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      Commission des finances: Rousseau demande à Coquerel de se mettre en retrait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 08:24 · 2 minutes

    Sandrine Rousseau photographiée lors d'une manifestation le 7 juin à Paris Sandrine Rousseau photographiée lors d'une manifestation le 7 juin à Paris

    POLITIQUE - Ses alliés sont-ils en train de le lâcher? Ce vendredi 15 juillet, deux jours après l’ouverture d’une enquête à l’encontre du député insoumis Éric Coquerel après une plainte pour des faits “pouvant s’apparenter à une agression sexuelle” déposée par une militante début juillet, l’écoféministe Sandrine Rousseau estime que son collègue de la NUPES doit se mettre en retrait quelques temps de son poste de président de la Commission des finances.

    “Moi je pense qu’il ne peut pas présider les séances de la Commission des finances pendant l’enquête”, a déclaré l’élue EELV sur France 2. Un geste qui permettrait à la police d’enquêter “de manière sereine”. Ce n’est qu’une fois “l’enquête réalisée” que le député de Seine-Saint-Denis pourra, selon elle, récupérer son siège “s’il n’y a rien”. En revanche, “s’il est mis en examen, ou s’il y a une procédure judiciaire, il faudra qu’il démissionne”, a ajouté Sandrine Rousseau, précisant qu’elle avait informé l’intéressé de sa position.

    Une vision des choses que ne partage pas (du tout) l’insoumis Adrien Quatennens. ”Éric Coquerel, qu’est-ce qu’il lui est reproché? D’avoir dansé avec une personne qui a mal vécu cette danse”, a justifié le député du Nord, qui refuse tout parallèle avec Damien Abad qui, accusé de viols et d’agressions sexuelles, a quitté le gouvernement après l’ouverture d’une enquête.

    “Les faits n’ont strictement rien à voir, et ne justifient pas une mise en retrait. Éric Coquerel est président de la Commission des finances, il y fait un bon travail, il doit continuer”, a poursuivi Adrien Quatennens, confirmant la position de la France insoumise, consistant à faire bloc derrière l’élu de Seine-Saint-Denis.

    Après l’ouverture de l’enquête, Jean-Luc Mélenchon avait d’ailleurs dénoncé une “mesquine réplique” mais tous les membres de la NUPES sont pas sur la même ligne.

    À voir également sur Le HuffPost: Motion de censure : Olivier Faure avait tellement de choses à dire qu’il s’est fait couper le micro

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      Éric Coquerel visé par une enquête pour harcèlement et agression sexuels

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 15:04

    Éric Coquerel photographié à l'Assemblée nationale le 30 juin (illustration) Éric Coquerel photographié à l'Assemblée nationale le 30 juin (illustration)

    POLITIQUE - Les choses se compliquent pour le président de la Commission des finances. Ce mercredi 13 juillet, le parquet de Paris, sollicité par l’AFP, fait savoir qu’une enquête visant Éric Coquerel a été ouverte pour harcèlement et agression sexuels. Une procédure qui fait suite aux accusations dont le député insoumis de Seine-Saint-Denis fait l’objet de la part de la militante Sophie Tissier.

    Cette dernière, ancienne figure des gilets jaunes, avait porté plainte au début du mois pour des faits “pouvant s’apparenter à une agression sexuelle” remontant au mois d’août 2014 à Grenoble. Des accusations que l’élu conteste fermement et qui n’avaient pas été rapportées au comité contre les violences sexuelles mis en place par la France insoumise.

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      Affaire McKinsey: Coquerel, taclé par le Sénat, justifie sa mission d'information sur les cabinets de conseils

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 13:26 · 2 minutes

    Le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a annoncé une mission d'information sur les cabinets de conseil. Le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a annoncé une mission d'information sur les cabinets de conseil.

    POLITIQUE - Vite, réparer l’indélicatesse. Après avoir annoncé une mission d’information sur la firme américaine McKinsey et autres cabinets de conseils travaillant avec l’État comme Capgemini, le président de la commission des finances Éric Coquerel (Nupes) s’est empressé de saluer, vendredi 8 juillet, le travail déjà réalisé par le Sénat sur le sujet.

    “Je n’ignore évidemment pas les quatre mois de travaux présidés par le sénateur Arnaud Bazin qui en a suivi de la sénatrice Éliane Assassi, qui pose les bases indispensables à toute évolution et travaux ultérieurs”, a affirmé le député insoumis, dans un communiqué publié sur Twitter.

    À la suite d’un rapport sénatorial publié en mars, le parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête préliminaire pour “blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée” à l’encontre du cabinet de conseil américain McKinsey . Le Bureau du Sénat avait, en outre, saisi le parquet pour suspicion de faux témoignage d’un responsable de McKinsey devant la commission d’enquête.

    Jeudi, la sénatrice communiste s’était agacée de l’annonce de son collègue parlementaire. “J’annonce qu’ un travail sérieux et rigoureux a déjà été réalisé au Sénat par une commission d’enquête transpartisane qui a ensuite déposé une proposition de loi qui ne se limite pas à des ‘polémiques’! C’est beau le rassemblement!”, avait Éliane Assassi, élue de Seine-Saint-Denis.

    “Euh, c’est un peu bête, nous venons de finir un travail exhaustif avec Éliane Assassi et nous avons déposé une proposition de loi dont le président Gérard Larcher a demandé l’inscription... Ce n’est pas loin le 15 rue de Vaugirard (l’adresse du Sénat)”, a abondé la centriste Nathalie Goulet.

    Un “nouveau cadre” annoncé par le gouvernement

    Pour ses débuts à la tête de la commission des finances, Éric Coquerel a proposé la création d’une mission d’information sur le recours par l’État aux cabinets de conseil. “Ce sera une de mes premières propositions de mission d’information”, a dit l’élu Insoumis de Seine-Saint-Denis en commission des Finances à l’Assemblée.

    “Chacun a constaté l’actualité sur Capgemini, McKinsey, etc, qui nous permettra peut-être de nous interroger sur les questions de rapport qualité prix de ces cabinets de conseil, leur nécessité, leur rôle”, a-t-il indiqué. “C’est quelque chose que je souhaiterais inscrire assez vite au calendrier de notre commission”.

    Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini a assuré jeudi sur Public Sénat qu’il présenterait “dans les prochaines semaines” un “nouveau cadre pour encadrer le recours des ministères” aux cabinets de conseil. Il a indiqué qu’il allait recevoir les sénateurs à l’origine du texte, qu’il dit prendre “très au sérieux”. “Il y a un certain nombre de propositions que je reprendrai”, a-t-il affirmé.

    À voir également sur Le HuffPost : L’affaire McKinsey, une “non-affaire” pour ces soutiens d’Emmanuel Macron

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      À la commission des Finances, Coquerel annonce déjà une enquête sur Mckinsey et les cabinets de conseil

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 14:33 · 2 minutes

    Jeudi 7 juillet, le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel a annoncé une mission d'information sur les cabinets de conseil. Jeudi 7 juillet, le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel a annoncé une mission d'information sur les cabinets de conseil.

    POLITIQUE - Le ton est donné. Tout juste élu à la tête de l’importante commission des finances de l’Assemblée nationale , le député Éric Coquerel ( LFI /Nupes) a annoncé son intention de lancer une mission d’information sur le recours aux cabinets de conseil par le gouvernement .

    “Ce sera une de mes premières propositions de mission d’information. Chacun a constaté l’actualité sur Capgemini, Mckinsey , etc. qui nous permettra peut-être de nous interroger sur le rapport qualité/prix de ces cabinets de conseil, leur nécessité, leur rôle, pourquoi ils sont là”, a détaillé le nouveau président de la commission.

    “C’est quelque chose que je souhaiterais inscrire assez vite sur au calendrier de notre commission”, a-t-il ajouté, alors que le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, était présent à ses côtés pour une audition.

    En mars dernier, un rapport sénatorial était déjà venu polluer la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en pointant le recours prépondérant au cabinet américain McKinsey par les services de l’État (notamment durant la crise du Covid-19 ), avec des résultats plus ou moins concluants au regard des sommes déboursées. De plus, la firme n’aurait pas payé ses impôts en France au cours des dix dernières années, grâce à “un exemple caricatural d’optimisation fiscale”.

    Un travail déjà fait au Sénat ?

    À quelques encablures de l’Assemblée, rue de Vaugirard, cette annonce a donc fait sursauter quelques sénateurs. “J’annonce qu’un travail sérieux et rigoureux a déjà été réalisé au Sénat par une commission d’enquête transpartisane qui a ensuite déposé une proposition de loi qui ne se limite pas à des ‘polémiques’! C’est beau, le rassemblement !”, a tweeté la sénatrice communiste Éliane Assassi.

    Même étonnement pour Nathalie Goulet : “Euh, c’est un peu bête nous venons de finir un travail exhaustif avec Éliane Assassi et nous avons déposé une proposition de loi dont le président Gérard Larcher a demandé l’inscription [à l’ordre du jour]…”, a renchéri l’élue centriste.

    Quoi qu’il en soit, Éric Coquerel n’aura pas perdu de temps pour donner le ton pour la commission nouvellement formée, qui ne se limitera pas à l’élaboration des lois. “On veut mener une action forte sur les questions d’évasion fiscale et tout ce qui relève du contournement de l’impôt”, s’était notamment engagé le député avant son élection.

    À voir également sur Le HuffPost : L’affaire McKinsey, une “non-affaire” pour ces soutiens d’Emmanuel Macron

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      De LREM au RN, le soutien quasi unanime de la classe politique à Éric Coquerel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 15:26 · 1 minute

    POLITIQUE - Ce sont des mots inattendus. Du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin au député Rassemblement national Sébastien Chenu, plusieurs adversaires d’Éric Coquerel ont apporté leur soutien au député. Après les rumeurs et la mise en cause du président de la commission des Finances par Rokhaya Diallo , une plainte pour harcèlement sexuel a été déposée à son encontre par la militante LFI Sophie Tissier.

    “Je suis très attaché à la présomption d’innocence, ça vaut pour tout le monde, y compris pour M. Coquerel”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin mercredi sur BFMTV. “La présomption d’innocence c’est quand même quelque chose d’intéressant, c’est le fondement d’une démocratie”, a ajouté le ministre de l’Intérieur, également visé par une plainte pour viol, classée sans suite dans un premier temps puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022 .

    Du côte du Rassemblement national, même son de cloche. “On a des principes, et ils sont valables pour nos adversaires politiques, a indiqué le député Sébastien Chenu sur Public Sénat. Je considère qu’il a une présomption d’innocence ”.

    À la France insoumise, on se justifie d’avoir demandé la démission du ministre Damien Abad , visé par une plainte pour tentative de viol, mais pas celle du député LFI. “Toutes celles et ceux qui essaient de mettre sur le même plan ces deux cas de figure sont d’une mauvaise foi criante et totale”, a assuré le député LFI Manuel Bompard sur Europe 1.

    Le député Éric Coquerel conteste pour sa part les accusations qui lui sont faites. “Je n’ai jamais eu de ma vie quelque chose qui pourrait s’apparenter à un comportement de harcèlement, d’agression ou de viol,” a-t-il martelé dimanche 3 juillet.

    À voir également sur le HuffPost : Les explications de Véran sur l’éviction de Damien Abad du gouvernement

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      Sophie Tissier dit avoir saisi LFI au sujet d'Éric Coquerel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 15:50 · 5 minutes

    Sophie Tissier, membre de la manifestation des gilets jaunes, lors d'une prise de parole lors de la 20e semaine de manifestations des gilets jaunes à Paris, le 30 mars 2019. Sophie Tissier, membre de la manifestation des gilets jaunes, lors d'une prise de parole lors de la 20e semaine de manifestations des gilets jaunes à Paris, le 30 mars 2019.

    POLITIQUE - Alors que le nouveau président de la commission des finances à l’Assemblée nationale se défend des accusations sur son comportement envers les femmes dans une tribune dans le JDD , la militante Sophie Tissier a saisi le comité contre les violences sexistes et sexuelles de la France insoumise (LFI) au sujet d’ Éric Coquerel .

    Cette figure du mouvement des gilets jaune s a annoncé sa démarche sur BFMTV ce dimanche 3 juillet au sujet de “comportements déplacés et offensants d’Éric Coquerel en 2014”, alors que LFI se contentait d’évoquer jusqu’alors des “rumeurs” , fondées sur aucune plainte ou signalement au sujet de son élu.

    Dans un tweet publié ce dimanche, elle ajoute avoir été motivée à s’exprimer suite à la prise de parole de Rokhaya Diallo jeudi 30 juin sur RTL, dont elle “salue le courage”.

    Dans sa tribune, Éric Coquerel évoque pour sa part des “rumeurs infondées” et pour lesquelles il s’est senti contraint de réagir après la prise de parole de l’auteure et militante Rokhaya Diallo qui évoquait, sans donner plus de précisions, des “sources au sein de LFI” mettant en cause le comportement du député de Seine-Saint-Denis.

    Dans les colonnes du JDD puis sur BFMTV, il affirme également n’avoir “jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d’entrée d’un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles”.

    • Le tweet accusateur de Sophie Tissier

    La veille de ce signalement au comité chargé de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles du parti de Jean-Luc Mélenchon , Sophie Tissier avait déjà débuté ses révélations sur les réseaux sociaux plusieurs années après que cet épisode a été évoqué de manière anonyme dans le magazine Causette .

    Dans un tweet publié samedi, l’ancienne proche du Parti de gauche déclare: “Moi je sais car j’ai subi. J’atteste. Coquerel harceleur aux mains baladeuses collantes et assauts déplacés en 2014 lors des universités d’été du PG”.

    Et ajoute: “J’ai ressenti un profond malaise je ne savais pas où il s’arrêterait. Je lui avait clairement exprimé mon refus. Il s’en foutait”.

    • Quand Sophie Tissier estimait que “ce n’était pas une agression”

    La militante s’est confiée à la chaîne d’information BFMTV et à Médiapart en livrant certains détails sur les “assauts déplacés” dont elle accuse d’Éric Coquerel d’être l’auteur.

    Dans un premier temps, Sophie Tissier s’est exprimée pour Médiapart , dans un article publié samedi, au sujet des faits reprochés à l’élu insoumis en 2014. Selon elle, les agissements d’Éric Coquerel “n’étaient pas une agression”, raison pour laquelle elle ne s’était pas donné la peine de saisir la cellule de LFI. Pour Sophie Tissier, les faits n’étaient “pas suffisamment graves”.

    Lors d’une soirée organisée à l’issue d’une journée de conférences politiques à Grenoble (dans le cadre des universités d’été du Parti de gauche) celui qui était alors coordinateur du PG se serait montré particulièrement insistant. “La main baladeuse toute la soirée”, Éric Coquerel aurait invité Sophie Tissier à danser: ”Il n’arrêtait pas de me faire danser, il me prenait par la taille” décrit-elle à Médiapart , tout en précisant qu’elle aurait à plusieurs repris signifié au député une danse “un peu trop au corps” à son goût.

    Le député récemment réélu lui aurait aussi envoyé plusieurs SMS pour l’inviter à rentrer ensemble. Sophie Tissier précise cependant qu’elle ne détient plus ces messages aujourd’hui. Auprès de BFMTV , elle évoque “un côté prédateur” après que ce dernier ait eu “le regard fixé sur [elle] toute la journée et toute la soirée”. Elle ajoute s’être “sentie comme son jouet toute la soirée”.

    Y a-t-il des témoins? Deux personnes ont témoigné en sa faveur ce dimanche mais deux autres que Sophie Tissier avait conseillé au JDD de contacter contredisent sa version.

    • Ce que dit Éric Coquerel de cette soirée

    Au sujet de cette soirée, Éric Coquerel tient à nuancer les faits, comme le rapport Médiapart : “Je me suis reconnu parce que cela parle d’une soirée en boîte que j’ai effectivement passée. Sauf qu’il y a des éléments dans cette description que je ne reconnais pas, et qui font passer une soirée en boîte, avec des flirts, pour quelque chose qui serait à la limite du harcèlement ou en tout cas à la limite d’une drague lourde. Ça, je ne le reconnais pas ″.

    Sur BFMTV ce dimanche , il a ajouté quelques précisions. “On est arrivé ensemble à cette soirée, où il y avait plein de monde. Je ne nie pas avoir dansé avec elle mais je nie tout ce qui pourrait s’apparenter à des gestes de drague agressifs”.

    Il assure avoir des témoins qui “confirmeront qu’il n’y a eu aucun geste déplacé”. D’ailleurs, Éric Coquerel “n’exclut pas de porter plainte en diffamation” mais n’envisage aucune démission, tant qu’une plainte “avec des faits étayés” n’a pas été déposée.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

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      Dans l'affaire Coquerel, la NUPES accusée de deux poids deux mesures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 10:17 · 4 minutes

    La NUPES accusée de deux poids deux mesures après l'affaire Coquerel La NUPES accusée de deux poids deux mesures après l'affaire Coquerel

    POLITIQUE - La gauche sous le feu des critiques. Depuis la médiatisation des rumeurs concernant le comportement du député LFI Éric Coquerel envers les femmes, la NUPES est accusée par l’opposition d’agir ”à géométrie variable” sur les cas de violences sexuelles .

    Ces rumeurs circulent depuis de nombreuses années dans les rangs de LFI et sur les réseaux sociaux. Mais c’est juste après l’élection d’Éric Coquerel à la tête de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale jeudi 30 juin que l’affaire a éclaté médiatiquement, après des déclarations de Rokhaya Diallo sur RTL.

    Cette dernière assure avoir “entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu’il avait avec les femmes”. Des accusations balayées rapidement sur BFMTV par le député LFI Manuel Bombard: ”Rokhaya Diallo fait référence à un article qui a été publié dans le journal Causette qui a été publié il y a quatre ou cinq ans, qui cite un député de La France Insoumise, sans jamais dire qui.”

    Sans témoignage, que faire, s’interroge Rousseau

    “Je n’ai pas eu de témoignage direct de ces femmes”, a aussi souligné l’écoféministe et députée Sandrine Rousseau vendredi sur Franceinfo. “J’ai cherché, passé des coups de fil (…). Cela ne veut pas dire que ça n’existe pas, mais tant qu’on a pas de témoignages directs, que faire?” Plus tard sur BFMTV, elle justifie l’inaction du parti en insistant: “Sans témoignage direct, on ne peut pas se fonder sur la rumeur.”

    Ces propos ont suscité l’incompréhension de l’opposition, Sandrine Rousseau s’étant fait remarquée pour son combat contre les violences sexistes et sexuelles notamment en politique. Elle a récemment réclamé la démission de Damien Abad , ministre des Solidarités accusé de viols et contre qui une enquête a été ouverte.

    “Je pense qu’il y a une indignation à géométrie variable notamment de la part de la gauche et notamment de la part de Madame Rousseau”, a dénoncé le président du RN Jordan Bardella sur Europe 1 ce dimanche 2 juillet.  L’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy déplore que “la simple rumeur” serve  ”à disqualifier quelqu’un”, mais s’accorde avec Jordan Bardella sur le terme de “géométrie variable” pour qualifier la réaction de la gauche après l’affaire Coquerel.

    “Des rumeurs infondées”, dénonce Coquerel

    Valérie Boyer, sénatrice LR,  parle même de “jeu de dupes”. “Des révélations se multiplient sur les comportements inappropriés avec les femmes d’Éric Coquerel (...), les adhérents #NUPES plaident pour la présomption d’innocence désormais devenue appropriée”, s’étonne-t-elle.

    Même le journaliste politique Jean-Michel Apathie a commenté: “Avec Damien Abad, Sandrine Rousseau était radicale dès les premiers papiers: dehors du gouvernement! Avec Éric Coquerel, plus de précautions. Un féminisme qui varie selon que l’on est de gauche ou de droite n’a plus aucune crédibilité.”

    Après cette dernière attaque, Sandrine Rousseau s’est justifiée: “Entre 3 plaintes pour viol [contre Damien Abad] et une rumeur, il y a une marge. Mon combat contre les violences sexuelles n’a rien à prendre de vos positionnements opportunistes.”

    De son côté, Éric Coquerel nie les accusations et dénonce des “rumeurs infondées” dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche . Sur BFMTV, il affirme aussi n’avoir rien à se reprocher.

    Dans le même temps, Sophie Tessier -qui témoignait déjà dans un article publié samedi par Mediapart - a saisi le comité des violences sexistes et sexuelles de LFI ( le même qui avait été saisi dans l’affaire Bouhafs conduisant au retrait du candidat aux législatives ) pour signaler des comportements déplacés, selon BFMTV , qui précise que ces actes ne sont pas répréhensibles légalement.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Éric Coquerel dénonce des "rumeurs infondées" sur son comportement envers les femmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 22:51 · 2 minutes

    Éric Coquerel, ici arrivant à l'Assemblée nationale, le 21 juin 2022. Éric Coquerel, ici arrivant à l'Assemblée nationale, le 21 juin 2022.

    POLITIQUE - Il avait annoncé qu’il ferait une mise au point dans le week-end. Le député LFI Éric Coquerel , élu jeudi 30 juin président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale , dénonce dans une tribune au JDD ce dimanche 3 juillet des “rumeurs infondées” concernant son comportement envers les femmes .

    “Je fais cette tribune pour affirmer que je n’ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d’entrée d’un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles”, écrit Éric Coquerel dans le Journal du Dimanche , en se disant “obligé de prendre la parole pour la première fois”.

    Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise avait défendu jeudi Éric Coquerel contre des “rumeurs sur son comportement avec les femmes”, assurant n’avoir jamais reçu de signalement à son sujet.

    “Plusieurs rédactions ont mené des enquêtes journalistiques”, souligne le député, un très proche du dirigeant de LFI Jean-Luc Mélenchon : “Rien n’est jamais sorti faute d’avoir trouvé un témoignage pouvant s’apparenter à un comportement délictuel, a fortiori criminel.

    Une rumeur relancée par une enquête dans le journal Causette en 2018

    Cette rumeur a été pourtant relancée par une enquête sur le sexisme à LFI dans le journal Causette en septembre 2018. La journaliste évoque deux brefs témoignages anonymes à propos d’un député lui aussi anonyme coupable de ‘dérapages, à la limite du harcèlement’. Je ne me suis pas inquiété outre-mesure sur le moment de cet article dont on disait qu’il me concernait, car il était visiblement bâclé”.

    Dès lors, écrit Éric Coquerel, “comment réagir à une rumeur qui n’est basée sur aucune plainte, aucun signalement à la cellule interne de LFI, malgré de fréquents appels et communiqués de LFI à pouvoir le faire, aucun témoignage public, aucun résultat d’enquête journalistique sérieuse en plus de cinq ans mais dont on explique que seul le silence de LFI et son refus de mener une enquête l’expliquerait?”

    Le député explique par ailleurs s’être senti contraint à s’exprimer, pour la première fois publiquement, par une intervention sur RTL cette semaine de l’auteure et militante Rokhaya Diallo. Cette dernière avait évoqué, sans plus de précisions, des “sources au sein de LFI” mettant en cause le comportement d’Éric Coquerel.

    À voir également sur Le HuffPost : Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      LFI assure n'avoir reçu "aucun signalement" visant Éric Coquerel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 05:59 · 2 minutes

    Des rumeurs circulent sur le comportement du député et nouveau président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel. Des rumeurs circulent sur le comportement du député et nouveau président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel.

    VIOLENCES SEXUELLES - Il assure n’avoir reçu aucun signalement. Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise a défendu jeudi 30 juin le député Éric Coquerel , élu président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale , contre des “rumeurs sur son comportement avec les femmes”.

    “Depuis plusieurs semaines, le député Éric Coquerel est l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes”, “attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des Finances”, écrit le comité contre les violences sexistes et sexuelles dans un communiqué.

    Ces rumeurs ont dépassé les limites des réseaux sociaux jeudi avec la journaliste et militante Rokhaya Diallo, qui a pour la première fois évoqué ces rumeurs au micro de la radio RTL. Elle a dit “avoir plusieurs sources au sein de LFI” et assure avoir “entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu’il avait avec les femmes” depuis plusieurs années. “Il ne s’agit pas pour moi de porter des accusations”, pointe-t-elle, mais elle veut “que la lumière soit faite”.

    Sur BFMTV, le député Manuel Bombard a pris la défense d’Éric Coquerel. ”Rokhaya Diallo fait référence à un article qui a été publié dans le journal Causette qui a été publié il y a quatre ou cinq ans, qui cite un député de La France Insoumise, sans jamais dire qui”, souligne-t-il, jugeant “assez curieux” qu’une telle information sorte juste après l’élection d’Éric Coquerel à la tête de la Commission des Finances.

    Le comité déplore les rumeurs

    Le Monde raconte de son côté que lors d’une réunion de l’intergroupe de la Nupes mardi, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a évoqué l’existence de ces rumeurs. Les députés LFI Mathilde Panot, Clémentine Autain et de nouveau Manuel Bombard ont assuré qu’aucun témoignage sur ce sujet n’avait été recueilli.

    C’est également ce qu’a affirmé dans son communiqué le comité contre les violences sexuelles du parti. “Notre comité n’a jamais reçu aucun signalement concernant le député Éric Coquerel, pour quelque fait que ce soit”, soutient l’instance, qui se revendique autonome par rapport à la direction politique de LFI.

    S’il est ”à disposition pour écouter les femmes et recevoir leurs témoignages”, il “déplore la mise en circulation de rumeurs ne s’appuyant sur aucun élément concret et ayant pour seul effet de jeter la suspicion sur une personne”. Il condamne un “type de pratiques qui n’aide en rien à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles”.

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