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      « On ne les a jamais utilisés » : François Fillon admet avoir boudé les téléphones sécurisés quand il était Premier ministre

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 3 May, 2023 - 12:29

    Interrogé par une commission d'enquête sur les ingérences étrangères, François Fillon a reconnu une très mauvaise hygiène numérique des politiques. Lui-même ne sécurisait guère ses échanges avec Nicolas Sarkozy, alors président. [Lire la suite]

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      [PODCAST] Dans la « fabrique » des réformes libérales, avec Nicolas Lecaussin

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 25 February, 2023 - 04:30 · 2 minutes

    Épisode #32

    Nicolas Lecaussin est directeur de l’IREF (Institut de Recherche Économique et Fiscale), think-tank libéral français. Il est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’ iFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’ association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’État et les politiques publiques.

    Dans cet épisode nous parlons du travail de l’IREF et plus généralement des think-tanks, ces laboratoires d’idées qui servent parfois d’inspiration aux partis politiques et participent activement au débat médiatique, notamment sur les questions économiques et fiscales.

    Nicolas Lecaussin ayant grandi en Roumanie à l’époque où celle-ci était sous domination de l’Empire soviétique, il nous apporte un éclairage de premier ordre sur la résurgence actuelle de l’impérialisme russe qui se manifeste par l’invasion de l’Ukraine depuis février 2022. On appréciera la franchise de notre invité qui admet volontiers les échecs de personnalités politiques comme François Fillon, soutenu en 2017 par l’IREF.

    La route est décidément semée d’embûches pour les réformateurs libéraux, mais des institutions comme l’IREF continuent de faire vivre les idées de liberté et de responsabilité et réfléchissent à la manière de les traduire en actions dans la France de 2023 plus que jamais au bord de la faillite financière.

    Pour écouter l’épisode utilisez le lecteur ci-dessous. S’il n’apparaît pas vous pouvez recharger la page ou cliquer directement sur ce lien. Pensez à vous abonner au podcast sur votre plateforme préférée, et retrouvez-nous également sur Youtube.

    Programme :

    00:00 – Introduction
    02:44 – Présentation de l’invité
    05:11 – Quelques victoires pour les idées libérales ?
    08:35 – La meilleure réforme de la présidence Sarkozy
    12:19 – Réformer l’État : un acte politique suicidaire ?
    14:37 – Le « moment 2017 » et la trahison de François Fillon
    16:57 – IREF : des solutions clés en-main pour les décideurs politiques ?
    20:44 – France vs. USA : qui finance les think-tanks comparables à l’IREF ?
    25:00 – Le « grand patron donateur » finance-t-il ses propres intérêts ?
    26:29 – L’Union européenne : ultralibéralisme supranational ou simple monstre bureaucratique ?
    36:09 – Le sort de l’UE est-il lié à la réussite de l’euro ?
    40:29 – La guerre entre Russie et Ukraine et ses impacts sur l’Europe
    45:31 – Faut-il réagir plus fermement à l’impérialisme russe ?
    52:56 – 2023, année de chaos politique et social ?
    58:26 – La liberté peut-elle encore séduire les jeunes Français ?

    Pour aller plus loin :

    – Publications de l’ IREF
    Échec de l’État , co-auteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017)
    Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019)
    Articles de Nicolas Lecaussin dans Contrepoints
    – Compte Twitter de notre invité

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      Éric Ciotti aurait-il eu aussi sa Pénélope ?

      Laurent Sailly · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 18 November, 2022 - 03:50 · 3 minutes

    À quelques jours des élections à la présidence des Républicains , le Canard Enchainé cité par Le Figaro accuse « Éric Ciotti [d’avoir] fait travailler la mère de ses enfants dans des conditions penelopesques » et affirme que celle-ci « a occupé jusqu’à trois emplois en même temps. »

    Des conditions « penelopesques » : Fillon-Ciotti, même combat ?

    Dans son édition du mercredi 16 novembre 2022, Le Canard Enchainé , dans un article intitulé « Ciotti a lui aussi sa Pénélope » (en référence à l’affaire Pénélope Fillon qu’il avait lui-même soulevé en 2017), pointe du doigt Caroline Magne, ex-compagne et mère des enfants du député LR des Alpes-Maritimes. Le journal satirique reproche à celle-ci d’avoir occupé de nombreux emplois aux côtés d’Éric Ciotti, dont celui d’assistante parlementaire de 2007 à 2016.

    Et Le Canard Enchainé d’énumérer l’ensemble de ses nombreuses fonctions :

    • Jusqu’en 2011 : attachée de presse puis directrice adjointe de Christian Estrosi , administratrice au conseil général des Alpes-Maritimes et membre d’une équipe de pilotage de la communauté urbaine de Nice. Le tout au moment où Éric Ciotti accédait au Palais Bourbon, à la mairie de Nice puis à la présidence du département de 2007 à 2009.
    • Entre 2012 et 2014, elle est employée par le Diocèse de Nice.
    • De 2014 à 2016, elle est directrice générale des services (DGS) de La Colle-sur-Loup.

    Il ne s’agit pas là de révélations à proprement parler puisque ces rôles étaient pour la plupart publics. Madame Magne était bien inscrite sur le site de l’Assemblée nationale comme assistance parlementaire d’Éric Ciotti. Ses responsabilités à la ville de Nice étaient également connues de tous et en particulier des journalistes locaux qui vantaient ses talents en communication.

    Alors que reproche Le Canard à Caroline Magne ? Éric Ciotti aurait obtenu pour son épouse d’alors plusieurs emplois, notamment dans des collectivités qu’il a pu diriger. Mais aussi et surtout, l’hebdomadaire estime que le poste d’assistante parlementaire aurait été un emploi fictif, à l’image de celui de Pénélope Fillon !

    La belle défense d’Éric Ciotti

    Dès mardi soir, Éric Ciotti a réagi par communiqué. Après la classique victimisation : « À la veille des élections à la présidence des Républicains, je suis une nouvelle fois bassement attaqué », il se défend avec intelligence sur les deux parties de l’accusation.

    D’une part il ne nie pas le cumul des différentes fonctions de son ex-épouse, assurant que le temps de travail de celle-ci ne dépassait pas un cumul de 44 heures de travail par semaine.

    D’autre part il confirme la présence de celle-ci à ses côtés « comme collaboratrice parlementaire en circonscription […] à temps partiel pour une durée de 5 heures 25 par semaine ». Ainsi il objecte l’argument du Canard selon lequel « Caroline Magne n’a pas laissé de souvenir » à l’Assemblée nationale.

    Que reste-t-il de la droite républicaine, libérale et conservatrice…

    Engagé à fond dans la campagne pour la présidence des Républicains, Éric Ciotti contre-attaque et dénonce ses « adversaires niçois [NDLA : Bruno Retailleau et Aurélien Pradié], [qui] au moment des élections législatives, avaient tenté la même manœuvre grossière en s’en vantant. »

    Sur France 2, son ancien allié et désormais opposant, Christian Estrosi (maire de Nice) a affirmé qu’il ne porterait « aucun jugement » et qu’il ne ferait davantage de « commentaires. »

    Les autres ténors de la droite, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand attendent soit de franchir le Rubicon macronien (tels Édouard Philippe, Alain Lemaire ou Gérald Darmanin) soit l’ouverture du bal des egos de 2027. Pendant ce temps, le pays sombre dans une dépression économique, sociale et civilisationnelle.

    La droite française est redevenue la plus bête du monde

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      François Fillon condamné en appel à 4 ans de prison dont un an ferme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 11:56 · 2 minutes

    Les époux Fillon, le 27 février 2020 avant l'audience de leur procès pour l'affaire des soupçons d'emplois fictifs. Les époux Fillon, le 27 février 2020 avant l'audience de leur procès pour l'affaire des soupçons d'emplois fictifs.

    JUSTICE - La justice se prononce une deuxième fois. La cour d’appel de Paris a annoncé ce lundi 9 mai sa décision dans le procès en appel de l’ancien Premier ministre François Fillon et de son épouse, dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs qui avait explosé avant l’élection présidentielle de 2017.

    François Fillon est condamné à 4 ans de prison, dont un an ferme, mais compte tenu de l’“impossibilité physique d’aménager” la peine, elle “doit être exécutée” annonce Cour d’appel de Paris. Quant à Pénélope Fillon, elle écope de 2 ans de prison avec sursis.

    Alors qu’ils contestent tout emploi fictif, François et Pénélope Fillon n’étaient pas présents au prononcé du verdict, pas plus que l’ancien suppléant de François Fillon au poste de député dans la Sarthe, Marc Joulaud, 54 ans, ont indiqué à l’AFP leurs avocats.

    En appel, le parquet général avait requis des peines inférieures à celles prononcées par le tribunal . À l’encontre de François Fillon, il avait réclamé cinq ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, ainsi que 375.000 euros d’amende. Pour son épouse franco-galloise Pénélope Fillon, le ministère public avait demandé deux ans de prison avec sursis ainsi que 100.000 euros d’amende et pour Marc Joulaud trois ans de prison avec sursis.

    Des peines d’inéligibilité respectivement de dix, deux et trois ans ont en outre été requises. Un “faisceau d’indices” permet d’établir la “fictivité” des trois emplois de Pénélope Fillon comme assistante parlementaire auprès de son mari et de son suppléant entre 1998 et 2013, rémunérés au total 612.000 euros net, ont soutenu les avocats généraux, ironisant sur des activités “impalpables” voire ”évanescentes”.

    Deux ans ferme contre Fillon en première instance

    En première instance, le 29 juin 2020, l’ancien locataire de Matignon avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont deux ans ferme , 375.000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux.

    Pénélope Fillon s’était vue infliger trois ans d’emprisonnement avec sursis, 375.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité, et Marc Joulaud trois ans avec sursis, 20.000 euros d’amende avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.

    Le couple avait immédiatement fait appel et est revenu à la barre en novembre, maintenant la même défense dans une atmosphère bien moins électrique qu’au premier procès.

    À voir également sur Le HuffPost : Le couple Fillon fait appel après sa condamnation dans le “Penelope Gate”

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      François et Penelope Fillon vont être fixés en appel dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 04:38 · 3 minutes

    François et Penelope Fillon, ici arrivant au palais de justice de Paris, le 22 novembre 2021. François et Penelope Fillon, ici arrivant au palais de justice de Paris, le 22 novembre 2021.

    JUSTICE - Condamnés à deux ans de prison ferme et trois ans avec sursis en première instance, l’ancien Premier ministre François Fillon et son épouse Penelope Fillon connaîtront ce lundi 9 mai la décision de la cour d’appel de Paris dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs.

    Quelques jours après l’élection présidentielle, la justice se prononce une deuxième fois dans le dossier qui avait carbonisé la campagne du candidat de la droite en 2017, un temps favori des sondages mais finalement éliminé au premier tour.

    François Fillon, 68 ans, et Penelope Fillon, 66 ans, qui ont toujours protesté de leur innocence, ne seront pas présents au prononcé de la décision à 13h30, pas plus que l’ancien suppléant du premier dans la Sarthe, Marc Joulaud, 54 ans, ont indiqué à l’AFP leurs avocats.

    Retiré de la vie politique, François Fillon a annoncé fin février, face à l’invasion russe en Ukraine , démissionner de ses mandats aux conseils d’administration du géant de la pétrochimie Sibur et de Zarubezhneft, entreprise spécialisée dans les hydrocarbures.

    Condamnés en juin 2020 par le tribunal, le couple Fillon et l’ancien suppléant ont à nouveau fait face aux juges en novembre en maintenant la même défense, dans un atmosphère bien moins électrique qu’au premier procès.

    En appel, le parquet général a requis cinq ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, ainsi que 375.000 euros d’amende à l’encontre de François Fillon, pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux.

    Contre Penelope Fillon, l’accusation a réclamé deux ans de prison avec sursis ainsi que 100.000 euros d’amende et, contre Marc Joulaud, trois ans de prison avec sursis. Des peines d’inéligibilité respectivement de dix, deux et trois ans ont en outre été demandées.

    Activités “impalpables”

    Un “faisceau d’indices” permet d’établir la “fictivité” des trois emplois de Penelope Fillon comme assistante parlementaire auprès de son mari et de son suppléant entre 1998 et 2013, rémunérés au total 612.000 euros net, a soutenu le ministère public, ironisant sur des activités “impalpables” voire ”évanescentes”.

    Selon l’accusation, l’embauche de Penelope Fillon comme “conseillère littéraire” en 2012-2013 au sein de la Revue des deux mondes (RDDM) était un “emploi de pure complaisance” concédé par Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de la publication et proche de François Fillon.

    Les avocats généraux ont, en revanche, demandé une condamnation partielle pour les contrats de collaboration signés par les deux aînés des Fillon auprès de leur père sénateur entre 2005 et 2007, et une relaxe pour la non-déclaration d’un prêt.

    À la barre, le couple a une nouvelle fois maintenu que Penelope Fillon réalisait “sur le terrain” dans la Sarthe un travail “immatériel” mais bien “réel”.

    Stigmatisant un dossier qui “se réduit” comme “peau de chagrin”, l’avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, a plaidé la relaxe, citant “41 attestations (établissant) de manière précise et circonstanciée l’apport de Mme Fillon”.

    “Folie médiatique”

    La défense de Penelope Fillon s’est appliquée à camper une femme qui était ”épouse” mais aussi “collaboratrice”.

    Ses avocats ont dénoncé une “folie médiatique” autour du “ Penelope Gate ”, affirmant que si elle avait certes été “placardisée” au sein de la Revue des deux mondes , elle y avait bien “travaillé”.

    Marc Ladreit de Lacharrière, patron de Fimalac, a été condamné dans une procédure de “plaider-coupable” en 2018 pour abus de biens sociaux, reconnaissant un contrat en partie fictif.

    En première instance, François Fillon s’était vu infliger, le 29 juin 2020, cinq ans d’emprisonnement dont deux ferme, 375.000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité. Cette peine, suspendue par l’appel, restait aménageable: il aurait pu éviter la prison.

    Sa femme s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement avec sursis, 375.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité et Marc Joulaud, trois ans avec sursis, 20.000 euros d’amende avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.

    Les époux et leur coprévenu avaient en outre été condamnés à rembourser plus de un million d’euros à l’Assemblée nationale.

    À voir également sur Le HuffPost : Le couple Fillon fait appel après sa condamnation dans le “Penelope Gate”