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      As if two Ivanti vulnerabilities under explot wasn’t bad enough, now there are 3

      news.movim.eu / ArsTechnica · Tuesday, 6 February - 02:30

    As if two Ivanti vulnerabilities under explot wasn’t bad enough, now there are 3

    Enlarge (credit: Getty Images )

    Mass exploitation began over the weekend for yet another critical vulnerability in widely used VPN software sold by Ivanti, as hackers already targeting two previous vulnerabilities diversified, researchers said Monday.

    The new vulnerability, tracked as CVE-2024-21893, is what’s known as a server-side request forgery. Ivanti disclosed it on January 22, along with a separate vulnerability that so far has shown no signs of being exploited. Last Wednesday, nine days later, Ivanti said CVE-2024-21893 was under active exploitation, aggravating an already chaotic few weeks. All of the vulnerabilities affect Ivanti’s Connect Secure and Policy Secure VPN products.

    A tarnished reputation and battered security professionals

    The new vulnerability came to light as two other vulnerabilities were already under mass exploitation, mostly by a hacking group researchers have said is backed by the Chinese government. Ivanti provided mitigation guidance for the two vulnerabilities on January 11, and released a proper patch last week. The Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, meanwhile, mandated all federal agencies under its authority disconnect Ivanti VPN products from the Internet until they are rebuilt from scratch and running the latest software version.

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      Automatiser les installations de Kali pour les pentesters qui ont la flemme

      news.movim.eu / Korben · Friday, 17 March, 2023 - 08:00 · 1 minute

    Vous le savez, Kali est un Linux spécialisé pour la cybersécurité , qui permet de faire de l’analyse de vulnérabilité, du test d’intrusion, de l’analyse de paquets réseau, du reverse engineering et tout un tas d’autres trucs. Si vous êtes un pentester, vous l’utilisez probablement et vous savez que la création de VM Kali Linux pour chaque mission peut être une tâche un poil relou !

    Heureusement, un nouveau projet open source baptisé Kali-automation-install va vous faciliter grandement la vie. Cet outil permet en effet de créer automatiquement une VM Kali Linux avec tous les outils nécessaires pré-installés dessus, le tout en utilisant un simple script bash qui peut être rapidement et facilement modifié. Cela permet de répondre à vos besoins spécifiques sur chacune de vos missions d’expert ;-).

    Ce projet a été développé par sKillseries, un habitué du monde offensif cyber et permet aussi de configurer Kali en français pour qu’il fonctionne avec les deux hyperviseurs les plus courants : VirtualBox et VMware.

    Pour l’utiliser, vous devrez d’abord installer packer ainsi que l’hyperviseur de votre choix (J’ai choisi Virtualbox pour l’exemple).

    apt install packer virtualbox virtuabox-ext-pack

    Ensuite, vous pouvez modifier les variables qui sont dans le fichier kali-var.json pour personnaliser votre VM Kali Linux.

    {
        "iso_url": "<Lien de Téléchargement Kali-Linux>",
        "iso_checksum": "<SHA256Checksum de l'ISO>
    }

    Enfin, une fois ces modifications faites, vous pourrez initier la création de la VM avec une seule commande directement depuis votre terminal ou vos propres scripts.

    packer build -var-file=kali-vars.json config-virtualbox.json

    Vous pouvez même le faire en mode headless si vous le souhaitez (sans interaction) en ajoutant le paramètre suivant au fichier json de votre hyperviseur.

    "headless": "1",

    Vous trouverez toutes les infos sur ce projet sur sa page Github .

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      Esclavage moderne au Qatar : les multinationales épargnées par la critique

      news.movim.eu / LeVentSeLeve · Monday, 2 January, 2023 - 17:32 · 11 minutes

    A l’occasion de la Coupe du monde de football, les nations occidentales ont, à juste titre, accusé le Qatar, pays hôte, de se livrer à une exploitation des travailleurs et de faire preuve d’autoritarisme. Le monde post-colonial a de son côté reproché à l’Occident son hypocrisie sur le sujet. Les multinationales, pourtant grandes gagnantes de la compétition, ont elles été épargnées par les critiques. Article de notre partenaire Jacobin , traduit par Alexandra Knez et édité par William Bouchardon.

    La récente Coupe du monde 2022 de la FIFA a suscité de nombreux articles à propos de la politique de soft power par le sport – décrit par certains comme du « sports washing » – pratiquée par le Qatar. Avant le tournoi, les commentateurs occidentaux ont critiqué l’autoritarisme politique et les conditions de travail draconiennes du pays hôte de la compétition. En réponse, les commentateurs des pays anciennement colonisés ont légitimement pointé du doigt l’hypocrisie de l’Occident. Après tout, les anciennes superpuissances coloniales ont bien jeté les bases de la débâcle qui a eu lieu au Qatar.

    Bien que chaque camp soulève des remarques pertinentes, la discussion qui en a résulté n’a guère été productive. Le discours politique autour du mondial 2022 a surtout montré que les récits de « choc des civilisations » continuent de dominer l’imaginaire politique mondial, malgré une réalité moderne toute autre dans laquelle le capital international – qu’il soit oriental ou occidental – règne en maître, et a le pouvoir de mettre les gouvernements au pas. Pendant que nous sommes occupés à nous pointer du doigt les uns les autres, les multinationales se frottent les mains.

    Le scandale de la Coupe du Monde

    Depuis qu’il a obtenu, en 2010, le feu vert pour l’organisation de la Coupe du monde du football dans des circonstances de corruption manifestes , le petit pays pétrolier du Qatar, qui ne possédait que peu ou pas d’infrastructures sportives au départ, a lancé un mégaprojet de 220 milliards de dollars pour accueillir l’événement télévisé le plus regardé au monde.

    Si l’économie qatarie fait depuis longtemps appel aux travailleurs migrants dans tous les secteurs, leur nombre a augmenté de plus de 40 % depuis que la candidature a été retenue. Aujourd’hui, seuls 11,6 % des 2,7 millions d’habitants du pays sont des ressortissants qataris. Il y a eu une augmentation massive de migrants précaires, principalement originaires d’Asie du Sud-Est, embauchés pour effectuer le travail manuel nécessaire à la construction des infrastructures pratiquement inexistantes en vue de 2022.

    Stade de Lusail au Qatar. © Visit Qatar

    Malgré les centaines de milliards investis, les conditions de travail de ces travailleurs manuels ont fait l’objet d’une exploitation flagrante . Les travailleurs migrants du Qatar ont dû faire face à des environnements de travail mettant leur vie en danger, à des conditions de vie précaires, à des paiements tardifs et dérisoires, à des passeports confisqués et à des menaces de violence, tout en effectuant un travail manuel rendu particulièrement pénible par la chaleur étouffante du soleil du Golfe. Selon The Guardian , 6 751 travailleurs migrants sont décédés depuis que le Qatar a obtenu l’organisation de la Coupe du monde.

    Les principaux médias occidentaux n’ont commencé à souligner ces injustices qu’au cours du mois précédant le tournoi, une fois les billets achetés, les hôtels entièrement réservés et toutes les infrastructures terminées.

    Alors que les ONG de défense des droits de l’homme et les journalistes avaient documenté l’exploitation rampante des travailleurs migrants au Qatar depuis environ une décennie avant la Coupe du monde 2022, les principaux médias occidentaux n’ont commencé à souligner ces injustices qu’au cours du mois précédant le tournoi – une fois les billets achetés, les hôtels entièrement réservés et toutes les infrastructures terminées. Le média occidental le plus virulent a été la BBC, qui a même refusé de diffuser la cérémonie d’ouverture , choisissant plutôt de diffuser une table ronde condamnant le bilan du Qatar en matière de droits de l’homme.

    Bien sûr, les critiques de la BBC à l’égard du Qatar sont tout à fait valables. Toutefois, elles ne reconnaissent pas le rôle de l’héritage colonial du Royaume-Uni dans l’établissement des conditions d’exploitation de la main-d’œuvre qui existaient au Qatar bien avant la Coupe du monde. La Grande-Bretagne est en effet intervenue d’une manière matérielle et codifiée qui continue de profiter à la fois à la monarchie qatarie et au marché mondial dominé par le capital international.

    Le kafala , un héritage britannique ?

    Au cœur de l’exploitation systémique des travailleurs d’Asie du Sud-Est au Qatar et au Moyen-Orient en général, se trouve le système de kafala (parrainage), qui dispense les employeurs parrainant des visas de travailleurs migrants de se conformer aux lois du travail protégeant les ressortissants qataris. Les travailleurs migrants n’ont pas le droit de chercher un nouvel emploi, de faire partie d’un syndicat, ni même de voyager.

    La version moderne du système de kafala a pour origine un fonctionnaire colonial relativement inconnu nommé Charles Belgrave. L’actuel Qatar, et plus généralement une grande partie du Golfe de la péninsule arabe, sont tombés sous domination coloniale britannique après la défaite de l’Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale. Belgrave, un vétéran anglais de la Grande Guerre, a été nommé en 1926 conseiller de la monarchie tribale de ce qui allait devenir l’actuel Bahreïn, dans le but d’aider à créer un État-nation moderne doté d’une bureaucratie gouvernementale fonctionnelle.

    L’intention des Britanniques en administrant le Moyen-Orient post-ottoman, composé de « protectorats » ou de « mandats » plutôt que de colonies, était de garantir les intérêts britanniques à long terme dans la région. Ainsi, si le colonisateur disposait d’un certain pouvoir, les élites locales ont également conservé une grande part de leur influence et de leur patrimoine, donnant naissance à une symbiose entre les intérêts des classes dirigeants locales et celles du Royaume-Uni . Prévoyant l’éventuelle non-viabilité de la domination coloniale directe au lendemain de la guerre, l’objectif était de créer des structures stables pour que des gouvernements d’État favorables à l’Occident et alignés sur un système économique de marché libre puissent prendre le relais.

    Avant la découverte du pétrole, Bahreïn et la région environnante abritaient des sociétés côtières et nomades gravitant autour de la pêche et de la culture des perles. L’avènement des frontières tracées par les colonisateurs a créé des obstacles à cette industrie régionale qui reposait sur la libre circulation du commerce et de la main-d’œuvre à travers la mer, désormais restreinte par de nouveaux concepts comme les passeports et les visas.

    Pour y remédier, Belgrave, en coopération avec les élites locales, a codifié la première version du système moderne de kafala , qui s’est rapidement étendu à d’autres gouvernements nouvellement formés dans la région. Cela a finalement permis à Bahreïn, au Qatar, à Oman et à d’autres États du Golfe de faciliter l’immigration et l’exploitation de travailleurs d’Asie du Sud-Est.

    En 1957, la forte impopulaire du kafala au Bahreïn conduit à des protestations qui finissent par faire démissionner Belgrave de son poste. Mais le système a persisté bien après le départ de ce dernier et la fin du pouvoir britannique dans le Golfe dans les années 1960 et 1970, témoignant de l’attachement des dirigeants locaux à cet équivalent moderne de l’esclavage. Si, à la suite des révélations des ONG et d’une enquête de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le système du kafala a théoriquement été aboli en 2019 , très peu semble avoir changé en réalité. Selon un ancien haut-fonctionnaire international sur Blast , l’OIT aurait même été acheté par les qataris pour qu’une exception leur soit accordée et que la procédure judiciaire soit classée sans suite.

    Les multinationales, véritables vainqueurs du mondial

    Le kafala n’est qu’un des nombreux systèmes modernes d’exploitation du travail dans le soi-disant « tiers-monde » qui remontent à la domination coloniale occidentale. De manière générale, le mode de vie de consommation dont jouissent de nombreux Occidentaux est rendu possible par l’externalisation d’une exploitation économique extrême dans des pays post-coloniaux socialement répressifs et politiquement autoritaires.

    Ignorant les faits historiques, les reproches de l’Occident à l’égard du Qatar ont donc été, à juste titre, qualifiés d’ hypocrites par de nombreux acteurs du monde post-colonial . Un certain nombre de commentateurs se sont empressés de souligner les lacunes des gouvernements occidentaux dans leur propre lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, sans parler du racisme, de la misogynie et de l’homophobie (autres griefs légitimes à l’encontre du gouvernement qatari) existant dans leurs propres pays.

    Ces critiques ont des arguments légitimes, tout comme le sont les critiques envers le Qatar lui-même. Mais ce débat n’a mené nulle part, l’Occident reprochant à l’Orient son retard et l’Orient reprochant à l’Occident son éternelle hypocrisie. Ce discours s’appuie sur un clivage Est/Ouest réducteur et ne parvient pas à saisir les intérêts communs des gouvernements occidentaux et orientaux et de leurs entreprises respectives dans le maintien de régimes d’exploitation et de répression sociale.

    L’administration Biden a donné son feu vert à une vente d’armes d’un milliard de dollars au Qatar pendant la mi-temps du match entre l’Iran et les États-Unis.

    Le Qatar, très proche de l’Iran, abrite la plus grande base militaire américaine du Moyen-Orient. Ce n’est donc pas une coïncidence si l’administration Biden a donné son feu vert à une vente d’armes d’un milliard de dollars au Qatar pendant la mi-temps du match entre l’Iran et les États-Unis. Un comportement habituel : les États-Unis ne se privent pas de fermer les yeux sur le despotisme de leurs alliés riches en pétrole dans le Golfe, tout en critiquant leurs ennemis autoritaires qui adoptent pourtant ce même comportement.

    Les gouvernements et les entreprises de l’Union européenne entretiennent également des relations profitables avec le Qatar. À ce sujet, quatre membres du Parlement européen ont été accusés le 11 décembre dernier d’avoir reçu des pots-de-vin de la part de responsables qataris qui cherchaient à influencer des décisions politiques. Pourtant, le fait que l’Occident profite du despotisme qatari – et de celui du Golfe en général – n’a pas été pris en compte dans les critiques adressées au Qatar ces dernières semaines. Cela n’a pas non plus été souligné par ceux qui se sont empressés d’esquiver ces critiques.

    Les critiques et les détracteurs ont très peu parlé des sponsors occidentaux , des marques de vêtements de sport , des diffuseurs sportifs et d’autres entités commerciales internationales qui ont engrangé des bénéfices massifs sur le dos des travailleurs qui ont peiné et sont morts en préparant ce tournoi. La seule organisation occidentale complice de la controverse Qatar 2022 faisant l’objet de critiques justifiées est la FIFA, une entité non corporative ou gouvernementale. À l’instar des gouvernements occidentaux, les entreprises occidentales ont été largement épargnées.

    Les critiques et les détracteurs ont très peu parlé des sponsors occidentaux, des marques de vêtements de sport, des diffuseurs sportifs et d’autres entités commerciales internationales qui ont engrangé des bénéfices massifs sur le dos des travailleurs.

    Ce récit de « choc des civilisations » qui alimente le discours autour du mondial 2022 détourne l’attention d’un autre plus grand problème qui touche à la fois le Moyen-Orient et les travailleurs migrants exploités dans le monde entier, à savoir le capitalisme néolibéral mondialisé. Le véritable gagnant de la Coupe du monde est le capital international, qu’il soit occidental ou qatari, et les véritables perdants sont les travailleurs migrants exploités et les citoyens politiquement réprimés du Qatar et du Moyen-Orient post-colonial.

    La focalisation respective de chaque partie sur des nations orientales vues comme barbares ou sur des nations occidentales hypocrites ne rend pas compte du caractère financiarisé et international du capitalisme du XXIe siècle et de la façon dont il a modifié le paysage politique mondial – unissant souvent l’Est et l’Ouest dans un projet commun visant à tirer un maximum de profit des populations pauvres exploitées de par le monde.

    Sur une note plus optimiste, la Coupe du monde 2022 a également vu l’expression d’une solidarité panarabe et post-coloniale qui va au-delà de ces frontières dessinées par la colonisation, une forme de conscience politique historiquement liées à des tendances anticapitalistes et de gauche dans les décennies passées. La présence continue du drapeau palestinien et le soutien massif dont a bénéficié l’équipe du Maroc de la part des Arabes et des Africains suggèrent le retour possible d’un discours politique post-colonial qui rompt avec ces récits improductifs de « choc des civilisations » souvent liés à l’existence des États-nations.

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      « L’échange écologique inégal » : destruction de la nature et accumulation du capital

      news.movim.eu / LeVentSeLeve · Friday, 6 May, 2022 - 10:02 · 16 minutes

    L’appropriation des ressources naturelles est le socle sur lequel reposent les sociétés contemporaines. Terres agricoles, forêts, eau, ressources énergétiques et minières constituent leur soubassement matériel. Cette appropriation est marquée du sceau de l’inégalité. Les pays les plus riches imposent au reste du monde une division du travail permettant d’assurer l’approvisionnement nécessaire à l’accumulation capitaliste dans les centres de l’économie-monde. Cette appropriation repose sur un mécanisme mondialisé d’exploitation et d’accaparement des ressources biophysiques – terres, eau, matières premières, biodiversité – des pays périphériques. L’échange écologique inégal soutire aux pays pauvres les ressources nécessaires à leur développement de long-terme. Pour penser l’interaction entre régime d’accumulation et destruction de la nature, la réflexion sur l’échange écologique inégal semble déterminante.

    Le mode de vie des pays développés repose sur un large socle de ressources matérielles. Ce constat est d’autant plus vrai dans les pays les plus riches. Un Français moyen utilise par exemple annuellement environ 21,6 tonnes de matériaux, son empreinte eau est de 1 786 m 3 par an, soit l’équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747, ou encore 1 600 litres de produits pétroliers. Toute la société et le mode de consommation contemporains reposent donc sur un apport constant en ressources naturelles venues du monde entier. Les enquêtes du journaliste Guillaume Pitron ont récemment mis en lumière l’impact massif du numérique en matière de consommation de ressources ou d’énergie.

    Pour les pays les plus riches, les ressources biophysiques utilisées pour soutenir un mode de vie consumériste proviennent pour une part conséquente de l’étranger, tandis que le poids de l’impact environnemental est déplacé vers les pays les plus pauvres. Ainsi, la France, au même titre que nombre de pays développés, importe près de 1,5 fois plus de matières premières qu’elle n’en exporte (voir graphique). Ce constat est le même en matière d’émissions de CO 2 où l’ensemble des émissions sur le territoire français (émissions territoriales) ne représente que la moitié de l’empreinte carbone totale des consommations françaises (émissions territoriales + émissions importées – émissions exportées). De même, de nombreux indicateurs de déforestation importée liée à notre consommation de viande, de café ou de cacao, voient le jour.

    Figure 1 : Importations et exportations de matières premières (en net et en prenant en compte les utilisations matérielles intermédiaires dites RME, nécessaires à l’exportation de la matière première finale)

    Bien qu’à première vue hétérogènes, tous ces phénomènes répondent à une même logique qui est celle de l’échange écologique inégal.

    L’échange écologique inégal comme appropriation des capacités biophysiques des pays pauvres par les pays riches

    Pour bien comprendre la notion d’échange écologique inégal, une prise de recul temporelle et spatiale est nécessaire. Comme l’analyse B. Schmitt, la théorie de l’échange écologique inégal repose sur une analyse globale des rapports socio-écologiques entre les sociétés. Dans une approche braudélienne, notre système-monde est dominé depuis des siècles par la logique d’accumulation infinie du Capital dans les régions-centres du système-monde. Cette logique d’accumulation nécessite l’apport croissant de matières premières et de ressources écologiques venues des régions périphériques pour faire croître le stock de capital. L’échange écologique inégal stipule que l’exploitation et les dégradations de l’environnement dans les pays périphériques les plus pauvres sont le fruit de la logique d’accumulation des acteurs économiques dominants. Les pays dominants imposent une division du travail spatiale et hiérarchisée qui détermine et impose la circulation des flux de matière et d’énergie.

    L’échange écologique inégal stipule que l’exploitation et les dégradations de l’environnement dans les pays périphériques les plus pauvres sont le fruit de la logique d’accumulation des acteurs économiques dominants.

    A. Honborg (2011) définit l’échange écologique inégal comme une appropriation indue des ressources biophysiques des pays périphériques par les pays les plus riches. Ainsi, chaque année ce sont des millions de tonnes de matières premières, de térajoules d’énergie ou des millions d’hectares qui sont exploités dans les pays pauvres au service des pays les plus aisés. L’échange écologique inégal est donc caractérisé en premier lieu par des flux asymétriques de ressources biophysiques des pays pauvres vers les pays riches. L’exportation massive par les pays périphériques de leurs ressources biophysiques crée des entraves importantes à leur développement et à l’accumulation d’infrastructures et de technologies pour générer du développement économique.

    L’échange écologique inégal peut aussi s’analyser comme une asymétrie dans la capacité des pays pauvres à valoriser leurs ressources écologiques. Le prix payé pour leurs ressources aux pays pauvres, qui correspond aux prix de marché des matières premières, ne reflète ni les pollutions, ni les dégradations environnementales, ni les conséquences désastreuses pour le développement des pays sur le long-terme.

    L’échange écologique inégal au cœur du système colonial

    L’analyse de l’échange écologique inégal passe par une analyse historique de long terme des dynamiques d’échanges des ressources biophysiques des nations. De fait, certaines formes d’échanges écologiques inégaux ont toujours existé, notamment entre ville et campagne. La ville a toujours centralisé et accumulé les ressources des campagnes avoisinantes. L’historien Fernand Braudel note ainsi que Paris consommait en 1789 près de deux millions de tonnes de bois et de charbon de bois, et utilisait pour alimenter ses boulangers en farine l’énergie de près de 2 500 moulins répartis tout le long de la Seine. Ces déséquilibres de flux de matières, observables à mille endroits – autour de telle ville, le long d’une certaine rivière ou à la frontière de tel écosystème – ne peuvent être considérés comme un fait global, c’est-à-dire mondial, qu’à partir des XVIe et XVIIe siècles avec la construction et la mise en place des systèmes coloniaux et la mise en exploitation du monde par les nations européennes.

    Figure 2 – Echanges de ressources et de biens à la moitié du XVIII ème siècle

    Nombreuses sont les illustrations qui mettent en évidence l’existence d’échanges écologiques inégaux au cours de la première phase d’expansion européenne, entre XVe et XVIIIe siècles. Les travaux structurants de S. G. Bunker ont par exemple décrit avec précision les cycles d’exploitation successifs que l’Amazonie a connus pour répondre aux besoins des centres d’accumulation européens. Le bois, le caoutchouc et les ressources minières ont été tour à tour exploités. Chaque cycle est caractérisé par la mise en place d’un échange écologique inégal, imposé par les pays colonisateurs. Sur place, l’extraction des ressources se fait grâce à l’exploitation et la mise en esclavage des populations indigènes locales ou amenées d’autres régions du monde. Bunker détaille comment l’ensemble des institutions économiques, juridiques et politiques, des infrastructures de transport et des termes de l’échange commercial a été mis en place pendant quatre siècles pour répondre aux intérêts économiques étrangers.

    Ainsi, les conditions d’exploitation ont été élaborées pour servir des intérêts économiques extérieurs.

    Ainsi, les conditions d’exploitation ont été élaborées pour servir des intérêts économiques extérieurs. C’est un constat similaire qui peut être dressé pour l’ensemble des régions sous emprise coloniale, que ce soit dans les Amériques, en Afrique ou en Asie. Les pays dominants ont imposé une division du travail visant à exploiter au maximum les ressources biophysiques des terres colonisées. Ainsi se développent les cultures intensives destinées à l’export. La production du tabac, du café, de l’indigo, du cacao puis surtout de la canne à sucre suivent cette même logique. Les structures d’exploitation des ressources imposées ont créé des sociétés fortement inégalitaires et hiérarchisées, fortement dépendantes de leur capacité à exporter les productions agricoles et minérales demandées par les centres. Les territoires colonisés fournissent aux puissances européennes les terres dont elles manquent, le travail humain via l’esclavage et les ressources écologiques locales. Au fur et à mesure que se déroule le processus d’accumulation capitaliste au sein des centres du système-monde, les frontières d’exploitation sont repoussées et de nouvelles contrées sont intégrées à l’économie-monde capitaliste.

    L’échange écologique inégal comme facteur explicatif de la révolution industrielle

    L’échange écologique inégal est un fait historique dûment documenté. L’accaparement des ressources écologiques et biophysiques des périphéries a joué un rôle-clé dans l’accumulation au sein des centres de gravité de l’économie-monde. Certains historiens proposent une thèse encore plus forte. Ils arguent que la capacité à mettre en place un échange écologique inégal a pu jouer une fonction déterminante dans la révolution industrielle et le boom économique des XVIIIe et XIXe siècles. Sans évoquer directement la notion d’échange écologique inégal, c’est bien un argument de ce type que propose l’historien K. Pomeranz dans son livre La grande divergence . À partir d’une comparaison entre deux régions du monde en 1750, l’Angleterre et la vallée du delta du Yangzi en Chine, il met en évidence le rôle-clé joué par l’exploitation à la fois des colonies et des ressources en charbon du sous-sol pour expliquer la divergence économique qui a eu lieu entre ces deux régions et la naissance de la révolution industrielle en Angleterre. Selon lui ce qui explique la « grande divergence » en matière de développement économique entre ces deux régions, ce ne sont ni les différences géographiques et écologiques, ni les différences institutionnelles, ni l’organisation des marchés ou des familles, ni les différences de niveau ou d’espérance de vie, ni le niveau technologique et la productivité agricole, mais bel et bien la capacité de l’Angleterre à échapper à ses contraintes naturelles en exploitant le charbon des sous-sols ainsi que les terres et les ressources de ses colonies.

    [Certains historiens] arguent que la capacité à mettre en place un échange écologique inégal a pu jouer une fonction déterminante dans la révolution industrielle et le boom économique des XVIIIe et XIXe siècles.»

    Alors que la Chine a été obligée, face à sa croissance démographique, d’intensifier la production agricole en augmentant la part du travail humain par hectare, l’Angleterre a déplacé les secteurs intensifs en travail humain et en terres au sein de ses colonies, et ainsi délocalisé la production intensive en travail. Cette thèse entre en résonance avec celle des « hectares-fantômes ». Ce sont l’ensemble des surfaces terrestres que l’Angleterre a économisées en utilisant le charbon de son sous-sol et les ressources biophysiques de ses colonies. Grâce à l’exploitation du charbon et la mise en place d’un échange écologique inégal avec ses périphéries, l’Angleterre a dépassé ses contraintes écologiques et consommé bien plus de ressources écologiques et énergétiques qu’initialement permises par ses capacités biophysiques propres (ressource en bois et rivière en premier lieu).

    L’échange écologique inégal s’illustre parfaitement avec l’exemple de l’industrie du textile britannique. L’industrie textile repose sur l’utilisation massives de terres dans les colonies pour faire pousser le coton. Un exemple concret vient corroborer cette allégation. A. Hornborg (2011) indique qu’en « 1850, en échangeant sur le marché mondial 1 000 livres de textiles contre 1 000 livres de coton provenant de ses colonies, la Grande-Bretagne échangeait en fait 4 092 heures de travail britannique contre 32 619 heures de travail à l’étranger, soit un gain de près de 700%, et l’usage de moins d’un hectare de terres britanniques contre l’usage de 58,6 hectares de terres à l’étranger. ». Par ailleurs, au sein des colonies, la Grande-Bretagne met en place un ensemble d’institutions permettant l’émergence de l’échange écologique inégal : société esclavagiste, hiérarchisée et tournée vers la satisfaction des besoins de la métropole, sans prendre en compte le développement propre des régions exploitées. Le coton cultivé requiert plus de travail humain et appauvrit les sols, contribuant ainsi à la dégradation environnementale des périphéries.

    L’échange écologique inégal, plus présent que jamais

    L’asymétrie des flux biophysiques n’a cessé depuis de se renforcer et de s’accroître à travers les décennies et les siècles. De plus en plus de régions sont constamment intégrées au système-monde pour répondre aux besoins exponentiels des centres d’accumulation. Aux centres d’accumulation historiques (Europe et Etats-Unis) sont venus s’ajouter de nouveaux acteurs importateurs nets de ressources écologiques, contribuant à la mise en exploitation de l’intégralité du globe. Ces nouveaux centres s’ajoutant aux premiers sont en particulier les pays du Golfe ou l’Est asiatique. La division internationale du travail assujettit de nombreux pays à rester éternellement exportateurs nets de contenu écologique pour les pays les plus riches. Ce constat s’articule au sein de nombreux domaines de recherches et courants théoriques et idéologiques : post-colonialisme, ingérences étrangères dans les pays les plus pauvres, exploitation des ressources par les multinationales, impérialisme.

    Figure 3 – Avancée du front de déforestation au Pérou sous la poussée des cultures exigeantes du café, province du Junin

    Recul de la ligne de frondaison des forêts au bénéfice des cultures de café et de cacao, exploitation de gisements miniers toujours plus importants et polluants aux quatre coins du monde dont le projet de Montagne d’or en Guyane n’était que le dernier exemple, épuisement des ressources halieutiques par les flottes de pêche des pays dominants. Les illustrations de cette mise en exploitation du monde au bénéfice des centres d’accumulation ne manquent pas. Ce fait global a été récemment mis en évidence de manière empirique et systématique dans une étude mondiale concernant les flux de ressources biophysiques. Ainsi, une vaste enquête (Dorninger et al.,2021) démontre que l’échange écologique inégal est un fait empirique prouvé des 25 dernières années et que la valorisation des ressources écologiques est bien plus faible pour les exportations des pays les plus pauvres. À l’exception de l’Inde et de la Chine, l’ensemble des pays du monde sont des exportateurs nets de ressources vers les pays les plus riches du monde (peu ou prou ceux de l’OCDE). L’échange écologique inégal leur permet simultanément de s’approprier les ressources écologiques indispensables à l’accumulation de capital et de réaliser un gain monétaire net grâce à l’échange international. Ainsi, la valeur ajoutée par tonne d’une matière première extraite dans un pays riche est 11 fois plus importante que celle de la même matière première extraite dans les autres pays.

    Le graphique ci-dessous, tiré de l’étude susmentionnée, illustre ces transferts de ressources biophysiques entre pays riches (HI : high-income), moyennement riches (UMI), moyennement pauvres (LMI), et pauvres (LI) auxquels on ajoute la Chine (CHN) et l’Inde (IND). Le graphique (a) représente les transferts en termes d’empreintes matières, le (b) en matière d’énergie incorporée dans les exportations, le (c) en matière d’utilisation incorporée de terre et le (d) en matière de travail incorporé. Pour chaque indicateur on observe des flux nets allant des pays pauvres vers les pays les plus riches, illustrant parfaitement le concept d’échange écologique inégal. Enfin le dernier graphique met en évidence le gain à l’échange des pays les plus riches en terme de valeur ajoutée nette de l’échange de ressources biophysiques, alors même qu’en valeur absolue, ils en importent bien plus qu’ils n’en exportent.

    Figure 4 – Flux de matériaux, d’énergie, d’hectares et de travail incorporés entre groupes de pays par niveau de vie, Dorninger et al.

    Quelles implications de l’échange écologique inégal ?

    L’échange écologique inégal est donc un fait empirique majeur de l’histoire des sociétés depuis plusieurs siècles. Sa conceptualisation recoupe et synthétise un grand nombre de concepts et de courants théoriques et idéologiques. Par ailleurs, il offre des éclairages nouveaux ou complémentaires sur différentes hypothèses-clés de la réflexion sur les interactions entre les sociétés capitalistes modernes et l’environnement. En particulier, il entre en résonance avec la théorie marxiste de la rupture métabolique, issue des travaux de Marx sur les liens entre agriculture et capitalisme. L’hypothèse de la rupture métabolique énonce l’idée que la production capitaliste « épuise en même temps les deux sources d’où proviennent toute richesse : la terre et le travailleur » et qu’il existe une rupture métabolique entre les lieux de production des conditions matérielles d’existence (les campagnes) et de consommation de celle-ci (les villes). Par ailleurs, le support de la croissance capitaliste est un support biophysique fixe qui occasionne un échange à somme nulle de ressources écologiques entre les pays. La notion d’échange écologique inégal vient alors parfaitement s’articuler autour de la question de la possibilité d’un capitalisme sans croissance ou stationnaire.

    Ainsi, et ce depuis des siècles, les pays les plus riches imposent au reste du monde une division du travail permettant d’assurer l’approvisionnement en ressources nécessaires à l’accumulation capitaliste dans les centres de l’économie-monde. Cette appropriation ne se fait pas au travers d’un échange d’égal à égal mais repose sur un mécanisme mondialisé d’exploitation et d’accaparation des ressources biophysiques, terres, eau, matières premières, biodiversité, des pays périphériques. L’échange écologique inégal soutire aux pays en développement les ressources pourtant nécessaires à leur développement de long-terme et accroit les inégalités entre pays. Pour penser la crise de la biodiversité et des baisses des contributions de la nature aux sociétés, la réflexion sur l’échange écologique inégal semble pour l’instant indépassable.

    Bibliographie :

    Bunker, Stephen. 2003. « Matter, Space, Energy, and Political Economy: The Amazon in the World-System ». Journal of World-Systems Research , août, 219‑58. https://doi.org/10.5195/jwsr.2003.241 .

    Dorninger, Christian, Alf Hornborg, David J. Abson, Henrik von Wehrden, Anke Schaffartzik, Stefan Giljum, John-Oliver Engler, Robert L. Feller, Klaus Hubacek, et Hanspeter Wieland. 2021. « Global Patterns of Ecologically Unequal Exchange: Implications for Sustainability in the 21st Century ». Ecological Economics 179 (janvier): 106824. https://doi.org/10.1016/j.ecolecon.2020.106824 .

    Hornborg, Alf. 1998. « Towards an Ecological Theory of Unequal Exchange: Articulating World System Theory and Ecological Economics ». Ecological Economics 25 (1): 127‑36. https://doi.org/10.1016/S0921-8009(97)00100-6 .

    Schmitt, Boris. 2016. « Exploitation des ressources naturelles et échange écologique inégal : une approche globale de la dette écologique ». VertigO , n o Hors-série 26 (septembre). https://doi.org/10.4000/vertigo.17522 .

    Pomeranz, Kenneth. The Great Divergence: China, Europe, and the Making of the Modern World Economy . NED-New edition. Vol. 117. Princeton University Press, 2021. https://doi.org/10.2307/j.ctv161f3dr.

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      CNT 31 · Sunday, 28 February, 2021 - 10:49 edit

    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/x0sJyfOOaoxp/les-illustres-olivier-bo_001.jpg

    #Toulouse : #fraude fiscale patronale, fraude aux cotisations sociales, travail dissimulé : les « prince des nuits toulousaines » se font pincer

    https://www.ladepeche.fr/2021/02/26/toulouse-prison-ferme-et-lourdes-amendes-requises-contre-les-rois-de-la-restauration-9396358.php

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/grosse-affaire-de-fraude-fiscale-dans-la-restauration-toulousaine-1395360

    Au total, ils auraient ainsi dissimulé 45.000 euros en liquide chaque mois, soit plus de deux millions sur quatre ans. les patrons utilisaient ce liquide pour “acheter des voitures, financer des voyages en famille, faire la fête…”.

    Un des patrons mis en cause, est Olivier Bouscatel. Venant d’une famille de notable locale, ami du maire LR-LREM Moudenc, vice-président de la Fédération des commerçants de Toulouse, a été à la tête du lobby patronal et réactionnaire des commerçants du centre en faveur de l’interdiction des #manif #GJ.

    https://iaata.info/Apero-chez-Olivier-Bouscatel-3044.html
    Voici une des nombreuses déclarations larmoyantes d’Olivier Bouscatel où il se décrivait poussé à la misère par les méchantEs Gilet jaune :

    “Le samedi, je fais -80% depuis six samedis à peu près. Je pense que je ne pourrai pas tenir jusqu’à la fin du mois, concrètement” (janvier 2019,Olivier Bouscatel, https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-l-appel-au-secours-des-commercants_3148059.html)

    Classe contre classe.

    #restauration #commerce #patronat #actu #actualité #justice #social #société #exploitation #politique #capitalisme #patron #GiletJaune #LutteDesClasses #économie #HauteGaronne
    #Toulouse : trois #supermarchés #Casino condamnés à fermer le dimanche après-midi

    A Toulouse, en ouvrant depuis le 16 avril 2019 son magasin du Pont-des-Demoiselles, un de ses fleurons, de 6 heures à minuit en semaine et le dimanche après-midi, le groupe Casino pensait avoir trouvé la parade pour contourner l’obligation du repos dominical de ses employés. Dans les rayons et aux caisses, à ces heures-là, aucun salarié de l’enseigne ne travaille. Et seuls des vigiles d’une société extérieure (autorisés par le code du #travail à travailler le #dimanche ) surveillent le #magasin où les clients sont censés se débrouiller avec des caisses automatiques…

    Saisi par l’Inspection du travail en février 2020, le tribunal judiciaire de Toulouse, dans une procédure en référé (c’est-à-dire d’urgence), a dit “stop” dans un jugement rendu ce 30 juillet.

    https://www.ladepeche.fr/2020/08/23/louverture-du-dimanche-apres-midi-sur-la-sellette-9031027.php

    #social #politique #capitalisme #syndicalisme #supermarché #distribution #commerce #exploitation
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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Monday, 16 December, 2019 - 06:59

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    « L’exploitation de données de santé sur une plate-forme de Microsoft expose à des risques multiples »