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      Extraterrestres : 8 signaux suspects identifiés grâce à une IA

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Wednesday, 8 February, 2023 - 16:00

    btl-158x105.jpg Une vue d'artiste du GBRT en train de capter des signaux

    S'ils sont encore loin de prouver l'existence d'une civilisation extraterrestre, ces travaux montrent l'immense potentiel de l'IA dans ce contexte.

    Extraterrestres : 8 signaux suspects identifiés grâce à une IA

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      Le télescope chinois dédié aux extraterrestres a trouvé quelque chose, mais...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 14:53 · 3 minutes

    Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre. Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre.

    EXTRATERRESTRES - Sommes-nous seuls ? Cette question alimente de nombreux débats et recherches depuis des années. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, un rapport diffusé par un média d’État chinois, Science and Technology Daily ( puis repris par Global Times ) affirme que le Sky Eye Telescop aurait détecté des signaux extraterrestres.

    Plus généralement appelé FAST, ce radiotéléscope d’un diamètre de 500 mètres est le deuxième plus grand du monde, et le plus sensible de la planète. Construit en pleine nature au sud de la Chine, dans le Guizhou, son objectif principal est de détecter toute forme de vie extraterrestre . Ces nouvelles observations semblent donc avoir une piste.

    Difficile néanmoins d’en connaître la véracité, puisque le rapport a par la suite été supprimé. Si cela nourrit les théories les plus farfelues, rien ne permet pour l’heure d’attester qu’il s’agit véritablement de signaux extraterrestres. Il se pourrait tout aussi bien qu’il s’agisse d’une erreur . En effet, si des signaux étranges sont régulièrement découverts, il s’agit bien souvent d’interférences rappelait Numérama .

    Signaux extraterrestres ou simples parasites?

    Ces nouvelles découvertes chinoises concernent précisément trois signaux, qui auraient une potentielle origine extraterrestre. Les deux premiers ont été observés par le télescope en 2020, tandis que le dernier signal suspect est issu des données récoltées cette année par FAST. Il proviendrait selon les scientifiques d’une exoplanète (planète tournant autour d’une autre étoile que le soleil).

    Ces découvertes ont été faites par des chercheurs travaillant sous la direction du professeur Zhang Tongjie, scientifique membre du département d’astronomie de l’Université de Pékin. Ces observations font actuellement l’objet d’une enquête approfondie, et il pourrait y avoir plusieurs explications. En effet, rien n’est moins sûr qu’il s’agisse réellement de signaux extraterrestres insiste dans une série de tweets, le journaliste Andrew Jones, spécialisé dans le suivi du programme spatial chinois.

    “Selon certaines informations, le radiotélescope FAST, d’une ouverture de 500 mètres, situé à Guizhou, en Chine, a détecté des candidats aux signaux d’intelligence extraterrestre, dont un signal suspect provenant de données d’observation de cibles d’exoplanètes. C’est intéressant, mais ne vous emballez pas trop.” - Andrew Jones.

    Parmi les explications les plus logiques, il y a celle d’une possible “interférence radio” comme l’explique dans un communiqué, Franck Marchis, directeur scientifique d’Unistellar et membre de l’Institut SETI (organe de recherche d’intelligence extraterrestre).

    Cela semble d’autant plus plausible que le télescope FAST est particulièrement sensible et capte la moindre interférence, aussi minime soit-elle. Un des meilleurs exemples  de ce type de confusion est la mésaventure d’astronomes de l’observatoire de Parkes. Annonçant en 2007 des signaux intrigants, il s’agissait finalement...d’ un micro-onde .

    Candidats en attente de classification

    Autre point d’importance, les signaux captés par le FAST ne sont que des “candidats” pour être d’origine extraterrestre, rien ne permet encore de le confirmer. Par ailleurs, ces signaux pourraient certes provenir de l’espace, sans pour autant être le fruit d’une forme de vie extraterrestre intelligente.

    De précédents cas en attestent comme en 2019, lorsque le radiotélescope CHIME avait enregistré à deux reprises des sursauts radio rapides. Au final, il s’agissait vraisemblablement d’un phénomène puissant comme une supernova .

    Si le doute demeure, Franck Marchis note toutefois que “quel que soit le résultat de ces détections, cela nous rappelle clairement que nous devons non seulement surveiller en permanence l’espace, mais aussi recueillir et stocker ces observations, car elles peuvent contenir des informations d’une importance inestimable”.

    À voir également sur le HuffPost: Les trous noirs sont au centre de nombreuses folles théories

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      La France vise la Lune en s'alliant à la Nasa

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:49 · 3 minutes

    Image d'illustration Image d'illustration

    ESPACE - L’Hexagone vise la lune. La France a en effet signé mardi 7 juin les “Accords Artémis” . Elle devient ainsi le 20e pays (après notamment le Canada, la Roumanie, l’Ukraine, Israël, les Émirats arabes unis, le Brésil...) à s’associer à cette nouvelle vague d’exploration spatiale.

    Signé par le PDG du CNES (centre national d’étude spatiale) Philippe Baptiste à Washington, en présence de l’administrateur de la NASA Bill Nelson, le texte appuie l’ambition spatiale française. En effet, les accords Artémis s’organisent dans le cadre du programme éponyme lancé par la NASA .

    Ce dernier a pour objectif de renvoyer des astronautes sur la Lune aux alentours de 2025, plus de 50 ans après l’alunissage historique de la mission Apollo 11. Le but est également d’y établir à terme une présence humaine durable, en construisant une station qui sera assemblée en orbite lunaire à partir de 2024? Nommée “Lunar Gateway” elle sera tout simplement le futur tremplin pour des vols habités plus lointains .

    Vers la lune et au-delà

    “À la fois pour notre communauté scientifique et notre industrie, ce nouveau cadre permettra de faire face à de nouveaux défis et de continuer à compter parmi les grandes puissances spatiales” s’est félicité Philippe Baptiste, cité dans un communiqué de l’agence spatiale américaine.

    Aujourd’hui, la #France a rejoint les 19 signataires des accords d’Artémis pour ouvrir la voie à des discussions multilatérales sur la réglementation des futures activités d’exploration. Après 60 ans de coopération exceptionnelle dans le domaine spatial, la France et les États-Unis continuent d’unir leurs forces pour faire face aux grands défis.

    Concrètement, les pays signataires adhèrent à une dizaine de principes s’appliquant à leurs futures activités sur la Lune , mais aussi sur Mars ou des astéroïdes: transparence des missions, interopérabilité des systèmes, assistance au personnel en cas de détresse, partage des données scientifiques , préservation des sites historiques...

    Le texte permet de “cimenter” l’engagement de la France dans l’exploration lunaire, a-t-elle ajouté. À titre d’exemple, le module Esprit de communication et de ravitaillement de la Lunar Gateway doit être conçu en France par Thales Alenia Space.

    La Lunar Gateway est un projet de station en orbite lunaire de la NASA La Lunar Gateway est un projet de station en orbite lunaire de la NASA

    Un droit international de l’espace toujours aussi flou

    Les accords Artémis constituent un ensemble d’ententes bilatérales avec les États-Unis, qui s’appuient eux-mêmes sur le traité international régissant l’espace extra-atmosphérique de 1967. Parmi, ces accords, il y en a néanmoins un qui est le fruit de controverses.

    En effet, une mesure prévoit la possibilité de délimiter des “zones de sécurité” pour éviter des “interférences nuisibles” par un tiers, afin notamment de protéger l’exploitation de ressources, comme l’eau lunaire. Et ce alors que le traité de 1967 interdit toute “appropriation nationale” de ces ressources.

    “D’après notre analyse, les accords Artémis ne sont pas en contradiction avec le traité de 1967”, affirme pour l’AFP Pascale Ultré-Guérard, directrice adjointe des programmes à la direction de la stratégie au CNES. Il n’en reste pas moins que la question de l’exploitation n’est pas réglée, d’autant plus que la Chine et la Russie font cavalier seul pour construire en duo leur propre station lunaire.

    À voir également sur le HuffPost: Vol record sur Mars pour Ingenuity, l’hélicoptère de la Nasa

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      Combien d'extraterrestres dans notre galaxie? Les explications de deux chercheurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 13:18 · 4 minutes

    EXTRATERRESTRES - Sommes-nous seuls? L’univers est si immense qu’il est probable que d’autres formes de vies existent . Mais si c’est le cas, pourquoi n’avons-nous pas entendu parler d’eux? Tels sont les mystères au cœur du paradoxe de Fermi, qui s’interroge sur l’ absence de découvertes d’extraterrestres .

    Paru dans la revue The Astrophysical Journal le 4 avril dernier, un nouvel article s’intéresse à cette question et se demande la chose suivante: combien y-a-t-il de CETI possibles dans notre galaxie et quelle est la probabilité de réussir à communiquer avec eux?

    Les deux auteurs chinois de l’étude Wenjie Song et He Gao, membres du département d’astronomie de l’université de Pékin, estiment qu’il y aurait au minimum 111 civilisations intelligentes extraterrestres communicantes (ou CETI) dans notre galaxie.

    Jusqu’à 42.000 civilisations intelligentes dans notre galaxie?

    Il est difficile d’étudier les autres civilisations car nous n’avons qu’un seul point de référence: les humains sur Terre. Pourtant, de nombreux chercheurs ont abordé la question. Une étude de 2020 , par exemple, a conclu qu’il y a probablement 36 CETI dans la Voie lactée. La méthode scientifique qui avait été utilisée est reprise dans ces nouvelles recherches, en s’attardant sur deux paramètres qui sont jusqu’ici hypothétiques.

    Le premier paramètre concerne le nombre de planètes habitables et la fréquence à laquelle la vie sur ces planètes évolue vers une civilisation intelligente (CETI). Le second est de savoir quel âge a son étoile hôte lorsqu’une telle forme de vie apparaît. D’après leurs résultats, le nombre de CETI qui existent ou ont existé dans la Voie lactée va de plus de 42.000 dans le scénario optimiste à 111 dans le scénario le plus pessimiste.

    Tabeau du résultat des simulations. Le pourcentage F en haut représente le stade d’évolution de l’étoile hôte nécessaire au développement d’un CETI. Le pourcentage fc est le pourcentage de planètes terrestres pouvant accueillir un CETI. Tabeau du résultat des simulations. Le pourcentage F en haut représente le stade d’évolution de l’étoile hôte nécessaire au développement d’un CETI. Le pourcentage fc est le pourcentage de planètes terrestres pouvant accueillir un CETI.

    Pour les chercheurs, il y aurait donc dans le pire des cas plus d’une centaine de formes de vies a découvrir au sein de la Voie lactée. Mais pour parvenir à les trouver, l’humanité va vraisemblablement devoir prendre son mal en patience.

    Reprenant leurs scénarios, les deux chercheurs estiment qu’il faudra survire encore 2.000 au minimum pour qu’une communication bidirectionnelle s’établisse avec nous. Cette durée pourrait d’ailleurs devenir bien plus longue si l’on suit le scénario pessimiste, et pousser jusqu’à 400 000 ans.

    À l’échelle de notre espèce, c’est très (très) long. En effet, notre espèce, n’existe que depuis quelques centaines de milliers d’années et n’a découvert l’agriculture qu’il y a 12.000 ans. C’est court.

    Un paradoxe, des hypothèses

    La recherche d’autres formes de vies, de nombreux scientifiques s’y sont attelés. C’est le cas d’Enrico Fermi, l’un des créateurs de la bombe atomique. Lors d’un déjeuner dans les années 50 avec des collègues physicien, la question de la vie extraterrestre arrive sur la table.

    Le chercheur italien fait alors remarquer ceci: vu l’immensité et l’âge de l’univers, si une civilisation extraterrestre existait, elle aurait certainement eu le temps de s’étendre sur des milliers de mondes et de nous rendre visite. Alors, où sont-ils?

    C’est le “paradoxe de Fermi”. Depuis des milliers de personnes ont essayé de trouver une réponse à ce problème. En 1961, Franck Drake, un astronome américain, met carrément en place une équation afin de calculer le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie. Le problème, c’est que cette équation a de nombreuses inconnues. “Mais on commence à connaître plusieurs des termes: le nombre d’étoiles de planètes, le type de planètes”, précise Gabriel Chardin, physicien au CNRS .

    En attendant de résoudre “l’équation de Drake”, les théories pour expliquer le paradoxe de Fermi pullulent. Certaines peu sérieuses, d’autres partent de véritables bases scientifiques.

    Le problème du Grand filtre

    À ce moment-là le Grand filtre entre en jeu. Défini en 1998 par Robin Hanson, il s’agit d’une suite de barrières qui nuit à l’émergence d’une civilisation extraterrestre avancée. Les auteurs abordent ce problème de la manière suivante: “La durée de vie des civilisations est très probablement auto-limitée, en raison de nombreuses perturbations potentielles, telles que les problèmes de population, l’annihilation nucléaire, les changements climatiques soudains, les comètes rebelles, les changements écologiques , etc.”

    Mais alors, l’humanité rencontrera-t-elle un jour une autre civilisation? Comme pour toutes les questions relatives à ce sujet, le mystère reste entier, tant les inconnues sont nombreuses. Dès lors, il n’est pas impossible d’imaginer un scénario où “les humains pourraient ne recevoir aucun signal d’autres CETI avant leur extinction.”

    À voir également sur Le HuffPost: Samantha Cristoforetti réalise le premier TikTok de l’espace à bord de l’ISS