère an-LGBT+” et 20% des victimes de “menaces ou violences à caractère anti-LGBT+” ont fait cette démarche.

    À voir également sur le HuffPost : Manifestation en Hongrie contre une loi anti-LGBT devant le parlement