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      Laurent Luyat abandonne la présentation du Tour de France 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 16:17 · 2 minutes

    Laurent Luyat se retire des écrans jusqu'à la fin du Tour. Laurent Luyat se retire des écrans jusqu'à la fin du Tour.

    TOUR DE FRANCE - ”Ça me m’est jamais arrivé, ça fait tout drôle”. Ces mots, ce sont ceux de Laurent Luyat. Le présentateur de France Télévisions , à la tête de l’émission Vélo Club , diffusée après chaque course du Tour de France , a annoncé ce jeudi 21 juillet qu’il se retirait des écrans jusqu’à la fin de cette 109e Grande Boucle . Celui qui animait aussi le coup d’envoi des différentes étapes a justifié ce choix par des soucis de santé.

    “Les amis, pour des soucis de santé (pas grave) je ne vais pas pouvoir terminer le Tour j’en suis désolé (...) Merci pour tous ces bons moments passés ensemble. On se retrouve à Munich pour les Championnats européens”, a écrit le journaliste sur Twitter. C’est donc Alexandre Pasteur, le monsieur Tour de France Télé, que les téléspectateurs ont retrouvé micro en main aux côtés de Marion Rousse et de Laurent Jalabert ce jeudi après-midi.

    “Merci mille fois pour tous vos messages. La tristesse à l’aéroport, de laisser aussi cette magnifique équipe. Mais rien de grave c’est le principal. Quelques jours de repos et ça ira mieux”, a ensuite rassuré le visage sport du groupe audiovisuel.

    Le public devrait cependant très bientôt le retrouver pour les championnats européens de Munich. Diffusés sur France Télé du 11 au 21 août, ceux-ci réuniront 12 disciplines olympiques, à deux ans des JO de Paris. Laurent Luyat doit y assurer les plateaux en direct aux côtés de Cécile Grès et Matthieu Lartot.

    A voir également sur Le HuffPost: Sur le Tour de France, le maillot de Jumbo-Visma sera littéralement une œuvre d’art

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      La redevance TV remplacée par une partie de la TVA? L'option fait son chemin au gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 07:54 · 3 minutes

    Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal lors d'une conférence de presse à Paris, le 7 juillet 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP) Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal lors d'une conférence de presse à Paris, le 7 juillet 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

    MÉDIAS - Mardi 19 juillet, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal s’est dit “prêt” à regarder la piste d’une “affectation de taxe” pour financer l’audiovisuel public en remplacement de la redevance, dont la suppression suscite des inquiétudes sur la garantie d’indépendance des médias concernés .

    La suppression de la redevance de 138 euros figure dans le projet de loi de finances rectificative en cours d’examen au Parlement et plusieurs amendements déposés par la majorité proposent ainsi d’affecter “une fraction” de la TVA, pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros, au financement de l’audiovisuel public.

    “Je suis prêt à regarder cette piste-là et probablement à lui donner un avis favorable lors de l’examen du texte si ça peut permettre de renforcer les garanties pour l’audiovisuel public sur les moyens et sur la visibilité”, a déclaré Gabriel Attal sur Franceinfo.

    Mercredi, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester a tenu à rassurer le contribuable. “On va puiser dans les ressources de l’État, peut-être en l’affectant spécifiquement de l’État, dont par exemple la TVA. C’est le Parlement qui le décidera. Mais, que les choses soient très claires, on ne crée pas une nouvelle taxe pour compenser la suppression de la redevance”, a expliqué l’ex-ministre de la Culture sur CNews.

    Le Conseil constitutionnel émet des réserves

    Par ce fléchage, le gouvernement veut ainsi “rassurer” le Conseil constitutionnel qui pourrait retoquer le texte, répondant à un rapport administratif exigeant des “garanties accrues pour l’indépendance de l’audiovisuel public”.

    Vendredi 15 juillet, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac) signalaient des craintes notamment sur une perte d’indépendance de ces médias si le budget de l’audiovisuel doit être voté chaque année par le Parlement.

    La subvention aux sociétés de l’audiovisuel public “sera versée en une fois dès le début de l’année”, a réagi Gabriel Attal. Il a également garanti une “visibilité” sur le budget des années à venir, “pour qu’elles sachent quelle va être la trajectoire de leur budget et pour qu’elles puissent faire des choix”, a-t-il dit.

    Pour Emmanuel Macron, la redevance - qui finance France Télévisions, Radio France, l’INA, TV5Monde et France Médias Monde - ne garantit pas l’indépendance de ces médias puisque leurs budgets sont complétés par l’État à hauteur de “plusieurs centaines de millions d’euros par an” depuis dix ans. Il a proposé durant la campagne électorale de mettre en place un budget pluriannuel pour financer l’audiovisuel public, afin d’en garantir l’indépendance .

    Payée par les foyers qui possèdent un téléviseur, la redevance doit rapporter cette année 3,2 milliards d’euros.

    Sa suppression fait l’objet d’âpres débats à l’Assemblée nationale, la Nupes ayant déposé des dizaines d’amendements, privilégiant l’affectation d’une taxe progressive en fonction du niveau de revenu des citoyens. Des élus PS ont aussi annoncé avoir déposé une proposition de loi pour “une contribution audiovisuelle, universelle et progressive” pour financer l’audiovisuel public plutôt que la suppression de la redevance promise par Emmanuel Macron.

    À voir également sur Le HuffPost :  À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      La "Shtar Academy" n'a rien à voir avec la "Star Ac'" ou "Nouvelle école"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 09:03 · 3 minutes

    Sofiane et la Shtar Academy ont dévoilé au mois de mai le clip de Sofiane et la Shtar Academy ont dévoilé au mois de mai le clip de "Oh la la la".

    MUSIQUE - “Je ne produis, ni n’anime aucune émission pour France Télévisions actuellement. Ni en prison, ni ailleurs. Cordialement.” Ces mots, ce sont ceux de Sofiane Zermani, plus connu sous son nom de scène de Fianso , qui sur Twitter , ce jeudi 7 juillet, a tenu à mettre les barres sur les “t”.

    Depuis quelques jours, les médias s’emballent. Une nouvelle émission de rap, similaire à Nouvelle école , le télé-crochet de Netflix avec Shay, Niska et SCH, serait sur le point de voir le jour sur France.tv Slash, la plateforme numérique du service public.

    Ce jeudi, Le Mouv’ titre, par exemple, “Après ‘Nouvelle école’, la Shtar Academy du rap arrive sur France Télévisions”. Chez Melty, on écrit: “Shtar Academy: une nouvelle émission de rap en direct de la prison”. Sur Twitter, même son de cloche avec Générations, selon qui “une nouvelle émission sur le rap sera dédiée” sur France Télévisions.

    Pareil chez PureBreak , d’après qui “une Star Academy du rap débarque sur France Télévisions”.

    La fausse information a ensuite été reprise par des internautes de la fachosphère, comme Fdesouche.

    Fianso, que ces médias disent impliqués dans le projet, dément.

    Le compte Twitter de ladite Shtar Academy, aussi.

    La Shtar Academy est un collectif de rap français fondé en 2012 par trois actuels et anciens détenus, Badri, Malik et Mirak, sous la houlette du producteur Mouloud Mansouri, fondateur de l’association Fu-Jo il y a une quinzaine d’années qui monte des actions culturelles autour du hip hop dans des établissements pénitentiaires français. En 2014, le premier album de la Shtar Academy était né et plusieurs artistes de renom avaient alors participé au projet, à l’instar de Médine et Disiz.

    Un nouveau disque, un documentaire

    Sofiane Zermani n’y a pas contribué. Cependant, le rappeur français figure bien parmi les nouveaux noms d’une deuxième édition de la Shtar Academy qui doit paraître au mois de septembre prochain.

    Celle-ci fait collaborer quatre artistes actuellement incarcérés à la prison de Fresnes, à savoir Ryan, Perkiz, Blur, et Nono, ainsi que la crème du rap français sur 21 morceaux. Outre Fianso, on doit notamment retrouver Le Rat Luciano, Lino, ZKR, PLK, Doria, S.Pri Noir, Rémy, Rim’K, Hornet La Frappe ou encore Leto. Deux titres ont déjà été dévoilés, dont celui-ci en collaboration avec Fianso.

    La fabrication du nouvel album de rap a été filmée et documentée par les caméras de la réalisatrice Sarah Marx et du producteur Sadat Seydi. Ces derniers en ont produit un documentaire, divisé en six épisodes de 30 minutes.

    Ces six épisodes n’ont rien d’une télé-réalité ou d’un télé-crochet comme l’ont laissé entendre plusieurs médias. Ceci étant, ils seront bel et bien diffusés sur France.tv Slash. La date de diffusion du premier épisode n’a pas encore été annoncée.

    À voir également sur Le HuffPost : Kendrick Lamar dénonce les lois contre l’avortement aux États-Unis au Glastonbury Festival

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      Frédéric Lopez de retour sur France 2, annonce " Le Parisien"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 03:45 · 1 minute

    Frédéric Lopez, ici à Paris, le 24 janvier 2020. Frédéric Lopez, ici à Paris, le 24 janvier 2020.

    TÉLÉVISION - Il est de retour. Frédéric Lopez, qui avait arrêté son émission Rendez-vous en terre inconnue sur France 2 en septembre 2018 , revient sur la chaîne du service public.

    Selon une information du Parisien mardi 5 juillet, l’animateur de 55 ans aura un créneau sur la grille à la rentrée prochaine, le dimanche après-midi.

    Son émission hebdomadaire, qui ne sera pas un talk-show, viendra prendre la place laissée vacante par Michel Drucker et son inamovible Vivement dimanche , qui sera déplacée sur France 3 à la rentrée.

    “Personne ne l’attendait. Il était resté loin du PAF, même s’il gardait toujours un œil sur Rendez-vous en terre inconnue depuis la reprise en main par Raphaël de Casabianca. Reste à savoir désormais ce qu’il fera...”, commente une source en interne pour Le Parisien .

    On devrait très rapidement en savoir plus sur sa nouvelle émission lors de la conférence de presse pour la rentrée prochaine de France Télévisions prévue ce mercredi 6 juillet.

    Dernièrement, Frédéric Lopez est apparu à la télévision, dans une fiction. Il joue en effet son propre rôle dans la série humoristique de Jonathan Cohen Le Flambeau .

    À voir également sur Le HuffPost : Jean-Luc Reichmann et Stéphane Plaza ensemble après la révélation de l’animateur préféré des Français

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      "Drag Race France": Il n'y avait pas que des drag queens dans l'épisode 2 et ça n'a échappé à personne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 10:00 · 2 minutes

    drag king drag king

    TÉLÉVISION - Après avoir conquis les téléspectateurs avec son premier épisode, Drag Race France a une nouvelle fois marqué les esprits avec le deuxième épisode, diffusé ce jeudi 30 juin sur France.tv Slash puis samedi sur France 2 après Fort Boyard . Aux côtés des drag queens , des drag kings -des artistes qui mettent en scène un personnage masculin- ont été mis à l’honneur.

    Les téléspectateurs pouvaient ainsi voir “trois stars du King”, Jésus la vidange, Judas la vidange et Chico ( de droite à gauche sur la photo en tête d’article ).

    Une pierre de plus dans la nature inclusive du show présenté par Nicky Doll , Daphné Bürki et Kiddy Smile , selon les téléspectateurs pour qui ce deuxième épisode de Drag Race France , dont Marianne James était l’invitée, est déjà “iconique”. Et les drag queens participant à l’émission sont du même avis.

    “TELLEMENT FIER de Drag Race France pour avoir montré au monde que Les DRAG KING sont un art extraordinaire qui mérite plus de visibilité, a commenté sur Twitter Kam Hugh, l’une des queens de l’émission. Et fier de faire partie de cette saison pour ça.”

    À voir également sur Le HuffPost : Apparu en drag queen à la télé, ce pasteur américain sanctionné

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      Finalement Drag Race France sera bien diffusé à la télé tous les samedis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 17:49 · 1 minute

    Nicky Doll et les dix drag queens de Nicky Doll et les dix drag queens de "Drag Race France".

    TÉLÉVISION - D’abord destinée à la plateforme France TV Slash, l’émission de téléréalité “Drag Race France”, concours pour choisir la meilleure drag queen, sera finalement diffusée dans son intégralité sur France 2 à partir du samedi 2 juillet, a-t-on appris mardi, confirmant une information de 20 Minutes .

    France 2 avait diffusé le premier épisode le 25 juin en deuxième partie de soirée, jour du début de sa diffusion sur Slash.

    Diffusée à 23h25 sur France 2, l’émission avait réalisé un score d’audience encourageant pour cette tranche horaire, avec 914.000 téléspectateurs (11,6% de part d’audience) selon les chiffres de Médiamétrie.

    Face au succès d’audience, la chaîne a décidé de diffuser à l’antenne l’intégralité de la saison à partir de samedi, après l’émission Fort Boyard, aux alentours de minuit.

    Les drag queens sont des personnes qui se construisent pour la scène une identité fictive basée sur des archétypes de la féminité, à grand renfort de costumes spectaculaires et de maquillage exubérant.

    Dans “Drag Race France”, dix drag queens (choisies parmi 450 candidates selon la production) sont en compétition au fil d’une série d’épreuves: spectacles, chansons, défilés...

    L’émission est présentée par Nicky Doll, drag queen française qui a participé comme candidate à la saison 12 de l’émission américaine. A ses côtés, l’animatrice Daphné Bürki et le DJ Kiddy Smile, figure LGBT connue du grand public pour avoir donné un concert à l’Elysée lors de la Fête de la musique 2018.

    D’un abord léger et très festif, l’émission fait aussi écho à des questions plus sérieuses, comme les discriminations.

    Laboratoire de France Télévisions dédié aux 15-35 ans, France TV Slash traite principalement de thématiques LGBT, d’écologie, de féminisme ou de diversité, ce qui lui a valu d’être taxée de “wokisme” par certains détracteurs.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, des étudiants dénoncent la politique anti-LGBT+ de leur école

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      La télé et la radio publiques perturbées par une grève contre la suppression de la redevance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 07:26 · 3 minutes

    France télévisions, Radio France ou encore Arte étaient en grève ce 28 juin pour protester contre la suppression de la redevance audiovisuelle que souhaite Emmanuel Macron. France télévisions, Radio France ou encore Arte étaient en grève ce 28 juin pour protester contre la suppression de la redevance audiovisuelle que souhaite Emmanuel Macron.

    GRÈVE - De la musique sur les chaînes de radio, des rediffusions sur France 2... Les antennes de radio et chaînes de télé du service public étaient perturbées ce mardi 28 juin au matin par un mouvement de grève contre la suppression de la redevance audiovisuelle voulue par le gouvernement dès cet automne.

    Les salariés de France Télévisions et Radio France, mais aussi de France Médias Monde (France 24, RFI, MCD), Arte et l’Ina étaient appelés à cesser le travail par une intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNJ-SUD-UNSA-CGC-CFTC. Un rassemblement est également prévu à midi à Montparnasse à Paris, pour un défilé en direction de l’Assemblée nationale.

    Sur les réseaux sociaux , la Société des journalistes (SDJ) et de nombreux journalistes du service public ont partagé une vidéo montrant en images l’utilité de la redevance. Pour 11,50 euros par mois, soit 138 euros par an, les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs ont accès à de nombreux contenus variés et gratuits. La redevance, c’est le prix de l’indépendance, clament-ils.

    Une promesse de Macron décriée par les syndicats

    À l’origine du mouvement, la défense de l’audiovisuel public par son financement et son l’indépendance, menacés par la suppression annoncée de la redevance au profit d’un budget courant sur plusieurs années, selon les grévistes. Cette mesure a été proposée pendant la campagne présidentielle par le président Emmanuel Macron , au titre du pouvoir d’achat. La loi doit être présentée le 6 juillet au conseil des ministres.

    “Cette décision de supprimer la redevance au moment où l’on prétend revivifier le dialogue citoyen illustre bien la verticalisation du pouvoir sous le règne d’Emmanuel Macron, sa conception très singulière du dialogue social et de la négociation, la brutalité de sa gouvernance” explique dans un communiqué l’intersyndicale de France Télévisions (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD).

    “Supprimer la redevance, ressource affectée, c’est précariser et paupériser l’audiovisuel public en le basculant sur le budget général de l’Etat” et le rendre sensible “aux arbitrages et aux pressions politiques incessantes”, ajoutent-ils;

    D’un montant de 138 euros en métropole et 88 euros Outre-mer, elle ne concerne que les foyers qui détiennent un téléviseur. Les autres ne la payent pas, même s’ils regardent des programmes sur ordinateur, tablette ou smartphone.

    Un manque de 3 milliards d’euros

    Cette ressource est devenue d’autant plus stratégique depuis la suppression de la publicité en soirée puis dans les programmes pour enfants, sur les chaînes du service public. Sa suppression entraînera un manque à gagner de plus de 3 milliards d’euros que l’État promet de compenser auprès des diffuseurs publics.

    Mais les contestataires jugent que le budget de l’audiovisuel public “ne peut être décidé par le gouvernement et soumis aux aléas du vote des lois de finances annuelles”. “Il doit disposer d’une ressource affectée, garantissant au mieux son indépendance économique et politique tant en termes d’information que de diversité culturelle”, selon un tract syndical.

    Raoul Advocat, secrétaire national du Syndicat National des Journaliste (SNJ), explique à France 3 que le montant de l’aide publique accordée par le Parlement pourrait être modifié chaque année, empêchant “la visibilité sur le long terme”. Un problème pour financer les émissions, les documentaires, et proposer des contenus gratuits.

    La patronne de Radio France Sybile Veil a aussi alerté: “Si le débat public conduit à de nouvelles économies, nous ne pourrions désormais plus le faire sans suppression d’offres et de missions de service public.” À plus long terme, le service public craint une fusion de l’audiovisuel , proposé par un rapport sénatorial. France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Ina pourraient se retrouver dans une société publique unique baptisée France Médias.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Dans “Fort Boyard”, les tigres en 3D ressembleront à ça

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      "Drag Race France": Le premier épisode a conquis les téléspectateurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 05:30 · 5 minutes

    Nicky Doll et les dix drag queens de Nicky Doll et les dix drag queens de "Drag Race France".

    TÉLÉVISION - Vent de fraîcheur sur le service public. Ce samedi 25 juin, jour de la marche des fiertés , l’adaptation française de la plus célèbre compétition de drag queens , RuPaul’s Drag Race , arrivait sur nos écrans .

    Diffusée à 20h sur France.tv Slash, puis 23h25 sur France 2, l’émission Drag Race France reprend les codes de la télé-réalité américaine originale, forte de ses 14 saisons: un programme de divertissement drôle, créatif et engagé, soucieux de défendre les intérêts et la diversité de l’art du drag à la française sur fond d’acceptation de soi.

    Le but du jeu? Il s’agit d’une compétition au cours de laquelle des drag queens s’affrontent autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat. À la fin de chaque épisode, l’une d’entre elles est éliminée. La gagnante, elle, repart avec une somme d’argent et (souvent) de gros contrats commerciaux.

    Ce samedi soir, le premier épisode commençait notamment par un défilé dans un exubérant atelier rose, décoré à la française avec de petites touches façon Château de Versailles. La première épreuve était un talent show, à base de danse, de chant, de lyp sinc et même de trompette.

    Toujours est-il que de nombreux téléspectateurs ont adoré le concept, comme on peut le lire ci-dessous dans les messages élogieux publiés sur Twitter dans la soirée. “Génial”, “drôle”, “frais”, “agréablement surpris”...

    À voir également sur Le HuffPost : Apparu en drag queen à la télé, ce pasteur américain sanctionné

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      Fusionner France Télévisions, Radio France et l'Ina? La proposition choc de sénateurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 09:02 · 3 minutes

    Photo le 26 mars 2019 montrant les 5 logos des chaines de France Télévisions, Photo le 26 mars 2019 montrant les 5 logos des chaines de France Télévisions, "France 2", "France 3", "France 4", " France 5" and "France Ô".

    AUDIOVISUEL - Fusionner France Télévisions , Radio France, France Médias Monde (RFI et France 24) et l’Ina à partir de 2025: c’est la proposition-choc d’un rapport sénatorial sur l’audiovisuel public présenté ce mercredi 8 juin.

    Pour le secteur spécifique de l’information, le rapport préconise de créer “une structure commune réunissant l’ensemble des journalistes de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde”. La nouvelle société unique serait lors baptisée France Médias. Seules Arte France et TV5 Monde resteraient à part puisqu’elles sont régies par des traités internationaux.

    Par ailleurs, sa création s’accompagnerait de celle d’une filiale consacrée à “l’offre locale”. Baptisée “France Médias Régions”, elle rassemblerait la télévision France 3 et les radios de France Bleu pour “développer un grand média public territorial”.

    Mettre fin à “un audiovisuel dispersé”

    “Le temps est venu de mettre un terme à une exception française”, celle “d’un audiovisuel dispersé”, a plaidé l’un des rapporteurs, le sénateur LR Jean-Raymond Hugonet, lors d’une conférence de presse.

    Adopté par la commission des finances et la commission de la culture et de la communication du Sénat dans la matinée de ce mercredi 8 juin, ce rapport a été réalisé suite à la suppression prochaine de la redevance, annoncée par Emmanuel Macron avant sa réélection.

    Mais aborder l’avenir de l’audiovisuel public par le seul prisme du financement serait une erreur, jugent les auteurs du rapport. “Quels moyens pour quelle mission, c’est la vraie question”, a estimé le sénateur. “Ce rapport va permettre d’avoir une discussion de fond sur ce qu’on attend de l’audiovisuel public”, a espéré le président de la commission de la culture et de la communication du Sénat Laurent Lafon (Union centriste).

    Face aux regroupements dans le privé ( TF1 et M6 , Canal+ et Europe 1), “le risque de la marginalisation ne peut plus être exclu pour le service public s’il demeure divisé”, prévient le rapport.

    Une nouvelle autorité indépendante

    L’objectif serait en particulier “de repenser intégralement l’offre numérique des sociétés de l’audiovisuel public en fonction d’objectifs communs”, alors que la France accuse un retard en la matière, selon le texte.

    Du point de vue du financement, le rapport recommande de créer une autorité indépendante, l’Autorité supérieure de l’audiovisuel public (ASAP), pour évaluer les besoins et suivre les financements.

    Enfin, le rapport propose d’obliger les fabricants de téléviseurs et les opérateurs télécoms à créer une touche sur les télécommandes permettant d’accéder directement aux programmes du service public.

    Tout en soulignant les limites du mécanisme de redevance, l’autre rapporteur, le sénateur LR Roger Karoutchi, a regretté que sa suppression ait été annoncée “sans concertation ni contrepartie” par Emmanuel Macron. Prenant effet dès cette année, elle “oblige l’État à trouver 3,14 milliards d’euros”, en plus des 560 millions qu’il versait déjà pour compenser le non-paiement de la redevance par les ménages aux revenus les plus faibles, rappelle le rapport. Cette suppression a suscité des craintes sur l’avenir de l’audiovisuel public. Les syndicats CGT, CFDT, FO et SNJ ont appelé les salariés de France Télévisions à faire grève et manifester à Paris le mardi 28 juin.

    En 2015, une précédente mission sénatoriale avait déjà proposé de créer une holding unique chapeautant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Ina. Enclenchée en 2019, cette réforme n’était jamais allée à son terme.

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