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      Après une vague de dissolutions, l’ultradroite se regroupe

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 4 May, 2023 - 16:23


    Historiquement divisée, la mouvance d’ultradroite se renforce après des dissolutions en série qui l’ont poussée à l’union. Samedi 6 mai, ces groupuscules violents s’afficheront lors de leur traditionnel défilé annuel.
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      Marc de Cacqueray-Valménier, l’étudiant en école de commerce devenu l’icône de l’ultradroite française

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 4 May, 2023 - 15:58


    Condamné plusieurs fois pour violences, et cultivant des références nazies, cet ancien étudiant en école de commerce de 24 ans est devenu, en quelques années, la figure centrale de l’ultradroite française, dont il veut regrouper les chapelles dans une «interfaf».
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      Au concert du rappeur d’extrême droite Millésime K, drapeaux français et salut nazi

      news.movim.eu / Mediapart · Sunday, 23 April, 2023 - 15:47


    Millésime K, porte-étendard des idées d’extrême droite, est en tournée dans toute la France. Une cinquantaine de «patriotes» ont assisté au concert du rappeur, samedi 22 avril, près de Bordeaux, où l’opposition locale à cet artiste controversé a choisi la discrétion.
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      Le RN et les médias – Je t’aime, moi non plus

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 18 April, 2023 - 03:30 · 6 minutes

    Quelle mouche a bien pu piquer l’animateur Christophe Dechavanne ? Depuis plusieurs mois, le désormais chroniqueur dans la nouvelle émission de Laurent Ruquier fait son coming out politique, revendiquant fièrement ses idées de gauche.

    Lorsqu’on évoque son rapport à la politique, il est difficile de ne pas penser au sulfureux numéro de « Ciel mon Mardi » du 6 février 1990, 56 ans après les manifestations d’extrême droite de 1934 à l’origine de la chute du second gouvernement Daladier. L’ambiance est électrique. Pour cause : le thème de la soirée n’est autre que le nazisme, avec à la clef une bagarre puis une émeute sur le plateau et une nuit de violence aux abords du studio. Une séquence culte à laquelle l’animateur n’hésite pas, trois décennies plus tard, à rattacher le 21 avril 2002 et le traitement médiatique du Front national.

    La semaine dernière, ce sont Samuel Étienne et Jean Massiet qui ont évoqué sur France 5 leur refus de traiter le Rassemblement national comme les autres partis.

    Le rapport du Rassemblement national aux médias est un authentique sujet de thèse.

    Depuis plus d’un demi-siècle, plusieurs centaines de travaux lui ont été consacrés. Parmi eux, on peut citer celui de Safia Dahani, aujourd’hui maître de conférences à Science Po Toulouse, qui a soutenu l’an dernier une thèse sur l’institutionnalisation du parti lepeniste. Avant cela, la docteure en science politique a écrit sur la médiatisation du Front national , fondée sur des relations complexes.

    Une hostilité contreproductive

    L’hostilité du milieu envers le parti d’extrême droite n’est pas un secret. Plusieurs sondages rappellent régulièrement l’orientation d’une presse française subventionnée jusqu’au gavage. L’exemple le plus parlant est le sondage fait auprès des salariés de Libération quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2017 : Benoît Hamon obtenait 47 % d’intentions de vote , alors qu’un salarié sur 5 du journal s’apprêtait à voter pour Jean-Luc Mélenchon.

    Cette hostilité est réciproque et l’histoire des rapports des médias au parti lepéniste en est truffée d’illustrations.

    Et ces illustrations débutent dès 1985, un an après la naissance médiatique du Front national lors de l’émission « L’Heure de vérité ». Cette année signe l’interdiction de Jean-Marie Le Pen de l’antenne d’Europe 1 après que le premier a attaqué nommément plusieurs journalistes sur fond de sous-entendus dont le président du Front national était déjà accoutumé lors de la traditionnelle fête BBR du Bourget. Il faudra attendre 1988 pour qu’André Dumas le réinvite sur la station à l’occasion de ce que Jean-Pierre Elkabbach qualifie désormais de « fessée ».

    Vingt-deux ans plus tard, la prise de présidence du parti par Marine Le Pen a créé un effet de nouveauté rendant le Front national « bankable » , au point qu’en 2016, la candidate du parti devient l’invitée de Karine Le Marchand dans une émission de variétés. Cette invitation fera dire au journal belge Le Soir que « des verrous ont sauté ».

    L’année suivante, une trentaine de médias signent une pétition contre la décision du Front national de « choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen ».

    En 2018, l’idéologue de la campagne victorieuse de Donald Trump, Steve Bannon, fera siffler les médias lors du congrès du Front national.

    Un questionnement en deux temps

    Ces quelques faits illustrent une problématique que les médias se posent depuis maintenant 40 ans : les journalistes doivent-ils couvrir le Front national comme ils couvrent les autres partis ?

    Ce débat a connu deux phases : la première, dans les années 1980, venait de la nouveauté de l’émergence du parti dans le paysage électoral, de Dreux en 1983 aux 35 députés élus en 1986 avec pour point d’orgue l’affaire du « détail » ; la seconde phase, à partir de 2010, tira son objet du lissage et de la crédibilisation du discours du parti sous l’ère mariniste.

    En vérité, comme le rapportait Slate en 2015, la question semble davantage être portée par une opposition entre un journalisme militant et un journalisme professionnel , citant par exemple les difficultés rencontrées par Marine Turchi, Thomas Legrand, Abel Mestre et David Doucet dans leur mission face à l’incompréhension ou la défiance de certains confrères.

    Un rapport dont nous observons aujourd’hui les conséquences car toutes ces gesticulations n’empêchent pas le parti d’extrême droite d’exploser le plafond de verre et de tutoyer le pouvoir.

    Un parti aseptisé et anticapitaliste

    Cette question est largement liée à la nature idéologique du Rassemblement national.

    Or, cette nature a fortement évolué et ce y compris sur les fondamentaux du parti, qu’il s’agisse de l’immigration ou de l’Europe, où le parti est passé d’un arrêt total à de simples questions de soldes migratoires et de l’européisme au souverainisme dans les années 1980, en passant par la soumission à référendum des sujets les plus polémiques.

    Mais le point le plus évident de ce changement programmatique reste l’économie. Profondément anticommuniste, le Front national s’était démarqué entre 1980 et 2007 par un programme économique de droite classique.

    L’accession de Marine Le Pen à la tête du parti, nourri par les succès de celui-ci auprès d’un électorat ouvrier, l’a rapidement amené à promouvoir des politiques interventionnistes de redistribution.

    Un républicanisme presque acquis

    Un point particulier n’a jamais été sujet à évolution : la question institutionnelle.

    Point rare pour un parti d’extrême droite, le Front national a toujours été dans une posture pro-parlementaire, sans doute électoralement justifiée.

    Cette posture participe du rapport du parti à la question républicaine. Il y a quelques jours, j’évoquais dans ces mêmes colonnes le front républicain anti-NUPES qui émerge aujourd’hui en France. Un front républicain basé sur la question de l’égalité des citoyens mais également des acquis républicains et notamment le bloc de constitutionnalité, servant de référence idéologique aux républicains d’aujourd’hui. Or, fort d’un soutien à la légalité républicaine depuis 30 ans et d’autant plus depuis cette année, le parti mariniste ne remet en cause qu’à la marge certains textes de ce bloc.

    Au final, débordé à sa droite par un mouvement zemmourien, le Rassemblement national n’est aujourd’hui qu’une France insoumise légaliste et nationaliste, soit quelque chose d’assez proche de ce que les journalistes de Libération doivent mettre dans l’urne les dimanches de votes.

    Cette évolution pose enfin la question des dangers d’une liberté d’expression hémiplégique.

    Les dangers d’une liberté à géométrie variable

    Louis Antoine de Saint-Just était un révolutionnaire fanatique, soutien de Robespierre et de la Terreur. Il sera l’inspirateur de la très constructiviste déclaration des droits de l’Homme de 1793 et initiera notamment la loi des suspects permettant d’arrêter n’importe quel individu soupçonné de ne pas être suffisamment révolutionnaire. Un joyeux personnage qui estimait qu’il ne pouvait y avoir « de libertés pour les ennemis de la liberté ». Cet éphémère président de la Convention nationale finira guillotiné par le monstre qu’il a contribué à créer.

    Voilà de quoi nous mettre suffisamment en garde sur la tentation d’une liberté à géométrie variable. Un petit calcul d’autant plus dangereux lorsqu’il touche une liberté aussi centrale dans notre société que celle de l’information.

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      À Lille, un concert dans une église menacé par l’extrême droite: «On était en danger et on ne le savait pas»

      news.movim.eu / Mediapart · Thursday, 13 April, 2023 - 18:10


    Sur le réseau Telegram, des militants d’extrême droite disaient vouloir attaquer un concert de musiciens turcs qui se tient dans une église à Lille jeudi soir. Les organisatrices de l’événement confient leurs inquiétudes à Mediapart.
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      www.mediapart.fr /journal/france/130423/lille-un-concert-dans-une-eglise-menace-par-l-extreme-droite-etait-en-danger-et-ne-le-savait-pas

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      Depuis la candidature Zemmour, la violence d’extrême droite se déchaîne sur les universités

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 4 April, 2023 - 13:24


    Tags racistes et xénophobes, menaces de mort, guets-apens et agressions d’étudiants... Des groupuscules d’extrême droite sévissent de plus en plus souvent aux abords des facs, voire à l’intérieur. Mediapart a enquêté sur cette jeunesse fasciste qui veut «reprendre les universités, expulser les gauchistes».
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      www.mediapart.fr /journal/france/040423/depuis-la-candidature-zemmour-la-violence-d-extreme-droite-se-dechaine-sur-les-universites

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      Extrême droite: le pouvoir accélère sur le boulevard du pire

      news.movim.eu / Mediapart · Tuesday, 4 April, 2023 - 12:15


    Sans jamais avoir tiré les leçons des crises du précédent quinquennat et de l’accession de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, pour la deuxième fois consécutive, Emmanuel Macron et ses soutiens continuent de niveler le débat public par le bas.
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      À l’Assemblée nationale, les réseaux russes du Rassemblement national dans le viseur

      news.movim.eu / Mediapart · Friday, 31 March, 2023 - 09:47


    Auditionnés cette semaine par la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences en France, l’eurodéputé RN Thierry Mariani et l’ancien ambassadeur de France à Moscou Jean-Maurice Ripert ont livré deux visions opposées des liens entre la Russie et le parti de Marine Le Pen.
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      Sylvain Tesson et l’extrême droite: un compagnonnage ancien

      news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 29 March, 2023 - 13:25


    Mediapart publie des extraits du livre «Réactions françaises». Dans cette enquête sur l’extrême droite littéraire, François Krug offre une plongée dans le petit milieu intellectuel des années 1990 où se sont formés bon nombre d’esprits réactionnaires. Dont celui du plus célèbre des «écrivains-voyageurs» français.