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      Le coût de la campagne présidentielle 2022 des 12 candidats révélé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 11:36 · 2 minutes

    Emmanuel Macron lors de son meeting du 16 avril à Marseille (illustration). Emmanuel Macron lors de son meeting du 16 avril à Marseille (illustration).

    POLITIQUE - L’heure des comptes de la campagne présidentielle a sonné. Et à ce jeu, c’est Emmanuel Macron qui occupe la première place. Le chef de l’État a été le candidat le plus dépensier avec près de 17 millions d’euros, soit près de 20 fois plus que l’iconoclaste Jean Lassalle , selon les comptes de campagne électorale publiés ce mardi 19 juillet au Journal officiel .

    Le président réélu le 24 avril a dépensé 16,7 millions d’euros dans la campagne, exactement comme en 2017, indiquent les comptes de campagne électorale des 12 prétendants à l’Élysée, tels que déposés fin juin auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui doit les éplucher d’ici à la fin de l’année.

    Emmanuel Macron devance la candidate LR Valérie Pécresse qui a consacré 14,3 millions d’euros pour un seul tour de scrutin, mais sans atteindre la barre des 5% de voix qui lui aurait permis d’obtenir le remboursement de ses frais de campagne. Après sa défaite, elle avait d’ailleurs lancé un appel aux dons pour combler le trou de cinq millions d’euros . Tous deux devancent le troisième homme de l’élection présidentielle, l’insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a déboursé 13,7 millions d’euros.

    Le Pen et Zemmour au coude à coude

    Battue au second tour par Emmanuel Macron, la RN Marine Le Pen a investi 11,5 millions d’euros dans sa campagne. Elle est pratiquement au coude à coude avec le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, arrivé quatrième au premier tour, qui a déboursé près de 11 millions d’euros.

    La socialiste Anne Hidalgo, dont le parti avait anticipé un score inférieur à 5%, n’a dépensé que 3,7 millions d’euros, contre un peu plus de 15 millions en 2017 pour celle de Benoît Hamon. L’écologiste Yannick Jadot, également sous la barre des 5%, a investi 5,2 millions d’euros dans la campagne. Toujours à gauche, le communiste Fabien Roussel a dépensé 4,02 millions d’euros.

    Le candidat qui a le moins dépensé est Jean Lassalle, qui s’est fait le porte-parole des campagnes lors de la campagne électorale, avec à peine plus de 813.060 euros. Il est suivi de près par le NPA Philippe Poutou (819.686 euros), puis le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (871.410) et la LO Nathalie Arthaud (891.098 euros).

    Le plafond des dépenses était établi cette année à 16.851.000 euros pour les candidats présents au premier tour, et 22.509.000 euros pour les candidats qualifiés pour le second tour.

    Verdict fin décembre

    La Commission des comptes de campagne rendra sa décision sur chacun des comptes vers la fin décembre. Jusqu’à présent, elle n’a approuvé qu’un seul compte du premier coup, celui du NPA Olivier Besancenot en 2007.

    En 2012, il avait rejeté ceux du président sortant Nicolas Sarkozy qui, comme Valérie Pécresse, avait lancé un appel aux dons. Les remboursements s’élèveront au maximum à 800.423 euros pour les candidats n’ayant pas atteint la barre des 5%; 8.004.225 euros pour les autres candidats présents au premier tour; 10.691.775 euros pour les candidats concourant au second tour.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les “Uber files”, Macron assume tout et Le Maire le soutient

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      Robert Ménard fâche (encore) son camp

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 11:14 · 2 minutes

    Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019 Robert Ménard photographié à la Convention de la droite à Paris en septembre 2019

    POLITIQUE - Robert Ménard poursuit sa mue. Dans une tribune publiée dans Le Figaro ce mardi 12 juillet, le maire de Béziers s’éloigne encore plus de ce qu’il conviendrait désormais d’appeler son ancienne famille politique. Dans cet appel à la modération, ce qui était loin d’être sa marque de fabrique durant les premières années de son action politique , l’édile élu en 2014 et en 2020 avec le soutien du Front national puis du RN envoie quelques piques à l’extrême droite, avec laquelle il a jadis volontiers navigué.

    “En 2022, la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée. D’avoir raison depuis toujours, de ne jamais se tromper, de ne jamais changer, de toujours retomber sur ses pattes. De se carapater dans un monde fermé à double tour”, écrit Robert Ménard , qui s’en prend aux “haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération”.

    “Rêver d’Europe”

    “Ils s’imaginent en rébellion contre le ‘système’, ce vilain mot inventé par les nazis pour parler de la démocratie de Weimar, alors qu’ils sont les nouveaux conservateurs, aigris, rances”, enfonce l’élu biterrois, avant de promouvoir une vision du monde qui ferait bondir autant les supporters de Marine Le Pen que ceux d’Éric Zemmour: ”Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme”.

    Plus loin, Robert Ménard s’en prend aux “racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite” et déplore que la “vie politique hexagonale” soit devenue “le terreau de la violence verbale qui gangrène les réseaux”. Dans son viseur, le “front des radicaux qui insultent leurs adversaires” et qui forme selon lui un ensemble homogène: “Ils sont généralement tous antivaccin, anti-passe sanitaire, antiaméricains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur”.

    Sans surprise, et même si Robert Ménard s’interdit de citer nommément ceux qu’il vise, la tribune a manifestement touché sa cible. “Encore un petit effort et le ministère vous tend les bras”, a ironisé dans un tweet Damien Rieu, ex-candidat de Reconquête! dans les Alpes-Maritimes et acteur influent de la galaxie zemmouriste durant la campagne présidentielle.

    Également candidate pour Reconquête! lors des dernières législatives, Cécile Scheffen a quant à elle qualifié Robert Ménard de “boomer” , tout comme Garen Shnorhokian . Des réactions épidermiques qui devraient conforter l’auteur de la tribune dans son analyse.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Les classes populaires "analphabètes"? Zemmour lâché par une cadre de son parti

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 18:00 · 2 minutes

    Éric Zemmour, le 12 juin 2022 après son élimination dès le premier tour des législatives dans la 4e circonscription du Var. Éric Zemmour, le 12 juin 2022 après son élimination dès le premier tour des législatives dans la 4e circonscription du Var.

    POLITIQUE - Après ses échecs cuisants à la présidentielle et aux législatives, le parti d’extrême droite Reconquête fait face à des divisions internes après des propos polémiques d’ Éric Zemmour . Le candidat battu dans le Var a déclaré, lors d’une réunion du comité politique du mouvement, mardi 21 juin, que “les classes populaires sont analphabètes”.

    Les propos, relayés par le magazine L’Express , ont déplu à une partie des membres de Reconquête, dont Jacline Mouraud , une ancienne figure des Gilets jaunes qui s’est engagée aux côtés d’Éric Zemmour. Confirmant que l’ex-polémiste a bien prononcé cette phrase après avoir été interpellé sur son incapacité à parler aux classes populaires, elle estime que “c’est une insulte au peuple de France que je défends de toutes mes forces”.

    Une “association de soutien aux adhérents” en préparation

    Cette prise de distance avec l’ancien candidat à la présidentielle traduit les tensions présentes au sein du mouvement d’extrême droite, notamment sur son fonctionnement, alors qu’aucun candidat Reconquête n’a été élu à l’Assemblée nationale. Lors de la réunion de mardi, l’hebdomadaire note que “le ton est rapidement monté” au point qu’Éric Zemmour et le vice-président du mouvement Jérôme Rivière ont failli en venir aux mains.

    “Il n’y a aucune remise en question. Jamais, ont déploré auprès de L’Express des membres de Reconquête. Les mêmes recettes défaillantes ont été utilisées aux législatives que pour la présidentielle, donnant lieu aux mêmes résultats catastrophiques.”

    Dans la ligne de mire de ces frondeurs: l’ex-LR Guillaume Peltier et Sarah Knafo , dont ils dénoncent la mainmise et le “hold-up” sur la stratégie du parti. Des cadres du parti s’apprêteraient à créer une “association de soutien aux adhérents” dans le but de “contrer le pouvoir totalitaire de la direction”.

    À voir également sur Le HuffPost: Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM

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      Éric Zemmour ne reprendra pas son rôle d'éditorialiste pour CNews et le Figaro

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 19:47 · 2 minutes

    Le polémiste d’extrême droite n'a pas prévu de revenir dans les médias, préférant consacré son temps à son parti Reconquête. Le polémiste d’extrême droite n'a pas prévu de revenir dans les médias, préférant consacré son temps à son parti Reconquête.

    MÉDIAS - Candidat défait à la présidentielle et aux législatives, Eric Zemmour ne retravaillera pas comme éditorialiste pour CNews ou le Figaro , a indiqué son entourage lundi à l’AFP, confirmant des propos de la journaliste Christine Kelly.

    ″Éric Zemmour souhaite continuer le combat politique au sein de son parti Reconquête dont il est président”, a déclaré à l’AFP son entourage, précisant qu’un retour chez ses anciens employeurs n’était “pas dans ses projets”.

    Invitée du “Buzz TV”, une émission en ligne du Figaro , la présentatrice de l’émission de CNews “Face à l’info”, Christine Kelly , a la première réfuté un éventuel retour à l’antenne de son ancien chroniqueur vedette.

    “Il avait toujours dit qu’il passerait à autre chose”, a-t-elle expliqué, répondant à la question d’un internaute. “Cela fait neuf mois qu’il a quitté l’antenne avec nous, six mois qu’il est candidat, maintenant il est passé à autre chose”, a-t-elle ajouté.

    “Là, il commence seulement sa vie en tant qu’homme politique (...) tout peut arriver mais ce n’est pas prévu”, a-t-elle ajouté.

    Écarté de l’antenne après son engagement politique

    Locomotive des audiences de CNews depuis 2019 , le polémiste d’extrême droite a été écarté de l’émission “Face à l’info” en septembre 2021 en raison du décompte de son temps de parole alors imposé par le CSA , qui l’a considéré comme une personnalité politique avant l’officialisation de sa candidature à la présidentielle , fin novembre.

    En septembre, l’ancien journaliste avait annoncé l’arrêt de ses chroniques pour le Figaro et le Figaro Magazine le temps de la promotion de son dernier livre.

    Très médiatisé, le candidat identitaire de 63 ans a terminé la course à la présidentielle avec 7,07% des voix dès le premier tour, comme pour les législatives, où il a été éliminé dimanche dans la 4e circonscription du Var avec 23,19% des voix, à 1,5 point du candidat RN.

    Le polémiste a été plusieurs fois condamné pour provocation à la haine, notamment pour ses propos sur les mineurs isolés, qualifiés sur CNews de “voleurs”, “assassins”, “violeurs” qui ont également valu une amende de 200.000 euros infligée à la chaîne par le CSA.

    À voir également sur Le HuffPost: Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM

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      Législatives 2022: Zemmour battu dans le Var, ce tweet gếnant refait surface

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 10:52 · 2 minutes

    Après son échec cuisant aux législatives, cette prémonition ratée de Zemmour refait surface Après son échec cuisant aux législatives, cette prémonition ratée de Zemmour refait surface

    LÉGISLATIVES - Si Eric Zemmour réfléchit à une reconversion après sa défaite aux législatives , il y a peu de chance que cela se fasse dans le secteur des prophéties. Le fondateur de Reconquête! s’est fait recaler au premier tour des élections dimanche 12 juin, un peu plus d’un mois après sa défaite à la présidentielle .

    Le polémiste a remporté 22,8% des voix dans la 4e circonscription du Var mais moins de 12,5% des inscrits ce qui lui aurait permis d’espérer une triangulaire. Une nouvelle gifle électorale pour l’ancien journaliste, qui misait sur ce scrutin pour se relancer .

    Face à cette nouvelle défaite, ses détracteurs n’ont pas manqué de faire remonter et de repartager asser largement l’un des tweets du malheureux candidat datant d’avril. Il s’imaginait alors au second tour de la présidentielle, puis président ou, a minima , leader de l’opposition.

    Deux prévisions qui sont passées complètement à côté des résultats et qui amusent de nombreux internautes.

    Sur l’ensemble du territoire, Reconquête! recueille péniblement entre 3,5% et 4% des suffrages très loin de la NUPES de Jean-Luc Mélenchon (26%) ou du Rassemblement national de Marine Le Pen (19%).

    Pire pour le candidat d’extrême droite, ses principales têtes d’affiche -de l’identitaire Damien Rieu à l’ancien LR Guillaume Peltier, en passant par le jeune Stanislas Rigault- ont toutes été balayées au premier tour . Sauf surprise, Reconquête ne devrait donc compter aucun député la semaine prochaine.

    À voir également sur Le HuffPost: Faire barrage au RN au second tour? Chez LREM, pas de consigne claire

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      Aux législatives, Reconquête! se mue en nain électoral

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 20:27 · 3 minutes

    Eric Zemmour le soir du 10 avril 2022 (illustration). Eric Zemmour le soir du 10 avril 2022 (illustration).

    POLITIQUE - Il ne sera même pas l’arbre qui cache la forêt. En tentant, sur le tard, de s’investir dans la bataille des élections législatives, Éric Zemmour espérait au moins sauver l’honneur, après une campagne présidentielle spectaculaire qui a terminé en queue de poisson. Il n’en sera rien. Balayé au premier tour , tout comme les principaux lieutenants de Reconquête! . Sauf miracle, aucun candidat zemmouriste ne sera élu député dimanche prochain.

    “Nous venons de poser un drapeau dans chaque circonscription de France”, a relativisé, la mine grave, Éric Zemmour se raccrochant aux “130.000 militants” que son parti revendique. “Entre une droite qui rêve d’être de gauche et une droite qui rêve d’être au centre, Reconquête! sera la seule droite qui n’a pas honte d’être de droite”, a poursuivi le candidat d’extrême droite, depuis la 4e circonscription du Var qu’il briguait.

    Guerre à l’extrême droite

    La défaite est en réalité particulièrement lourde pour son parti. Guillaume Peltier, député ex-LR sortant du Loir-et-Cher? Éliminé au premier tour . Stanislas Rigault, médiatique président de Génération Z? Platement battu dans le Vaucluse. L’identitaire Damien Rieu, star de l’extrême droite sur les réseaux sociaux? Également largement vaincu à Menton. Des échecs qui symbolisent la marginalisation d’Éric Zemmour et ses troupes sur l’échiquier politique, condamnés aux provocations et surenchères verbales pour exister face à un RN bien décidé à ne pas partager le gâteau électoral de l’extrême droite.

    Une stratégie qui a condamné Reconquête! à l’impasse. Après avoir étrillé Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle, Éric Zemmour a ensuite appelé Reconquête! et le RN à marcher main dans la main pour les élections législatives. Une position qui, en plus d’être un brin illisible, était condamnée à l’échec, puisqu’elle a immédiatement déclenché une guerre entre les deux formations .

    À ce jeu, le parti lepéniste affichait un avantage de taille pour étouffer l’adversaire. Marine Le Pen a réuni plus de 12,5% des inscrits (soit le seuil de qualification pour un second tour aux législatives) dans 415 circonscriptions sur 577 au premier tour de la présidentielle, contre seulement deux pour Éric Zemmour. Une position de force qui a incité le RN à sortir l’artillerie lourde. À titre d’exemple, Jordan Bardella est personnellement venu faire campagne sur les terres que briguaient Éric Zemmour et Stanislas Rigault, qui avait pour suppléante Marion Maréchal. Chez Reconquête!, plus grand monde ne croit à voir des candidats du Z au Palais Bourbon.

    “Le vote caché est resté caché”

    “La question c’est, est-ce que vous vous marieriez avec quelqu’un qui veut vous tuer. Parce que dans le fond, c’est un peu ça”, expliquait la semaine dernière au HuffPost Philippe Lottiaux, le candidat RN qui faisait face au fondateur de Reconquête!. Pour autant, difficile de voir dans la réelle volonté de Marine Le Pen d’en finir avec cet encombrant impétrant la seule raison expliquant la déroute du parti zemmouriste. Car manifestement, sa volonté de faire la jonction entre le RN et Les Républicains est loin de se traduire pas en réalité électorale.

    Malgré le score famélique de Valérie Pécresse, les Républicains sont à 13.6% ce dimanche. Mieux, le parti de Christian Jacob peut espérer obtenir une cinquantaine de sièges dimanche prochain, soit plus du double des projections accordées au Rassemblement national.

    Une cruelle réalité électorale amèrement résumée au HuffPost par un cadre de Reconquête! passé par le RN, en référence à un élément de langage répété par Éric Zemmour dans la dernière ligne droite de l’élection présidentielle: “le vote caché est resté caché”.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour Jean-Luc Mélenchon, “le parti présidentiel est défait et battu”

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      Résultats Législatives: Éric Zemmour éliminé dès le premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 19:11 · 1 minute

    Éric Zemmour photographié le 10 avril 2022, après sa défaite à l'élection présidentielle (illustration) Éric Zemmour photographié le 10 avril 2022, après sa défaite à l'élection présidentielle (illustration)

    POLITIQUE - Cette fois encore, ça ne passe pas pour Éric Zemmour . Recalé au premier tour de l’élection présidentielle, le fondateur de Reconquête! ne fait pas mieux au premier tour des élections législatives ce dimanche 12 juin, en recueillant 22,8% des voix dans la 4e circonscription du Var (mais moins de 12,5% des inscrits qui lui auraient permis d’espérer une triangulaire). Une nouvelle gifle électorale pour l’ancien journaliste, qui misait sur ce scrutin pour se relancer.

    Quant au candidat RN Philippe Lottiaux, qui avait déjà tenté sa chance dans cette circonscription où Marine Le Pen avait obtenu 32,2% des voix au premier tour de l’élection présidentielle, il a obtenu 25,4% des voix. Sereine Mauborgne, députée sortante LREM, arrive à la première place avec 28,2% des voix.

    Retrouvez les résultats et les analyses du premier tour des législatives dans cet article .

    Un scénario noir pour Éric Zemmour, qui reflète l’état de son parti à l’échelle nationale. Sur l’ensemble du territoire, Reconquête! recueille péniblement entre 3,5% et 4% des suffrages très loin de la NUPES de Jean-Luc Mélenchon (26%) ou du Rassemblement national de Marine Le Pen (19%).

    Pire pour le candidat d’extrême droite, ses principales têtes d’affiche, de l’identitaire Damien Rieu à l’ancien LR Guillaume Peltier en passant par le jeune Stanislas Rigault, ont tous été balayés au premier tour. Sauf surprise, Reconquête ne comptera aucun député la semaine prochaine.

    À voir également sur Le HuffPost: Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM

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      Élections législatives 2022: les points chauds à surveiller ce dimanche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 05:00 · 4 minutes

    Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents. Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents.

    POLITIQUE - C’est le jour J. Ce dimanche 12 juin, les électeurs sont appelés aux urnes pour le premier tour des élections législatives . L’heure de vérité pour les différentes forces politiques engagées dans la bataille, de la Nouvelle union populaire écologique et sociale ( NUPES ) à LREM en passant par le Rassemblement national ou Reconquête! .

    Au total, 6291 candidats étaient investis dans les 577 circonscriptions qui sont en jeu. Ce qui offre, forcément, des situations qui méritent qu’on s’y attarde, soit en raison de la configuration politique, soit car des personnalités de premier plan s’y sont engagées, à leurs risques et périls. Cette grosse trentaine de territoires est visible sur la carte interactive présentée ci-dessous.

    Commençons ce tour de France en Normandie où la Première ministre Élisabeth Borne se frotte pour la première fois au scrutin législative. Elle est candidate dans le Calvados avec l’obligation de l’emporter pour rester à Matignon. Ce qui semble en bonne voie, puisqu’un sondage lui annonce une avance confortable .

    Lui n’est plus au gouvernement, mais se présente aussi pour la première fois. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer , a été investi par la majorité dans le Loiret, dans une circonscription où Marine Le Pen est arrivée en tête au second tour de l’élection présidentielle. Ce poids lourd du quinquennat écoulé parviendra-t-il à se faire élire pour la première fois député? Si l’on en croit un sondage Ifop réalisé dans ce territoire, la tâche s’annonce difficile pour l’intéressé.

    Toujours côté gouvernement, il faut garder un œil sur les circonscriptions briguées par les ministres Clément Beaune et Amélie de Montchalin. Tous les deux se présentent dans des territoires ayant placé Jean-Luc Mélenchon en tête au premier tour, à Paris pour le premier, dans l’Essonne pour la seconde. Selon un sondage Ifop réalisé pour le JDD , le match entre Clément Beaune et son adversaire de la NUPES, Caroline Mecary, s’annonce particulièrement serré. La partie s’annonce en revanche moins compliquée pour Damien Abad dans l’Ain.

    La carte permet également de voir les candidatures dissidentes, et notamment autour de Montpellier, où le Parti socialiste local, sous l’influence de la présidente de région Carole Delga et du maire de la ville Michaël Delafosse, a décidé de maintenir ses candidats malgré l’accord sur la NUPES scellé par le parti à la rose et l’Union populaire. Même chose dans le Lot, où l’on peut voir l’ampleur des dissidences pilotées par la présidente de Région. Autour de Rouen, où le Parti socialiste, bien implanté localement, on observe également une spécificité géographique provoquant ces dissidences.

    Batailles fratricides à l’extrême droite

    Autre situation intéressante, la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, où l’ex-LR Guillaume Peltier est candidat à sa réélection pour Reconquête!. Le RN, bien décidé à ne faire aucun cadeau au parti d’Éric Zemmour, a investi dans ce secteur un ancien filloniste: Roger Chudeau. Membre du cercle des “Horaces”, ces hauts fonctionnaires qui entourent Marine Le Pen, il pourrait bien gêner le député sortant, puisqu’il lorgne exactement sur le même électorat, souhaitant dépasser la droite et le RN. Le combat s’annonce donc rude dans le secteur.

    Même fermeté du RN dans le Vaucluse à l’égard de Stanislas Rigault , pourtant un temps approché par le parti de Marine Le Pen. Le président de Génération Z fera face à Bénédicte Auzanot, une élue régionale lepéniste bien implantée. Quant à Éric Zemmour , candidat dans la 4e circonscription du Var, il fera aussi face à un adversaire RN, Philippe Lottiaux, qui a récemment reçu le soutien , sur place, du président du parti lepéniste Jordan Bardella. À en croire ce sondage Ifop , l’ancien journaliste est moins bien placé que la députée LREM sortante.

    Dans d’autres circonscriptions, des personnalités attirent la lumière médiatique. À l’image de l’humoriste Gérald Dahan qui retente sa chance en Charente-Maritime pour la France insoumise, après avoir échoué en 2017 dans les Hauts-de-Seine. Toujours sous les couleurs de la NUPES, le très médiatique Aymeric Caron se jette aussi dans le grand bain, dans la 18e circonscription de Paris; face au sortant Pierre-Yves Bournazel, difficile de faire un pronostic.

    À voir également sur Le HuffPost: Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives

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      Aux élections législatives 2022, ces candidats ne pourront pas voter pour eux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 04:00 · 4 minutes

    Ces candidats qui ne pourront pas voter pour eux aux élections législatives de 2022 Ces candidats qui ne pourront pas voter pour eux aux élections législatives de 2022

    POLITIQUE - “Votez pour moi, parce que moi... Je ne peux pas!”. Voilà en substance ce que pourraient dire aux électeurs ces candidats aux élections législatives , toutes sensibilités confondues, qui se retrouveront dans cette situation le 12 juin prochain, date du premier tour. Car tous ne résident pas dans les circonscriptions qu’il briguent, et sont donc inscrits ailleurs. Une situation que les intéressés préfèrent en général taire, car elle peut alimenter d’embarrassants procès en parachutage .

    “Super intéressant comme sujet!”, ironise l’un d’eux. “Vous n’avez que ça à faire?”, renchérit un autre. “Vous ne savez pas travailler”, peste l’entourage d’un candidat sondé. Manifestement, les candidats parachutés ou qui n’habitent pas la circonscription qu’ils convoitent en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains sont tendus quand on aborde la question de la localisation de leurs bureaux de vote.

    Pour autant, Le HuffPost a pu identifier quelques candidats médiatiques qui reconnaissent ne pas pouvoir voter pour eux-mêmes au scrutin de juin. Exemple avec Jean-Michel Blanquer , investi candidat par la majorité présidentielle dans le Loiret. Son équipe de campagne confirmait ce mardi 7 juin qu’il n’est pas inscrit sur les listes électorales de la quatrième circonscription de ce département. Sur BFMTV, le 13 mai, celui qui est taxé de “parachuté” par ses adversaire admettait connaître “un peu” mais pas “parfaitement” le territoire qu’il convoite, tout en vantant ses “atouts extraordinaires”.

    “Ce n’est pas un scoop, je ne l’ai jamais caché” Bastien Lachaud, député LFI candidat à sa réélection en Seine-Saint-Denis

    À Paris, dans le 18e arrondissement, c’est Aymeric Caron qui ne pourra pas voter pour lui dimanche. L’ancien chroniqueur de Laurent Ruquier , investi par la Nupes, a l’intention de s’y installer s’il remporte le scrutin, mais n’y habite pas. Face à lui, Pierre-Yves Bournazel, le député sortant, investi par Ensemble, le mouvement d’Emmanuel Macron et membre du parti d’Édouard Philippe, Horizons se présente sur ses affiches comme “votre député de proximité”.

    Dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, une candidate divers gauche, hors alliance de la Nupes, a épinglé sur son tract de campagne le député sortant Bastien Lachaud. Dans un encadré intitulé “Info de campagne”, Nabila Djebbari affirme que le député sortant Insoumis “est électeur à Paris, dans le 7e arrondissement!”. “Ce n’est pas un scoop, je ne l’ai jamais caché”, répond l’intéressé au HuffPost le 7 juin.

    Extrait du tract diffusé par Nabila Djebbari, candidate dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis. Extrait du tract diffusé par Nabila Djebbari, candidate dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    S’il vit à Paris pour des “motifs impérieux familiaux”, le député Insoumis Bastien Lachaud rappelle que sa permanence à la mairie de Pantin est “ouverte tous les jours” et revendique un bilan local important. “J’ai été le premier à alerter sur la question du crack, j’ai été de toutes les mobilisations au côté des habitants où je n’ai jamais vu Nabila Djebbari. De même pour celles des enseignants ou sur les questions de logement”, se défend le député sortant.

    Éric Zemmour restera dans le Var toute la journée dimanche et votera donc par procuration. Equipe de campagne du candidat Reconquête!

    Dans la quatrième circonscription du Var, c’est Éric Zemmour qui ne pourra pas glisser un bulletin à son nom dans l’urne. “Il restera dans le département toute la journée et votera donc par procuration”, précise son équipe. Pour l’élection présidentielle, l’ancien journaliste, qui ne fait pas semblant d’être du cru et fait de son aura nationale un argument de campagne , avait voté dans son bureau de vote habituel, situé dans le 8e arrondissement de Paris.

    Même configuration dans les Yvelines, où le candidat LR Charles Consigny, également ancien chroniqueur chez Laurent Ruquier, se jette dans le grand bain électoral. “Je ne suis pas encore inscrit dans les Yvelines”, reconnaît l’intéressé, qui votera à Paris dimanche 12 juin, mais qui passera la journée “en circonscription”. L’avocat, soutien de Valérie Pécresse pendant la campagne présidentielle, se présente dans la quatrième circonscription du département francilien. Une situation qui fait sourire son adversaire, la députée LREM sortante Marie Lebec: “Je suis ravie que Charles Consigny vienne découvrir Paris extra-muros”.

    Des exemples loin d’être exhaustifs sur les 6291 candidats investis dans les 577 circonscriptions. “Vous n’avez pas compté tous ceux qui ont de fausses boîtes aux lettres”, se plaignait l’un d’eux avant la publication de cet article. Rien n’oblige un candidat à habiter la circonscription qu’il brigue, le mandat de député étant national, et non local. Il faudra en revanche scruter si les électeurs en tiennent compte dans leur vote.

    À voir également sur Le HuffPost: Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives