• Le chevron_right

      Stuart Hogg annonce sa retraite après la Coupe du monde 2023

      sport.movim.eu / LEquipe · Monday, 27 March, 2023 - 13:08


    hogg (stuart) (A. Mounic/L'Équipe) Stuart Hogg, l'arrière de l'Écosse, a annoncé lundi qu'il mettrait un terme à sa carrière à l'issue de la Coupe du monde 2023 en France.
    • chevron_right

      Non, il n’y a toujours pas de preuve de l’existence du monstre du Loch Ness

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 27 July, 2022 - 16:03

    De nouvelles découvertes scientifiques relanceraient le débat sur l'existence du monstre du Loch Ness. Tout du moins, c'est une façon de présenter les choses. Mais, non, les travaux en question n'apportent pas réellement de nouveaux éléments sur cet animal imaginaire. [Lire la suite]

    Abonnez-vous aux newsletters Numerama pour recevoir l’essentiel de l’actualité https://www.numerama.com/newsletter/

    • chevron_right

      L'Écosse a choisi une date pour son prochain référendum sur l'indépendance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 18:28 · 2 minutes

    Nicola Sturgeon le 17 mai 2022 à Washington (AP Photo/Jacquelyn Martin, File) Nicola Sturgeon le 17 mai 2022 à Washington (AP Photo/Jacquelyn Martin, File)

    ROYAUME-UNI - En pleine visite de la reine, l’annonce ne passe pas inaperçue. La Première ministre écossaise a annoncé ce mardi 28 juin vouloir organiser un référendum “consultatif” sur l’indépendance de la nation britannique en octobre 2023, malgré l’échec d’une précédente consultation en 2014 et le refus du gouvernement britannique d’autoriser ce vote.

    “Je peux annoncer que le gouvernement écossais propose que le référendum sur l’indépendance se tienne le 19 octobre 2023”, a déclaré la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon au parlement local.

    Pour organiser ce référendum, Nicola Sturgeon, cheffe du parti indépendantiste SNP, doit obtenir l’accord du gouvernement britannique qui s’y oppose fermement. Les Ecossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni.

    S’appuyant sur ce vote précédent, le Premier ministre britannique Boris Johnson soutient qu’un tel référendum ne peut se produire “qu’une fois par génération”.

    Le SNP estime cependant que le Brexit a changé la donne, les Écossais s’y étant opposés à 62% . L’objectif du SNP est que l’Écosse rejoigne l’Union européenne en tant qu’Etat indépendant.

    Nicola Sturgeon s’est dite prête à négocier avec Boris Johnson mais a averti qu’elle ne permettrait pas que “la démocratie écossaise soit prisonnière de Boris Johnson ou de n’importe quel Premier ministre”.

    S’attendant à un bras de fer judiciaire, elle a pris les devants et annoncé que la Cour suprême avait été sollicitée pour déterminer si le Parlement écossais avait le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l’accord du gouvernement britannique.

    Avant cette allocution, Boris Johnson a répété son attachement à l’unité du royaume. “Nous pensons certainement que notre plan pour une économie plus forte fonctionne mieux lorsque le Royaume-Uni est uni que lorsqu’il ne l’est pas”, a déclaré mardi le dirigeant conservateur à la télévision britannique en marge du G7 en Allemagne.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine

    • chevron_right

      En plein jubilé, cette anecdote sur Elizabeth II et deux touristes ne passe pas inaperçue

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 14:47 · 2 minutes

    Elizabeth II, le 2 juin 2022 au palais de Buckingham. Elizabeth II, le 2 juin 2022 au palais de Buckingham.

    ROYAUME-UNI - Connue pour son sens de l’humour malgré la réserve à laquelle elle est contrainte, la reine Elizabeth II a joué un tour à un couple de touristes américains. À l’occasion du jubilé de platine de la souveraine, son ancien officier de protection Richard Griffin a partagé cette anecdote drôle avec Sky News , ce vendredi 3 juin, en marge de la messe célébrée à la cathédrale Saint-Paul de Londres .

    Même si elle est l’une des figures publiques les plus connues au monde, Elizabeth II peut parfois passer inaperçue. Sur les terres de sa résidence royale de Balmoral, en Écosse, “il y avait ces deux promeneurs qui venaient vers nous et la Reine avait pour habitude de s’arrêter pour dire ‘bonjour’”, se souvient Richard Griffin. “C’était deux Américains [...] et c’était clair dès le moment où nous nous sommes arrêtés pour la première fois qu’ils n’avaient pas reconnu la reine”, ajoute-t-il.

    “Vous avez dû rencontrer la reine?”

    Selon l’ex-officier de la reine, l’homme a commencé à leur raconter son itinéraire avant de demander à Elizabeth II où elle vivait. Déterminée à ne pas dévoiler son identité, elle leur a tout simplement répondu qu’elle vivait à Londres mais qu’elle était en visite dans sa résidence secondaire, qu’elle visite depuis son enfance, “depuis 80 ans”.

    “Et bien si vous venez ici depuis 80 ans, vous avez dû rencontrer la reine?”, a ensuite demandé le touriste, qui selon Richard Griffin commençait à avoir quelques doutes. Pas de quoi faire trembler Elizabeth II qui a aussitôt répondu qu’elle n’avait pas rencontré la souveraine mais que Richard Griffin “la voyait régulièrement”.

    Interrogé sur la personnalité de la reine, il lui a répondu -entrant dans le jeu d’Elizabeth II- qu’“elle pouvait être irascible parfois, mais qu’elle [avait] un joli sens de l’humour”. S’en est alors suivie une scène cocasse, toujours racontée par l’ancien garde du corps de la reine: “l’homme s’est mis à côté de moi, a mis son bras autour de mon épaule. Et avant que je me rende compte ce qui se passait, il a donné son appareil photo à la reine et lui a demandé de prendre une photo de nous”, se remémore-t-il.

    Les touristes ont ensuite pris une photo avec la reine qui ne leur a jamais dévoilé son identité. “Après leur avoir dit au revoir, la reine m’a dit qu’elle aurait bien aimé être une petite souris le moment où il montrerait ces photos à ces amis américains”, a-t-il raconté à Sky News .

    Nul doute que depuis cette rencontre, les deux touristes ont eu l’occasion de sourire de leur erreur. L’anecdote a, en tout cas, beaucoup amusé les internautes. “Vous n’entendrez pas une meilleure anecdote sur la reine de tout le week-end”, a notamment commenté un journaliste de Sky News .

    À voir également sur le HuffPost : Au jubilé de la reine Elizabeth, le prince Louis a visiblement peu aimé le spectacle

    • chevron_right

      Mondial-2022: L'Ukraine s'offre l'Écosse en demi-finale des barrages

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 06:25 · 3 minutes

    Au coup de sifflet final, les joueurs de l'Ukraine ont explosé de joie devant leurs supporters et les amoureux du ballon rond venues soutenir la sélection jaune et bleu à Glasgow. Au coup de sifflet final, les joueurs de l'Ukraine ont explosé de joie devant leurs supporters et les amoureux du ballon rond venues soutenir la sélection jaune et bleu à Glasgow.

    FOOTBALL - Un retour aux affaires sportives pas comme les autres. En décrochant son ticket pour la finale des barrages de la Coupe du monde 2022 , l’équipe de football d’Ukraine a offert u ne petite bouffée d’espoir à son pays en guerre en battant l’Écosse (3-1) ce mercredi 1er juin.

    Les jaunes et bleu ne sont plus qu’à 90 minutes, (ou plus en cas de prolongation, voire des tirs au but) du Qatar, mais il faudra, pour s’y rendre, battre les Gallois de la légende Ryan Giggs.

    Les raisons d’y croire sont bien là, après la rencontre à l’Hampden Park de Glasgow, tant les Ukrainiens ont semblé supérieurs à des Écossais globalement passés à côté de ce grand rendez-vous, malgré un but qui leur a redonné espoir à 10 minutes du terme de cette demi-finale des barrages du Mondial.

    L’émotion avait déjà été palpable lors des conférences de presse d’avant-match, mardi, à l’image des larmes du latéral de Manchester City , Oleksander Zinchenko. “Nous voulons aller à la Coupe du Monde (...) parce que les Ukrainiens le méritent”, a-t-il lâché.

    L'une des banderole anti-guerre brandit à la fin du match des barrages de qualification pour la Coupe du monde 2022, entre l'Écosse et l'Ukraine au stade Hampden Park de Glasgow. L'une des banderole anti-guerre brandit à la fin du match des barrages de qualification pour la Coupe du monde 2022, entre l'Écosse et l'Ukraine au stade Hampden Park de Glasgow.

    L’hymne ukrainien, juste avant le coup d’envoi, avait ensuite donné le ton d’une soirée forcément à part. Enveloppés dans le drapeau de leur pays, les joueurs urkainiens avaient chanté de tout leur cœur, accompagnés par de nombreux supporters dans les tribunes dont beaucoup agitaient des drapeaux ou des pancartes appelant à la paix.

    Une fois le coup d’envoi donné, les joueurs d’Oleksandr Petrakov ont pourtant bien eu la tête au terrain, alors que leurs adversaires ont semblé paralysés par l’enjeu. Après plusieurs parades héroïques de Craig Gordon, les Ukrainiens ont logiquement ouvert le score par Andriy Yarmolenko, parti à la limite du hors-jeu (0-1, 33e).

    “On fera tout pour rendre les Ukrainiens fiers”

    Au retour des vestiaires, on attendait la réaction des locaux qui avaient promis de ne pas se laisser ramollir par leur empathie envers la situation de leurs hôtes. Mais ce sont les Ukrainiens qui ont -logiquement -enfoncé le clou, Roman Yaremchuk reprenant habilement de la tête un centre pour doubler la mise (0-2, 49e).

    Les Écossais ont fini par se rebeller. Après plusieurs tentatives très proches d’être converties en but, Conor McGregor ranime l’espoir des Écossais (1-2, 79e), mais trop tard. Les Ukrainiens ont fini par tuer le match grâce à Artem Dovbyk (1-3, 90+4).

    “Je n’ai plus aucune émotion, toutes mes émotions sont restées sur le terrain. Cette victoire n’était pas pour moi, ou pour les membres de l’équipe, c’était pour notre pays, donc c’était une énorme victoire”, a déclaré Oleksandr Petrakov après le coup de sifflet final.

    Le sélectionneur a ensuite livré une tirade forte de sens pour tout un peuple, alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine , depuis l’invasion russe, débutée il y a presque 100 jours maintenant.

    “Ils ont tout donné pour le peuple pour lequel ils jouent, les Ukrainiens, pour le peuple qui les regarde au pays. Les forces armées, dans les tranchées ou à l’hôpital, ils nous disent merci mais on leur dit aussi merci. On a joué pour ceux qui se battent dans les tranchées jusqu’à la dernière goutte de leur sang. On a joué pour les Ukrainiens qui souffrent tous les jours. On a fait un tout petit pas vers notre objectif. Il y a encore le pays de Galles sur notre chemin. On fera tout pour rendre les Ukrainiens fiers. Mon équipe et moi, nous sommes fiers d’être Ukrainiens”.

    À voir également sur le HuffPost : À la frontière ukrainienne, les bus de la Juventus de Turin évacuent des enfants

    • chevron_right

      Mondial 2022: Contre l'Écosse, l'Ukraine veut oublier la guerre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 16:00 · 7 minutes

    Ce mercredi 1er juin, l'Ukraine affronte l'Écosse à Glasgow en demi-finale de barrage pour la Coupe du monde 2022 (photo d'illustration prise le 11 mai lors du match amical entre l'Ukraine et le club allemand du Borussia Mönchengladbach). Ce mercredi 1er juin, l'Ukraine affronte l'Écosse à Glasgow en demi-finale de barrage pour la Coupe du monde 2022 (photo d'illustration prise le 11 mai lors du match amical entre l'Ukraine et le club allemand du Borussia Mönchengladbach).

    FOOTBALL - Une semaine de normalité au milieu de l’inconcevable. Ce mercredi 1er juin, à Hampden Park, à Glasgow, l’équipe nationale ukrainienne de football affronte l’Écosse dans une demi-finale de barrage qui doit lui permettre de se rapprocher de la Coupe du monde au Qatar , organisée du 21 novembre au 18 décembre 2022.

    Un rendez-vous qui a été reporté en mars dernier du fait d’une actualité dramatique: l’invasion de l’Ukraine par la Russie , conflit qui aura débuté depuis 100 jours ce vendredi 3 juin. Une guerre qui a causé la fuite à l’étranger de millions d’Ukrainiens, déplacé un tiers de la population et dont le bilan humain -inconnu à l’heure actuelle- sera cataclysmique.

    Mais ce contexte, les joueurs du sélectionneur Oleksandr Petrakov (qui a succédé à l’icône Andreï Chevtchenko en août 2021) doivent en faire abstraction s’ils souhaitent représenter leur pays dans une deuxième Coupe du monde après le quart de finale de 2006.

    Un sélectionneur qui a résumé dans les colonnes du magazine Time l’état d’esprit de l’équipe: “Il n’y a aucune colère, juste de la haine” contre l’envahisseur envoyé par le Kremlin. Un sentiment qu’il espère transformer en motivation pour ses hommes, leur permettant de montrer au travers du sport national que non, les Ukrainiens ne sont pas le peuple “inférieur” que la Russie cherche à dépeindre (d’autant qu’historiquement, les succès de l’URSS ont toujours été permis par des joueurs ukrainiens de grand talent).

    Une communion nationale qui s’est par exemple retrouvée au moment de l’Eurovision , où l’équipe entière a regardé les Ukrainiens de Kalush Orchestra remporter le télécrochet continental, comme l’a raconté au DailyMail l’attaquant Roman Yaremchouk , 44 buts en sélection au compteur.

    Des joueurs qui auraient pu se retrouver au front

    Le 24 février, lorsque les bombes ont commencé à s’abattre sur Kiev, Oleksandr Petrakov a tenté de s’engager dans les forces de défense ukrainiennes. Mais du fait de ses 64 printemps, il a été éconduit: “Vous êtes trop vieux et vous n’avez pas de compétences militaires. À la place, vous feriez mieux de nous rapporter la Coupe du monde.” Voilà ce que représente le match contre l’Écosse (et celui qui pourrait suivre contre le pays de Galles en cas de victoire) à Glasgow pour le peuple ukrainien: une parenthèse heureuse, notamment pour les nombreux soldats qui encouragent l’équipe nationale, et l’occasion de voir les couleurs du pays briller ailleurs que sur les champs de bataille.

    Sur leur maillot, redessiné depuis le début du conflit, les Ukrainiens arborent le nom des villes qui pays qui subissent les frappes russes depuis la fin du mois de février (photo prise le 11 mai lors de la rencontre contre le Borussia Mönchengladbach). Sur leur maillot, redessiné depuis le début du conflit, les Ukrainiens arborent le nom des villes qui pays qui subissent les frappes russes depuis la fin du mois de février (photo prise le 11 mai lors de la rencontre contre le Borussia Mönchengladbach).

    Mais quid des joueurs dans tout cela? Car sur le terrain, ce mercredi, ce sont onze jeunes hommes qui auraient pu être envoyés au front qui vont porter le maillot créé spécialement en soutien au peuple ukrainien. Pour l’heure, tous essaient de contribuer à leur manière à l’effort national. En se faisant l’écho de la situation en Ukraine, en multipliant les opérations de charité et en jouant des matches à visée philanthropique.

    Comme le 11 mai dernier, lorsque l’équipe nationale ukrainienne a affronté, pour son premier match depuis le début de l’invasion, le club allemand du Borussia Mönchengladbach au cours d’une rencontre amicale dont tous les bénéfices ont servi à financer une aide humanitaire. Un match durant lequel les Ukrainiens ont pu sentir le soutien d’un peuple étranger, le stade étant entièrement couvert de jaune et bleu et les slogans anti-guerre résonnant sans arrêt.

    Le point de départ d’une “tournée internationale pour la paix” (avec des rencontres similaires contre Empoli en Italie et Rijeka en Croatie) qui a vu les joueurs prendre leurs quartiers à Brod, près de Ljubljana, en Slovénie pour préparer les rendez-vous face à l’Écosse et peut-être au pays de Galles dans les meilleures conditions. Et cela même si les conversations tournent davantage autour des approvisionnements en matériel médical qui ont pu arriver jusqu’au Donbass que des performances sportives de chacun.

    Des mois d’incertitude pour les joueurs du championnat national

    “Parfois on est soucieux, parce que les roquettes continuent de voler”, a par exemple confié le gardien et capitaine Andriy Pyatov, 37 ans, sur le site de la Fédération. Et son remplaçant, Dmytro Riznyk, d’ajouter: “Des gens meurent chaque jour. On y pense tout le temps, mais on essaie de rester concentrés sur notre métier.”

    D’autant que beaucoup des joueurs retenus par Oleksandr Petrakov, dont une vaste majorité évoluent dans le championnat national (au Shakhtar Donetsk, au Dynamo Kiev et au Dnipro-1, les clubs phares du pays), ont vécu la guerre en première ligne. Comme leur sélectionneur, certains ont dû se terrer pendant plusieurs jours dans des caves et des passages sous-terrains avec femme et enfants avant de pouvoir quitter le pays: Serhiy Sydorchuk, avec sa femme et ses jumeaux ont notamment passé des jours cachés dans un parking sous-terrain à Kiev. Et au contraire de leurs adversaires, les Ukrainiens d’Ukraine n’ont plus aucune compétition dans les jambes depuis trois mois, à l’exception de quelques matches exhibitions disputés à l’étranger pour lever des fonds et soutenir les forces armées ukrainiennes.

    Le gardien Dmytro Riznyk a par exemple totalement arrêté de s’entraîner entre la mi-février et mai, lorsque ses coéquipiers et lui sont arrivés en Slovénie. Comme lui, beaucoup des joueurs du championnat domestique ont d’ailleurs trouvé du réconfort dans le fait de voir leurs partenaires de sélection continuer à jouer: Zinchenko à Manchester City, Malinovskyi avec l’Atalanta Bergame, le buteur Yarmolenko à West Ham...

    Le 11 mai dernier, Mykhailo Mudryk, 21 ans, a inscrit le premier but de l'Ukraine face au Borussia Mönchengladbach, dans ce qui était le premier match de son équipe nationale depuis l'invasion russe. Le 11 mai dernier, Mykhailo Mudryk, 21 ans, a inscrit le premier but de l'Ukraine face au Borussia Mönchengladbach, dans ce qui était le premier match de son équipe nationale depuis l'invasion russe.

    Certains joueurs ont d’ailleurs vécu le même drame que leurs compatriotes. À l’image d’Oleksandr Karavayev, arrière latéral qui fêtera ses 30 ans ce jeudi, et qui sait qu’une partie de sa famille est désormais captive de l’armée russe dans la ville occupée de Kherson dont il est originaire. Parmi ces proches empêchés de sortir de la ville figure notamment une belle-sœur qui a accouché d’une petite fille depuis le début du conflit, raconte-t-il à Time . Son coéquipier Taras Stepanenko, lui, a vu un bâtiment être détruit par des missiles russes 20 minutes après qu’il soit passé devant en voiture avec ses trois fils et sa femme au cours de sa fuite vers l’étranger.

    “Nous n’avons plus peur de rien”

    Et tout cela, c’est sans même évoquer les conséquences plus larges de la guerre sur le football ukrainien: les jeunes du FC Marioupol portés disparus dans les bombardements, le stade Lviv devenu un camp de réfugiés accueillant 3000 lits plutôt que 40.000 spectateurs en liesse, les clubs qui s’organisent pour distribuer de l’aide humanitaire...

    Dès lors, facile de comprendre que le match face à l’Écosse sera plus qu’une simple rencontre pour le onze ukrainien, comme l’a résumé Oleksandr Zinchenko, défenseur de Manchester City et star de la sélection. “Il n’est pas nécessaire de parler de motivation: je peux promettre à tous les Ukrainiens que chacun d’entre nous va tout donner pour gagner le match, pour qu’ils soient fiers de nous et, juste peut-être pour quelques secondes, qu’ils aient le sourire”, a-t-il déclaré après être devenu une nouvelle fois champion d’Angleterre. “Ce match est l’un des plus importants de ma vie.”

    Ce que confirme auprès de Time son sélectionneur, qui s’avance avec une détermination sans pareille vers la demi-finale de barrage: “Après les missiles, les fusées et les bombes, nous n’avons plus peur de rien.”

    À voir également sur le HuffPost : À la frontière ukrainienne, les bus de la Juventus de Turin évacuent des enfants