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      Variole du singe: On en sait un peu plus sur le mode de transmission des cas récents

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 08:01 · 2 minutes

    La variole du singe, originaire d'Afrique, se propage en Europe depuis plusieurs semaines. La variole du singe, originaire d'Afrique, se propage en Europe depuis plusieurs semaines.

    SANTÉ - La vaste majorité des cas récents de variole du singe ont été transmis lors d’un contact sexuel, selon la plus large étude réalisée jusqu’ici et publiée ce jeudi 21 juillet, qui montre par ailleurs que l’immense majorité des personnes touchées étaient des hommes gays .

    Cette étude, publiée dans la revue scientifique New England Journal of Medicine , a analysé les données de plus de 520 cas dans 16 pays différents (Canada, États-Unis, Europe...), répartis sur deux mois entre fin avril et fin juin.  Au total, selon les médecins ayant soigné ces cas , 95% résultaient d’un contact sexuel.

    Aucun décès enregistré

    “Il est important de souligner que la variole du singe n’est pas une infection sexuellement transmissible dans le sens traditionnel du terme; elle peut s’attraper par n’importe quel contact physique proche” avec une personne infectée, a précisé l’auteur principal de l’étude, John Thornhill. “Mais notre travail suggère que la majorité de la transmission jusqu’ici est liée à une activité sexuelle”, a-t-il ajouté.

    Les lésions cutanées observées, principalement anales, sur les parties génitales ou la bouche, pourraient représenter les zones d’inoculation, note l’étude. L’analyse du sperme de 32 personnes a montré la présence de l’ADN du virus dans 29 cas, mais d’autres études sont requises pour déterminer si la transmission peut effectivement avoir lieu par cette voie.

    Au total, 98% des cas étudiés étaient des hommes gays ou bisexuels. L’âge médian était de 38 ans.  Près de 41% étaient infectés par le VIH, le virus du sida, mais la grande majorité d’entre eux étaient sous traitement.

    Aucun décès n’a été enregistré parmi les cas étudiés, et la plupart étaient des cas légers. Malgré tout, 13% ont été hospitalisés. Les raisons principales étaient la douleur dans la région ano-rectale, ou des infections cutanées. Mais aucune complication grave n’a ensuite été observée.

    Des symptômes différents de ceux observés en Afrique

    Chez 23 personnes présentant un historique clair de leur infection, la période d’incubation (avant que de premiers symptômes n’apparaissent) était d’une semaine, mais pouvait s’étendre de 3 à 20 jours.

    Comme cela a préalablement été rapporté, l’étude souligne que les symptômes observés diffèrent de ceux habituellement repérés dans les pays africains où la maladie est endémique. Notamment le fait que les éruptions cutanées se concentrent sur certaines zones. Des lésions ont été observées chez 95% des personnes, dont la zone génito-anale dans 73% des cas.

    Le nombre de lésions variait grandement d’une personne à l’autre, mais il était généralement de moins de 10.  Les auteurs alertent ainsi sur le risque de se méprendre de diagnostic, en pensant avoir affaire à une infection sexuellement transmissible.

    À voir également sur Le HuffPost: Variole du singe : pourquoi la communauté gay s’inquiète

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      Variole du singe: Pourquoi la communauté gay s'inquiète

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 04:30 · 3 minutes

    MONKEYPOX - Si vous avez des proches gays ou que vous l’êtes vous-même , vous savez sans doute que la variole du singe est au centre des discussions chez les HSH, les “hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes” dans le jargon médical. Entre amis, on s’échange des informations sur la maladie, des conseils pour obtenir un rendez-vous pour être vacciné, des nouvelles de proches malades...

    “Notre ligne téléphonique est actuellement saturée et nous recevons beaucoup de demandes [...] pour la vaccination contre la variole”, témoignait cette semaine Checkpoint, association parisienne de lutte contre le VIH . Mais pourquoi tant d’inquiétude au sein de la communauté gay et, plus largement, parmi les personnes LGBT?

    Selon un rapport de Santé Publique France publié ce mercredi 20 juillet , ce sont au total 1453 cas qui ont été confirmés en France, dont 678 en Île-de-France. ”À ce jour, en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH)”, souligne l’agence. “Parmi les cas pour lesquels l’information est disponible, 74% déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l’apparition des symptômes.”

    Mobilisation des associations

    Face à cette diffusion de l’épidémie dans la communauté gay, les associations de lutte contre le VIH, comme Aides , Sidaction ou Act-Up Paris, se mobilisent activement auprès de la communauté gay pour informer sur la maladie, ses symptômes et les moyens d’éviter la transmission. Surtout, elles font pression sur le gouvernement pour accélérer la vaccination.

    Car depuis le 11 juillet dernier et l’ouverture de la vaccination préventive aux groupes à risques , notamment les HSH, la campagne est sévèrement jugée par les associations. “Si la vaccination est ouverte, les retours de terrains font état d’un engorgement dans la prise de rendez-vous. François Braun, il faut accroître les moyens pour accélérer”, a récemment écrit Act-Up Paris . Aides a réclamé ce jeudi 21 juillet une “campagne de vaccination coup de poing”.

    Les autorités de santé n’ont pas révélé officiellement le nombre de doses mises à disposition pour la campagne de vaccination, invoquant le secret défense. Un représentant de la DGS a annoncé au Sénat le 13 juillet que 7500 doses avaient être déstockées pour l’élargissement de la vaccination, et que 5000 doses par semaine le seraient ensuite. Selon Têtu , un total de 30000 doses seraient prévues . Interrogé par le magazine, Marc Dixneuf, directeur général de l’association Aides, estime qu’il en faudrait 10 fois plus.

    Complications

    L’enjeu, c’est évidemment d’éviter que l’épidémie ne se propage encore davantage au sein de la communauté des HSH ou au sein de la population générale. Car si la maladie guérit le plus souvent spontanément et si elle n’est généralement pas grave, elle peut s’avérer douloureuse et créer des complications, notamment les enfants, les femmes enceintes, et les personnes vivant avec le VIH. Elle nécessite également un isolement de trois semaines, ce qui peut avoir également des conséquences économiques pour les malades .

    Pour limiter la propagation de l’épidémie, le temps presse. D’autant que le vaccin procure une bonne immunité deux semaines après la 2e dose. Il faut donc compter un mois et demi pour que la vaccination soit vraiment efficace. Plus le temps passe, plus la maladie risque de gagner du terrain.

    À voir également sur Le HuffPost: Les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez

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      Pour Borne, l'obligation du masque dans les transports n'est pas à l'ordre du jour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 19:22 · 1 minute

    Pour Borne, l'obligation du masque dans les transports n'est pas à l'ordre du jour Pour Borne, l'obligation du masque dans les transports n'est pas à l'ordre du jour

    COVID - Elisabeth Borne a appelé ce mercredi 6 juillet à la “vigilance” face à la remontée de l’épidémie de Covid , et au port du masque dans les “espaces fermés où il y a beaucoup de monde”, mais elle n’en fera pas une “obligation” nationale.

    “L’épidémie repart. Donc moi j’appelle chacun à la vigilance . (...) Quand on est dans des espaces fermés, où il y a beaucoup de monde, il faut porter le masque, notamment dans les transports”, mais “nous n’avons pas l’intention d’avoir une mesure nationale d’obligation” parce que “les Français connaissent aujourd’hui les bons gestes”, a déclaré la Première ministre sur TF1.

    Face à la remontée des cas de Covid-19 , le maire de Nice Christian Estrosi a confirmé, ce mercredi 6 juillet, que le port du masque allait redevenir obligatoire dans les bus et le réseau de tramway.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

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      On connaît l'origine de la peste noire, sept siècles plus tard

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 05:30 · 4 minutes

    Sept siècles après, on sait enfin d'où venait la peste noire (illustration aux alentours de 1350) Sept siècles après, on sait enfin d'où venait la peste noire (illustration aux alentours de 1350)

    SANTÉ - La pandémie de peste noire, qui décima une grande partie de la population européenne au Moyen-Âge , a émergé en Asie centrale, dans l’actuel Kirghizistan, selon une étude mettant fin à près de sept siècles de questionnements.

    C’est grâce à de l’ADN humain ancien, extrait depuis un site funéraire du XIVe siècle dans le nord du Kirghizistan, que les chercheurs ont pu remonter à la source. Leurs découvertes, publiées ce mercredi 15 juin dans la revue Nature , tranchent un très vieux débat d’historiens.

    L’épidémie de peste noire a atteint l’Europe en 1346 par le bassin méditerranéen, via des navires transportant des marchandises depuis la Mer noire. En seulement huit ans, la “mort noire” a tué jusqu’à 60% de la population d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Et marqué le début d’une longue vague de l’épidémie, qui allait resurgir par intermittence durant 500 ans.

    Où est-elle née ? L’une des pistes les plus communément avancées était celle de la Chine, mais aucune preuve robuste n’a pu étayer cette théorie. “J’ai toujours été fasciné par la peste noire, et l’un de mes rêves était de résoudre le mystère de ses origines”, a raconté l’historien spécialiste des catastrophes Phil Slavin, l’un des auteurs de l’étude, lors d’une conférence de presse.

    “Mort de pestilence”

    Ce professeur à l’Université de Stirling (Écosse) connaissait l’existence de deux sites funéraires médiévaux près de lac d’Issyk Kul au Kirghizistan, qui avaient été fouillés à la fin du XIXe siècle.

    Sur plus de 400 pierres tombales, une centaine étaient précisément datées: 1338-1339. Avec une épitaphe mentionnant une elliptique “mort de pestilence”, en ancien syriaque. Autant d’indices d’une surmortalité anormale au sein d’une communauté, sept ou huit ans avant que la peste noire ne frappe l’Europe.

    Pour trouver la cause des décès, les chercheurs ont fouillé dans l’ADN dentaire de sept squelettes. “La pulpe dentaire est une source précieuse, car c’est une zone très vascularisée qui donne une forte chance de détecter des pathogènes dans le sang”, a expliqué Maria Spyrou, de l’Université de Tübingen en Allemagne, elle aussi auteure de l’étude.

    L’ADN a pu être séquencé -un travail délicat tant il était fragmenté- puis comparé à une base de données contenant le génome de milliers de bactéries. Verdict: les corps avaient été infectés par la bactérie Yersinia pestis, le bacille responsable de la peste noire, transmise à l’homme par les puces des rongeurs. Cette communauté avait donc bien été victime du même fléau que celui qui a frappé l’Europe quelques années plus tard.

    Les analyses du génome de Yersinia pestis ont aussi révélé qu’il s’agissait d’une souche ancestrale de la bactérie. Celle qui se trouve à la base de “l’arbre génétique” de la peste. Les scientifiques associent justement l’apparition de la peste noire en Europe à un “Big Bang” génétique au cours duquel les bactéries souches se sont massivement diversifiées.

    Au coeur des routes de la Soie

    Les souches découvertes au Kirghizistan se trouvent pile “au noeud de cette diversification massive”, survenue vers les années 1330. Confirmant que cette région du monde, le Tian Shan, a bien été le point de départ de l’expansion, selon Maria Spyrou.

    De plus, chez les rongeurs vivant aujourd’hui dans le Tian Shan, les chercheurs ont identifié une souche de la bactérie très proche de celle des victimes humaines de 1338-1339, “la plus proche qu’on ait trouvée dans le monde”, a complété Johannes Krause, de l’Institut Max Planck, co-auteur de l’étude.

    Il s’agissait de communautés chrétiennes, ethniquement diversifiées (Mongols, Ouïghours...), qui pratiquaient le commerce au long cours selon les objets funéraires retrouvés: perles du Pacifique, coraux de Méditerranée, vêtements de soies.... “Vivant au coeur des routes de la soie, ils ont dû beaucoup voyager, ce qui a joué un rôle dans l’expansion de l’épidémie via la Mer noire”, avance Phil Slavin.

    La peste n’a jamais été éradiquée de la surface de la Terre: chaque année, des milliers de personnes continuent d’être infectées, notamment en Asie centrale. Dans les montagnes du Tian Shan, ce sont les marmottes qui constituent le principal réservoir animal de la maladie.

    Une pandémie meurtrière comme celle du Moyen-Âge n’est heureusement pas à craindre: non pas que la bactérie soit moins virulente, mais parce que les conditions d’hygiène et le recours aux antibiotiques n’ont rien à voir avec le passé.

    À voir également sur Le HuffPost: En Grèce, une empreinte géante pour dénoncer les destructions écologiques

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      Variole du singe: En plein mois des fiertés, l'OMS appelle à la vigilance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 14:59 · 3 minutes

    La marché des fiertés de Los Angeles, le 12 juin 2022 (Robert Gauthier/Los Angeles Times via Getty Images) La marché des fiertés de Los Angeles, le 12 juin 2022 (Robert Gauthier/Los Angeles Times via Getty Images)

    ÉPIDEMIE - Alors que le mois de juin est marqué par l’organisation de nombreuses marches des fiertés et d’événements festifs au sein de la communauté LGBT+, c’est un message de prévention que le directeur de l’OMS Europe a voulu faire passer ce mercredi 15 juin 2021. Rappelant que le continent européen constitue “l’épicentre” de l’épidémie de variole du singe “avec 25 pays signalant plus de 1500 cas, soit 85% du total mondial”, Hans Kluge a appelé à une “communication plus claire” autour de la maladie. “Le besoin immédiat est de contenir cette épidémie en arrêtant la transmission”, a-t-il souligné, estimant que “l’ampleur de cette épidémie présente un risque réel” et appelle des actions “de toute urgence”.

    “Jusqu’à présent, en Europe, la majorité –mais pas la totalité– des patients signalés concernait des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes ”, a souligné le médecin. Nombre d’entre eux ont signalé “des partenaires sexuels multiples et parfois anonymes”. Par conséquent, “identifier, retrouver et informer rapidement les partenaires sexuels [...] est essentiel pour enrayer la propagation” du virus.

    Prévention dans les événements et applications de rencontre

    Néanmoins, “la variole du singe en elle-même ne cible aucun groupe en particulier”, a rappelé Hans Kluge. “La stigmatisation de certaines populations nuit à la réponse de santé publique, comme nous l’avons vu à maintes reprises dans des contextes aussi divers que le VIH/sida , la tuberculose et le Covid-19 . La variole du singe sera opportuniste dans sa lutte pour sa survie, et sa propagation dépendra des conditions qui lui seront offertes.”

    Avec le mois des fiertés et l’arrivée de l’été, ce sont nombre de marches des fiertés, festivals de musique et “rassemblements de masses” qui sont attendus sur le continent européen. “Ce sont autant d’opportunités de dialoguer avec des personnes jeunes, sexuellement actives et très mobiles. La variole du singe ne doit pas être une raison pour annuler des événements, mais une occasion de les mettre à profit pour agir.”

    Ainsi, l’OMS et les autorités de santé vont contacter les organisateurs d’événements et application de rencontre “pour fournir des informations claires afin de sensibiliser à l’infection à la variole du singe”.

    Une fièvre suivie de boutons

    Comme le rappelle Santé publique France, la variole du singe “débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête”, de courbatures et de fatigue. Après deux jours survient une éruption de boutons remplis de liquide qui se dessèchent avant de former des croûtes. Ces boutons (ou “vésicules” dans le langage médical) se concentrent “sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds”, ainsi que sur les muqueuses, “dans la bouche et la région génitale”. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours, et la maladie guérit “le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines”.

    Le virus peut être transmis “par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…)”, décrit Santé publique France. “On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie jusqu’à disparition des dernières croûtes, le plus souvent 3 semaines.”

    “La vaccination de masse n’est pas nécessaire”

    Pour l’instant, “la vaccination de masse n’est pas recommandée ni nécessaire”, a indiqué Hans Kluge, d’autant que les vaccins et antiviraux sont disponibles en “quantités limitées”. Et le médecin d’appeler à l’”équité” dans la lutte contre la maladie, notamment en soutien aux pays d’Afrique “où la variole du singe est endémique depuis longtemps”.

    Ce mardi, la Commission européenne et le laboratoire danois Bavarian Nordic ont annoncé la conclusion d’un contrat portant sur l’achat de plus de 100.000 doses de vaccins contre la variole du singe.

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      Variole du singe: l'OMS ne redoute pas de pandémie mondiale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 07:02 · 1 minute

    (Photo prise dans un hôpital de Madrid où un membre hospitalier regarde la courbe des cas positifs de variole du singe le 30 mai 2022. Par Carlos Lujan/Europa Press via Getty Images) (Photo prise dans un hôpital de Madrid où un membre hospitalier regarde la courbe des cas positifs de variole du singe le 30 mai 2022. Par Carlos Lujan/Europa Press via Getty Images)

    SANTÉ - L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a assuré lundi 30 mai ne pas redouter, pour l’instant, que la propagation du virus de la variole du singe au-delà des pays africains puisse déclencher une pandémie mondiale.

    Interrogée lors d’un briefing sur l’éventualité d ’une pandémie mondiale , la principale experte de la variole du singe à l’OMS, Rosamund Lewis, a répondu: “Pour le moment, nous ne sommes pas préoccupés par une pandémie mondiale”. “Il est encore possible d’arrêter cette épidémie avant qu’elle ne s’étende ”, a-t-elle insisté.

    Depuis que la Grande-Bretagne a signalé pour la première fois un cas confirmé de variole du singe le 7 mai, près de 400 cas ont été signalés à l’OMS dans près d’une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus.

    Aucune raison de paniquer

    L’OMS s’est dite préoccupée par cette “situation inhabituelle”, mais a réitéré qu’il n’y avait aucune raison de paniquer.

    La variole du singe est liée à la variole, qui a tué des millions de personnes dans le monde chaque année avant d’être éradiquée en 1980. Mais la variole du singe est beaucoup moins grave et la plupart des gens se rétablissent en trois à quatre semaines.

    Les premiers symptômes comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée semblable à la varicelle.

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      Variole du singe: 16 cas confirmés en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 12:42 · 1 minute

    Seize cas de variole du singe confirmés en France (Photo d'illustration: un laborantin fait des analyses au microscope dans un laboratoire de Munich en Allemagne le 20 mai 2022 après la découverte d'un premier cas de variole du singe. Par REUTERS/Christine Uyanik) Seize cas de variole du singe confirmés en France (Photo d'illustration: un laborantin fait des analyses au microscope dans un laboratoire de Munich en Allemagne le 20 mai 2022 après la découverte d'un premier cas de variole du singe. Par REUTERS/Christine Uyanik)

    SANTÉ - La France comptait ce samedi 29 mai seize cas “confirmés” d’infection au virus de la variole du singe , selon les autorités sanitaires dimanche. Sur ces seize cas, douze ont été rapportés en Ile-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Occitanie et un en Normandie, selon les chiffres de Santé publique France.

    Le précédent bilan faisait état de sept cas “avérés” selon la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon mercredi. Santé publique France annonce une actualisation du bilan pour lundi.

    Brigitte Bourguignon avait indiqué que les autorités ne s’attendaient pas à une “flambée” de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact .

    La vaccination des cas contact adultes et professionnels de santé

    La Direction générale de la Santé a indiqué vendredi à l’AFP que deux premières personnes, considérées comme ayant eu un contact à risque avec un malade de la variole du singe , ont été vaccinées à Paris, à l’hôpital Bichat.

    Face aux cas de variole du singe, dans un avis rendu mardi, Haute autorité de Santé a recommandé la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.

    La variole du singe (“monkeypox” en anglais) ou “orthopoxvirose simienne” est une maladie considérée comme rare, connue chez l’être humain depuis 1970. Elle est due à un virus à ADN.

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      Variole du singe: 1er vaccin pour les personnes cas contact en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 21:50 · 2 minutes

    La France vaccine ses premiers cas contact face à la variole du singe (photo d'illustration) La France vaccine ses premiers cas contact face à la variole du singe (photo d'illustration)

    SANTÉ - Deux premières personnes, considérées comme ayant eu un contact à risque avec un malade de la variole du singe , ont été vaccinées ce vendredi 27 mai à Paris, à l’hôpital Bichat, a-t-on appris auprès de la Direction générale de la Santé.

    Conformément à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) rendu mardi, “c’est une vaccination très ciblée qui est proposée à des personnes ayant eu un contact considéré à risque”, a-t-on indiqué.

    Le premier vacciné, un homme âgé d’une trentaine d’années et résidant à Paris, qui a souhaité conserver l’anonymat, a dit à l’AFP être cas contact du premier patient confirmé en France le 20 mai.

    “Je l’ai vu le 14 mai dans l’après-midi dans un appartement à Paris. Je n’ai pas eu de relation sexuelle avec cette personne mais j’ai été en contact (physique) prolongé avec cette personne, pendant trois heures, dans le même espace”, a-t-il témoigné à l’AFP. “Mon cas a été discuté car je n’ai pas été exposé par relations sexuelles, ce qui ne fait pas de moi un cas rouge mais plutôt orange”, a-t-il expliqué.

    Vaccin dans les quatre jours après contact à risque

    La France compte actuellement sept cas “avérés” de variole du singe , a indiqué mercredi la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, précisant que le pays disposait des stocks nécessaires de vaccin contre la variole pour vacciner les cas contact.

    La durée d’incubation de la variole du singe est le plus souvent comprise entre 6 et 16 jours, pouvant aller de 5 à 21 jours.

    La HAS recommande d’administrer le vaccin “idéalement dans les quatre jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours”.

    La variole du singe, dont plusieurs cas ont été détectés en Europe et en Amérique du Nord, est une maladie rare originaire d’Afrique dont on guérit en général spontanément.

    En l’état actuel des connaissances, la transmission interhumaine nécessite un contact étroit et prolongé entre deux personnes, et se fait principalement via la salive ou le pus des lésions cutanées formées au cours de l’infection.

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      Variole du singe: les 219 cas recensés ne sont peut-être que "le sommet de l'iceberg" pour l'OMS

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 19:16 · 3 minutes

    Les 219 cas de variole du singe recensés ne sont que Les 219 cas de variole du singe recensés ne sont que "le sommet de l'iceberg" pour l'OMS (Photo d'une personne regardant un cliché du vaccin contre la variole du singe REUTERS/Lukas Barth)

    SANTÉ - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu ce vendredi 27 mai que les quelque 200 cas de variole du singe détectés ces dernières semaines , dans des pays où le virus ne circule pas habituellement, pourraient n’être que “le sommet de l’iceberg”.

    “Nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l’iceberg”, a déclaré Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux de l’OMS, lors d’une présentation aux Etats membres de l’organisation sur la propagation “inhabituelle” du virus, lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève (Suisse).

    Les experts tentent de déterminer ce qui a provoqué cette “situation inhabituelle”, et les résultats préliminaires ne montrent pas de variation ou de mutation du virus de la variole du singe, a indiqué Sylvie Briand.

    “Nous avons une fenêtre de tir pour arrêter la transmission maintenant ”, a-t-elle estimé. “Si nous mettons en place les mesures adéquates maintenant, nous pourrons probablement contenir cela rapidement”.

    Le virus présent dans une dizaine de pays européens

    Le Royaume-Uni a signalé un premier cas le 7 mai. Depuis, quelque 200 cas ont été détectés dans des pays bien éloignés de ceux où le virus est endémique. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 219 cas précisément - mais aucun décès - avaient été signalés mercredi.

    Endémique dans onze pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, la variole du singe a soudain été détectée dans plus de vingt autres pays à travers le monde, dont les Etats-Unis, l’Australie, les Emirats arabes unis et une dizaine de pays européens .

    Le ministère espagnol de la Santé répertoriait vendredi 98 cas confirmés, le Royaume-Uni 90, et le Portugal 74. Dans ce dernier pays, tous les cas sont des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans.

    “Nous en sommes pour l’instant au tout, tout début de cet événement”, a expliqué Sylvie Briand. “Nous savons que nous aurons plus de cas dans les jours à venir”, mais “ce n’est pas une maladie dont le grand public devrait s’inquiéter. Ce n’est pas le Covid ou d’autres maladies qui se répandent rapidement”.

    Des stocks de vaccins très réduits

    La variole du singe appartient à la même famille que la variole, qui tuait chaque année des millions de personnes dans le monde jusqu’à son éradication en 1980. Mais la variole du singe est beaucoup moins grave, avec un taux de mortalité de 3 à 6%. La plupart des malades sont rétablis après trois à quatre semaines.

    Les symptômes initiaux sont une forte fièvre, un gonflement des ganglions et des éruptions cutanées. Nombre de cas concernent des homosexuels , mais les experts soulignent qu’il n’existe aucune preuve que la maladie a été transmise par voie sexuelle, qui aurait plutôt été transmise par un contact rapproché avec une personne infectée ayant des lésions sur la peau.

    Il n’existe pas vraiment de traitement, mais des antiviraux ont été développés contre la variole, dont l’un a récemment été approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA), selon Sylvie Briand.

    Les vaccins contre la variole s’avèrent efficaces à 85% contre la variole du singe. Mais la plupart des moins de 45 ans n’ont pas été vaccinés contre la variole, et les stocks de vaccins sont aujourd’hui très réduits.

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