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      Isabelle Saporta nommée à la tête des Éditions Fayard

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 19:55 · 1 minute

    Isabelle Saporta, ici à Paris, le 19 novembre 2019. Isabelle Saporta, ici à Paris, le 19 novembre 2019.

    LIVRES - Isabelle Saporta, jusqu’ici directrice littéraire chez Fayard, a été nommée à la tête de la maison d’édition , pour une prise de fonction en fin de semaine, a indiqué ce lundi 13 juin le service de communication de Fayard.

    La directrice de la communication des Éditions Fayard, Catherine Bourgey, a confirmé à l’AFP cette nomination révélée par des médias comme Libération ou Le Figaro .

    Isabelle Saporta, 46 ans, est une ancienne journaliste d’investigation (connue notamment pour ses ouvrages comme Vino Business ou Le livre noir de l’agriculture ).

    Chroniqueuse dans la matinale de RTL, elle avait démissionné en 2019 de la station après la révélation publique de sa relation avec le leader écologiste Yannick Jadot.

    Lors de la dernière campagne des municipales à Paris, Isabelle Saporta avait dans un premier temps rejoint la liste de l’ancien communicant de François Hollande , Gaspard Gantzer, avant de rallier la liste du mathématicien Cédric Villani.

    Le milieu français de l’édition en ébullition

    Chez Fayard, elle a notamment publié en octobre 2021, en amont de la campagne présidentielle, le livre de Cyril Hanouna Ce que m’ont dit les Français .

    Elle succède à Sophie de Closets, qui avait quitté en mars ce poste qu’elle occupait depuis 2014 et avait récupéré les droits pour la France des livres signés par Barack et Michelle Obama.

    La nomination d’Isabelle Saporta à la tête de Fayard (une des grandes maisons du groupe Hachette, qui publie notamment les romancières à succès Aurélie Valognes et Virginie Grimaldi,) survient alors que le milieu français de l’édition est en ébullition.

    La prise de contrôle du groupe Lagardère par Vivendi doit entraîner la fusion entre les deux premiers acteurs de l’édition en France, Hachette (Lagardère) et Editis (Vivendi)

    L’issue de cette opération reste soumise à l’autorisation de plusieurs instances, dont la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe.

    À voir également sur Le HuffPost : L’autrice de “La Chronique des Bridgerton” n’en revient pas du succès de ses livres

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      Le nouveau "Gaston Lagaffe" suspendu par les éditions Dupuis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 14:05 · 3 minutes

    Le retour de Le retour de "Gaston Lagaffe" ne fait pas l'unanimité.

    BANDE DESSINÉE - Sous le coup d’un procès contre Isabelle Franquin, la fille du dessinateur belge, l’éditeur de BD Dupuis a décidé de différer à l’an prochain au plus tôt son projet de sortie d’un nouvel album de Gaston Lagaffe . Intitulé Le retour de Lagaffe , il devait initialement paraitre en octobre 2022.

    L’annonce de “la suspension” de cette parution a été faite ce lundi 16 mai à l’occasion d’une audience devant le tribunal de Bruxelles . “On n’a pas envie de faire la guerre, on veut un débat serein” avec Mme Franquin, a expliqué l’avocat de Depuis, Alain Berenboom, à l’AFP. “Nous sommes d’accord pour reporter la prépublication (...) jusqu’au début de l’année 2023, c’est-à-dire après que l’arbitre ait rendu sa décision”, a-t-il assuré.

    L’avocate d’Isabelle Franquin, Martine Berwette, s’est félicitée pour sa part que Dupuis doive “s’incliner” dans cette procédure en urgence qui consistait à faire interdire “toute promotion et prépublication” de nouvelles aventures de Lagaffe.

    Une décision de justice attendue pour fin septembre

    Isabelle Franquin refuse que le personnage star de son père revive sous les traits d’un autre dessinateur, projet des éditions Dupuis qui ont confié le crayon au Canadien Delaf.

    “Son papa a répété de manière continue, pendant des années, qu’il ne voulait en aucun cas que Gaston Lagaffe soit repris par un autre dessinateur après sa mort”, a affirmé Martine Berwette devant le tribunal. Il s’agit d’“un droit moral inaliénable” qu’est habilitée à exercer celle qui est l’unique ayant droit d’André Franquin, selon l’avocate.

    À l’inverse, les éditions Dupuis estiment être propriétaires des droits patrimoniaux sur les personnages de Franquin, via le rachat en 2013 de la société Marsu Productions avec laquelle le créateur de Lagaffe avait conclu un accord de cession en 1992.

    L’arbitre choisi par les deux parties devrait rendre sa décision “fin septembre”, dans un délai d’un mois après des plaidoiries à huis clos prévues fin août. Ce jugement ne sera pas susceptible d’appel, selon les avocats des deux camps.

    Ces auteurs qui soutiennent la fille Franquin

    Dans son numéro daté du 6 avril, l’hebdomadaire Spirou avait publié un premier gag de Lagaffe dessiné par Delaf, ce qu’avaient déploré les avocats d’Isabelle Franquin. Les éditions Dupuis avaient alors annoncé suspendre la suite des prépublications “par souci d’apaisement”.

    La fille de Franquin a ensuite reçu le soutien de plusieurs auteurs, dont Philippe Geluck, dans une lettre ouverte accusant le projet de Dupuis de “bafouer la volonté” du créateur de Lagaffe. “En agissant ainsi (...) vous proposez de revenir à une époque où la volonté du créateur était soumise au bon vouloir des détenteurs des droits commerciaux et où un ersatz – ou produit dérivé – se présente comme une œuvre originale”, dénonce ce texte.

    Zep s’est aussi dit révolté par ce projet . “Pour moi, c’est comme si Laurent Gerra enregistrait un nouveau disque de Jacques Brel, avait-il comparé dans les colonnes du Figaro . “Aussi bien imité que ce soit, cela reste de l’imitation (...) Si on ne tolère pas ça dans l’industrie musicale, je ne comprends pas qu’on puisse le tolérer dans la bande dessinée”, expliquait le créateur de Titeuf .

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi cette couverture géante de manga à succès investit la façade de la BNF