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      Elon Musk nie être impliqué dans le divorce de Sergey Brin, co-fondateur de Google

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 09:07 · 2 minutes

    Sur Twitter, le fondateur de Tesla a qualifié ces accusations de Sur Twitter, le fondateur de Tesla a qualifié ces accusations de "total bullshit", après la publication d'un article de presse.

    PEOPLE - “Total bullshit” ou vraie scoop? Le très sérieux Wall Street Journal annonce ce lundi 25 juillet qu’ Elon Musk aurait une liaison avec la femme du co-fondateur de Google , Sergey Brin, entraînant le divorce de ce dernier. Des informations que le fondateur de Tesla nie en bloc et décrit comme une “grosse connerie”, qualifiant au passage le quotidien national de “sous tabloïd”.

    “C’est une grosse connerie, Sergey (Brin) et moi sommes amis et étions à une fête ensemble hier soir! Je n’ai vu Nicole (Shanahan) que deux fois en trois ans, les deux fois avec beaucoup d’autres personnes autour. Rien de romantique”, s’est défendu le milliardaire, seulement quelques heures après la publication de l’article.

    Le Wall Street Journal avance que Sergey Brin, co-fondateur du moteur de recherche Google aurait demandé le divorce à sa femme Nicole pour cette raison, alors même que les deux hommes partagent une amitié depuis de nombreuses années.

    Des excuses à genoux?

    L’article évoque “une brève liaison à l’automne dernier” qui aurait mis le feu aux poudres dans le couple et dans l’amitié Musk-Brin, selon des sources proches du dossier.

    De quoi inciter Sergey Brin a ordonné à ses conseillers financiers de vendre ses investissements personnels dans les sociétés de son ami, selon ces mêmes sources. Notamment Tesla, dans laquelle Sergey Brin avait investi un demi-million de dollars, après la crise des sub-primes en 2008. Mais aucune vente n’a pu être constatée à cette heure par le journal.

    Le co-fondateur de Google Sergey Brin et Nicole Shanahan lors de la 6e cérémonie annuelle Breakthrough Prize au Ames Research Center de la NASA, en décembre 2017 à Mountain View, Californie. Le co-fondateur de Google Sergey Brin et Nicole Shanahan lors de la 6e cérémonie annuelle Breakthrough Prize au Ames Research Center de la NASA, en décembre 2017 à Mountain View, Californie.

    Quant au divorce, il a bel et bien été acté, à en croire les dossiers déposés à la Cour supérieure du comté de Santa Clara en Californie. Une séparation avec Nicole Shanahan datée de janvier 2022 -après plus de quatre ans de relation- pour “différences irréconciliables”, et qui serait donc due à la courte relation du fondateur de PayPal avec la femme de Sergey Brin.

    Contactés par le Wall Street Journal , les avocats de Sergey Brin ont refusé de commenter l’information, contrairement à Elon Musk.

    Selon les sources du journal, Elon Musk et Nicole Shanahan auraient eu cette courte aventure en décembre 2021, lors de l’événement Art Basel à Miami. Après cet événement supposé, le patron de Tesla se serait même agenouillé devant son ami pour lui demander pardon.

    À voir également sur le HuffPost : Le tunnel anti-bouchons d’Elon Musk a un embouteillage

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      Un caca au cœur de la plainte de Twitter contre Elon Musk

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 11:02 · 2 minutes

    Le milliardaire Elon Musk, qui a finalement renoncé à son envie d'acquérir le réseau social Twitter, pourrait être mis en difficulté en justice à propos de ce revirement, notamment du fait d'un tweet comportant l'emoji crotte. Le milliardaire Elon Musk, qui a finalement renoncé à son envie d'acquérir le réseau social Twitter, pourrait être mis en difficulté en justice à propos de ce revirement, notamment du fait d'un tweet comportant l'emoji crotte.

    TECHNO - Une crotte qui valait 44 milliards et un rebondissement de plus dans le feuilleton opposant Twitter et Elon Musk . Depuis que le milliardaire, fondateur de Tesla et SpaceX, a mis un terme à l’accord de rachat du réseau social, les dirigeants de celui-ci ne se laissent pas faire. Très rapidement, Twitter a ainsi fait savoir qu’il engageait une procédure en justice pour forcer Elon Musk à verser les 44 milliards de dollars prévus.

    En effet, d’après les avocats du réseau social, les termes de l’accord d’achat qui avait été conclu n’ont pas été respectés. D’après Twitter, Elon Musk a ainsi “a prétendu ‘suspendre’ l’accord en attendant de satisfaire des conditions imaginaires, failli à son obligation de trouver des financements (...), enfreint son devoir de réserve (et) utilisé des informations confidentielles à de mauvaises fins.”

    Elon Musk a-t-il trompé son monde?

    Et au cœur de cet argumentaire , on retrouve... un emoji caca. Pour démontrer qu’Elon Musk a violé l’accord, Twitter met effectivement en avant un tweet du milliardaire répondant à Parag Agrawal, le patron du réseau social. Ce dernier, dans une longue suite de messages, détaillait les méthodes mises en œuvre par ses équipes pour déterminer si un compte est tenu par un humain. Des précisions auxquelles Elon Musk avait donc répondu par le fameux emoji

    Un détail pas si anecdotique puisque figurait dans l’accord une interdiction de dénigrer l’autre partie, attitude qui aurait évidemment pu leur nuire. Aujourd’hui, l’entreprise et ses avocats entendent ainsi démontrer qu’Elon Musk a failli à ses engagements. Même chose d’ailleurs, précise la plainte, lorsque le milliardaire à ironisé sur des enquêtes lancées pour déterminer le nombre de faux comptes sur la plateformes.

    La question des bots (comprendre des comptes qui sont en réalité des robots publiant ou répondant mécaniquement à d’autres utilisateurs) est un enjeu-clé dans le dossier puisque le nombre de “faux comptes” détermine l’usage réel de Twitter et donc sa valeur pour son propriétaire. Plus la proportion de machines parmi les comptes enregistrés est grande, moins il y a d’humains sur Twitter et donc moins le réseau représente une opportunité d’investissement.

    Sur ce sujet, Twitter compte d’ailleurs utiliser la procédure judiciaire en cours pour démontrer qu’Elon Musk en a fait un argument phare pour annuler le rachat alors même qu’il était au courant de l’existence de cette problématique. Tant et si bien qu’au milieu de cet affrontement au tribunal, un simple emoji pourrait coûter à l’une ou l’autre des parties des dizaines de milliers de dollars.

    À voir également sur le HuffPost : Le tunnel anti-bouchons d’Elon Musk a un embouteillage

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      Twitter attaque Musk en justice pour le forcer à racheter l'entreprise

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 04:05 · 2 minutes

    Twitter attaque Musk en justice pour le forcer à racheter l'entreprise pour 44 milliards (photo de mars 2020) Twitter attaque Musk en justice pour le forcer à racheter l'entreprise pour 44 milliards (photo de mars 2020)

    ÉTATS-UNIS - Twitter a lancé des poursuites mardi contre Elon Musk pour obliger le patron de Tesla à tenir son engagement de racheter le réseau social selon les termes convenus fin avril, qui valorisaient le groupe californien à 44 milliards de dollars , selon un document consulté par l’AFP.

    Un juge d’une cour spécialisé en droit des affaires, dans l’État du Delaware (est des États-Unis), devra donc déterminer si le multimilliardaire peut, ou non, mettre fin à l’accord d’acquisition qui prévoit des indemnités de rupture d’un milliard de dollars.

    “La stratégie de sortie d’Elon Musk est un modèle d’hypocrisie” et un “modèle de mauvaise foi”, déclarent les avocats de la plateforme. “Il a prétendu ‘suspendre’ l’accord en attendant de satisfaire des conditions imaginaires, failli à son obligation de trouver des financements (...), enfreint son devoir de réserve (et) utilisé des informations confidentielles à de mauvaises fins”, détaillent-ils.

    Musk “n’a pas employé les moyens nécessaires pour réaliser l’acquisition”, ajoutent-ils, après deux mois d’échanges souvent agressifs entre l’acheteur et les dirigeants de la société convoitée.

    “Nuire à Twitter”

    Pour justifier la décision unilatérale de mettre fin à l’accord, les avocats d’Elon Musk ont assuré vendredi que Twitter n’avait pas fourni toutes les informations demandées sur les comptes inauthentiques actifs sur le réseau et avait minimisé le nombre de spams.

    Mais pour l’oiseau bleu, “le comportement de Musk confirme simplement qu’il voulait se sortir d’un contrat qu’il a signé librement, et nuire à Twitter dans le même temps”.

    Vendredi, le président du conseil d’administration (CA) de la plateforme, Bret Taylor, avait prévenu que le CA était “déterminé à conclure la transaction au prix et aux termes convenus” et entendait bien l’emporter devant les tribunaux.

    Le fantasque entrepreneur est monté au capital de Twitter en début d’année, avant d’annoncer son intention de racheter la plateforme, qu’il considère comme trop “censurée”, dans l’intérêt selon lui de la démocratie.

    Il a depuis multiplié les attaques et moqueries contre le réseau, sur lequel il compte plus de 100 millions d’abonnés.

    “Twitter a subi et va continuer à subir des dommages irréparables à cause des infractions” d’Elon Musk, assènent les avocats de la société basée à San Francisco.

    À voir également sur Le HuffPost: Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Pour Twitter, l'abandon par Elon Musk du rachat de la plateforme est "invalide et injustifié"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 21:34 · 1 minute

    Le logo et symbole commercial de Twitter affichés sur un écran à la Bourse de New York, le 11 juillet 2022. Le logo et symbole commercial de Twitter affichés sur un écran à la Bourse de New York, le 11 juillet 2022.

    TWITTER - Twitter affirme ce lundi 11 juillet que l’abandon par Elon Musk de son projet de rachat de la plateforme pour 44 milliards de dollars est “invalide et injustifié” et affirme avoir rempli toutes les obligations prévues dans l’accord conclu en avril.

    Le réseau social exige en conséquence que le multimilliardaire, qui accuse de son côté Twitter de ne pas répondre aux termes de l’accord notamment en ne transmettant pas toutes les informations sur les faux comptes, tienne son engagement, selon une lettre adressée à Elon Musk et ses représentants et publiée sur le site de l’autorité américaine des marchés financiers.

    À voir également sur Le HuffPost : Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Elon Musk met fin à l'accord de rachat de Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 21:46

    Elon Musk, ici au Met Gala à New York, le 2 mai 2022. Elon Musk, ici au Met Gala à New York, le 2 mai 2022.

    TWITTER - Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, a indiqué à Twitter ce vendredi 8 juillet qu’il mettait fin à l’accord passé avec le conseil d’administration pour racheter le réseau social à cause d’informations “fausses et trompeuses” sur l’entreprise.

    Dans une lettre publiée par le gendarme boursier américain, ses avocats assurent que Twitter n’a pas respecté ses engagements pris dans l’accord, en ne donnant pas toutes les informations demandées sur le nombre de faux comptes et spams.

    Plus d’informations à venir...

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      SpaceX licencie des salariés ayant préparé une lettre critiquant Elon Musk

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 04:15 · 2 minutes

    Elon Musk, ici à Washington, le 9 mars 2020. Elon Musk, ici à Washington, le 9 mars 2020.

    SPACEX - SpaceX a licencié plusieurs salariés impliqués dans la préparation d’une “lettre ouverte” critiquant notamment le comportement d’ Elon Musk dans la sphère publique, selon un message envoyé par la directrice des opérations de la société d’exploration spatiale dont l’existence et le contenu ont été confirmés à l’AFP par un employé.

    Un “petit groupe” de salariés ont envoyé cette lettre à tous leurs collègues en sollicitant leur éventuelle signature et leur participation à un sondage, écrit Gwynne Shotwell dans son email envoyé jeudi en fin de journée à tout le personnel.

    Certains se sont sentis “mal à l’aise et intimidés et/ou en colère car la lettre les incitait à signer quelque chose qui ne reflétait pas leur opinion” ou parce la lettre “a interféré avec leur capacité à se concentrer sur leur travail”, y ajoute la responsable.

    Or, estime-t-elle, “nous avons trop de travail essentiel à accomplir et n’avons pas besoin de ce genre d’activisme démesuré”.

    Elon Musk, “une source fréquente de distraction et de honte pour nous”

    Après avoir mené une enquête, l’entreprise a donc “licencié un certain nombre d’employés impliqués”, indique Gwynne Shotwell sans préciser combien.

    La lettre ouverte en préparation, dévoilée par le site internet The Verge , critiquait le comportement d’Elon Musk dans la sphère publique, ainsi que de récentes accusations de harcèlement sexuel à son encontre, comme “une source fréquente de distraction et de honte pour nous”.

    “En tant que patron et porte-parole le plus éminent, Elon est considéré comme le visage de SpaceX - chaque tweet qu’il envoie est de facto considéré comme une déclaration publique en provenance de l’entreprise, particulièrement ces dernières semaines”, y était-il écrit.

    Le patron de SpaceX, mais aussi du fabricant de voitures électriques Tesla et de plusieurs start-up, est un habitué des controverses sur Twitter avec régulièrement des messages virulents, parfois cryptiques, quelquefois insultants. Mais il a pris une nouvelle dimension depuis qu’il a annoncé en avril vouloir racheter le réseau social .

    À voir également sur Le HuffPost : En 20 ans, SpaceX n’a pas toujours été l’entreprise à succès que l’on connaît

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      Twitter va finalement fournir les données de ses faux comptes à Elon Musk

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 23:05 · 2 minutes

    Elon Musk, ici lors d'une conférence de presse au Kennedy Space Center à Cape Canaveral, en Floride, le 19 janvier 2020. Elon Musk, ici lors d'une conférence de presse au Kennedy Space Center à Cape Canaveral, en Floride, le 19 janvier 2020.

    TWITTER - Le conseil d’administration de Twitter a finalement cédé, d’après le Washington Post , et prévoit désormais de donner accès à Elon Musk aux montagnes de données nécessaires pour répondre à ses questions sur le nombre de faux comptes.

    Lundi, le patron de Tesla a menacé dans un document officiel de retirer son offre d’acquisition du réseau social qui, selon lui, “résiste activement” à ses demandes d’informations sur les spams et comptes robotisés, ce que réfutait la plateforme.

    Mais le conseil du groupe californien devrait fournir au multimilliardaire “un flot de données comprenant les quelques 500 millions de tweets publiés chaque jour”, peut-être dès cette semaine, d’après un article du quotidien américain paru ce mercredi 8 juin.

    Le Washington Post fonde cette information sur une source anonyme , au courant des négociations. Contacté par l’AFP, Twitter a refusé de commenter.

    Elon Musk a déposé en avril une offre de rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, après de nombreux rebondissements, de son entrée au capital, qui a pris les actionnaires par surprise, à ses nombreux messages très critiques du réseau social.

    Mi-mai, il a annoncé suspendre l’accord passé avec le conseil d’administration (avant de réaffirmer son intention d’acheter la plateforme), faisant valoir ses doutes sur les données transmises par Twitter sur les spams et les faux comptes, ainsi que sur les mesures prises pour en limiter la prolifération.

    Le vote des actionnaires pour approuver l’acquisition prévu fin juillet

    Un avocat de l’entreprise basée à San Francisco a indiqué aux employés ce mercredi que l’opération était toujours en cours, et que le vote des actionnaires pour approuver l’acquisition aurait lieu fin juillet ou début août, d’après l’agence de presse Bloomberg.

    L’accord de rachat oblige l’entrepreneur à mener à bien la transaction, à moins qu’il ne parvienne à prouver que le réseau social l’a trompé ou qu’un événement majeur ne change sa valeur.

    Les deux parties se sont engagées à verser une indemnité de rupture pouvant aller jusqu’à un milliard de dollars dans certaines circonstances.

    Twitter estime que le nombre de faux comptes et de spams sur le réseau social représente moins de 5% de ses utilisateurs actifs quotidiens.

    Mais Elon Musk affirme que la méthodologie employée par la plateforme n’est pas “adéquate” et qu’il doit mener sa “propre analyse”.

    Si le conseil d’administration lui donne accès à toutes les informations, “cela va mettre fin à cette impasse majeure”, a commenté l’analyste Dan Ives sur Twitter.

    À la Bourse de New York, l’action de Twitter oscillait autour des 40 dollars ce mercredi, bien loin du prix de 54,20 dollars proposé par l’homme le plus riche du monde en avril.

    À voir également sur Le HuffPost : Elon Musk inaugure une usine Tesla au Texas et voit les choses en grand

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      Elon Musk menace (encore) de ne pas racheter Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 14:43 · 3 minutes

    Elon Musk avait annoncé le rachat pour 44 millions de dollars du réseau social Twitter. La procédure n'est pas encore terminée. Elon Musk avait annoncé le rachat pour 44 millions de dollars du réseau social Twitter. La procédure n'est pas encore terminée.

    TWITTER - Il continue de souffler le chaud et le froid. Elon Musk affirme dans un document boursier publié ce lundi 6 juin que Twitter “résiste activement” à ses demandes d’informations sur les spams et les faux comptes, ce qu’il considère comme une violation manifeste des obligations du réseau social dans le cadre de son offre de rachat.

    “M. Musk se réserve tous les droits en résultant, y compris son droit de ne pas consommer la transaction et son droit de résilier l’accord de fusion”, est-il écrit dans une lettre adressée au responsable juridique de Twitter diffusée sur le site de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC).

    Après avoir déposé en avril une offre de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, le multi-milliardaire patron de Tesla a à plusieurs reprises mis en doute les données transmises par Twitter sur les spams et les faux comptes et les mesures prises pour en limiter la prolifération. Selon Twitter, ces derniers représentent moins de 5% des comptes enregistrés.

    Elon Musk remet au cause les données de Twitter

    “La dernière offre de Twitter de simplement fournir des détails supplémentaires relatives à ses méthodologies de tests, que ce soit par le biais de documents écrits ou d’explications verbales, équivaut à refuser les demandes de données avancées par M. Musk”, est-il écrit dans la lettre. Or, est-il aussi affirmé, l’entrepreneur a besoin de plus d’informations pour préparer la transition et finaliser le financement de l’opération.

    Après de précédentes critiques d’Elon Musk, le patron du réseau social Parag Agrawal s’était fendu mi-mai d’une longue explication sur les mesures prises pour lutter contre les faux comptes.

    M. Agrawal avait notamment indiqué que les chiffres de Twitter, selon lesquels moins de 5% des comptes de la plateforme sont des faux, étaient “basés sur de multiples reproductions d’analyses humaines de comptes, qui sont sélectionnés de manière aléatoire”.

    Le fantasque entrepreneur avait répondu à ces explications par un émoji en forme de crotte. “Comment les annonceurs peuvent-il savoir ce qu’ils paient vraiment?”, avait-il également tweeté. “C’est une question fondamentale pour la santé financière de Twitter.”

    Ce nouvel épisode dans la saga du rachat de Twitter intervient après l’expiration, vendredi, du délai accordé aux autorités américaines de la concurrence pour lancer un examen approfondi de l’opération. Elles ne se sont pas saisi du dossier, laissant ainsi le champ libre à la poursuite de la finalisation de la transaction.

    Des associations et investisseurs s’opposent à l’opération

    En parallèle, des associations américaines veulent empêcher le rachat de Twitter par Elon Musk. “Si nous ne bloquons pas cette opération, il donnera un mégaphone aux démagogues et aux extrémistes, qui (...) incitent à la haine, à la violence et au harcèlement”, a déclaré Nicole Gill, directrice exécutive de Accountable Tech, dans un communiqué.

    Le milliardaire a dit vouloir libérer la parole sur Twitter, qu’il considère comme une place publique fondamentale aux démocraties. Il associe la modération des contenus actuelle à une forme de censure, comme de nombreux élus républicains. Il a également exprimé son accord à lever le bannissement de Donald Trump de la plateforme.

    Le sud-africain est également dans le viseur de la justice. Des actionnaires du réseau social à l’oiseau bleu ont porté plainte contre Elon Musk, l’accusant d’avoir manipulé le marché pour faire des économies dans son opération d’acquisition. La SEC a dans la foulée révélé avoir demandé début avril des explications au dirigeant sur sa montée au capital de Twitter.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La panne de Facebook n’a pas fait que des malheureux, la preuve

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      Twitter veut modérer les fausses informations sur la guerre en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 09:21 · 3 minutes

    Twitter va ajouter des avertissements devant les messages trompeurs sur la guerre en Ukraine. Twitter va ajouter des avertissements devant les messages trompeurs sur la guerre en Ukraine.

    RÉSEAUX SOCIAUX - La modération n’a jamais été le fort de Twitter . Et pourtant, ce jeudi 19 mai, le réseau social a annoncé qu’il allait apposer des avertissements sur certains messages manifestement trompeurs sur la guerre en Ukraine , dans le cadre d’une nouvelle politique sur la désinformation en temps de crise.

    Pour lire les tweets jugés problématiques, il faudra d’abord cliquer sur un message annonçant que propager des informations fausses ou induisant en erreur peut avoir des conséquences néfastes sur la vie réelle des gens, a expliqué le responsable chargé des questions d’intégrité sur la plateforme, Yoel Roth, dans un post.

    Les avertissements seront ajoutés en priorité aux tweets les plus visibles ou venant de comptes comme les médias affiliés à des gouvernements ou à des entités gouvernementales. En outre, il ne sera pas possible de “liker”, retweeter ou partager les messages problématiques.

    Empêcher l’amplification d’une désinformation virale

    Dès que Twitter aura déterminé qu’un message est faux, la plateforme fera par ailleurs en sorte de ne pas accélérer sa propagation automatiquement. L’objectif est de “promouvoir des informations crédibles et faisant autorité” et de s’assurer que “la désinformation virale n’est pas amplifiée ou recommandée” par les algorithmes de Twitter, a indiqué Yoel Roth.

    Cette nouvelle politique est amenée à guider les efforts du groupe dans les cas de conflits armés, de situations sanitaires d’urgence ou de désastres naturels d’ampleur, à commencer par la guerre en Ukraine.

    “Pour déterminer si des allégations sont trompeuses, nous exigeons une vérification de plusieurs sources crédibles et accessibles au public, y compris des preuves provenant de groupes de surveillance des conflits, d’organisations humanitaires, de personnes menant des enquêtes à partir de sources publiques sur internet, de journalistes, etc.”, a détaillé Yoel Roth.

    Twitter prévoit de cibler, par exemple, les tweets décrivant de façon erronée la situation sur le terrain d’un conflit ou rapportant de fausses allégations sur l’usage de la force, sur des crimes de guerre ou sur la réponse humanitaire.

    L’arrivée imminente d’Elon Musk

    Le groupe californien avait déjà pris des mesures pour tenter de réduire la circulation de la propagande officielle russe sur le réseau social, en bloquant par exemple les comptes des médias russes RT et Sputnik dans l’Union européenne ou en ne “recommandant” plus les comptes gouvernementaux russes aux utilisateurs.

    Cette nouvelle politique est annoncée au moment où le réseau social est en passe d’être racheté par Elon Musk, qui a affirmé vouloir renforcer la liberté d’expression sur la plateforme en limitant la modération des contenus.

    En plus de vouloir lever le bannissement de Donald Trump sur Twitter, l’homme le plus riche du monde veut pouvoir permettre à tout un chacun de dire ouvertement ce qui lui passe par la tête, y compris quand il s’agit d’un point de vue transphobe (ce qu’il a déjà tenu), grossophobe (ce qu’il a aussi tenu), xénophobe ou raciste.

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