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      L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 20:08 · 2 minutes

    L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère

    JUSTICE - Deux conservateurs du patrimoine ont été placés, ce lundi 25 juillet, en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur un trafic d’antiquités égyptiennes qui auraient été vendues au Louvre Abu Dhabi , a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de Libération .

    Dans le cadre de cette enquête conduite par l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), l’ancien patron du Louvre , Jean-Luc Martinez, a été mis en examen en mai dernier et placé sous contrôle judiciaire. Ce lundi, ce sont Jean-François Charnier et Noémie Daucé qui ont été placés en garde à vue dans les locaux de l’Office.

    Anciens cadres de l’Agence France Museum (AFM), ils sont soupçonnés d’avoir favorisé la vente d’antiquités égyptiennes au Louvre Abu Dhabi malgré les doutes sur leur origine frauduleuse, a-t-on ajouté de même source. Le Louvre Abu Dhabi et le Louvre se sont constitués partie civile dans cette enquête quand l’ex-patron du plus grand musée de France, connu dans le monde entier, a été mis en cause.

    Le Louvre Abu Dhabi inauguré en 2017

    Jean-Luc Martinez, qui conteste les faits, a été mis en examen pour “complicité d’escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l’origine de biens provenant d’un crime ou d’un délit”.

    Né d’un accord intergouvernemental signé en 2007 entre les Émirats arabes unis et la France et lié au musée du Louvre par un accord de coopération, le Louvre Abu Dhabi dépend du ministère de la Culture et du Tourisme de l’émirat. Il a été inauguré en grande pompe en novembre 2017 par le président français Emmanuel Macron.

    Une enquête préliminaire, confiée à l’OCBC, avait été discrètement ouverte en juillet 2018 par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris.

    Les investigations ont été confiées à un juge d’instruction en février 2020. Au moins trois autres personnes - un expert en archéologie méditerranéenne, un marchand et un galeriste germano-libanais - sont mises en examen dans ce dossier. Ce trafic concernerait des centaines de pièces et porterait sur plusieurs dizaines de millions d’euros, selon des sources proches du dossier.

    À voir également sur Le HuffPost: Londres : des militants écologistes se collent la main à un tableau de Van Gogh

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      Kaaris visé par une enquête pour violences sur son ancienne compagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 18:19 · 2 minutes

    Kaaris au Wonderlust le 17 septembre 2021, à Paris. Kaaris au Wonderlust le 17 septembre 2021, à Paris.

    JUSTICE - Une enquête préliminaire visant le rappeur Kaaris a été ouverte ce vendredi 15 juillet, après une plainte pour violences volontaires aggravées déposée par son ex-compagne, a indiqué le parquet d’ Evry à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien.

    L’avocat du rappeur, Me Yassine Maharsi, n’était pas joignable par l’AFP dans l’immédiat. Auprès du Parisien, il a formellement contesté les accusations, annonçant son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse pour son client, dont le vrai nom est Okou Gnakouri.

    Le parquet a tenu à préciser ne pas avoir encore “qualifié les faits”, rappelant qu’il appartient à l’enquête de “vérifier les éléments qui existent et d’y donner suite ou pas”.

    Une femme également visée par une plainte

    Linda P., qui a un enfant avec Kaaris, dénonce des faits datant du 19 janvier 2021. Dans sa plainte déposée le 7 juillet et consultée par l’AFP, elle fait état d’un “comportement fuyant” soudain et sans explication de la part de Kaaris, provoquant un “profond traumatisme” chez leur enfant.

    Face à cette absence inexpliquée, elle aurait tenté “de reprendre contact” avec Kaaris, dit l’un de ses conseils Me Adrien Gabeaud, et aurait découvert que le rappeur avait acquis “une nouvelle résidence” à Linas (Essonne) au sud de Paris. Elle s’y rend le 19 janvier 2021 et “retrouve au lit” Kaaris, avec une autre femme, poursuit son conseil, qui la défend aux côtés de Me Sema Akman.

    Là, Kaaris est accusé d’avoir violenté Linda P. dans le garage de sa maison, en lui assénant coups de pieds et coups de poings tout en lui arrachant les ongles, dénonce la plainte, qui précise que Linda P. a eu besoin de “béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines”.

    La plainte vise également la femme avec laquelle Kaaris se trouvait le jour de l’agression alléguée, Marion P., pour non-assistance à personne en danger.

    Linda P. a déposé une main courante le 17 février 2021, “hésitant à porter plainte à cause d’un certain nombre de pressions de la part de Kaaris et de son entourage”, assure Me Gabeaud. Le 7 juillet 2022, elle a finalement porté plainte estimant que “trop, c’est trop”, a affirmé son avocat.

    Le rappeur de Sevran (Seine-Saint-Denis), actuellement âgé de 40 ans et qui a connu le succès avec la sortie de son album Or Noir en 2013, a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis pour une bagarre qui l’avait opposé à son rival Booba à l’aéroport d’Orly.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Sénat, Valérie Bacot témoigne sur le “syndrome de la femme battue”

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      Jean Gachassin, ex-président de la Fédération de tennis, visé par une enquête pour agression sexuelle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 15:41 · 1 minute

    Jean Gachassin, le 6 juin 2015. Jean Gachassin, le 6 juin 2015.

    JUSTICE - Une enquête pour “agression sexuelle” a été ouverte contre Jean Gachassin, 80 ans, ancien président de la Fédération française de tennis de 2009 à 2017, a-t-on appris ce jeudi 23 juin auprès du parquet de Tarbes, confirmation une information de L’Équipe .

    Dans une plainte déposée le 18 juin, une jeune femme accuse l’ancien rugbyman “de l’avoir embrassée sur la bouche, contre son gré” la veille, a déclaré le procureur de Tarbes Pierre Aurignac. Les faits se seraient déroulés au casino de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), dans le cadre de l’assemblée générale de la Ligue Occitanie de rugby, rapporte L’Équipe .

    Enquête confiée à la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre

    “Embrasser quelqu’un contre son gré, juridiquement, cela se qualifie d’agression sexuelle”, a précisé le magistrat, qui a ajouté que Jean Gachassin “n’a pas encore été entendu. On entend d’abord les témoins”. “On procède ensuite à une expertise psychiatrique pour l’auteur, psychologique pour la victime, comme c’est l’usage dans ce type de cas”, a-t-il poursuivi.

    Après avoir recueilli la plainte, les gendarmes de la brigade de recherches de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, ont commencé à entendre des témoins des faits. Selon le quotidien sportif, l’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre.

    A voir également sur Le HuffPost: “Le témoignage de la patineuse Anne-Line Rolland agressée sexuellement par son entraîneur”

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      Menaces de mort visant une CPE à Paris: ce que l'on sait après l'ouverture de l'enquête

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 10:48 · 7 minutes

    Menaces de mort envers une CPE: ce que l'on sait après l'ouverture de l'enquête (Photo d'une élève passant un examen par REUTERS/Benoit Tessier) Menaces de mort envers une CPE: ce que l'on sait après l'ouverture de l'enquête (Photo d'une élève passant un examen par REUTERS/Benoit Tessier)

    JUSTICE - Un scandale, deux versions. Une enquête a été ouverte le vendredi 17 juin par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris après une plainte d’une Conseillère principale d’éducation (CPE) du lycée Charlemagne, victime de menaces de mort et de harcèlement en ligne , a appris l’AFP lundi 20 juin de source policière, confirmée par le parquet de Paris.

    Cette enquête pour menaces de mort , harcèlement moral en ligne et mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), a-t-on ajouté de mêmes sources, confirmant une information du Figaro .

    Les faits remontent à jeudi lorsqu’une jeune fille portant un voile s’est présentée aux épreuves du baccalauréat à son centre d’examen du lycée Charlemagne dans le 4e arrondissement de Paris. La CPE lui aurait alors interdit l’entrée des lieux si elle ne retirait pas son voile .

    Ensuite, selon une source policière, les versions des deux femmes divergent. Selon les éléments recueillis par le rectorat de Paris et communiqués à l’AFP, la candidate, élève d’un autre établissement parisien, “aurait dans un premier temps refusé d’ôter son voile” afin d’entrer dans le lycée Charlemagne, “malgré les rappels à la loi effectués à plusieurs reprises par les personnels de la vie scolaire”. Cela “aurait conduit à des échanges tendus entre la candidate et un personnel d’éducation, avant que la candidate n’accepte finalement de retirer son voile, et qu’elle puisse être accompagnée dans sa salle d’examen”.

    La lycéenne assure avoir enlevé son voile et avoir été agressée

    De son côté, la jeune fille explique avoir été interpellée par la CPE devant la porte du lycée lui ordonnant de retirer “son truc sur la tête”. La candidate dit s’être immédiatement exécutée, selon les témoignages qu’elle a livrés à Mediapart et le média d’extrême gauche Révolution Permanente .

    Malgré cela, la CPE n’aurait toujours pas voulu la laisser entrer et l’aurait accusée de provocation et de venir faire de la propagande sur le voile . Interdite de rentrer dans la salle pour commencer son épreuve, l’adolescente explique avoir été traitée comme “un monstre”, une “malpropre”.

    “Elle m’a dit qu’elle s’occuperait de mon cas après. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait car je n’avais déjà plus le voile sur moi. J’ai répondu que j’étais une élève comme les autres et que j’avais mon épreuve à passer aussi, mais elle ne m’a pas laissée entrer”, explique-t-elle à Médiapart.

    Une vidéo filmée à ce moment, publiée sur les réseaux sociaux, montre en effet la conseillère de l’établissement crier: “Tu la mets en veilleuse, on te demande de l’enlever tu l’enlèves, point”. Toutefois, elle ne présente pas le début de l’échange et la cause directe de l’altercation.

    “Un flot de mauvaises paroles”

    Pourtant, un membre du personnel éducatif, interrogé par Mediapart , confirme que Sabrina n’a jamais refusé d’ôter son voile et souligne lui aussi “l’agressivité” dont aurait fait preuve la CPE.

    Selon lui, la lycéenne l’aurait retiré “dans la seconde” “mais la CPE n’a pas lâché l’affaire et n’a pas voulu la laisser entrer”. “Elle s’est mise à l’insulter et à lui parler mal. Je me suis mis dans son champ de vision pour tenter de calmer le jeu, d’abord sans intervenir. Ce n’est pas la première fois qu’elle a des accès de colère, mais ça n’a jamais pris de telles proportions. C’est presque systémique chez elle: dès qu’elle observe une situation de faiblesse chez un élève, elle le met en difficulté. Elle vrille et sort des arguments dégueulasses ensuite pour écraser le petit”, explique-t-il à Mediapart .

    Une commerçante, alertée par les cris et qui a assisté à la scène, a tenté de s’interposer, en vain. “J’ai entendu quelqu’un crier pendant un quart d’heure. On était plusieurs commerçants à se regarder en se demandant ce qu’il se passait”, confie-t-elle au média. “C’était un flot de mauvaises paroles. J’ai vu une élève debout à l’entrée du lycée, figée et seule. Une femme à l’intérieur de la cour était en train de lui hurler dessus”.

    Finalement, la responsable éducative a contacté le lycée et les parents de l’élève pour les avertir de la situation, puis lui a tendu une convocation. “Elle m’a dit d’aller passer l’épreuve, puis a promis de me pourrir la vie”, assure la jeune fille.

    La CPE évoque une élève dans la provocation

    Du côté de la CPE, la version diffère sensiblement. Elle assure que l’élève a refusé de retirer son voile quand elle le lui a demandé et aurait tenté de forcer le passage. BFMTV évoque “certains témoins” qui auraient vu la bachelière déterminée à ne pas obéir. La CPE aurait alors continué de lui rappeler qu’elle devait enlever son voile, en vain.

    Alors, pour éviter de bloquer l’entrée à la salle et retarder le début de l’examen écrit de Français, la CPE aurait décidé de mettre la jeune fille sur le côté pendant un certain temps, ce qui aurait agacé cette dernière. Le ton serait alors monté, donnant lieu à la vidéo repartagée par Révolution Permanente.

    BFMTV note que d’après “toutes les sources” que le média a réunies, toutes étaient d’accord sur le fait que, d’un côté la jeune fille était dans la provocation, et de l’autre côté la CPE a perdu ses nerfs.

    Menaces de mort et harcèlement en ligne

    Contacté par Mediapart , le parquet de Paris indiquait samedi qu’une enquête avait été ouverte “des chefs de menaces de mort, harcèlement moral en ligne et mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle”.

    Si une enquête a été ouverte, c’est parce qu’après cette altercation, ont suivi très rapidement des tweets sur les réseaux sociaux, de plus en plus menaçants envers la fonctionnaire jusqu’à ce que son identité soit dévoilée. Or, depuis l’assassinat en octobre 2020 de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, la mise en danger de la vie d’autrui par la diffusion d’informations sur la vie privée, familiale et professionnelle est devenu un délit.

    Constatant que cet incident “avait été relaté de manière unilatérale sur les réseaux sociaux et que des menaces de mort avaient été formulées à l’encontre de certains personnels du lycée Charlemagne”, l’académie de Paris a pris vendredi matin “toutes dispositions, en lien étroit avec les autorités judiciaires et les services préfectoraux, afin que leur sécurité personnelle, ainsi que celle de l’ensemble des élèves et personnels du lycée Charlemagne, puisse être assurée”, a indiqué le rectorat à l’AFP.

    L’académie de Paris “condamne avec la plus grande fermeté les menaces de mort et le cyberharcèlement dont sont actuellement victimes ses personnels, et tient à les assurer de tout son soutien dans cette épreuve”, a-t-il ajouté.

    Les enquêteurs, qui veulent “aller vite pour couper la dynamique” du harcèlement, ont d’ores et déjà entendu la CPE et l’élève. Cette dernière n’est pas mise en cause, a-t-on précisé de source policière. La fonctionnaire et son établissement font l’objet d’une “sécurisation et d’une vigilance” particulières de la part de services, a-t-on précisé de source proche du dossier.

    À voir également sur Le HuffPost: Hommage à Samuel Paty, une marche à Conflans-Sainte-Honorine pour honorer sa mémoire

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      "Jacquie et Michel", “French Bukkake”: Ces enquêtes qui font vaciller le porno français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 16:17 · 5 minutes

    En France, le porno amateur fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires après plusieurs vagues de révélations sordides sur les dessous de l'industrie. (Photo d’illustration) En France, le porno amateur fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires après plusieurs vagues de révélations sordides sur les dessous de l'industrie. (Photo d’illustration)

    PORNOGRAPHIE - Le travail de la justice suit son cours dans le milieu français du X. Ce mardi 14 juin, le label pornographique français Jacquie et Michel est de nouveau dans le viseur de la justice française, après la garde à vue du propriétaire du site , Michel Piron, ainsi que de quatre autres personnes.

    Ces mesures font suite à une enquête ouverte en 2020 après de nombreux signalements d’associations comme Osez le féminisme, les Effronté-es et le Mouvement du Nid au sujet de pratiques sexuelles abusives contre des actrices dénonçant des “pratiques sexuelles hors normes et douloureuses” alors qu’elles n’étaient pas consentantes.

    Les cinq personnes placées en garde à vue ce mardi sont entendues dans le cadre d’une enquête préliminaire “pour des faits supposés de proxénétisme, complicité de viol et complicité d’agressions sexuelles entre 2009 et 2015”. Un épisode judiciaire qui remet le sujet des dérives du secteur au centre du débat dans l’Hexagone.

    Jacquie et Michel, “tête de gondole du secteur pro-amateur”

    C’est en 2020 que cette question a trouvé une première caisse de résonance avec la publication en février d’une vidéo par Konbini , dévoilant “les coulisses sordides” de l’industrie du porno dite “amateur”. La grande spécialité du site Jacquie et Michel , qui a fondé son succès et sa réputation sur l’achat de vidéos amateur à petit prix pour les diffuser ensuite sur son site.

    Mais le site avait été épinglé dès 2018 par le journaliste Robin d’Angelo dans le cadre du livre-enquête “Judy, Lola, Sofia et moi”. Il racontait comment il s’était introduit dans l’industrie, avant de gravir les échelons pour atteindre finalement les plateaux de tournage du site français, que Robin d’Angelo décrit comme “la tête de gondole du secteur ‘pro-amateur’”.

    Son enquête dénonçait l’absence récurrente du consentement des actrices sur les tournages et le non-respect du droit du travail. Il évoquait aussi dans ce livre la situation de grande précarité et de vulnérabilité d’un grand nombre d’ entre elles , contraintes d’accepter des situations de domination extrêmes sans avoir été prévenues à l’avance. Des faits révélateurs de pratiques devenues courante dans ce milieu. “Les actrices n’ont pas le pouvoir de dire non”, expliquait le journaliste du JDD dans une interview accordée à Hugo Clément .

    Pour se dédouaner, le site fondé en 1999 utilise son statut de diffuseur pour rejeter à chaque fois les accusations à son encontre. “Le groupe Jacquie et Michel n’a jamais produit ou réalisé de films et n’est que diffuseur de films réalisés par des producteurs indépendants”, expliquait ainsi Nicolas Cellupica, l’avocat de la marque “J&M”, propriété du groupe Arès, détenteur de nombreux sites et revues autour du X.

    “J&M”, la partie émergée de l’iceberg

    D’un côté, le sombre quotidien des actrices, de l’autre, le rôle prépondérant des producteurs. Fin 2021, Le Monde s’était également penché sur cette industrie. Dans une enquête au long cours intitulée “Plaintes contre X”, le quotidien tentait notamment de comprendre le rôle des producteurs dans les dérives du porno, entre méthodes proches du proxénétisme pour recruter des filles sur les tournages “par des stratagèmes élaborés” et extorsion d’argent auprès d’actrices pour retirer des vidéos mises en ligne sans leur consentement.

    Car au-delà de la tête de gondole “J&M” se cache une autre affaire emblématique. Depuis fin 2020, une enquête agite tout particulièrement l’industrie du X. Elle concerne la plateforme “French Bukkake” , spécialiste du porno amateur trash. Après des révélations du Parisien , le site a lui aussi fait l’objet de mises en examen contre ses producteurs. Plus d’une cinquantaine de victimes ont depuis été identifiées par les enquêteurs.

    Et ce sont pas moins de douze personnes, dont les producteurs stars “Pascal OP” et “Mat Hadix” (par ailleurs producteur pour “J&M”) qui sont poursuivies dans ce dossier exceptionnel par son ampleur. Parmi les chefs d’accusation: “traite d’être humains aggravée”, “viol en réunion” ou “proxénétisme aggravé”. Des qualifications criminelles que l’on retrouve dans les affaires liées au porno français ces dernières années, tant le besoin de faire toujours plus trash prédomine pour attirer plus de visiteurs.

    De timides solutions mises en place

    “Les enquêtes judiciaires sur Jacquie & Michel et French Bukkake ont mis quelques types hors d’état de nuire, mais d’autres vont arriver, prophétisait l’actrice et productrice Nikita Bellucci lors d’une enquête de 20 Minutes en 2021. Il ne faut pas se faire d’illusions. Tout le monde serre les fesses en attendant que cela se tasse. Mais il y aura d’autres dérives…”

    Pour contrebalancer ces scandales qui agitent l’industrie porno, une première mais timide “révolution” du secteur à vue le jour: la mise en place de chartes déontologiques pour défendre un porno plus ”éthique”. À commencer par Jacquie et Michel. Le site indiquait le 20 novembre 2020 que sa charte aurait pour but de “protéger l’ensemble des participants à la réalisation de contenus susceptibles d’être distribués et diffusés par ses différents studios.”

    Même son de cloche pour Dorcel qui, en avril 2021, s’est entouré de l’actrice Liza Del Sierra, du sociologue Alexandre Duclos et de l’avocat Matthieu Cordelier afin d’ élaborer une charte contenant 18 propositions “pour améliorer la qualité de vie au travail des professionnels du X et évoluer vers une production plus responsable”.

    À voir également sur Le HuffPost: Une boutique Jacquie & Michel à Paris visée par une manif anti-porno

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      Dupond-Moretti: sa demande d'annulation de mise en exament à nouveau rejetée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 15:32 · 2 minutes

    La demande d'annulation de mise en examen de Dupond-Moretti une nouvelle fois rejetée (Eric Dupond-Moretti le 8 mai 2022 par Ludovic Marin/Pool via REUTERS) La demande d'annulation de mise en examen de Dupond-Moretti une nouvelle fois rejetée (Eric Dupond-Moretti le 8 mai 2022 par Ludovic Marin/Pool via REUTERS)

    JUSTICE - La Cour de justice de la République a rejeté ce mardi 14 juin plusieurs requêtes du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, mis en examen depuis juillet 2021 pour prise illégale d’intérêt , a indiqué le parquet général près la Cour de cassation, sollicité par l’AFP.

    Saisie par les avocats du garde des Sceaux, la commission d’instruction de la CJR a rejeté leur demande d’audition de Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM), l’un des syndicats à l’origine des plaintes déposées avec l’association Anticor pour dénoncer des situations de conflits d’intérêts dans deux dossiers.

    Elle a aussi refusé d’auditionner Henri-Claude Le Gall, magistrat honoraire à la retraite et ancien président de la CJR entre 2000 et 2012. Cette même commission d’instruction avait sollicité son avis sur la marche à suivre concernant des requêtes en nullité déposées par le ministre.

    Des “charges suffisantes” à l’encontre de Dupond-Moretti

    Également saisie d’une requête en annulation de la procédure, la commission l’a jugée recevable mais n’y a pas fait droit.

    “Il s’agit de décisions attendues qui s’inscrivent dans le fil de la ‘jurisprudence’ adoptée par la commission d’instruction dans ce dossier”, ont réagi auprès de l’AFP Mes Christophe Ingrain et Rémi Lorrain, avocats du ministre. “Nous les contesterons devant la Cour de cassation”, ont-ils ajouté. Les magistrats de la CJR ont terminé mi-avril leurs investigations dans ce dossier.

    Le 9 mai, le procureur général près la Cour de cassation François Molins, qui représente le ministère public devant la CJR, a requis un procès pour le ministre, jugeant qu’il existait pour cela des “charges suffisantes” à son encontre.

    Le ministre accusé d’avoir profité de sa position pour régler ses comptes

    Le ministre, entré au gouvernement à l’été 2020 puis reconduit à la Chancellerie après la réélection en mai d’Emmanuel Macron, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat dans deux dossiers.

    Le premier concerne l’enquête administrative qu’il a ordonnée en septembre 2020 contre trois magistrats du Parquet national financier (PNF) qui avaient fait éplucher ses factures téléphoniques détaillées (“fadettes”) quand il était avocat.

    Dans le second, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients.

    Eric Dupond-Moretti conteste les faits, assurant n’avoir fait que “suivre les recommandations de son administration”. Convoqué en mars et avril pour être réinterrogé par les magistrats de la CJR, il avait refusé de répondre à leurs questions.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi ces magistrats et greffiers dénoncent une “justice qui n’écoute pas”

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      Stade de France: le gouvernement tente de "récupérer" les images détruites

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 18:32 · 3 minutes

    La Première ministre Elisabeth Borne, ici le 23 mai 2022, entend “tirer toutes les leçons” des dysfonctionnements du soir de la finale de la Ligue des champions. La Première ministre Elisabeth Borne, ici le 23 mai 2022, entend “tirer toutes les leçons” des dysfonctionnements du soir de la finale de la Ligue des champions.

    STADE DE FRANCE - Éviter le fiasco dans le fiasco. Après l’annonce par le Stade de France que ses images avaient été supprimées faute d’une réquisition de la justice, le gouvernement va regarder si les images détruites du Stade de France peuvent être “récupérées”, a affirmé ce vendredi 10 juin Élisabeth Borne .

    “On essaie de voir s’il est possible de restaurer les images” de l’opérateur du Stade de France, celles de la préfecture de police ayant été “sauvegardées”, a déclaré la Première ministre en marge d’une visite à Verson, dans la circonscription du Calvados où elle est candidate aux législatives . “Ca serait certainement une bonne chose qu’on puisse récupérer les images en question”, a-t-elle ajouté.

    La Fédération française de football (FFF) a annoncé à la stupeur générale jeudi que les images de vidéosurveillance du Stade de France avaient été détruites au bout de sept jours. La RATP a annoncé ce vendredi que ses images aussi avaient été détruites automatiquement. La SNCF a de son côté assuré être toujours en possession des vidéos de surveillance.

    La destruction des images a suscité un tollé

    Élisabeth Borne s’est dite aussi désireuse de “tirer toutes les leçons de ce qui s’est passé lors de ce match”, après la publication d’un rapport pointant du doigt des dysfonctionnements et recommandant en priorité la mise en place d’une instance de pilotage nationale pour tous les événements sportifs internationaux d’intérêt majeur, ou encore l’interdiction de billets papier.

    La Première ministre a demandé à cet égard au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra de “prendre en compte immédiatement (les) préconisations” du rapport. “Maintenant on a les bonnes méthodes pour que, à l’avenir, ces grands événements sportifs se passent bien”, a-t-elle assuré.

    La cheffe du gouvernement avait précédemment validé la réception, par visioconférence, depuis la sous-préfecture du Calvados à Vire, du rapport du délégué interministériel aux JO et aux grands événements sportifs, Michel Cadot.

    Enquête ouverte pour vols

    Il s’agit de “mieux anticiper dans l’organisation des événements sportifs internationaux, de se coordonner (...) avec les pays dont les supporters vont venir en France, d’avoir une meilleure coordination de tous ceux qui doivent concourir à la sécurité”, a développé la cheffe du gouvernement.

    Par ailleurs, une enquête pour “vols, vols aggravés et violences aggravées” a été ouverte ce vendredi par le parquet de Bobigny pour traiter les plaintes formulées par les supporters étrangers victimes d’infraction lors de la finale de la Ligue des Champions fin mai à Saint-Denis. C’est la deuxième enquête après celle ouverte pour “escroquerie en bande organisée”, qui s’intéresse aux faux billets .

    Depuis lundi, ces supporters peuvent déposer plainte auprès de la justice française via un formulaire dédié disponible sur les sites des ambassades de France au Royaume-Uni et en Espagne, comme l’avait annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, quelques jours plus tôt.

    Le formulaire doit ensuite être envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France. Pour l’heure, les autorités n’ont pas transmis le nombre de plaintes reçues via ce dispositif.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

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      Pierre Ménès, accusé d'agressions sexuelles, se décrit comme "un coupable idéal"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 07:56 · 3 minutes

    Pierre Ménès, accusé de plusieurs agressions sexuelles, se décrit comme Pierre Ménès, accusé de plusieurs agressions sexuelles, se décrit comme "un coupable idéal" (photo du 22 novembre 2019)

    JUSTICE - Poursuivi pour des faits d’atteintes sexuelles, l’ancien chroniqueur de Canal+ Pierre Ménès , qui évoque à plusieurs reprises ses soucis de santé , s’est exprimé ce mercredi 8 juin, après le renvoi (annoncé quelques heures plus tôt) de son procès par le tribunal correctionnel de Paris au 8 mars 2023. Il dément les accusations portées à son encontre.

    À l’issue du match PSG-Nantes du 20 novembre dernier à Paris, une hôtesse du Parc des princes avait signalé à la police des “attouchements” au niveau de la poitrine et du ventre, sans porter plainte. Une enquête avait toutefois été ouverte le jour même par le parquet de Paris. Pierre Ménès avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

    “Je n’ai pas de version des faits, puisque je ne me suis jamais approché de cette femme, de près ou de loin”, affirme Pierre Ménès qui dénonce “une pure invention” dans un entretien accordé au Parisien . L’ex-figure de Canal+, qui se décrit comme “le coupable idéal”, estime qu’“avec tout ce qui m’est tombé dessus [...] pour aller tripoter le sein d’une nana à la deuxième mi-temps d’un match [...] faut quand même être le roi des irresponsables ou le roi des obsédés”.

    “Il n’y a pas un témoin”

    Interrogé sur les accusations d’agression sexuelle envers deux femmes dans une boutique d’une célèbre marque de sport à Paris en juin 2018, Pierre Ménès conteste de nouveau les faits qui lui sont reprochés. “J’ai donc fait ce que font les basketteurs, torse contre torse, dans une sorte de ‘check’, explique-t-il. C’est ça que l’on appelle agression sexuelle.” Il se défend d’avoir “peut-être un touché” la première accusatrice par accident “faute de place”, en se faufilant vers les caisses du magasin.

    Accusé d’avoir touché les fesses de la seconde femme, il fustige le changement de version de la plaignante, dénonçant un “témoignage branlant”: “Quand elle est venue en confrontation au commissariat du VIIIe, ce n’était plus les fesses, c’était devenu le bas du dos.”

    Au cours de l’entretien, Pierre Ménès a également été questionné sur les accusations d’agressions sexuelles envers Isabelle Moreau, Francesca Antoniotti et Marie Portolano. “Pour Isabelle et Francesca, je ne peux pas contester: c’est à la télé”, semble reconnaître l’ex-chroniqueur vedette du Canal Football Club , qui a été contraint de quitter la chaîne le 1er juillet 2021, avant d’avancer que c’est Isabelle Moreau qui l’a embrassé. Quant à Francesca Antoniotti, il qualifie les faits de “connerie” faite “pour déconner”.

    Alors que la journaliste Marie Portolano , à l’origine du documentaire J e ne suis pas une salope , l’accuse d’atteintes sexuelles, Pierre Ménès dit ne se souvenir de rien (il avait déjà livré cette version des faits) et assure “qu’il n’y a pas un témoin”. “Je ne dis pas que je ne l’ai pas fait, je dis que je ne m’en souviens pas, et que j’étais trop malade, assure le journaliste sportif qui se rappelle ne pas être “resté à la fin de l’émission”.

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      Orpea: Perquisitions en cours au siège et dans les directions régionales

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 09:14 · 2 minutes

    Des perquisitions sont en cours au siège d'Orpea et dans les directions régionales du groupe (photo d'illustration) Des perquisitions sont en cours au siège d'Orpea et dans les directions régionales du groupe (photo d'illustration)

    ENQUÊTE - Mis en cause dans un scandale touchant la gestion des Ehpad, le groupe privé Orpea est visé ce mercredi 8 juin par une perquisition dans les locaux de son siège à Puteaux , dans les Hauts-de-Seine. Elle intervient dans le cadre de l’enquête ouverte en avril sur des soupçons de maltraitance institutionnelle ou d’infractions financières, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

    Une dizaine de gendarmes de la section de recherches de Versailles et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) sont entrés dans le siège de l’entreprise en début de matinée, a constaté une journaliste de l’AFP. La direction d’ Orpea a confirmé qu’une perquisition était “en cours au siège”.

    Selon Le Parisien , cette opération s’inscrit dans une opération d’une plus grande envergure. Une vingtaine de directions régionales du groupe Orpéa dans toute la France font également l’objet de perquisitions depuis ce mercredi matin, indique le quotidien.

    Des perquisitions à la suite d’un signalement du gouvernement

    Selon une source proche de l’enquête, ces perquisitions visent à “effectuer des vérifications” dans l’enquête ouverte après un signalement du gouvernement adressé en mars au parquet de Nanterre, à la suite de la publication du livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet , qui accuse Orpea de graves manquements dans la gestion de ses établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ce que réfute le groupe.

    Cette enquête a été jointe à d’autres investigations, lancées en février, pour “faux et usage de faux et infraction à la législation sur le travail en recourant abusivement à des contrats à durée déterminée”. Sollicité par l’AFP, le parquet de Nanterre n’a pas souhaité communiquer dans l’immédiat.

    Yves Le Masne, l’ex-directeur général du groupe Orpea, était entendu librement mardi par les gendarmes de la section de recherches de Paris en charge de l’enquête pour “délit d’initié” ouverte par le parquet national financier (PNF), concernant sa revente d’actions avant la parution du livre-scandale de Victor Castanet sur les maltraitances en Ehpad.

    30 plaintes déposées contre Korian

    Par ailleurs, Korian, un autre géant français des Ehpad est également dans la tourmente judiciaire. Trente plaintes visant des Ehpad du groupe, notamment pour “homicide involontaire”, ont été déposées, a indiqué ce mardi 7 juin l’avocate Sarah Saldmann, confirmant une information du Parisien .

    Ces plaintes contre X émanent de 18 familles de résidents, pour des faits de “mise en danger de la vie d’autrui”, de “non assistance à personne en danger” et d’“homicide involontaire”. Elles ont été déposées à Aix-en-Provence, Bobigny, Bourges, Le Mans, Marseille, Nantes, Niort, Paris, Pau et Versailles, a détaillé Sarah Saldmann.

    Korian a rapidement réagi, indiquant ignorer “tout du contenu de ces plaintes et ne peut donc faire aucun commentaire” et rappelle que “toutes les situations graves portées à [sa] connaissance sont traitées et systématiquement déclarées aux autorités”.

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