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Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 11 March - 15:31
[…] Réunis en #intersyndicale, ce sont eux – et #elle donc – qui appellent, mercredi 8 mars, à se saisir de la journée internationale de lutte pour les #droits des #femmes…

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« Du sexisme et de la violence » : les travailleuses de la tech aussi sont en grève
news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 8 March - 19:01
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13 œuvres de SF et fantasy d’autrices dont on aimerait une adaptation
news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 8 March - 17:31
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« La tech est une industrie qui pose des problèmes pour le droit des femmes »
news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 8 March - 11:54
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Informatique, astronomie ou chimie : toutes ces inventions de femmes attribuées à des hommes
news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 8 March - 08:53
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« On vend un concept moral » : quand le féminisme devient un business sur Instagram
news.movim.eu / Numerama · Thursday, 11 August, 2022 - 05:34
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L'accès à la contraception toujours impossible pour plus de 160 millions de femmes dans le monde
news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 14:07 · 4 minutes
CONTRACEPTION - En 2019, sur les 1,2 milliard de femmes qui sont considérées comme ayant besoin d’une contraception, 163 millions n’y avaient pas accès. C’est le froid constat d’une étude de grande ampleur menée à travers le monde. La majorité d’entre elles vivent dans des pays peu développés. Preuve que la contraception est encore soumise à de fortes inégalités .
Publiée jeudi 21 juillet dans la revue scientifique The Lancet , l’étude est dirigée par un programme de recherche de l’Université de Washington et a réuni un panel de 1162 femmes. Les scientifiques les ont suivies sur une longue période, de 1970 à 2019. Si le taux de femmes en âge d’avoir un enfant utilisant une contraception est passé de 28% en 1970 à 48% en 2019, beaucoup d’entre elles n’en prennent pas car elles n’ont tout simplement pas le choix.
Plusieurs critères entrent en compte pour être “considérées comme ayant besoin d’une contraception”: être mariée , si non être sexuellement active, capable de tomber enceinte ou ne voulant pas d’enfant d’ici les deux ans, selon un article du Guardian .
La moitié des 163 millions de femmes vivent dans des régions très peu développées: en Asie du Sud ou en Afrique subsaharienne. Dans cette dernière, seulement 52% de celles qui souhaitent obtenir une contraception voient leur demande satisfaite. Et seulement 24% des femmes utilisent des contraceptifs modernes - comme le préservatif masculin, le stérilet, la pilule, les injections ou encore les implants.
À titre de comparaison, l’Asie du Sud-Est, l’Asie de l’Est et l’Océanie ont le taux d’utilisation de contraceptifs modernes et de demandes satisfaites les plus élevés (65% pour le premier, 90% pour le second).
Les inégalités sont encore très fortes: 88% des Norvégiennes ont recours à une méthode moderne contre seulement 2% des femmes au Soudan du Sud. Les deux extrêmes de ce classement.
Les plus jeunes (15-19 ans et 20-24 ans) rencontrent plus de difficultés à se procurer une contraception que les autres. Ces deux groupes représentent 24,6% des femmes qui n’y ont pas accès. La docteure Annie Haakenstad, l’une des scientifiques ayant piloté l’étude, fait remarquer que “les jeunes femmes sont surreprésentées parmi les personnes qui ne peuvent pas accéder à la contraception lorsqu’elles en ont besoin”.
Elle alerte: “Ces femmes ont le plus à gagner de l’utilisation de la contraception. Retarder la naissance d’un enfant peut les aider à rester à l’école ou à obtenir d’autres possibilités de formation, ainsi qu’à accéder à un emploi rémunéré et à le conserver. Cela peut conduire à des avantages sociaux et économiques qui durent toute la vie et constituent un moteur essentiel vers une plus grande équité entre les sexes.”
Les chercheurs ont aussi constaté que les méthodes varient en fonction des régions du monde. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les dominants sont les contraceptifs oraux et les méthodes de stérilisation féminine. Ces dernières sont majoritairement utilisées par les femmes les plus âgées.
Elles sont difficilement réversibles et englobent généralement deux manières de faire: la ligature des trompes de Fallope et la pose d’implants à leur entrée pour empêcher les ovules de passer. Les scientifiques ne précisent cependant pas quelles méthodes ils englobent dans le terme “stérilisation féminine.”
Dans les pays à revenus élevés, la pilule et les préservatifs sont plus utilisés, quand les stérilets et les préservatifs sont les contraceptifs dominants en Europe centrale, orientale et en Asie centrale.
La stérilisation féminine représente environ 50% de l’utilisation totale des contraceptifs en Asie du sud. Dans 28 pays, plus de la moitié des femmes utilise la même méthode, ce qui suggère que la disponibilité des options est peut-être limitée dans ces nations.
Le Docteur Manas Ranjan Pradhan, de l’Institut international des sciences de la population, qui n’a pas participé à l’étude, a déclaré au Guardian que celle-ci “renforce les appels” à la mise en œuvre de stratégies dans les pays où les “besoins non satisfaits sont élevés” chez les jeunes femmes et les jeunes filles.
À voir également sur Le HuffPost: Une mannequin française harcelée à cause de ses poils sur le ventre
Elon Musk nie être impliqué dans le divorce de Sergey Brin, co-fondateur de Google
news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 09:07 · 2 minutes
PEOPLE - “Total bullshit” ou vraie scoop? Le très sérieux Wall Street Journal annonce ce lundi 25 juillet qu’ Elon Musk aurait une liaison avec la femme du co-fondateur de Google , Sergey Brin, entraînant le divorce de ce dernier. Des informations que le fondateur de Tesla nie en bloc et décrit comme une “grosse connerie”, qualifiant au passage le quotidien national de “sous tabloïd”.
“C’est une grosse connerie, Sergey (Brin) et moi sommes amis et étions à une fête ensemble hier soir! Je n’ai vu Nicole (Shanahan) que deux fois en trois ans, les deux fois avec beaucoup d’autres personnes autour. Rien de romantique”, s’est défendu le milliardaire, seulement quelques heures après la publication de l’article.
This is total bs. Sergey and I are friends and were at a party together last night!
I’ve only seen Nicole twice in three years, both times with many other people around. Nothing romantic.— Elon Musk (@elonmusk) July 25, 2022
Le Wall Street Journal avance que Sergey Brin, co-fondateur du moteur de recherche Google aurait demandé le divorce à sa femme Nicole pour cette raison, alors même que les deux hommes partagent une amitié depuis de nombreuses années.
Call them out on it, I guess. WSJ is supposed to have a high standard for journalism and, right now, they are way sub tabloid.
WSJ should be running stories that actually matter to their readers and have solid factual basis, not third-party random hearsay.— Elon Musk (@elonmusk) July 25, 2022
L’article évoque “une brève liaison à l’automne dernier” qui aurait mis le feu aux poudres dans le couple et dans l’amitié Musk-Brin, selon des sources proches du dossier.
De quoi inciter Sergey Brin a ordonné à ses conseillers financiers de vendre ses investissements personnels dans les sociétés de son ami, selon ces mêmes sources. Notamment Tesla, dans laquelle Sergey Brin avait investi un demi-million de dollars, après la crise des sub-primes en 2008. Mais aucune vente n’a pu être constatée à cette heure par le journal.
Quant au divorce, il a bel et bien été acté, à en croire les dossiers déposés à la Cour supérieure du comté de Santa Clara en Californie. Une séparation avec Nicole Shanahan datée de janvier 2022 -après plus de quatre ans de relation- pour “différences irréconciliables”, et qui serait donc due à la courte relation du fondateur de PayPal avec la femme de Sergey Brin.
Contactés par le Wall Street Journal , les avocats de Sergey Brin ont refusé de commenter l’information, contrairement à Elon Musk.
Selon les sources du journal, Elon Musk et Nicole Shanahan auraient eu cette courte aventure en décembre 2021, lors de l’événement Art Basel à Miami. Après cet événement supposé, le patron de Tesla se serait même agenouillé devant son ami pour lui demander pardon.
À voir également sur le HuffPost : Le tunnel anti-bouchons d’Elon Musk a un embouteillage
Ces femmes et hommes que l'avortement a sauvés ou détruits, je les ai reçus dans mon cabinet de psy - BLOG
news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 07:00 · 6 minutes
AVORTEMENT - Alison vit en ce moment en France pour terminer une licence. Elle retourne à Chicago prochainement. Enfin, son projet ne semble plus aussi déterminé depuis le 24 juin “C’est plus que triste comme l’a dit Joe Biden , c’est un traumatisme . Imaginer qu’enceinte tu ne peux pas décider de ce qui se passe dans ton propre corps? Admettre que tu seras obligée de porter un enfant qui serait un accident !”
Elle s’arrête un moment pour imaginer l’accident .
“Pour mes deux sœurs aînées, attendre un enfant ça a été un bonheur. Le projet mené à terme avec des hommes qu’elles aimaient, c’est cela qui me semble désirable. Certainement pas assumer un inéluctable tel un fardeau… Je n’imagine pas pouvoir aimer un enfant présenté comme étant un accident !”
Cette jeune femme et d’autres femmes sont sous le choc. Des Françaises également. “Une décision outre-Atlantique c’est pour nous d’ici peu, les vagues sont inéluctables. C’est pour ça que l’on est vent debout ici. Partout dans le monde on assiste à une mise sous tutelle des femmes. Mais qui doit décider de mon ventre? Je prends une contraception depuis le début de ma vie sexuelle. J’ai décidé de ne jamais avoir d’enfant. Le monde est trop dur. Et on voudrait m’imposer le contraire si par malheur ma contraception devait me trahir? Ah non. Quoiqu’il en coûte, je refuse d’être celle qui me soumettrait à ça. Je hais l’idée d’avoir quelque chose qui m’habiterait contre mon gré.” Caroline, une bonne trentaine d’années, est très agitée, très instable psychiquement en raison d’une enfance particulièrement sordide. “Vous avez entendu? J’ai dit “quelque chose!” Oh oui, j’avais bien entendu.
La loi des hommes punirait des femmes parce qu’un rapport sexuel a des conséquences non désirées? Léa, une patiente
Quelques hommes parlent aussi avortement sur le divan… Sébastien également une trentaine d’années… « Quand ma dernière compagne a été enceinte, nous avons décidé qu’elle avorterait. Notre couple battait de l’aile depuis bien longtemps et l’idée qu’un enfant arrive c’était inconcevable. Lui offrir cet univers ? Jamais de la vie. On sait bien que pour qu’un enfant se développe correctement il a besoin d’être désiré. Il a besoin de parents qui s’entendent bien. C’est irresponsable de ne pas penser à l’avenir pour lui et pour nous. En adultes, nous avons décidé d’un commun accord l’avortement et aussi de nous séparer. » Sébastien ajoute lors de la séance suivante : « C’est honteux que les hommes ne se prononcent pas massivement pour soutenir ce droit à l’avortement dans de bonnes conditions. Ce n’est pas sans nous que la plupart des femmes sont enceintes ! A part les fécondations in vitro elles sont enceintes parce qu’un homme a éjaculé ! Qu’ils assument… On dirait que seules les femmes sont responsables d’être enceintes. On dirait qu’elles ont fauté si elles ne veulent pas d’enfant suite à une relation sexuelle… On dirait qu’elles ont à prendre leurs précautions…. Mais où sont les hommes ? »
Accident, fauter, assumer … Ces mots reviennent dans de nombreuses séances. L’influence des décisions politiques sur la vie intime s’entend de nouveau sur mon divan.
Pas une seule personne pour remettre en doute qu’un avortement se décide par qui le vit. « Il semblerait que les politiques ne comprennent rien à ce que vivent les gens » s’énerve Léa. La soixantaine bien entamée, Léa accompagne des femmes en difficulté. Elle en a vu des femmes souffrir pour de multiples raisons. Alors en rajouter par une « loi idéologique et absurde » la met carrément en colère. D’autres femmes sont abasourdies et muettes sous le choc.
Sur le divan plusieurs femmes racontent leurs avortements. Je n’en ai jamais vu banaliser. C’est un événement dans une vie. Et comme tout événement il est plus ou moins bien vécu. Le rendre encore plus difficile serait-ce vraiment l’idée du siècle ?
Léa raconte « Marlène doit avoir à ce jour 70 ans au moins. Je l’ai accompagnée quand on était ados. Elle a avorté quelques mois avant que la loi soit votée en France. Le gynéco véreux, dans son cabinet parisien lui a même fait des avances à la consultation précédant l’IVG. « Qu’est- ce que ça peut faire, tu es déjà enceinte ? » Répugnant… Le mépris. La honte pour elle. Léa a accompagné son amie le jour J. Elle n’oubliera jamais la douleur. Jamais les ongles qui se sont enfoncés dans la main que cette jeune femme tenait car le gynéco évidemment n’avait pas anesthésié celle qui ne voulait pas enfanter. Il a juste bien pris la coquette somme exigée. » Léa a les larmes aux yeux et c’est avec une voix déchirante qu’elle ajoute « La violence de l’acte doublée par la violence psychologique, c’est impossible de revenir à ça ! ». « La loi des hommes punirait des femmes parce qu’un rapport sexuel a des conséquences non désirées ? » poursuit Léa.
Je me souviens d’une femme ayant avorté avec des médicaments il y a une dizaine d’années. Seule chez elle. Le mari ne voulait rien en savoir, il fallait juste qu’elle « le fasse passer ». Cette femme que nous appellerons Sylvie avait vécu le cauchemar car elle ne devait rien laisser transparaître de ce qui se passait pour elle. C’est cela aussi qu’entraîne un avortement illégal. En pire car puni.
L’avortement sur le divan n’est pas réservé à cette période. Beaucoup en parlent quand il est d’actualité ou quand il appartient au passé. Peu d’hommes en réalité quand il s’agit de se rappeler. Le fait que les femmes le vivent dans leur corps explique évidemment qu’elles soient les premières concernées. Cela ne devrait même pas se discuter ailleurs que dans les cabinets médicaux !
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Tous les prénoms ont été changés
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À voir également sur Le HuffPost: Manifestation pour le droit à l’IVG: “ce n’est pas un acquis!”