• chevron_right

      Pour la fête des Pères, Kim Kardashian rend hommage à Kanye West

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 10:46 · 2 minutes

    Kim Kardashian et Kanye West le 1er mars 2020 à la Fashion Week de Paris (Photo by Pierre Suu/Getty Images) Kim Kardashian et Kanye West le 1er mars 2020 à la Fashion Week de Paris  (Photo by Pierre Suu/Getty Images)

    PEOPLE - Un surprenant hommage. Pour la fête des Pères dimanche 19 juin, la star de téléréalité Kim Kardashian a posté un message touchant dans sa story Instagram en hommage à son ex-mari Kanye West .

    Celle qui est aujourd’hui en couple avec l’humoriste américain de 28 ans Pete Davidson , a publié deux photos du rappeur au côté de leurs quatre enfants. “Merci d’être le meilleur père pour nos bébés et de les aimer comme tu le fais. Bonne fête des Pères, Ye”, a-t-elle écrit en légende en utilisant le nom d’artiste de son ex.

    Malgré leurs différents, Kim Kardashian rend hommage à Kanye West pour la fête des pères Malgré leurs différents, Kim Kardashian rend hommage à Kanye West pour la fête des pères
    Malgré leurs différents, Kim Kardashian rend hommage à Kanye West pour la fête des pères Malgré leurs différents, Kim Kardashian rend hommage à Kanye West pour la fête des pères

    Jusqu’à récemment, les relations entre les deux stars étaient tempétueuses . Alors que Kim Kardashian, 41 ans, affichait clairement son envie de continuer à ”élever paisiblement [ses] enfants”, Kanye West a commencé à montrer son mécontentement après l’officialisation de leur divorce , plus particulièrement lorsqu’elle a officialisé son couple avec Pete Davidson.

    Suspendu d’Instagram pour “harcèlement”

    Que ce soit dans son dernier clip macabre et sur les réseaux sociaux, Kanye West n’a de cesse de parler de son ex-épouse et du nouveau compagnon de celle-ci. Au point qu’Instagram a décidé de suspendre pendant 24 heures le compte du rappeur au motif de “ harcèlement ”.

    Plus largement, un porte-parole de Meta, le groupe auquel appartient le réseau social, expliquait à nos confrères américains du HuffPost que cette suspension de 24 heures avait été décidée par rapport à des faits de “harcèlement, violence verbale et discours haineux”.

    Il semblerait donc que leurs relations se soient améliorées ces derniers temps. Les deux coparents ont même été vus ensemble au match de basket de leur fille North West selon TMZ .

    À voir également sur Le HuffPost: Kylie Jenner évoque son post-partum “difficile” dans une vidéo Instagram

    • chevron_right

      Pour Benjamin Muller des "Maternelles", "un père moderne, c'est un père qui prend sa part"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 06:00 · 7 minutes

    Benjamin Muller signe un Benjamin Muller signe un "Devenir papa pour les nuls" (éditions First)

    PARENTS - “La société doit reconnaître le rôle que les pères ont à jouer auprès de leurs enfants”, écrit Benjamin Muller. C’est sous la direction du journaliste de l’émission La Maison des maternelles , sur France 2, qu’un manuel pour les futurs pères est paru le 25 mai, Devenir papa pour les nuls aux éditions First.

    Rédigé en collaboration avec une sage-femme, un médecin et deux psychologues, le livre qui se veut exhaustif se présente comme une bible destinée aux pères en devenir . Peau à peau, étapes du développement du nourrisson, sommeil et pleurs, fatigue, découvertes des recherches scientifiques en parentalité... Tout ce qui concerne la grossesse et l’accueil d’un enfant y est abordé.

    Mais surtout, le journaliste l’a pensé aussi comme un outil de lutte contre la charge mentale qui pèse sur les femmes. Pour que chaque parent prenne sa part, de manière équilibrée. On lui a posé quelques questions à l’occasion de la fête des pères, ce dimanche 19 juin.

    Le HuffPost : Pour vous, y a-t-il besoin d’un manuel pour apprendre à être père?

    Benjamin Muller: Comme je travaille pour La Maison des Maternelles , je reçois énormément de livres qui s’adressent aux futurs parents, pères et mères, il y en a plein. Mais souvent, les livres pour les futurs ou jeunes pères sont traités un peu par le biais humoristique et léger -j’en ai moi-même écrit un. Mais si on compare, ceux pour les futures mères sont souvent précis, sérieux, journalistiques, scientifiques et graves.

    Et souvent, c’est plus léger pour les pères, du style: “ah vous allez voir, c’est marrant d’avoir un enfant”, “ah c’est dur on dort mal la nuit”, “vous ferez un peu moins l’amour”... Et je trouve que si on veut l’égalité entre les hommes et les femmes sur la question de la parentalité, il faut commencer par parler aux pères normalement.

    D’ailleurs, dans le livre, il y a de nombreux chapitres qui pourraient être copiés-collés et qui s’adressent aussi bien aux pères qu’aux mères. C’est important par exemple que les hommes soient aussi informés de ce qui se passe dans le corps des femmes lors de la grossesse et de l’accouchement: ce qu’est une épisiotomie, en quoi consiste la rééducation périnéale...

    Je voulais offrir aux pères un outil documenté et dense, qui aborde aussi des sujets plus durs, les violences sexuelles, la lutte contre l’inceste, ce qu’est le deuil périnatal...

    Alors pourquoi ne pas avoir écrit à l’attention de tout futur parent, quel qu’il soit?

    Je pense que ça vaut le coup, sur certains points, de s’adresser encore différemment aux pères qu’aux mères. Bien sûr que l’objectif serait que dans 15 ou 20 ans, on puisse écrire “Devenir parent pour les nuls”. Mais aujourd’hui, il y a encore un décalage important sur de nombreux sujets et ça vaut la peine de s’adresser différemment aux pères qu’aux mères.

    Sur les sujets qui concernent la répartition des tâches ménagères et la charge mentale, l’éducation non genrée ou antisexiste, il y a encore un décalage. Pour prendre l’exemple de la charge mentale, il y a énormément de jeunes pères qui, parce qu’ils ont eu l’éducation qu’ils ont eue, ne se posent pas la question. Mais il y a un déséquilibre et c’est la femme qui porte toute la charge mentale.

    Donc je voulais parler aux pères, qui souvent sont plein de bonne volonté -surtout ceux qui vont acheter ce type de livre-, spécifiquement de ces sujets auxquels moi-même je me suis intéressé tardivement. En devenant père, justement.

    Est-ce que ce livre s’adresse à tous les types de familles?

    Oui, après c’est vrai que le modèle souvent cité dans le livre est un modèle où il y a deux parents, peu importe leur genre. Notamment parce que j’essaye de mettre beaucoup en avant la question de l’équilibre entre les deux. Mais le livre n’est pas destiné uniquement aux couples hétéros.

    Que pensez-vous de l’idée encore répandue selon laquelle les femmes, parce qu’elles portent l’enfant, ont plus de facilités à se projeter dans la parentalité?

    C’est du bullshit (rires). Je ne vois pas du tout ce qui pourrait aller dans ce sens-là. Ce n’est pas parce qu’une femme porte un bébé qu’elle est plus apte à prendre rendez-vous chez le dentiste. Il n’y a aucun lien.

    Il y des gens qui continuent de maintenir que l’instinct maternel existe et que la mère est une louve qui défend son bébé... La seule manière de combattre ces idées fausses, pour le père, c’est de s’investir avec son enfant. Et en plus, ce qu’il faut rappeler, c’est que c’est aussi du bonheur.

    Non seulement il faut le faire, pour la maman, le bébé, mais aussi pour son bonheur personnel. Et ça peut paraître titanesque, surtout quand on n’a pas été éduqué comme cela. Mais ça vaut le coup.

    Même s’il reste du travail, je trouve que l’on progresse quand même à grande vitesse, sur l’échelle de la parentalité. Si l’on regarde les générations de nos parents, de nos grands-parents... Ça évolue.

    Est-ce que le sujet du congé paternité reste majeur, malgré son allongement à 28 jours?

    Quand on regarde ce qui se fait dans les fameux pays du Nord, qu’on prend tout le temps comme modèles -je n’aime pas les prendre en modèle pour tout, parce que ce n’est pas forcément comparable-, le fait qu’il y ait un congé aussi long pour le père et pour la mère, ça change tout.

    Nous, on a un mois. C’est très bien, mais c’est du temps passé avec la mère. Donc la tentation, c’est de rester “l’assistant” de la mère. Tous les parents savent que c’est en se retrouvant seul avec son bébé, une journée, une nuit, lui donner seul le bain, c’est là qu’on se rend compte de ce que c’est de s’occuper d’un enfant.

    Et la deuxième chose, c’est le monde du travail. Tant que les hommes seront mieux payés que les femmes, les choses évolueront difficilement. Car quand l’un des deux membres du couple doit s’arrêter de travailler pour un congé parental ou parce que l’enfant est malade ou autre, c’est en général la femme qui le fait, puisqu’elle gagne moins. Et c’est normal, le couple est pragmatique.

    Il faut aussi changer les mentalités: que la crèche n’appelle pas toujours la mère en premier lorsqu’il faut aller chercher l’enfant, que les pédiatres ne s’adressent pas qu’aux mères lors des consultations...

    C’est à nous, la nouvelle génération de parents, de se saisir de ce sujet et d’opérer cette révolution. Les pères doivent oser, en entreprise, refuser une mission tard le soir ou de partir une semaine parce qu’ils ont un enfant en bas âge. Il faut l’assumer, même si on ne peut pas le faire partout, mais quand on peut, c’est l’un des combats que l’on doit mener.

    C’est quoi, un père moderne?

    C’est un père qui n’aide pas sa femme à élever les enfants, c’est un père qui avec sa femme, élève ses enfants. Ce n’est pas un père qui est l’assistant de la mère, c’est un père qui comme la mère, prend sa part.

    À voir également sur Le HuffPost : Congé paternité: Comment tirer parti au mieux de ces 28 jours?

    • chevron_right

      Neuf mois de congé paternité ont fait de moi un féministe radical - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 06:00 · 5 minutes

    Si je décidais de continuer à m’occuper de mon enfant après mon congé parental, je deviendrais un “inactif”. Rarement un substantif a été plus violent – et plus faux.(photo d'illustration) Si je décidais de continuer à m’occuper de mon enfant après mon congé parental, je deviendrais un “inactif”. Rarement un substantif a été plus violent – et plus faux.
    (photo d'illustration)

    PATERNITÉ - Quand j’annonce à un mec que j’ai pris neuf mois de congé parental , il me répond souvent “passe de bonnes vacances”. Mais vois-tu, cher ami, ce ne sont pas des vacances. C’est pourtant facile de s’en apercevoir: personne n’est jamais parti en vacances dans une crèche. S’occuper à temps plein d’un gosse , c’est un travail.

    C’est même le travail le plus prenant que j’ai jamais eu. Non seulement il n’y a pas de pause-café, il n’y a pas non plus de pause-pipi, ni de week-ends. On doit être concentré en permanence comme un pilote de Formule 1, car c’est toujours au moment où on jette un œil aux notifications de son téléphone que bébé décide de mettre dans sa bouche le truc le plus crade à portée de main.

    Quand le highlight de ta journée c’est d’avoir fait les courses chez Aldi parce qu’il fallait faire deux machines avant et que la couche a débordé trois fois, on a pas vraiment le sentiment d’être un travailleur privilégié.

    En plus, toutes les tâches sont en permanence nouvelles sans qu’on ait reçu une quelconque formation. Aucun ministre de l’Éducation n’a jugé bon de nous coller un stage obligatoires en puériculture .

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Bien sûr, c’est un boulot plus gratifiant que de mettre des boîtes dans des cartons pour enrichir un milliardaire chauve. Mais quand le highlight de ta journée c’est d’avoir fait les courses chez Aldi parce qu’il fallait faire deux machines avant et que la couche a débordé trois fois, on a pas vraiment le sentiment d’être un travailleur privilégié.

    Des débuts difficiles

    Mon congé pat’ n’a pas commencé sous de bons auspices. Quand je l’ai annoncé à mon chef, patron d’une petite association qui clame haut et fort qu’il est “family friendly”, il m’a dit qu’il n’était vraiment pas content et que c’était très dommage pour la boîte. Et quand je lui ai dit que j’étais en galère de crèche et que je devrais peut-être prolonger mon congé, il m’a dit qu’il considérerait ça comme une démission (ce qui est totalement illégal, soit dit en passant).

    Depuis, cette logique du “les enfants, c’est oui, mais à condition de ne pas déranger le petit train-train des messieurs” s’applique implacablement.

    Mon bébé et moi sommes les bienvenus partout, à condition de rester dans les cages prévues à notre endroit. Jouer dans les aires de jeux, c’est oui. Ailleurs dans l’espace public, c’est non. Il ne faudrait pas que bébé abîme le pare-choc du SUV d’un de ces messieurs. Aller au restaurant, c’est oui. À condition que bébé ne quitte pas sa chaise haute et qu’il ne fasse pas trop de bruit. Un rendez-vous dans un cabinet qui n’est pas celui d’un pédiatre, c’est non. Voyager, c’est oui, à condition que personne ne se sente dérangé.

    Spéciale dédicace au passage à ce contrôleur SNCF qui voulait me mettre une amende parce que mon bébé était posé sur la table du wagon bar. Monsieur ce n’est pas hygiénique il est obligatoire de s’asseoir sur les tabourets. Mais il ne sait pas s’asseoir ! Il est interdit de voyager sur les tables monsieur.

    Le problème de la masculinité

    Alors oui, il y a des exceptions, des restaurants avec aires de jeu et des trains avec des compartiments pour bébés. Mais les enfants et les personnes qui s’en occupent restent toujours relégués aux marges que les hommes daignent leur concéder.

    Mon bébé et moi sommes les bienvenus partout, à condition de rester dans les cages prévues à notre endroit.

    Si je décidais de continuer à m’occuper de mon enfant après mon congé parental, je deviendrais un “inactif”. Rarement un substantif a été plus violent – et plus faux. Inactif aux yeux de ces hommes qui veulent faire des enfants pour montrer aux autres hommes qu’ils ont une bite et qu’ils ne sont pas pédés, mais qui ne veulent surtout pas passer du temps avec eux.

    Je ne sais pas encore si mon congé paternité m’a mis au ban de la masculinité. Par la force des choses, je ne socialise quasiment plus qu’avec d’autres mamans. Mais il m’a fait comprendre que si la société est impraticable pour les enfants et les personnes qui s’en occupent, ce n’est pas une question de matériel ou de moyens.

    Le problème, c’est la masculinité en elle-même. Ce n’est évidemment pas nouveau. Isabelle de Parme, archiduchesse d’Autriche et lesbienne célèbre, écrivait déjà au 18e siècle que “les hommes, privés de sentiments, ne savent aimer qu’eux”.

    Avant, je n’était pas particulièrement intéressé par le féminisme. J’essayais juste d’être un allié lambda. Aujourd’hui, je n’attends qu’une chose: de pouvoir faire rayer la mention “homme” de mon état civil.

    À voir également sur Le HuffPost: Congé paternité: Comment tirer parti au mieux de ces 28 jours?