• chevron_right

      Parcoursup: 100.000 places encore vacantes, annonce Sylvie Retailleau

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 22:53 · 2 minutes

    La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, ici à l'Elysée à Paris, le 13 juillet 2022. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, ici à l'Elysée à Paris, le 13 juillet 2022.

    PARCOURSUP - La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé ce dimanche 17 juillet que les candidats toujours en attente de réponse sur la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup pouvaient faire leur choix parmi “100.000 places de formations encore vacantes”.

    “Les candidats peuvent choisir parmi 100.000 places de formations encore vacantes, dans un peu plus de 5800 formations différentes”, assure la ministre de l’Enseignement supérieur dans les colonnes du JDD . Elle précise que ces places se situent “aussi bien dans les nouvelles licences Accès Santé (62 LAS ont encore des places), dans les licences de droit, d’économie-gestion ou de lettres, que dans des formations sélectives comme les classes préparatoires, qui ne font plus le plein partout, en BTS ou en BUT”.

    Selon le tableau de bord de Parcoursup, 94.000 candidats n’ont encore reçu aucune proposition durant la phase principale. Il y en avait environ 91.000 en 2021.

    Mais pour Sylvie Retailleau, “Parcoursup s’améliore continuellement, année après année, depuis cinq ans. Aujourd’hui, au terme de la phase principale, un peu plus de neuf lycéens sur dix ont reçu au moins une proposition d’admission. La procédure a été plus fluide. Et il y a eu moins d’attente pour les candidats que l’an dernier”, affirme-t-elle.

    Une demi-journée avenir mise en place dès la 5e

    Selon elle, ”à la fin de la phase principale, 83,1% de l’ensemble des candidats, c’est-à-dire des lycéens, des étudiants en réorientation et des personnes en reprise d’études, ont reçu au moins une proposition en 2022, contre 82,8% en 2021″.

    Interrogée sur les améliorations possibles de la plateforme, la ministre a estimé qu’il fallait “avant tout améliorer l’orientation des élèves. Il y a déjà eu un gros travail de réalisé. Il n’y a jamais eu autant d’informations sur les formations que sur la plateforme Parcoursup. Il faut maintenant rendre tout cela plus accessible. On y travaille avec mon collègue Pap Ndiaye , le ministre de l’Éducation nationale”.

    “La demi-journée avenir qui sera mise en place dès la 5e permettra notamment de mieux faire connaître tous les métiers et d’améliorer l’orientation”, a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, au sujet de la création des places à l’université à la rentrée, “le gouvernement a déjà créé 84.000 places dans l’enseignement supérieur en 5 ans” et va “continuer cet effort”, a assuré Sylvie Retailleau.

    À voir également sur Le HuffPost : Cette lycéenne a montré les limites de Parcoursup avec une simple recette de cuisine

    • chevron_right

      Polytechnique, ENS, Supélec: Ces grandes écoles au cœur d'enquêtes pour viols

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 06:54 · 3 minutes

    Des étudiants sur le campus de Saclay au sud de Paris dans l'Essonne en septembre 2021 (photo d'illustration) Des étudiants sur le campus de Saclay au sud de Paris dans l'Essonne en septembre 2021 (photo d'illustration)

    JUSTICE - “L’omerta qui régnait sur le campus” de Saclay levée? Après avoir reçu “plusieurs plaintes” d’étudiantes, le parquet d’Évry a ouvert plusieurs enquêtes pour viols dans quatre grandes écoles situées sur le plateau de Saclay.

    “La parole s’est libérée” dans “des lieux clos où il était difficile de parler et de se faire entendre car il fallait préserver la réputation des établissements”, s’est félicitée auprès de l’AFP la procureure de la République Caroline Nisand, qui a ouvert des enquêtes à CentraleSupélec , l’École Normale Supérieure (ENS), Polytechnique et à l’Institut d’optique.

    “Pas de rapport d’autorité”

    Parmi ces enquêtes pour viol, trois ont été confiées à des juges: une à CentraleSupélec et deux à l’ENS. Les plaignantes sont toutes des étudiantes, qui dénoncent des faits récents ayant eu lieu au cours des dernières années, et les soupçons portent sur d’autres étudiants: il n’y a pas, ”à cette heure, de rapport d’autorité” entre les plaignantes et les suspects, précise la procureure.

    Onde de choc

    La magistrate a souligné “une dynamique” de libération de la parole qui a contribué à “briser l’autocensure” et à “lever l’omerta qui régnait sur le campus” de Saclay au sud de Paris. “Il est encourageant que les victimes osent parler et porter plainte. C’est à la justice de faire son travail”, a commenté auprès de l’AFP la prestigieuse École Polytechnique surnommée en France “l’X”.

    La magistrate estime que la parole a pu se libérer à partir de la diffusion d’un questionnaire interne de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, qui avait révélé une centaine de faits de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et viol sur l’année universitaire.

    Les résultats de cette enquête interne avaient été signalés par la direction de l’école à la procureure d’Évry, qui avait alors ouvert une enquête préliminaire en octobre 2021 et s’était rendue dans l’établissement pour échanger avec les étudiants réunis dans un amphithéâtre comble, accompagnée des gendarmes.

    Des directions sous le choc

    “Les résultats de cette enquête nous ont sidérés”, avait déclaré le directeur de l’école. “Si nous sommes engagés de longue date dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous étions loin d’en prendre l’exacte mesure”, avait-il ajouté. Désormais, deux enquêtes sont en cours à CentraleSupélec, suite à deux plaintes pour viol: une dirigée par le parquet et l’autre confiée à un juge d’instruction.

    Des révélations similaires avaient marqué Polytechnique, où la direction “sous le choc”, avait signalé à la justice les résultats d’un questionnaire interne. D’après ce questionnaire, une étudiante sondée sur quatre disait avoir été victime d’agression sexuelle dans sa scolarité et onze élèves disaient avoir été victimes de viol ou tentative de viol. Le parquet avait ouvert, en avril, une enquête.

    À ce jour, le parquet d’Évry compte trois enquêtes préliminaires en cours, à la suite de deux plaintes pour viol à Polytechnique et d’un signalement. Deux enquêtes à l’École normale supérieure (ENS) ont aussi été confiées, début juin, à des juges pour viol et agression sexuelle, à la suite de deux plaintes. Une enquête préliminaire est en cours à l’Institut d’Optique pour viol et agression sexuelle.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, des étudiants dénoncent la politique anti-LGBT+ de leur école

    • chevron_right

      AgroParisTech: Une enquête interne recense au moins 17 cas de viol

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 15:07 · 2 minutes

    La cellule Cassis, association étudiante de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à AgroParisTech, a publié les résultats de sa dernière enquête ce 21 juin. La cellule Cassis, association étudiante de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à AgroParisTech, a publié les résultats de sa dernière enquête ce 21 juin.

    VIOLENCES SEXUELLES - 17 étudiants et étudiantes déclarant avoir subi un ou plusieurs viols, 131 des agressions sexuelles: c’est le bilan glaçant qu’a publié ce 21 juin la cellule d’AgroParisTech sur les violences sexistes et sexuelles subies par élèves-ingénieurs qui étudient actuellement à AgroParisTech.

    L’enquête de la Cellule agro de sensibilisation et d’information sur la sexualité (Cassis), réalisée sous forme de questionnaire, est la quatrième s’intéressant à l’ampleur des violences sexistes et sexuelles au sein de l’école d’ingénieurs. Le questionnaire a été adressé en décembre 2021 à près de 2000 étudiants et a recueilli 566 réponses complètes, “dont 67,7% de femmes - ce qui est représentatif de leur proportion à AgroParisTech”, précise l’association étudiante.

    Un bilan alarmant

    Au total, ce sont 17 étudiants, dont 16 femmes et une personne non binaire, qui ont déclaré à la cellule Cassis “avoir subi un ou plusieurs viols durant leur scolarité à AgroParisTech”. 131 personnes ont également déclaré avoir été victimes d’ agressions sexuelles “avec contact” et 10 autres avoir subi une agression sexuelle avec “un retrait de préservatif par surprise, sans consentement”.

    En plus de ces chiffres, “526 comportements ou propos discriminatoires ou à connotation sexuelle ont été recensés”, note l’association étudiante. Ces derniers proviennent en grande majorité d’étudiants, mais aussi “pour 42 d’entre elles et eux, des membres des équipes enseignantes et du personnel de l’établissement”.

    “31,9 % des agressions sexuelles avec contact et 64,7 % des viols auraient été commis alors que la victime n’était pas en état de savoir ou dire s’il ou elle était consentant ou consentante, à cause d’une consommation d’alcool ou de stupéfiants”, complète par ailleurs la cellule Cassis dans son communiqué .

    Une prise de conscience encore difficile

    Si ces chiffres alarment, il existe néanmoins un “fossé” entre l’appréciation du problème des violences sexistes et sexuelles au sein de l’école d’ingénieurs et la réalité des violences commises, souligne la cellule Cassis.

    Ainsi, pour 36,2% des répondants à l’enquête, ces violences “ne sont qu’un léger problème au sein d’AgroParisTech” quand pour 12,9% “ce n’est pas un problème du tout”. Pour la cellule Cassis, ces chiffres dépeignent “un détachement profond et dangereux d’une partie importante de la communauté étudiante envers ces questions”.

    “J’ai été très surpris par l’ampleur d’un phénomène qui ne peut s’expliquer simplement par la consommation d’alcool. C’est ensemble, avec les étudiants, que nous devons travailler à une solution”, a réagi le directeur de l’école, Laurent Buisson, comme le rapporte Le Monde . Celui-ci a saisi le procureur de Paris, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.

    En concertation avec la cellule Cassis, un nouveau plan d’action pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sera mis en place à la rentrée 2022 au sein de l’école. Celui-ci sera à la charge d’AgroParisTech et non plus à l’initiative de l’association étudiante, comme c’était principalement le cas jusqu’à présent.

    A voir également sur Le HuffPost: “Le témoignage de la patineuse Anne-Line Rolland agressée sexuellement par son entraîneur”