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      Sur la redevance tv, les présentateurs de France 2 et France 3 montent au créneau

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 16:00 · 2 minutes

    De gauche à droite, de haut en bas: Élise Lucet, Tristan Waleckx, Laurent Delahousse, Léa Salamé, Julian Bugier et Carole Gaessler. De gauche à droite, de haut en bas: Élise Lucet, Tristan Waleckx, Laurent Delahousse, Léa Salamé, Julian Bugier et Carole Gaessler.

    TÉLÉVISION - “Que se passera-t-il demain si les personnes sur lesquelles on enquête sont celles qui fixent notre budget?”, alerte Tristan Waleckx, le présentateur de l’incontournable magazine Complément d’Enquête sur France 2.

    Comme lui, neuf autres visages du service public ont décidé de prendre la parole ce mercredi 20 juillet pour alerter sur la nécessité d’un financement pérenne et indépendant de l’audiovisuel. Parmi eux, des présentateurs de France 2: Laurent Delahousse, Julian Bugier, Léa Salamé et Élise Lucet. Mais aussi des visages bien connus des téléspectateurs de France 3: Samuel Étienne, Francis Letellier, Carole Gaessler, Catherine Matausch et Laurent Luyat.

    Le clip vidéo a été partagé par la société des journalistes de France 2 (SDJ) au moment où l’exécutif travaille à la suppression de la redevance télé, une des promesses de campagne du candidat Macron.

    “Si vous n’étiez pas sur le service public, auriez-vous pu voir une enquête sur Lidl, Coca Cola ou McDonald’s?”, interroge Élise Lucet, aux commandes du magazine d’enquête Cash Investigation depuis 2012.

    3,2 milliards d’euros à trouver

    Le dossier épineux du financement de l’audiovisuel public sera débattu à l’Assemblée nationale, dans la foulée du vote du projet de loi sur le pouvoir d’achat. Les débats pourraient débuter dès ce vendredi 22 juillet. L’enjeu est clair: trouver comment remplacer 3,2 milliards d’euros pour compenser la suppression de cet impôt payé jusqu’à présent par les 22,9 millions de foyers qui disposent d’un téléviseur.

    Durant la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron n’avait jamais précisé comment il comptait trouver ces trois milliards d’euros pour garantir un budget à l’équilibre pour l’audiovisuel public. Mardi 19 juillet, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal s’est dit “prêt” à regarder la piste d’une “affectation de taxe” pour remplacer la redevance.

    De son côté, la Nupes a déposé des dizaines d’amendements, privilégiant l’affectation d’une taxe progressive en fonction du niveau de revenu des citoyens, comme le préconise l’économiste des médias Julia Cagé dans un rapport publié le 27 juin par la Fondation Jean Jaurès.

    Interrogée à ce sujet au Sénat mercredi 20 juillet, la Ministre de la Culture Rima Abdul-Malak n’a pas donné plus de détails sur ce dossier, se contentant de réaffirmer son ambition de “maintenir l’indépendance et le financement de l’audiovisuel public”.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Élise Lucet présente un "Questions pour un champion" un peu spécial

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 15:19 · 2 minutes

    Le temps d'une mise en scène, Le temps d'une mise en scène, "Cash Investigation" a pris des airs de "Questions pour un champion".

    TÉLÉVISION - Élise Lucet aux manettes de Questions pour un champion ? Presque. La journaliste est devenue présentatrice du célèbre jeu télévisé de culture générale le temps d’une mise en scène pour les besoins de son dernier numéro de Cash Investigation , ce mardi 7 juin.

    “Ce soir, Questions pour un champion vous révèle qui sont les plus gros bénéficiaires de la PAC [politique agricole commune, NDLR]”, lance une voix-off sur le plateau. “Bonsoir, bonsoir à tous”, a ensuite lancé l’animatrice, un paquet de fiches jaunes entre les mains.

    Non, l’émission n’a pas changé de case ni de présentateur. Samuel Étienne n’a pas perdu son poste. L’émission d’Élise Lucet a tout simplement choisi d’introduire son enquête sur les bénéficiaires des aides agricoles en France dans les décors du programme de France 3.

    Comme dans Questions pour un champion , la présentatrice se tenait, ici, face à quatre candidats, qui n’étaient autres que des journalistes ayant travaillé sur le sujet, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous .

    1,97 million de téléspectateurs

    “Question numéro une: quel est le premier bénéficiaire métropolitain de la PAC?”, a-t-elle d’abord demandé. Le dénommé Julien appuie aussitôt sur son buzzer. “Un agriculteur qui produit des céréales?”, tente-t-il. C’est faux. “Un éleveur? , rapplique une seconde compétitrice. Raté.

    “C’est Cerafel”, essaye un troisième. Bingo. Élise Lucet lui attribue le point avant d’expliquer: “C’est la plus grande coopérative de fruits et légumes de France. Vous connaissez sans doute la marque de choux-fleurs Prince de Bretagne. Eh bien c’est eux, c’est Cerafel. C’est donc le grand gagnant de la PAC. En 2019, imaginez-vous, ils ont touché plus de 19 millions d’euros.”

    Une deuxième, puis une troisième question ont été posées aux quatre journalistes. L’une portait sur une marque de champagne. L’autre, sur le Conseil régional de la Guadeloupe. “Merci à vous, on se retrouve peut-être bientôt pour une autre manche”, a conclu Élise Lucet, suivie par le jingle de l’émission.

    Cash Investigation a ensuite repris son sérieux et le cours des choses. Ce mardi, elle a été suivie par 1,97 million de téléspectateurs, soit 9,6% de la part d’audience. C’est proche des chiffres de Questions pour un champion qui, en moyenne, est regardée par 1,6 million de personnes chaque jour.

    À voir également sur Le HuffPost : 5 erreurs qui trahissent les invités d’Élise Lucet dans “Cash Investigation”

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      Ces critiques d'Elise Lucet après la mort d'un journaliste de BFMTV passent mal

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 16:27 · 3 minutes

    Elise Lucet, ici en 2016, a fustigé les chaînes d'information en continu dans une interview sur France 5, le 5 juin 2022. Elise Lucet, ici en 2016, a fustigé les chaînes d'information en continu dans une interview sur France 5, le 5 juin 2022.

    TÉLÉVISION - Des propos qui ne passent pas. Dans une interview donnée à France 5 dimanche 5 juin, la journaliste d’investigation Élise Lucet a vivement critiqué les chaînes d’information en continu. Ces déclarations (même si elles suivaient un hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff) ont été mal reçues par BFMTV , dont l’un des journalistes est décédé en Ukraine une semaine auparavant.

    Invitée de l’émission Revu qui se focalise l’actualité de la semaine écoulée, la présentatrice Pascale Clark a demandé à Élise Lucet si elle regardait CNews . “Je vais être tout à fait honnête. Je ne regarde quasiment jamais les télés d’info en continu, a-t-elle répondu. Aucune. Vraiment. Même pas franceinfo”, le canal de France Télévisions, pour qui elle travaille.

    “Je n’ai pas le temps et ça me saoule! Il y a un côté où on vous maintient comme ça, en haleine. Pour moi, un journaliste, ce n’est pas quelqu’un qui a un micro, comme ça, et qui parle devant une caméra”, a-t-elle fustigé, mimant un reporter avec son micro.

    “Respectons sa mémoire”, appelle Marc-Olivier Fogiel

    Ces propos, tenus tout juste une semaine après la mort du journaliste caméraman Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, n’ont pas été du goût de BFMTV qui employait le journaliste.

    ”‘Un journaliste, c’est quelqu’un qui va sur le terrain, qui va rencontrer des gens, qui va prendre des risques quand il va aller en Ukraine’. Comme Frédéric Leclerc-Imhoff de BFMTV, qui l’a payé de sa vie il y a une semaine. Respectons sa mémoire”, a réagi Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne.

    Le reporter Patrick Sauce a écrit un tweet très similaire, où il cite directement Élise Lucet et dénonce son “indécence”. Ce message a été retweeté par Hervé Béroud, le directeur de l’information et des sports d’Altice médias, qui détient BFMTV.

    Elise Lucet envoie “tout son courage à la famille” de Frédéric Leclerc-Imhoff

    Elise Lucet a fait ces déclarations dans la deuxième partie de l’émission. Dans les premières minutes de l’interview, elle a tenu a revenir sur la guerre en Ukraine qui fait les gros titres depuis 103 jours. Elle a alors eu un mot pour Frédéric Leclerc-Imhoff, et tous les journalistes morts sur le terrain.

    “Il y 8 journalistes qui ont été tués. Quelle que soit leur nationalité. Évidemment Frédéric Leclerc-Imhoff ça nous a beaucoup touché. J’envoie tout mon courage, ma force à sa famille, ses proches, ses confères et consœurs. (...) Ce sont des gens qui ont beaucoup de courage”, a-t-elle souligné.

    Et la journaliste de Cash Investigation de poursuivre: “Quand on me dit ‘ah madame Lucet vous avez du courage’... Attendez vous avez vu ces gens là sur le terrain? C’est autre chose, ils risquent leur peau.”

    Parmi les autres journalistes morts en Ukraine se trouvent le Franco-irlandais Pierre Zakrzewski , victime d’une fusillade en mars et le photo-journaliste américain Brent Renaud qui a perdu la vie le 13 mars dernier, alors qu’il circulait en voiture avec un collègue.

    À voir également aussi sur Le Huffpost: “Cash Investigation”: 5 erreurs qui trahissent les invités d’Élise Lucet