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      Onde de choc au sein des réseaux du fact-checking: que se cache-t-il derrière la disparition subite de l'officine Fact & Furious ?

      eyome · Monday, 28 November, 2022 - 20:31 edit · 2 minutes

    Un peu de lecture.

    Je suis en train de lire l’enquête, c’est un poil long et arrivé à la moitié, voilà un passage plus intéressant que les autres :

    Une fausse indépendance « Fact & Furious est un service de presse en ligne indépendant », peut-on lire dans la section « Qui sommes-nous » du site Internet. Vraiment ? Selon Malika Daoust, c’est un mensonge : « Il fait le travail de commanditaires. Il faut qu’il ait leur accord. Ce n’est pas de Fact & Furious que partent les investigations. » Et de marteler : « [Mon mari] n’est pas libre […] Ce que je sais, c’est que c’est un pion ».

    À en croire la lanceuse d’alerte, Antoine Daoust produisait donc des articles sur commande de façon à ce qu’ils soient publiés sur le site de Fact & Furious puis relayés par les médias, qui présentaient erronément le site comme un « média indépendant ». L’objectif : consolider la labellisation des personnes critiques du discours convenu sur les sujets attrayant à la crise du Covid-19 comme « complotiste » et « antivax » dans l’intention de les discréditer dans la sphère publique. Malika Daoust nous informe que les personnes ciblées par Fact & Furious étaient « le Pr Raoult, le Pr Perronne, Idriss Aberkane et Xavier Azalbert ».

    "Ah merde ! C’est con ça !"😄

    Influence dans les pages Wikipédia Officiellement fiable et neutre, l’encyclopédie en ligne Wikipédia, régulièrement accusée de parti pris idéologique, reprend également ces étiquetages médiatiques, basés pour certains sur les publications du site Fact & Furious, dans le cadre de l’écriture des fiches biographiques publiées sur son site Internet. Un marquage stigmatisant potentiellement à vie.

    Saperlipopette Wikipedia !

    En parallèle de son activité de directeur de la publication de Fast & Furious, pour arrondir ses fins de mois, Antoine Daoust, pourtant très vigilant en ce qu’il s’agissait de rappeler le bon respect des règles sanitaires, « falsifiait » des tests PCR à partir de tests effectués par lui ou son épouse dans le but de les vendre à un prix fixé entre 20 euros, pour les clients réguliers, et 80 euros. Ces tests PCR étaient transmis par le biais des applications Snapchat ou Messenger. Selon Malika Daoust, il en vendait « au moins 5 par jour pendant une période ». Un petit business juteux.

    Par ailleurs, Antoine Daoust réalisait aussi de fausses ordonnances en usurpant l’identité d’un médecin qui n’était plus en exercice.

    Hu hu hu !..

    Défenseur du vaccin anti-Covid, Antoine Daoust demande à sa femme et sa fille de ne pas se faire vacciner Malika Daoust déclare auprès de FranceSoir qu’elle et ses enfants ne sont pas vaccinés « à la demande de son mari, car les vaccins sont toujours en phase expérimentale ». D’après elle, Antoine Daoust tenait donc un double langage en faisant la chasse aux “anti-vax” via son site Internet.

    \o/ \o/ \o/

    FranceSoir publiera prochainement une enquête sur Conspiracy Watch et ses acteurs.

    Pauvre Rudy ! :(

    Vite Libération, Le Monde, FranceTV à la rescousse ! Pourvu qu’ils foncent et s’enfoncent.

    #France, #Politique, #fr, #Covid, #Vaccin, #PassVaccinal, #FactChecking