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      JDD, Europe 1, CNews… Derrière la croisade médiatique de Bolloré, la défense d’un empire fossile et néo-colonial

      news.movim.eu / LeVentSeLeve · Saturday, 26 August, 2023 - 13:39 · 15 minutes

    L’arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD et l’agenda réactionnaire qu’il est en train d’y déployer ont inquiété une partie du monde politique français cet été, de la gauche au centre-droit. Si les méthodes brutales et l’ultra-conservatisme de Vincent Bolloré focalisent l’attention, on oublie souvent que sa préférence pour l’extrême-droite découle largement des intérêts de son groupe, bâti autour des énergies fossiles et de la Françafrique. La montée en puissance d’autres milliardaires représentant ces secteurs, comme Rodolphe Saadé ou Daniel Krétinsky, fait peser le risque d’un basculement plus large du monde médiatique vers l’extrême-droite. Article de la New Left Review par Théo Bourgeron, traduit par Alexandra Knez et édité par William Bouchardon.

    Que signifie le rachat du Journal du Dimanche (JDD) par le milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré ? Pour commencer, revenons sur le rôle que ce journal joue dans le champ politique français. Fondé en 1948, le Journal du Dimanche est un hebdomadaire relativement confidentiel (135 000 numéros par semaine, contre 500 000 ventes quotidiennes pour Le Monde ). Cependant, il est devenu au fil des ans une institution médiatique, une sorte de gazette gouvernementale officieuse lue par la plupart des journalistes, des hommes politiques et des chefs d’entreprise français. Et que les gouvernements de centre-droit et de centre-gauche successifs utilisent pour annoncer de nouveaux projets de loi et fixer l’agenda politique. Le JDD se caractérise par sa position invariablement pro-gouvernementale. Le penchant affirmé de sa rédaction pour le centre-droit l’a rendu compatible avec la plupart des gouvernements français depuis sa création. En période de gouvernement socialiste, il s’aligne sans problème sur l’aile droite du PS. Politiques et journalistes eux-mêmes plaisantent souvent sur le rôle que le journal joue dans la politique française. Libération le qualifie ainsi de « Pravda de Macron », tandis que des memes circulent sur Twitter avec les unes du journal, sur lesquelles figurent invariablement, chaque semaine, la photo d’un ministre. Une gazette officieuse du gouvernement : voici donc ce qu’était le JDD jusqu’à cet été.

    Un mécanisme bien rodé

    Toutefois, ce statut d’importance n’a pas protégé la rédaction du journal. Depuis quelques années, le milliardaire breton avait patiemment construit une participation majoritaire dans Lagardère, le groupe de presse propriétaire du Journal du Dimanche . Au début de l’été, il juge le moment venu de dévoiler ses intentions. Le 23 juin, il nomme rédacteur en chef du journal un activiste d’extrême droite notoire, Geoffroy Lejeune. Celui-ci arrive de Valeurs actuelles , un magazine où il a été impliqué dans d’innombrables affaires. Il a notamment fait l’objet d’une enquête pour incitation à la haine raciale , après avoir appuyé la publication d’un « documentaire-fiction » abject présentant la députée Danielle Obono comme une esclave vendue en Afrique. Il a également publié une couverture antisémite présentant George Soros comme un « le financier mondial » qui « complote contre la France ». Un profil inacceptable pour l’équipe éditoriale mainstream du Journal du Dimanche . Ironie du sort, après avoir obstinément ignoré pendant des mois les grèves contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, 96% des journalistes du JDD votent une grève illimitée , empêchant la parution du journal pendant plusieurs semaines.

    Pour Vincent Bolloré, cette prise de contrôle relève de la routine. Au cours des dix dernières années, il a mené de nombreuses acquisitions dans les secteurs des médias et de l’édition, appliquant chaque fois la même stratégie. On sait comment il avait racheté le groupe de télévision Canal + en 2014. L’un de ses principaux actifs était la chaîne d’information en continu de centre-gauche I-Télé. Après avoir racheté le groupe, Vincent Bolloré avait décidé d’en licencier les dirigeants et de nommer ses acolytes, déclenchant une longue grève. Celle-ci s’était conclue quelques semaines plus tard avec le départ de la plupart des journalistes d’I-Télé . Bolloré avait alors embauché une nouvelle équipe et rebaptisé la chaîne CNews, la positionnant délibérément à l’extrême-droite en « Fox News à la française ». Un coup réédité de manière similaire avec la station de radio Europe 1. Il est désormais en pourparlers pour racheter le groupe Hachette, plus grande maison d’édition d’Europe, qui possède un large éventail d’activités, notamment dans le domaine des manuels scolaires.

    Un empire bâti sur le colonialisme et les énergies fossiles

    Douzième fortune de France avec un patrimoine net de 11,1 milliards d’euros, Vincent Bolloré a longtemps été considéré comme un homme d’affaires moderne. C’est en important des techniques financières sophistiquées des États-Unis qu’il a développé son empire. Adepte du « capitalisme sans capital », il a importé dans le  capitalisme familial français la technique du rachat d’entreprise par effet de levier (LBO, leverage buy out , ndlr) des années 1980, rebaptisée « poulies bretonnes », du nom de sa région d’origine. Son penchant pour l’innovation financière lui vaut alors les surnoms de « Petit Prince du cash-flow » et de « Mozart de la finance » dans la presse économique française.

    Cependant, l’innovation financière ne doit pas masquer l’ancrage traditionnel du milliardaire. Sa fortune s’est essentiellement construite sur des secteurs anciens et en déclin, dans lequel le milliardaire investit à contre-courant de l’histoire. L’entreprise en difficulté qu’il a héritée de son père, OCB, était spécialisée dans le papier à cigarettes. Après l’avoir vendue, il s’est consacré aux actifs post-coloniaux, en particulier les infrastructures portuaires africaines et les plantations, devenant ainsi une figure de la Françafrique. Il possède plus de 200 000 hectares de plantations dans des pays tels que le Cameroun, le Nigeria et la Côte d’Ivoire . Jusqu’à récemment, Bolloré Africa Logistics possédait également des infrastructures portuaires dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, du Sénégal au Congo . En parallèle, il a également acquis des actifs dans le domaine des énergies fossiles, notamment des dépôts pétroliers en France et en Suisse .

    Vincent Bolloré incarne parfaitement le capitalisme familial à la française. À l’occasion du bicentenaire de la société Bolloré, il a même posé en costume de velours traditionnel breton devant l’église de son village avec ses fils , affirmant que ces derniers devaient désormais planifier les deux cents prochaines années. Il prône des valeurs ouvertement réactionnaires, multipliant les déclarations d’attachement à une société catholique, patriarcale et autoritaire.

    Après la prise de contrôle du JDD par Vincent Bolloré, de nombreuses voix se sont indignées. Des représentants de la gauche et du centre-droit ont exprimé leur crainte – fondée – que cette série de prises de contrôle de médias par un milliardaire d’extrême droite ne fasse basculer l’équilibre du débat politique français. Un groupe de 400 personnalités, parmi lesquelles des journalistes, des acteurs, des syndicalistes et d’anciens ministres, ont publié une tribune contre la nomination de Geoffroy Lejeune dans le Journal du Dimanche . D’autres tribunes ont également dénoncé la « toute-puissance » de Vincent Bolloré, engagé dans une « croisade pour l’Occident chrétien » , croisade qui aurait pour origine le « terreau favorable » constitué par le capitalisme familial conservateur dont il est l’émanation.

    La rhétorique paranoïaque et réactionnaire propagée quotidiennement par ses médias, du grand remplacement à la « dictature verte » en passant par le « wokisme » ne résulte pas seulement des lubies du milliardaire. Elle fait au contraire partie intégrante du modèle économique de Vincent Bolloré.

    Cependant, une bonne partie de ces critiques manque la signification réelle de ces rachats médiatiques. Elles ont tendance à se concentrer sur les opinions d’extrême droite de Vincent Bolloré, faisant de ces investissements successifs le caprice d’un milliardaire vieillissant, en perte de vitesse et aux opinions réactionnaires. Or, Vincent Bolloré est bien plus que cela. D’abord, il n’est pas un milliardaire des médias. Il représente au contraire deux secteurs puissants du capitalisme français, les secteurs des énergies fossiles et de la Françafrique. Quant à la rhétorique paranoïaque et réactionnaire propagée quotidiennement par ses médias, du grand remplacement à la « dictature verte » en passant par le « wokisme », elle ne résulte pas seulement des lubies du milliardaire. Elle fait au contraire partie intégrante du modèle économique de Vincent Bolloré. La domination raciale est une composante importante des activités du groupe Bolloré en Afrique. La criminalisation des mouvements écologiques et sociaux est nécessaire pour la poursuite de ses activités dans le secteur pétrolier français. Enfin, son empire industriel repose étroitement sur la domination patriarcale depuis ses débuts, transmis qu’il est de père en fils et d’oncle en neveu depuis six générations .

    Une nouvelle génération de milliardaires de la presse

    D’autant que Vincent Bolloré n’est pas seul. D’autres milliardaires issus des secteurs similaires sont également très actifs dans l’achat de médias français. Le Monde , très réputé, a été en partie acheté en 2018 par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, qui a amassé sa fortune dans le secteur des mines de charbon et des centrales électriques. Daniel Kretinsky possède également plusieurs autres journaux, dont Elle , Marianne et Franc-Tireur et est en train de racheter à Vincent Bolloré le deuxième groupe d’édition français, Editis. (Les autorités de la concurrence européennes contraignent en effet Vincent Bolloré à céder Editis pour avoir le droit d’acquérir Hachette.) La compagnie CMA-CGM, géante marseillaise du transport maritime, est l’une des premières actrices de la logistique en Afrique et est en passe d’acquérir une partie des activités logistiques de Vincent Bolloré pour près de 5 milliards d’euros . Dans un parallèle troublant, CMA-CGM vient elle aussi de prendre le contrôle du journal économique La Tribune , après avoir déjà racheté La Provence . Le groupe contrôlé par le milliardaire Rodolphe Saadé prévoit également de lancer un concurrent au Journal du Dimanche dans les prochains mois. Alors que les groupes de presse français étaient historiquement contrôlés par des milliardaires des secteurs du luxe, de la défense et des télécommunications, il semble qu’ils soient de plus en plus rachetés par des milliardaires de la Françafrique et des énergies fossiles.

    Comment comprendre cette évolution ? Tout d’abord, ces secteurs ont connu une croissance extraordinaire au cours des dernières années. Si les combustibles fossiles et les business de la Françafrique sont parfois considérés comme des vestiges du passé, ils restent financièrement lucratifs. En 2022, CMA-CGM a atteint le record historique du plus grand bénéfice jamais réalisé par une entreprise française, avec 23 milliards d’euros de profit en un an seulement. Les activités liées aux énergies fossiles de Daniel Kretinsky sont également florissantes. Entre 2020 et 2022, grâce à la crise énergétique, le chiffre d’affaires de son groupe (EPH) est passé de 8,5 milliards d’euros à 37,1 milliards d’euros, et son bénéfice de 1,2 milliard d’euros à 3,8 milliards d’euros. Le bénéfice du Groupe Bolloré pour 2022 semble plus modeste (3,4 milliards d’euros), mais il constitue également un record pour le groupe et la somme est énorme par rapport à sa capitalisation de 16 milliards d’euros. En d’autres termes, c’est d’abord la montée en puissance financière de ces secteurs qui leur permet d’investir l’espace médiatique et politique.

    Les milliardaires qui investissent aujourd’hui dans la presse française sont réactionnaires au sens premier du terme : en soutenant l’extrême-droite, ils réagissent à des transformations politiques qui menacent leur capacité à accumuler à long terme.

    Deuxième explication, ces secteurs ont aussi d’impérieuses raisons d’intensifier leur lutte politique. Malgré leur succès financier, ils se trouvent confrontés à de nouvelles menaces. Du côté des actifs africains par exemple, l’influence post-coloniale de la France semble aujourd’hui contestée. À la suite des coups d’État, souvent soutenus par la Russie, au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Niger, le système politico-économique qui permettait aux milliardaires de la Françafrique d’extraire des richesse du continent est sérieusement remis en question. D’autant que la politique africaine d’Emmanuel Macron s’est quelque peu démarquée de celle de ses prédécesseurs, adoptant une position anti-interventionniste, laissant s’effondrer des régimes amis et autorisant la justice française à enquêter sur des affaires de corruption liées à la Françafrique . Dans ces conditions, qui défendra les ports et les plantations africaines de Vincent Bolloré ? Ou les activités logistiques de CMA-CGM sur le continent ? Du côté des énergies fossiles, la politique d’Emmanuel Macron n’a rien de révolutionnaire, mais elle s’est tout de même alignée sur les proposition de la Commission européenne visant à interdire les voitures ayant un moteur à combustion d’ici 2035, les objectifs relativement ambitieux de « zéro émissions nettes » et la diminution des exonérations fiscales aux énergies fossiles. Là encore, qui défendra les dépôts de carburant de Vincent Bolloré et les centrales à charbon de Daniel Kretinsky ? Les milliardaires qui investissent aujourd’hui dans la presse française sont ici réactionnaires au sens premier du terme : en soutenant l’extrême-droite, ils réagissent à des transformations politiques qui menacent leur capacité à accumuler à long terme.

    L’ambiguïté d’Emmanuel Macron

    L’aspect le plus curieux de cette histoire reste la position ambiguë d’Emmanuel Macron. Après le début de la grève au journal, Emmanuel Macron s’est bien gardé de critiquer Vincent Bolloré. La Première ministre Elisabeth Borne a ainsi expliqué qu’il s’agissait d’une question « délicate » et que le gouvernement « n’avait pas à s’immiscer dans la gestion des médias ». Rompant les rangs, le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a malgré tout déclaré quelques jours plus tard qu’il était « inquiet » au sujet du rachat, étant donné comment Vincent Bolloré avait transformé les autres médias qu’il avait rachetés en médias « d’extrême droite ». Dans les jours suivant l’interview de Pap Ndiaye, les chaînes d’information de Vincent Bolloré se sont déchaînées contre lui, dénonçant sans rougir une tentative de limiter la liberté d’expression. Quelques semaines plus tard, à l’occasion d’un remaniement gouvernemental, Pap Ndiaye est limogé et affecté à un obscur poste d’ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe.

    D’autres détails étonnent. Après quarante jours de mobilisation, les journalistes du Journal du Dimanche ont fini par abandonner la grève. Le dimanche suivant, un nouveau numéro du JDD est publié. Dans la grande tradition des casseurs de grève d’extrême droite, il avait été rédigé en secret par une autre équipe de journalistes recrutés chez CNews , Minute et Valeurs actuelles . À la surprise générale, le numéro comprend une interview d’une ministre de Macron : la secrétaire d’État à la ville, Sabrina Agresti-Roubache. Critiquée pour avoir semblé approuver la prise de contrôle par Vincent Bolloré, celle-ci se défend en expliquant qu’elle avait accordé l’interview à la nouvelle équipe du Journal du Dimanche pour défendre « Charlie Hebdo » et la « liberté d’expression », sous-entendant bizarrement que les journalistes auraient entravé la liberté de la presse par leur grève.

    L’ambivalence d’Emmanuel Macron à l’égard du milliardaire d’extrême droite est-elle si surprenante ? Après tout, les médias contrôlés par des milliardaires ont joué un rôle important dans ses campagnes électorales de 2017 et de 2022. Malgré les récentes manœuvres hostiles de Vincent Bolloré, le contrôle des grands médias par des milliardaires est l’une des clés de voûte des néolibéraux représentés par Emmanuel Macron. En outre, depuis qu’il a perdu sa majorité parlementaire en 2022, le Président de la République cultive une ambiguïté stratégique à l’égard de l’extrême droite, condamnant et adoptant alternativement ses idées en fonction des humeurs des instituts de sondage. Il est encore trop tôt pour savoir dans quelle mesure ces empires capitalistes et le centre-droit macroniste finiront par coopérer ou s’opposer. Ce que l’on sait déjà, c’est l’objectif que ces capitalistes poursuivent : un glissement vers l’extrême droite de la politique française. Qu’il s’agisse de Marine Le Pen ou d’un Emmanuel Macron 2.0, version Viktor Orbán, peu importe. Ils veulent protéger leurs intérêts économiques et ils ont les moyens de le faire.

    NDLR : Face à la concentration croissante des médias entre les mains de milliardaires, Le Vent Se lève a réuni l’an dernier plusieurs journalistes spécialistes du sujet pour évoquer des pistes de solution face au pouvoir de l’argent sur la presse. Une conférence à retrouver ci-dessous :

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      Yann Moix de retour sur Europe 1 pour une émission de libre antenne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 19:35 · 1 minute

    Yann Moix, ici en 2018, va faire son retour sur la radio Europe 1 à la rentrée 2022. Yann Moix, ici en 2018, va faire son retour sur la radio Europe 1 à la rentrée 2022.

    RADIO - Les radios continuent leurs ajustements pour la grille des programmes de la rentrée. Ce mardi 19 juillet, Le Parisien et P uremédia révèlent le retour de Yann Moix sur Europe 1 pour une émission de libre antenne ainsi qu’une carte blanche hebdomadaire dès la fin août.

    Huit ans après avoir participé à l’émission On va s’gêner animée par Laurent Ruquier sur la même radio avant de le suivre sur RTL pour Les Grosses Têtes , Yann Moix revient donc derrière le micro bleu et blanc où il a débuté sa carrière radiophonique.

    En parallèle de la radio, un 13e roman à la rentrée

    Selon les deux médias, l’ex-chroniqueur de l’émission On n’est pas couché -toujours présentée par Laurent Ruquier- devrait occuper deux créneaux. Le premier concernerait une “carte blanche” hebdomadaire dans la matinale de Dimitri Pavlenko, dont le jour de diffusion n’est pas encore connu. Le second serait la libre antenne de 22h30 à minuit du vendredi au dimanche.

    Ce n’est pas le seul projet de Yann Moix pour la rentrée puisque celui-ci va également sortir son nouveau roman -le treizième- intitulé Paris (Grasset), le 31 août prochain. Soit deux jours après la rentrée prévue sur Europe 1, dont les audiences continuent de dégringoler .

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le départ de Nicolas Canteloup d’Europe 1 n’a rien à voir avec Vincent Bolloré, justifie Arnaud Lagardère

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      Les antennes d'Europe 1, Virgin Radio et RFM perturbée pendant plusieurs heures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 15:46 · 1 minute

    RADIO - Vous n’avez pas pu écouter vos programmes préférés sur la route des vacances ? Sachez que vous n’êtes pas les seuls. Les antennes d’ Europe 1 , Virgin Radio et de RFM ont été perturbées, ce samedi 16 juillet en milieu de journée, empêchant le bon déroulement de la programmation habituelle.

    Dès midi sur Europe 1, les auditeurs ont ainsi eu droit à un programme musical de secours, avant que la chaîne ne s’explique finalement sur ces perturbations, plus de deux heures plus tard. “Nous rencontrons actuellement un problème technique sur l’antenne d’Europe1, indique la radio dans un communiqué. Nous sommes malheureusement dans l’incapacité de diffuser vos programmes favoris pour le moment.”

    Même problème sur Virgin radio et RFM, où les émissions habituelles ne sont pas au rendez-vous. Finalement, vers 15 heures, le premier flash info de l’après-midi a mis fin à trois heures de panne technique sur Europe 1. Il faudra attendre deux heures supplémentaires pour que les animateurs de Virgin radio et RFM puissent à leur tour reprendre la main. En fin de journée, le flux de Virgin radio restait encore inaccessible sur le site Internet de la radio.

    Le groupe Lagardère n’a pas encore communiqué officiellement sur les raisons de cette panne de grande ampleur. Contacté par Le Figaro , Europe 1 a indiqué en fin de journée que le problème technique serait “lié à une coupure d’électricité, certainement en raison de la chaleur ”.

    À voir également sur le HuffPost : À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Bertrand Chameroy débarque sur RTL, comme Sébastien Thoen et Sandrine Sarroche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 20:00 · 1 minute

    Après avoir été mis à l'écart d'Europe 1 pour des propos critiques sur le rapprochement entre la radio et CNews, Bertrand Chameroy va arriver sur RTL à la rentrée (photo d'archive). Après avoir été mis à l'écart d'Europe 1 pour des propos critiques sur le rapprochement entre la radio et CNews, Bertrand Chameroy va arriver sur RTL à la rentrée (photo d'archive).

    MÉDIAS - Il rebondit... chez la concurrence. Évincé d’Europe 1 après des critiques sur le rapprochement entre la radio et la chaîne CNews, Bertrand Chameroy va débarquer sur RTL à la rentrée, pour animer une nouvelle pastille d’humour dans la matinale.

    C’est ce qu’annoncent nos confrères du Figaro ce jeudi 7 juillet, précisant que ce nouveau créneau humoristique est prévu pour 7h25 et qu’il s’intitulera “RTL sans filtre”.

    Une décision qui fait suite, toujours selon le quotidien, au succès rencontré par Philippe Caverivière. Tout au long de la saison, ce dernier a effectivement su arracher aux personnalités politiques de passage à l’antenne des rires remarquables, à l’image d’Emmanuel Macron en avril dernier par exemple, comme vous pouvez le voir ci-dessous:

    Aux côtés de ce nouvel arrivant, deux autres recrues débarquent d’ailleurs pour partager cette nouvelle case. Il s’agit tout d’abord de Sandrine Sarroche, qui a déjà tenu par le passé une pastille sur RTL au sein de l’équipe de Stéphane Bern en plus de s’être fait connaître dans l’émission d’Éric Zemmour et Éric Naulleau sur Paris Première.

    Le troisième larron de la bande n’est autre que Sébastien Thoen , banni du groupe Canal+ depuis un sketch parodiant Pascal Praud et son émission sur CNews, et qui avait intégré les “Grosses têtes” de Laurent Ruquier l’été dernier.

    À voir également sur le HuffPost : À Europe 1, les personnalités mobilisées en plein bras de fer avec Bolloré

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      Matthieu Noël d'Europe 1 va remplacer Charline Vanhoenacker sur France Inter, selon "Le Parisien"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 03:45 · 1 minute

    Charline Vanhoenacker va arrêter son billet humoristique dans la matinale de France Inter. Charline Vanhoenacker va arrêter son billet humoristique dans la matinale de France Inter.

    RADIO - Selon des informations du Parisien lundi 20 juin, le créneau de 7h55 sur France Inter sera occupé à la rentrée par l’animateur Matthieu Noël, qui a été débauché d’Europe 1.

    Celui-ci y officiait depuis une dizaine d’années. Cette saison, on le retrouvait dans la matinale de Dimitri Pavlenko avec son billet ”Ça se plaide”, et les après-midi de 16h à 18h aux côtés de Stéphane Bern dans l’émission Historiquement Vôtre .

    Toujours selon Le Parisien , l’humoriste de 39 ans prendra aussi les commandes de la case 16h-17h en semaine, occupée jusque-là depuis 2017 par Antoine de Caunes avec Pop Pop Pop .

    Le 10 juin, Charline Vanhoenacker avait confirmé l’arrêt de sa chronique de 7h55 dans la matinale de France Inter , qu’elle tenait depuis 2014, une décision de la direction. Elle devrait toutefois conserver une chronique hebdomadaire dans cette matinale. Son émission Par Jupiter , à 17h en semaine, reste elle maintenue.

    À voir également sur Le HuffPost : Le départ de Canteloup d’Europe 1 n’a rien à voir avec Bolloré, justifie Lagardère

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      Virgin Radio veut redevenir Europe 2

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 15:33 · 1 minute

    Virgin Radio veut redevenir Europe 2 Virgin Radio veut redevenir Europe 2

    RADIO - Un vent de nostalgie pour les auditeurs de radio âgés de plus de 30 ans. Le groupe Lagardère a annoncé, ce mercredi 15 juin, dans un communiqué sa volonté de rebaptiser Virgin Radio du nom d’Europe 2 à partir de 2023. Une appellation que la station de radio avait perdue le 1er janvier 2008.

    Cette annonce s’inscrit dans “le projet de repositionnement de la marque Europe” et la volonté du groupe Lagardère “de réinvestir sa marque historique Europe 2, de conforter son centre de gravité sur un territoire francophone et de renforcer son rôle de partenaire de premier plan de la scène française”.

    “Nourrir le lien entre les artistes et les publics”

    Avec ce changement prévu en janvier 2023, le groupe entend “investir fortement le territoire de la musique, à côté des 6 verticales thématiques investies par la généraliste Europe1 : l’information, l’économie, le sport, la culture, le lifestyle et les grands récits d’histoire et d’affaires criminelles”.

    Selon le projet annoncé par Lagardère, Europe 2, qui souhaite “nourrir le lien entre les artistes et les publics”, s’adressera principalement aux adultes et jeunes adultes et valorisera “les sessions live”. Le groupe précise que “le changement de marque reste soumis à l’agrément de l’Arcom et à la consultation des instances représentatives du personnel”.

    Le groupe Lagardère, détenu à 57,35% par Vivendi depuis février, a connu de nombreux bouleversements ces deniers mois. Les nombreux départs de journalistes et chroniqueurs dans les différents médias détenus par Lagardère, notamment au Journal du dimanche et à Europe 1 , ont fait les gros titres.

    À voir également sur Le HuffPost : Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+