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      Fabien Roussel, "député communiste", prend (encore) ses distances avec la NUPES

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 11:12 · 3 minutes

    Fabien Roussel, Fabien Roussel, "député communiste", prend (encore) ses distances avec la NUPES

    POLITIQUE - Il a peut-être été réélu sous la bannière commune de la NUPES pendant les élections législatives , mais Fabien Roussel est avant tout un communiste. Et il tient à le rappeler.

    Un peu avant 9h ce lundi 11 juillet sur BFMTV/RMC, la journaliste Apolline de Malherbe remercie Fabien Roussel , “député NUPES de la 20e circonscription du Nord” d’avoir accepté l’invitation de la chaîne. “Député communiste”, la corrige l’intéressé.

    La NUPES comprend l’ensemble des députés PCF, écologistes, socialistes et insoumise, mais elle n’est pas considérée comme une entité à part entière dans les statuts de l’Assemblée. Il n’y a pas de groupe “NUPES” et la proposition de Jean-Luc Mélenchon d’en créer un a été unanimement rejetée. Officiellement, Fabien Roussel siège donc dans le groupe Gauche Démocrate et Républicaine, rallié à la NUPES.

    Mais, alors que nombre de ses collègues se laissent présenter comme “député NUPES” lors de leurs interventions télé, le député du Nord affirme son identité communiste et n’hésite pas à marquer ses divergences avec ses alliés.

    “Il faut pouvoir se dire ce qui va et ce qui ne va pas”, insiste-t-il sur ce lundi BFMTV. Lui ne s’en prive pas, depuis plusieurs semaines.

    En pleine campagne des législatives, Fabien Roussel s’était ainsi désolidarisé des propos de Jean-Luc Mélenchon sur “la police (qui) tue”. “Je l’ai dit, ces propos sont inacceptables et je ne les partage pas du tout”, assume-t-il sur BFMTV ce lundi.

    “Je n’ai pas envie d’être dans l’excès”

    Dans une interview à Libération le 10 juillet, le député fustige aussi à mots couverts la mise en scène de certains de ses collègues NUPES devant l’Assemblée pour “l’enterrement du Front républicain”. “Je n’ai pas envie d’être dans l’excès, l’outrance, la caricature”, lance-t-il. Il évoque aussi d’autres “sujets de fond, sur la sécurité, sur la question énergétique ou la souveraineté alimentaire, sur lesquelles j’ai des différences avec LFI mais aussi avec les écolos.” “Quand des candidats de la NUPES, insoumis ou écolos, distribuent des tracts en disant ‘stop à la voiture’ ou appellent à fermer une centrale nucléaire qui fait bosser 3000 salariés, ils perdent...”, glisse-t-il en guise d’exemple.

    L’ex-candidat du PCF à la présidentielle n’oublie pas non plus de préciser que “les communistes” ont accepté ”énormément de sacrifices pour l’union”. “Maintenant, je veux regarder en avant, sans hégémonisme de qui que ce soit”, lâche-t-il.

    Faut-il y voir une forme d’amertume vis-à-vis de la NUPES et de son fonctionnement? Fabien Roussel balaye toutes les questions de la presse sur d’éventuelles mauvaises relations avec ses nouveaux alliés: “N’interprétez pas (ses propos sur la mise en scène, NDLR ) parce qu’après, le tir au pigeon commence...” met-il en garde dans Libération . “Le débat n’est pas d’être pour ou contre la Nupes. Elle existe. La question est maintenant: que construit-on à partir d’elle et comment?”, souligne-t-il, expliquant avoir déjà rencontré Julien Bayou et Olivier Faure pour évoquer ces sujets, en “espérant” une rencontre avec les responsables du LFI.

    En attendant, la NUPES va passer son premier test de solidité dans l’hémicycle ce lundi, via le vote de la motion de censure déposée d’un commun accord. Sur les 151 députés, combien voteront effectivement la censure?

    À voir également sur Le HuffPost: Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d’union nationale crispent à gauche

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      Comment le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 21:50 · 4 minutes

    Le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français, tollé à gauche (photo du 7 juin 2022) Le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français, tollé à gauche (photo du 7 juin 2022)

    JUSTICE - Pacte “secret” contre “toutes nos règles”, “pillage du pays”: des élus de gauche ont vivement dénoncé ce dimanche 10 juillet les liens qui ont uni Emmanuel Macron et la société Uber , après des révélations de presse.

    Dans le cadre des “Uber Files”, une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, Le Monde s’est intéressé aux liens entre la société américaine et Emmanuel Macron à l’époque où il était ministre de l’Économie (2014-2016).

    S’appuyant sur différents témoignages et documents, dont de nombreux échanges de SMS, Le Monde conclut à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendrez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann.

    Sont pointées du doigt certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements “clés en main” à des députés. Sollicitée par l’AFP, la société Uber France a confirmé la tenue de réunions avec Emmanuel Macron: des rencontres qui “relevaient de ses responsabilités en tant que ministre de l’Économie et du Numérique supervisant le secteur des VTC”.

    Uber France revient par ailleurs sur la suspension d’Uber Pop, un service en fonction entre février 2014 et juillet 2015 qui permettait aux utilisateurs d’être mis en relation avec des véhicules dont les conducteurs étaient de simples particuliers, non titulaires d’une licence de taxi ou de VTC. Cette suspension “n’a aucunement été suivie d’une réglementation plus favorable”, comme suggéré dans l’idée d’un “deal”, souligne Uber France.

    “Pillage du pays”

    L’Élysée a indiqué à l’AFP que Macron, comme ministre de l’Économie, était “naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires”.

    Mais la patronne des députés LFI Mathilde Panot a dénoncé sur Twitter un “pillage du pays”, Emmanuel Macron ayant été selon elle à la fois “conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour multinationale états-unienne visant à déréguler durablement le droit du travail”.

    Le numéro un du PCF Fabien Roussel a relayé des “révélations accablantes sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France”, “contre toutes nos règles, tous nos acquis sociaux et contre les droits des travailleurs”.

    “Uber mériterait bien une petite commission d’enquête” parlementaire, d’après le député communiste Pierre Dharréville. Macron a “pactisé en secret avec le géant américain Uber pour pousser dans le sens de la dérégulation” et “va devoir s’en expliquer”, selon la députée LFI Clémence Guetté.

    “Tapis rouge”

    À l’autre bord, Jordan Bardella, président du RN, a aussi jugé que “le parcours d’Emmanuel Macron a une cohérence, un fil rouge: servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux”.

    Interrogé par l’AFP, l’ancien député PS Thomas Thévenoud, qui a donné son nom à la loi d’octobre 2014 délimitant plus précisément les droits et devoirs respectifs des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), estime qu’Emmanuel Macron “est resté un interlocuteur privilégié” d’Uber.

    Il l’avait rencontré sur le sujet dès le printemps 2014 lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Élysée. “Il a toujours cherché à dérouler le tapis rouge à Uber”, estime-t-il.

    L’ex-député et éphémère secrétaire d’État s’interroge aussi sur le rôle d’Élisabeth Borne, qui “connaît parfaitement ces sujets”. La cheffe du gouvernement a été ministre des Transports au moment de la loi d’orientation des mobilités puis ministre du Travail quand a été favorisé le dialogue social dans le secteur des VTC - “sans accorder le statut de salarié aux chauffeurs Uber”, pointe Thévenoud.

    “Pourquoi le gouvernement défendait l’an dernier la création d’un “tiers statut” sous couvert d’organiser la représentation des travailleurs des plateformes ?”, a demandé sur Twitter Boris Vallaud, président des députés socialistes.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la vidéo polémique sur les livreurs “Charles-Henry”, Attal se défend et admire la répartie

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      Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d'union nationale crispent à gauche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 12:00 · 3 minutes

    UNION NATIONALE - Ce n’est visiblement pas pour tout de suite. Alors qu’Emmanuel Macron a émis le souhait d’un gouvernement d’union nationale, notamment avec les communistes, Fabien Roussel y a définitivement fermé la porte ce lundi. Pourtant, à plusieurs reprises, le secrétaire national du PCF n’excluait pas d’y participer, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    C’est à la sortie du Palais de l’Élysée, après un entretien avec le président de la République que pour la première fois, Fabien Roussel envisage de travailler aux côtés de l’exécutif en place:

    Nous si c'est un haut niveau, on est prêts à y participer Fabien Roussel, LCI le 21 juin 2022

    Même si déjà l’ex-candidat à la présidentielle pose certaines conditions: “tout dépend du projet, il faut un projet “high level” comme je lui ai dit, pas de la petite politique, pas des petits chèques”. Fabien Roussel n’oppose pas (encore) une fin de non-recevoir au chef de l’État. L’un de ses arguments: le gouvernement d’union nationale de 1945, quand à la fin de la Seconde guerre mondiale, les communistes ont gouverné avec le Général de Gaulle.

    Le 25 juin, le président de la République confirme à l’AFP ce qu’il tente de construire depuis plusieurs jours déjà: un exécutif élargi. “Ce sera des communistes aux LR”, précise-t-il en excluant de facto l e Rassemblement national et la France insoumise qu’il ne considère pas comme “des partis de gouvernement”.

    Le lendemain, Fabien Roussel confirme ses intentions sur la même chaîne, et avec les mêmes mots ou presque: “si c’est avec un projet de très haut niveau, nous, on est prêts à participer.”

    Des alliés qui se désolidarisent

    Mais quelques heures après l’interview du chef de file des communistes, Clémentine Autain , députée la France Insoumise exprime son incompréhension sur BFMTV: “Peut-être qu’il a cru être malin, je reconnais que je ne comprends pas très bien ce que dit Fabien Roussel mais je suis absolument convaincue que les communistes n’ont aucune envie de participer à un gouvernement dirigé par le Père Noël des riches.”

    Mathilde Panot, cheffe de file des élus à LFI à l’Assemblée, indique elle aussi sur France 2 que la position de Fabien Roussel n’est pas celle du groupe communiste à l’Assemblée.

    Une déclaration qui fait écho à celle d’André Chassaigne, le patron du groupe PCF dans l’hémicycle, dans l’Humanité ce week-end. “Pour les communistes, il n’est pas question d’une participation gouvernementale”, a-t-il assuré alors que Le Parisien se fait l’écho, ce lundi, d’alliés agacés. Le quotidien rappelle que pendant la campagne de la NUPES, Fabien Roussel a été remplacé à plusieurs réunions par Ian Brossat.

    Revirement de Fabien Roussel

    C’est finalement ce lundi 27 juin, sur l’antenne de CNews, que le secrétaire du PCF met un terme au feuilleton: “Nous ne participerons pas... Nous ne pouvons pas participer à un gouvernement qui garde comme logique de continuer à défendre les intérêts d’une minorité, la classe des riches.”

    Le député communiste insiste notamment sur les projets portés par l’exécutif, notamment l’allongement de l’âge du départ à la retraite qui excluent selon lui toute participation à un gouvernement d’union nationale.

    “En revanche, nous ferons tout, tout pour faire en sorte qu’il y ait des mesures prises tout de suite pour le pouvoir d’achat des Français.” Tout, sauf entrer au gouvernement donc, a priori.

    À voir aussi sur Le HuffPost: Le droit à l’avortement dans la Constitution? LREM rattrapée par ses anciens votes

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      Macron "envisage" un gouvernement d'union nationale, assure Roussel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 22:02 · 2 minutes

    Fabien Roussel, ici s'adressant à la presse après avoir rencontré Emmanuel Macron à l'Élysée, le 21 juin 2022. Fabien Roussel, ici s'adressant à la presse après avoir rencontré Emmanuel Macron à l'Élysée, le 21 juin 2022.

    GOUVERNEMENT - Emmanuel Macron “envisage” la constitution d’un “gouvernement d’union nationale”, afin de trouver “les voies pour sortir de la situation politique” à l’Assemblée, où il a échoué à obtenir une majorité absolue, a affirmé ce mardi 21 juin le député PCF Fabien Roussel sur LCI.

    Emmanuel Macron , “m’a demandé si nos étions prêts à travailler dans un gouvernement d’union nationale” et si une telle initiative ”était la solution pour sortir le pays de la crise”, a ajouté Fabien Roussel, reçu ce mardi soir par le chef de l’État à l’Élysée.

    “Il envisage la constitution d’un gouvernement d’union nationale, s’il y avait les partis pour y participer”, ou “d’aller chercher les soutiens au cas par cas”, selon les “sujets”, a précisé l’ex-candidat communiste à la dernière présidentielle.

    “La démocratie parlementaire va vivre, c’est un bon signal”

    Le président, qui effectue entre mardi et mercredi un vaste tour de table des forces politiques , “cherche les voies pour sortir de cette situation politique où les Français lui ont envoyé un message”, en n’envoyant au Palais-Bourbon que 245 députés de son camp, selon Fabien Roussel.

    Celui-ci a également indiqué que le chef de l’État avait sollicité son opinion sur “le gouvernement, la Première ministre” Élisabeth Borne . “J’ai répondu que le sujet n’était pas la personne” car “ce sont les mesures qui sont importantes”.

    Emmanuel Macron “va devoir composer avec l’ensemble des forces politiques”. “Enfin la démocratie parlementaire va vivre, c’est un bon signal”, s’est-il réjoui, appelant à “avoir beaucoup d’humilité et de responsabilité dans la période”.

    Auparavant, les alliés d’Emmanuel Macron avaient appelé de leurs vœux une “grande coalition” comme Édouard Philippe (Horizons), ou de s’approcher au plus près d’une “union nationale”, comme François Bayrou (Modem).

    À voir également sur Le HuffPost : Hymne gilets jaunes et visite de Mélenchon... Les élus NUPES arrivent en masse à l’Assemblée

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      Contrairement à Mélenchon, Faure et Roussel veulent attendre avant de censurer Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 09:34 · 3 minutes

    Contrairement à LFI, Faure et Roussel veulent attendre avant de voter une motion de censure Contrairement à LFI, Faure et Roussel veulent attendre avant de voter une motion de censure

    POLITIQUE - Un peu trop vite en besogne. Les patrons du PS Olivier Faure et du PCF Fabien Roussel n’excluent pas de faire tomber le gouvernement d’Élisabeth Borne ... mais attendent de voir le discours de politique générale de la Première ministre le 5 juillet, expliquent-ils ce mardi 21 juin. Un nouveau terrain propice aux dissensions avec leurs camarades insoumis ?

    “Je n’exclus pas (de voter la motion de censure que compte déposer LFI, NDLR). Je voudrais d’abord quand même qu’on sache ce que va dire Madame Borne, et je voudrais pouvoir en discuter avec nos partenaires Insoumis, communistes, écologistes”, temporise par exemple Olivier Faure sur franceinfo.

    Le patron des roses, déjà réticent à la formation d’un groupe commun à la NUPES à l’Assemblée nationale, explique vouloir “discuter” de cette “proposition de LFI” pour voir “comment on peut l’articuler, l’intituler” et pour “comprendre” sa “motivation”.

    “Mais ça me paraît assez logique qu’en début de quinquennat nous disions les uns et les autres où nous sommes, et nous sommes dans l’opposition”, souligne encore le député de Seine-et-Marne, réélu dimanche soir, laissant la porte (grande) ouverte.

    Roussel espère encore un changement de cap

    Côté communiste, le discours est similaire. Pourquoi pas, mais pas tout de suite. Fabien Roussel, qui n’a pas été prévenu au préalable de l’intention de LFI de déposer une motion de censure contre Élisabeth Borne, estime qu’il ne sera pas nécessaire de dégainer cet outil.

    Selon lui, une telle motion ne sera pas nécessaire si la Première ministre demande la confiance par un vote à son discours de politique générale, ce qui n’est cependant pas obligatoire selon la Constitution (Michel Rocard ne l’avait pas fait en 1988, faute de disposer d’une majorité absolue).

    Sur le fond, Fabien Roussel espère toujours un revirement à gauche avant de se prononcer. “Elle a la possibilité de changer. Il n’y a pas de blocage forcément des institutions. Ils ont quand même deux oreilles, ils peuvent entendre, et de la gauche, et de la droite, ce qui se dit dans le pays”, veut-il croire, sur RTL, ce mardi matin.

    Pour le secrétaire national du PCF, “il faut qu’Élisabeth Borne entende que dans la France aujourd’hui, il y a beaucoup de colère et beaucoup d’attente de changement, et si elle reste sur les discours que nous avons entendus pendant l’élection présidentielle, pendant les élections législatives, alors elle sera battue, parce que nous voterons contre les propositions qu’il y aura dans son discours de politique générale”.

    “S’il n’y a rien pour le pouvoir d’achat des Français, s’il y a encore la retraite à 65 ans, nous voterons contre ce discours de politique générale”, confirme-t-il, toujours sur RTL. Une affaire en bonne voie?

    Pour que la motion de censure fonctionne, et fasse tomber le gouvernement d’Élisabeth Borne, la NUPES est dans l’obligation de la voter à l’unanimité et de trouver des alliés de circonstance chez le Rassemblement national ou chez les Républicains pour atteindre le seuil fatidique de 289 signatures.

    À voir également sur Le HuffPost: La dissolution de l’Assemblée nationale, une option pour Macron (mais pas sans risque)

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      Résultats législatives 2022: Fabien Roussel face au RN pour le second tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 18:52 · 2 minutes

    Fabien Roussel, devant son affiche de campagne des législatives pour la 20e circonscription du Nord. Fabien Roussel, devant son affiche de campagne des législatives pour la 20e circonscription du Nord.

    POLITIQUE - À l’issue du premier tour des élections législatives, ce dimanche 12 juin, Fabien Roussel a annoncé sa qualification pour le second tour, “en tête” dans la 20e circonscription du Nord.

    Selon des résultats encore partiels du ministère du l’Intérieur, Fabien Roussel obtient environ 33,39% des voix sous les couleurs de la NUPES. Le secrétaire national du PCF devance de très peu le candidat RN Guillaume Florquin, 29 ans qui a recueilli 32,89% des suffrages. Delphine Alexandre, la candidate Ensemble (majorité présidentielle), finit loin derrière avec 15,66%. Particularité de cette circonscription, la présence d’un dissident LFI Éric Renaud, soutenu par les militants locaux. Quatrième, il n’a obtenu que 7,82%.

    Retrouvez les résultats et les analyses du premier tour des législatives

    Après ses 2,28% des voix à la présidentielle, le PCF a rejoint l’alliance des gauches. Ce qui n’a pas empêché leur candidat le plus connu de faire souvent cavalier seul pendant la campagne.

    Fabien Roussel a ainsi été le premier à se déclarer opposer à l’investiture de Taha Bouhafs (retirée depuis), au détriment d’une élue communiste. Il a aussi pris ses distances avec Jean-Luc Mélenchon qui demande de “l’élire Premier ministre”. “Je n’aime pas la formule”, lâchait-il sur Europe 1 le 18 mai.

    Sans compter les désaccords sur le fond. Outre celui sur le maintien dans le nucléaire - assumé par l’ensemble du parti communiste -, Fabien Roussel a aussi pris ses distances avec les propos du chef LFI sur “la police (qui) tue” . “Nous avons besoin de policiers et de gendarmes mieux formés, en nombre suffisant, pour garantir notre tranquillité”, a-t-il insisté le 10 juin, après la mort d’une jeune fille lors d’un contrôle routier. “En aucun cas je ne parlerai comme cela, jamais”, martelait-il.

    Pourquoi s’être allié avec la France Insoumise, le Parti socialiste et EELV dans ce cas? “Pour battre Macron”, justifie le communiste. Sur ses terres du Nord, la menace vient aussi de l’extrême droite, qu’il avait dû affronter au second tour en 2017. Les résultats serrés cinq ans plus tard ne font que le confirmer.

    À voir également sur Le HuffPost: Vous ne comprenez rien aux législatives? On vous décrypte le lexique.

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      Roussel prend ses distances avec Mélenchon sur la police

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 14:04 · 2 minutes

    "Jamais d'amalgame" Roussel (ici en mars 2022) prend ses distances avec Mélenchon sur la police

    POLITIQUE - Pas “marié” avec Mélenchon. Le chef de file du PCF et candidat NUPES dans le Nord, Fabien Roussel , a marqué ce jeudi 9 juin ses distances avec le leader Insoumis, tout en sonnant la mobilisation pour une majorité de gauche à l’Assemblée nationale.

    “On m’a posé la question pendant cette campagne: alors vous êtes avec Mélenchon , vous êtes mariés avec?”, a lancé le candidat investi par Nouvelle Union populaire écologique et sociale dans la 20ème circonscription du Nord, lors d’une réunion publique dans son fief de Saint-Amand-les-Eaux, à quelques jours du premier tour des législatives .

    “Le choix que nous avons fait, c’est de faire élire le plus de députés de gauche mais nous aurons demain chacun notre groupe à l’Assemblée, notre indépendance, notre autonomie”, a-t-il développé devant un parterre d’une centaine de personnes, avant de prendre en exemple une récente polémique touchant le chef de file des Insoumis.

    “En aucun cas je ne parlerai comme cela, jamais”

    “Je ne ferai jamais d’amalgame en disant que la police tue”, a-t-il souligné, en référence aux propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon après la mort par balle d’une jeune passagère sous des tirs policiers à Paris. “Nous avons besoin de policiers et de gendarmes mieux formés, en nombre suffisant, pour garantir notre tranquillité”, a-t-il insisté, “en aucun cas je ne parlerai comme cela, jamais”.

    Une différence de ton, sur la forme, saluée ce vendredi par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur les réseaux sociaux. Mais pas de divergence de fond, comme l’ont montré les échanges du seul débat télévisé organisé jeudi soir sur France 2.

    Ian Brossat pour le PCF, Olivier Faure pour le PS, Adrien Quatennens pour LFI et Julien Bayou pour EELV ont tous brossé les traits d’un même programme: “plus de bleu” sur la voie publique, avec le déploiement de policiers de proximité, mieux formés, et dont les doctrines auront été changées.

    Fabien Roussel, qui n’a jamais vraiment cessé de faire entendre sa propre petite musique pendant cette campagne des élections législatives, concernant l’investiture de Taha Bouhafs par exemple, n’hésite pas malgré tout à sonner la “mobilisation” pour une majorité parlementaire de gauche.

    “On a le changement au bout des doigts”, a-t-il lancé, jeudi, lors de sa réunion publique, en désignant l’abstention comme “le principal adversaire”. Dans son fief, le candidat malheureux à la présidentielle est défié par un dissident, l’ex-communiste Eric Renaud, appuyé par des militants Insoumis locaux. En 2017, il avait été élu avec 63,88% des suffrages, mais n’avait devancé que de très peu le candidat du RN au premier tour.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte

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      Fabien Roussel, opposé à l'investiture de Taha Bouhafs, en "discute" avec LFI

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 07:36 · 2 minutes

    Roussel opposé à l'investiture de Taha Bouhafs, il demande à LFI de la revoir Roussel opposé à l'investiture de Taha Bouhafs, il demande à LFI de la revoir

    POLITIQUE - L’union de la NUPES se veut solide, mais résistera-t-elle aux guerres d’investiture? Celle du journaliste militant Taha Bouhafs dans la 14e circonscription du Rhône est questionnée dans les rangs du PCF, y compris par Fabien Roussel qui demande à La France Insoumise de revoir sa position.

    Invité de la matinale de France 2 ce lundi 9 mai, l’ancien candidat communiste à la présidentielle confirme être en discussion avec La France Insoumise pour “revoir” la candidature de Taha Bouhafs dans la banlieue lyonnaise. “Nous avons dit à La France Insoumise qu’il y avait un problème” explique Fabien Roussel, pointant l’affaire judiciaire en cours du candidat investi.

    Taha Bouhafs a écopé d’une amende de 1500 euros pour injure publique pour avoir traité la syndicaliste policière Linda Kebab d’“Arabe de service”. Il a depuis fait appel du jugement.

    Sa candidature pour la 14e circonscription du Rhône a été confirmée le 7 mai lors du lancement de campagne de la NUPES . “Jean-Luc Mélenchon a obtenu plus de 40% des suffrages de cette circonscription lors du premier tour de la présidentielle. L’élection d’un député de gauche y est non seulement possible mais nécessaire”, écrit Taha Bouhafs dans un communiqué sur Twitter.

    La maire PCF de Vénissieux aussi candidate

    Sauf qu’il n’est pas le seul à revendiquer cette investiture. Michèle Picard, la maire communiste de Vénissieux -ville incluse dans la 14e circonscription- a annoncé maintenir sa candidature, en dépit de l’accord qu’elle juge mauvais pour le PCF. “Ici dans la 14e circonscription, il y a un parachutage discutable face à quelqu’un qui connaît très bien le territoire. On gère le quotidien avec toutes les difficultés. On a besoin d’un candidat qui connaît les réalités locales pour pouvoir légiférer”, justifiait-elle le 4 mai auprès de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

    Les accords de la NUPES prévoient l’exclusion du parti des candidats dissidents et Fabien Roussel s’était dit en accord avec ce principe. Ce qui ne l’empêche pas de “comprendre parfaitement et la colère et la candidature” de Michèle Picard.

    “Je ne comprends pas que LFI puisse présenter sous ses couleurs quelqu’un qui a été condamné en première instance pour injure raciale”, déclare Fabien Roussel. “S’il était élu, il devrait remettre son mandat” en cas de confirmation de sa condamnation, fait valoir le communiste. “Ce n’est pas acceptable. C’est la raison pour laquelle nous demandons à LFI de revoir cette candidature. Nous disons que ce n’est pas sérieux.”

    Pas question cependant de laisser ce cas particulier ruiner la bonne entente au sein de l’Union. “Laissez-nous discuter dans la joie et la bonne humeur”, plaide désormais Fabien Roussel.

    À voir également sur Le HuffPost: Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord