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      L'Assemblée nationale est-elle vraiment devenue indisciplinée?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 04:53 · 1 minute

    POLITIQUE - Aurait-on la mémoire courte? Depuis les élections législatives et l’arrivée de son lot de députés néophytes de la joute parlementaire, la nouvelle Assemblée nationale est décrite comme “indisciplinée” et “bordélique”, au point où certains briscards de la politique se sont même préoccupés du port de la cravate dans l’hémicycle face à un “relâchement vestimentaire” .

    “Il y a la volonté de transformer l’hémicycle en arène”, déplorait quant à lui le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, face à Darius Rochebin, dimanche 24 juillet , en commentant le style d’opposition de la Nupes et du Rassemblement national. Quelques jours plus tôt, c’était Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui regrettait sur BFMTV une ambiance de “cour de récréation” et de “bac à sable”.

    Il est vrai que les débuts de cette nouvelle législature sont loin d’être soporifiques, alors qu’Emmanuel Macron ne peut compter que sur une majorité relative et que la Nupes et le Rassemblement national donnent du fil à retordre aux ambitions législatives du gouvernement. Mais cet hémicycle est-il pour autant plus indiscipliné que les précédents ?

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des archives dénichées par Le HuffPost montrent que l’Assemblée a l’habitude de se transformer en “arène” où on crie et gesticule. Et où, parfois, on perd ses nerfs.

    À voir également sur Le HuffPost: “Pas de compromis avec vous” : les propos de cette députée LREM ulcèrent l’opposition

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      "Uber Files": Macron n'a pas prévenu l'Élysée, assure Hollande

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 06:30 · 2 minutes

    Président de la République au moment où Uber s'est implanté en France, François Hollande assure n'avoir été aucunement au courant des actions de lobbying d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie (photo d'archive prise en mai 2017). Président de la République au moment où Uber s'est implanté en France, François Hollande assure n'avoir été aucunement au courant des actions de lobbying d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie (photo d'archive prise en mai 2017).

    UBER FILES - Il est le président sous qui l’affaire a eu lieu. Depuis dimanche 10 juillet au soir, l’affaire des “ Uber Files ” agite la vie politique française du fait de l’implication de l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, dans l’implantation d’Uber en France lors du quinquennat de François Hollande .

    Des agissements dont l’Élysée n’aurait pas eu connaissance à l’époque, en 2015, selon l’ancien chef d’État. C’est que l’intéressé a expliqué lundi à nos confrères de Libération , assurant: “Il n’y a jamais eu, au niveau de l’Élysée, la connaissance du moindre deal. Si ça s’est fait, l’Élysée n’était pas au courant.”

    Quel niveau de connaissance pour Cazeneuve?

    Emmanuel Macron est accusé sur la base de milliers de documents et notamment de SMS échangés entre les dirigeants de l’application et celui qui était alors ministre de l’Économie. Après que la “loi Thévenoud” d’octobre 2014, qui interdisait notamment aux particuliers de devenir taxis occasionnels grâce au service “ UberPop ”, il serait ainsi intervenu pour faciliter l’implantation de l’activité principale d’Uber.

    Cela en dépit d’une opinion publique et d’un gouvernement alors opposés à une telle arrivée. Une prise d’initiative dont François Hollande aurait donc été tenu à l’écart.

    Quant à Bernard Cazeneuve , surnommé “Caz” par dans un message de l’ancien patron du groupe américain Travis Kalanick, il était à ce moment-là ministre de l’Intérieur et donc directement en charge du conflit entre taxis et VTC . Également interrogé par Libé, celui qui est devenu Premier ministre en décembre 2016, refuse de répondre sur le sujet.

    Accusé dans les “Uber Files” d’avoir “accepté” l’accord passé entre Emmanuel Macron et Uber, il explique réserver sa parole ”à un cadre officiel, comme une commission d’enquête parlementaire, par exemple”.

    Après ces révélations, l’alliance de gauche Nupes souhaite une commission d’enquête parlementaire, tandis que le RN demande un “droit de suite” à une précédente commission sur l’affaire Alstom.

    À voir également sur le HuffPost : “Uber files”: Ces taxis parisiens dénoncent la “complicité” d’Emmanuel Macron

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      François Hollande et Julie Gayet se sont mariés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 18:08 · 2 minutes

    François Hollande et Julie Gayet se sont dit François Hollande et Julie Gayet se sont dit "oui" à Tulle (François Hollande et Julie Gayet le 9 septembre 2021 lors de la cérémonie d'hommage à Jean-Paul Belmondo à l'Hotel des Invalides. Ian Langsdon, Pool Photo via AP)

    MARIAGE - Ils se sont dit “oui”. François Hollande et Julie Gayet se sont mariés, huit ans après que leur liaison a été révélée au grand jour par Closer. L’ancien président de la république et l’actrice se sont dit “oui” le 4 juin à la mairie de Tulle, en Corrèze, devant le maire Bernard Combes, son prédécesseur depuis 2008, révèle La Montagne ce mardi 7 juin.

    François Hollande, l’ancien président de la République est père de 4 enfants qu’il a eus avec son ancienne compagne Ségolène Royal. Julie Gayet qui a fêté ses 50 ans le 3 juin, est mère de deux garçons et était divorcée depuis 2006 de Santiago Amigorena.

    Selon La Montagne , qui a publié une photo des deux mariés dans leurs costumes, très peu d’informations ont filtré sur l’événement. Parmi les invités figurait le chanteur Benjamin Biolay.

    “Quoi que l’on fasse, ça nous retombe dessus”

    En 2014, le magazine Closer avait publié des photos révélant leur liaison au public, alors même que François Hollande était en couple avec la journaliste Valérie Trierweiler. Depuis, les deux tourtereaux semblent filer le parfait amour. L’ex président a acheté en 2018 une maison sur les hauteurs de Tulle.

    Le couple préfère rester discret depuis la révélation fracassante de leur liaison. En Novembre 2020, Julie Gayet confiait au Monde :

    “On sait ce qu’on vit, on sait qu’on s’aime, notre vie privée ne regarde personne... On s’est toujours dit, avec François, que chacun avait sa carrière, son métier et qu’on n’avait pas à s’afficher ensemble. Mais si on ne le fait pas, on dit qu’on est séparés. Quoi que l’on fasse, ça nous retombe dessus. Mon père me répète toujours l’expression : ‘La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.’ Mais si, ça atteint, ça fait mal, ça créé des chocs. C’est pénible pour la famille et déstabilisant pour les amis.”

    À voir également sur Le HuffPost: Ségolène Royal appelle François Hollande à ne pas “kärchériser” la gauche avant la présidentielle

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      François Hollande pas candidat aux législatives 2022 à Tulle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 13:26 · 2 minutes

    François Hollande a fini par trancher: il ne sera pas candidat aux élections législatives dans son fief de Tulle, mais y soutient des dissidents socialistes face à la Nupes (photo d'archive prise le 25 février dernier devant l'Élysée). François Hollande a fini par trancher: il ne sera pas candidat aux élections législatives dans son fief de Tulle, mais y soutient des dissidents socialistes face à la Nupes (photo d'archive prise le 25 février dernier devant l'Élysée).

    POLITIQUE - Fin du suspense, mais des hostilités. Ce vendredi 20 mai, l’ancien président de la République François Hollande a annoncé dans une interview au quotidien La Montagne qu’il ne serait pas candidat aux élections législatives dans son fief de Tulle. Pour autant, il ne laisse pas le champ libre à la Nupes, à laquelle il s’était clairement opposé , assurant de son soutien une dissidente socialiste face à la candidature LFI de l’alliance à gauche .

    “J’ai exercé pendant plus de 20 ans le mandat de député de la Corrèze avant de devenir président de la République donc je n’avais aucune vocation à y revenir, sauf circonstance exceptionnelle”, indique-t-il dans cet entretien, à quelques heures de la date limite du dépôt des candidatures.

    Précisant cette “circonstance exceptionnelle”, François Hollande a précisé sa pensée: “Si le Parti socialiste après l’élection présidentielle avait décidé de se refonder et d’appeler à resurgir au moment des législatives avec des personnalités qui avaient exercé le pouvoir. Il a décidé non pas de se refondre mais de se fondre dans un accord déséquilibré sur le plan électoral et pas crédible sur le plan programmatique”.

    Il soutient des dissidents face à la Nupes

    “Si des liens (l’)unissent à la Corrèze”, François Hollande affirme qu’il n’avait donc pas de “raison d’être candidat”, balayant ainsi une hypothèse qui s’était fait jour récemment.

    Dans cette première circonscription de Corrèze, l’ex-président soutiendra à la place un binôme de la “gauche progressiste” composé d’Annick Taysse, conseillère départementale et de Philippe Brugère, maire de Meymac. “Leur candidature correspond dans cette circonscription à l’aspiration qui est la mienne, celle de rebâtir une gauche socialiste, progressiste, capable de représenter une alternative crédible au pouvoir actuel entre l’extrême droite et une radicalité qui ne permet pas de convaincre”. Et son soutien lui permet au passage de déstabiliser l’union qu’il n’a cessé de “récuser”.

    Face à ce tandem issu du premier cercle des “Hollandistes”, la Nupes a quant à elle choisi Sandrine Deveaud , conseillère municipale de Saint-Pardoux-l’Ortigier, après plusieurs revirements de dernière minute, notamment liés au fait que cette circonscription apparaisse de plus en plus “gagnable” pour l’union de la gauche. Et qu’elle attise donc l’intérêt des dissidents socialistes soutenus par l’ancien chef de l’État.

    À voir également sur le HuffPost : Ségolène Royal appelle François Hollande à ne pas “kärchériser” la gauche avant la présidentielle

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      Sur "Ç à vous" face à Hollande, l'édito de Patrick Cohen a régalé les partisans de la Nupes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 08:48 · 3 minutes

    Dans un édito rappelant les valeurs et ambitions passées du Parti socialiste, dans l'émission Dans un édito rappelant les valeurs et ambitions passées du Parti socialiste, dans l'émission "C à vous", Patrick Cohen a mis a mal les arguments de François Hollande pour discréditer la Nupes, nouvelle union de la gauche en vue des prochaines législatives.

    POLITIQUE - Une démonstration point par point. Lundi 9 mai, sur le plateau de “Ç à vous” sur France 5, François Hollande a passé un quart d’heure difficile face à Patrick Cohen, lequel a repris par le menu les arguments avancés par l’ancien chef de l’État pour se désolidariser de l’accord passé entre les Insoumis et le Parti socialiste , acte de naissance de la Nupes pour les prochaines législatives.

    Un édito dans lequel le journaliste a rappelé les ambitions et les valeurs passées du parti à la rose, et notamment celles se rapprochant du projet que porte l’union de la gauche qui s’est formée autour de la France insoumise. Une chronique très partagée sur les réseaux sociaux par des militants mais aussi des élus LFI, PS et EELV, comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

    Le “score lilliputien” d’Anne Hidalgo

    Patrick Cohen a commencé son édito en balayant l’idée d’un partenariat qui serait déséquilibré aux dépens du PS, rappelant le poids des socialistes au niveau national, tant aux deux dernières élections présidentielles que lors des législatives de 2017.

    Évoquant le “score lilliputien” d’Anne Hidalgo (1,75%) lors du premier tour de la présidentielle, qui pèse “moins de 6% des votes de gauche”, le journaliste va même jusqu’à expliquer que les socialistes s’en sortent bien, obtenant “12,5% des circonscriptions”.

    Surtout, et c’est là l’argument phare de Patrick Cohen, les socialistes n’avaient pas d’autre choix que de rejoindre l’union de la gauche pour les législatives. “Partir seul à la bataille, et c’était le désastre électoral assuré”, analyse le journaliste.

    Patrick Cohen est aussi allé fouiller le passé rappelant que dès 1997, lorsque la gauche plurielle de Lionel Jospin avait remporté les législatives, l’idée d’une désobéissance aux traités européens était déjà portée par le PS. Et parmi les cadres socialistes et communistes qui avaient négocié l’accord d’alors figurait bien sûr François Hollande.

    Autant d’éléments qui font dire en conclusion à Patrick Cohen que la Nupes “ne rompt pas avec la tradition du PS, du moins avec celui des années 1970 et 80”, mais qu’il “tourne le dos au quinquennat de François Hollande”. Une démonstration implacable qui aura suscité quelques mimiques savoureuses chez François Hollande.

    À voir également sur le HuffPost : Ségolène Royal appelle François Hollande à ne pas “kärchériser” la gauche avant la présidentielle

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      Jean-Yves Le Drian ne sera plus ministre confie François Hollande

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 19:20 · 2 minutes

    François Hollande et Jean-Yves Le Drian lors de la cérémonie du 8 mai 2022, à Paris. François Hollande et Jean-Yves Le Drian lors de la cérémonie du 8 mai 2022, à Paris.

    POLITIQUE - Alors que la composition du nouveau gouvernement se fait toujours attendre, François Hollande a dévoilé ce lundi 9 mai le nom d’un ministre sur le départ. Dans l’émission de France 5 C à Vous , il a révélé avoir discuté avec Jean-Yves Le Drian , qui lui a confié qu’il ne resterait pas au ministère des Affaires étrangères.

    Lors de cette interview, l’ancien président faisait face à l’éditorialiste politique Patrick Cohen . Ce dernier revenait sur la discussion entre François Hollande et Jean-Yves Le Drian immortalisée par les caméras pendant la cérémonie du 8 mai. “Ce n’est pas fréquent de vous voir côte à côte aujourd’hui, alors qu’il (Le Drian) a été votre ministre pendant cinq ans et ministre d’Emmanuel Macron pendant cinq ans”, remarque le journaliste.

    Et l’ex-président d’embrayer: “Il arrête, donc...” Patrick Cohen s’empresse de lui demander de confirmer: “Il arrête, vous êtes sûr?” François Hollande, complète: “C’est qu’il m’a...”, sans toutefois terminer sa phrase. “C’est ce qu’il vous a dit? On a un scoop alors”, souligne l’éditorialiste. “Peut-être qu’il sera retenu!”, termine le socialiste avec un sourire.

    Cazeneuve ou Azoulay au quai d’Orsay?

    Pour tenter de rattraper ce qu’il n’aurait peut-être pas dû partager sur le plateau de télévision, François Hollande revient sur la question de départ. “Non mais on parlait du Mali, de l’Afrique, des décisions que nous avons pu faire ensemble. Quand j’étais président, il a été un bon ministre de la Défense. Après, ce qu’il a fait comme ministre des Affaires étrangères... On ne l’a pas vu énormément.”

    Reste que Jean-Yves Le Drian est ministre depuis pas moins de dix ans, ce qui est proche du record de Maurice Couve de Murville, qui a passé 11 années au gouvernement. C’est en tout cas la première fois qu’un ministre reste cinq à la Défense puis enchaîne avec cinq ans de plus aux Affaires étrangères, selon le Journal du Dimanche .

    Mais par qui pourrait-il être remplacé? Toujours d’après l’hebdomadaire, les noms Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande qui a quitté le PS après l’accord avec LFI, ou encore Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, sont évoqués pour prendre sa place au Quai d’Orsay.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ces scènes du film “Présidents” sont-elles réalistes ?

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      Législatives 2022: François Hollande juge "inélégant" l'investiture LFI en Corrèze

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 09:07 · 3 minutes

    Hollande juge Hollande juge "inélégant" que sa circonscription en Corrèze revienne à LFI

    POLITIQUE - Vexé, François Hollande? L’ancien président de la République ne voulait “pas du tout parler de ces questions personnelles” - à savoir sa candidature ou non pour les législatives - ce lundi 9 mai sur France Inter. Mais il a quand même dit tout le mal qu’il pensait de l’investiture d’une candidate issue des rangs LFI dans son ancienne circonscription en Corrèze.

    Le Parti socialiste a obtenu 70 circonscriptions au sein de la NUPES . Mais pas la 1re de Corrèze, attribuée à une candidate insoumise. François Hollande , député de cette terre “pendant 24 ans”, n’apprécie pas du tout. “Je trouvais que c’était une forme d’élégance, de courtoisie (d’investir un socialiste, NDLR)”, affirme l’ancien président de la République sur France Inter. “Je pense qu’il y a des formes d’inélégances, d’absence d’amitié au PS qui me paraissent tout à fait néfastes”, ajoute-t-il.

    “70 candidats, c’est une faute au nom même de l’union. Beaucoup de candidats socialistes auraient été dans de meilleures conditions pour être élus” que les candidats LFI investis, selon l’ancien président.

    L’alliance avec LFI a été vue et présentée - notamment par les Insoumis - comme une rupture du PS avec le bilan de François Hollande . L’illustration la plus parlante est sans doute l’abrogation de la loi El-Khomri, ministre du Travail de François Hollande, réclamée par les insoumis et acceptée par les socialistes.

    L’ancien président ne s’y trompe pas, et - en guise de revanche? - il affirme “ne pas avoir pris de décision” sur une candidature. ”Écoutez, j’ai jusqu’au 20 mai je crois?”, glisse-t-il avec un sourire, avant de nuancer: “Je suis aussi soucieux de ne pas ajouter de la confusion à la confusion”.

    Hollande ne quittera pas le PS

    Bien que fermement opposé à l’accord conclu avec LFI, l’ancien président socialiste ne semble pas près de quitter le PS comme son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. “Je suis socialiste depuis que j’ai l’âge de 20 ans. J’ai dirigé le PS pendant 10 ans. Ma vie est liée au socialisme. Pas au parti socialiste, au socialisme. Je suis socialiste, je le serai jusqu’au terme de mon existence, tout du moins politique”, affirme-t-il.

    Toutefois, une fois les élections législatives passées, il appelle à “un grand mouvement qui se reconstitue à partir de ceux qui le voudront”, qu’ils soient au sein du PS où à l’extérieur “parce que le plus grand nombre de socialistes aujourd’hui sont à l’extérieur.”

    L’objectif? Faire émerger une alternative au bloc d’Emmanuel Macron qui ne soit ni d’extrême droite ni de gauche radicale. “Je suis pour que notre démocratie connaisse de vrais choix et que l’on retrouve des clivages qui soient pertinents”, défend l’ancien président. Au sein du PS, il n’est pas le seul à donner rendez-vous après le scrutin. Parmi les éléphants opposés à l’accord, le maire du Mans Stéphane Le Foll a d’ores et déjà annoncé un rassemblement le 16 juillet pour “reconstruire” la gauche et le socialisme. Et reformer le troupeau?

    À voir également sur Le HuffPost: Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord

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      Comment la NUPES ravive la fracture du PS sur le bilan Hollande

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 13:14 · 5 minutes

    Comment l'alliance des gauches fracture le PS sur l'autel du bilan Hollande Comment l'alliance des gauches fracture le PS sur l'autel du bilan Hollande

    POLITIQUE - Les épines sont de sortie. Le Parti socialiste réunit son parlement interne, ce jeudi 5 mai au soir, pour lui soumettre l’accord historique scellé avec la France insoumise en vue des élections législatives , un tournant périlleux dans l’histoire des roses. Et une fracture assumée.

    Olivier Faure et les dirigeants qui l’entourent sont accusés par certains ténors ou anciennes figures du parti de pactiser avec Jean-Luc Mélenchon pour une poignée de circonscriptions, au risque de renier l’héritage socialiste et de provoquer sa disparition. Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre a même annoncé son départ en regrettant l’alliance avec “une formation politique” dont il a “eu à subir la violence, l’outrance des positions, les insultes.”

    Dans ce contexte explosif, deux lignes principales s’affrontent: les gardiens de la social-démocratie version François Hollande et les tenants d’une certaine “rupture” avec cet héritage. Certains ont beau vouloir le solder, cinq ans après, le bilan du dernier président socialiste continue de peser de tout son poids sur son camp.

    Hollande au centre des discussions

    C’est ce qu’explique Martine Aubry dans son communiqué publié jeudi matin à quelques heures du conseil national socialiste. Favorable à l’accord avec les Insoumi -tout comme six maires socialistes de grandes villes- et malgré des “réserves majeures”, la maire de Lille, n’hésite pas à adresser un message -plus ou moins caché- aux socialistes qui ont gouverné aux cours des dernières années.

    “Pour celles et ceux d’entre nous qui mesurent encore à quel point certaines réformes lorsque nous étions au pouvoir se sont éloignées de nos valeurs, et ont sapé la confiance que les Français avaient en nous, je pense que le devoir du Parti Socialiste est désormais de se remettre au travail”, écrit-elle, sans nommer François Hollande ou les éléphants qui mènent une guerre ouverte aux dirigeants actuels. En d’autres termes: profiter de la situation pour tourner la page de ces politiques impopulaires.

    Dans cet esprit, Olivier Faure -qui a commencé son mandat de chef des socialistes en 2018 par un premier bilan critique du quinquennat Hollande- est encore plus incisif à l’encontre de “ces gens-là” . Ils devraient, selon lui, se “poser des questions” sur leur rôle dans la chute du parti, eux qui ont exercé des responsabilités quand le PS était au plus haut.

    Que se passe-t-il à la fin du quinquennat? (...) On a une bérézina. Olivier Faure

    “En 2012, le PS détenait, seul, à la fois l’Assemblée, le Sénat, une majorité de départements, 12 régions sur 13. Et que se passe-t-il à la fin du quinquennat? (...) On a une bérézina”, s’est-il agacé sur franceinfo, dimanche 1er mai, avant de déballer un réquisitoire en règle de l’action de François Hollande au pouvoir. De la déchéance de la nationalité à l’usage du 49.3.

    Au-delà des mots dans les médias, force est de constater que l’accord scellé, quelques jours après cette sortie, entre les proches de Jean-Luc Mélenchon et les négociateurs du PS, traduit une volonté nette de s’affranchir du dernier quinquennat socialiste. Au point d’en gommer certains aspects... Et de priver François Hollande de la circonscription dans laquelle il envisageait de se présenter.

    Les anciens ministres sortent les griffes

    Le programme de la NUPES (la nouvelle union populaire écologique et sociale), sans surprise plus radical que celui porté par Anne Hidalgo à l’élection présidentielle, revient notamment sur la loi de la socialiste Myriam El Khomri touchant au code du travail et honnie par une partie de la gauche. Et c’est assumé.

    “Le vrai Parti socialiste, c’est un Parti socialiste qui a accepté dans son histoire d’être un parti qui bousculait, qui, avec Mitterrand, Jospin, a accepté l’idée d’aller vers une forme de radicalité”, insiste Olivier Faure, ce jeudi, sur BFMTV, après avoir invoqué Jean Jaurès pour défendre son projet: “C’est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source”.

    Pas de quoi convaincre tout le monde... Et encore moins les anciens ministres de François Hollande. Ce n’est pas un hasard s’ils sont, à l’image de Stéphane Le Foll, les plus offensifs à l’encontre de la nouvelle génération socialiste. Le maire du Mans, ancien porte-parole et ministre des gouvernements Valls et Cazeneuve, propose même de mener la campagne des élus PS qui choisiraient de partir en dissidence contre la NUPES.

    François Hollande, lui, “récuse l’accord sur le fond et les circonscriptions”, son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve met sa menace à exécution en quittant le parti et son autre ex-chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault déplore un “rafistolage” doublée d’une “forme de démission”. Sans oublier Manuel Valls, le théoricien des “gauches irréconciliables”, ou les autres socialistes devenus macronistes, toujours plus rudes dans leurs critiques.

    Ca va être une bataille titanesque Pierre Jouyet

    Une fronde suffisante pour mettre en péril la fameuse alliance? “Ca va être une bataille titanesque”, prévient Pierre Jouvet, le négociateur en chef de l’accord, sur franceinfo, en marge du conseil national. Outre les critiques sur le fond, la répartition des circonscriptions peut laisser des traces. Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie, a déjà fait état de sa déception quant au peu d’investitures accordées à son camp (6 sur 49) dans sa région. Et les épines se multiplient.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Luc Mélenchon se voyait déjà gagner les législatives en 2017

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      François Hollande "récuse" l'accord entre le PS et LFI pour la Nupes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 16:54 · 2 minutes

    Hollande Hollande "récuse" l'accord entre le PS et LFI

    POLITIQUE - Pour François Hollande, c’est “Nope”. L’ancien président de la République “récuse”, ce mercredi 4 mai en fin d’après-midi, l’accord scellé entre le Parti socialiste et la France insoumise pour les élections législatives quelques heures plus tôt.

    “Je récuse l’accord sur le fond et même sur les circonscriptions”, a-t-il expliqué au quotidien local La Montagne , dans le sillage de plusieurs de ses anciens ministres, Bernard Cazeneuve en tête . Et d’ajouter: “Mais c’est une question qui doit être tranchée par le conseil national du PS”. Lequel doit se réunir demain, jeudi 5 mai, pour décider d’approuver ou non cet accord.

    “Je pense que cet accord ne sera pas accepté”, expliquait l’ancien chef de l’Etat sur franceinfo dès la semaine dernière, en dénonçant une “remise en cause de l’histoire même du socialisme”. Pour lui, l’accord était inacceptable tant sur le plan de la répartition des circonscriptions que sur les sujets de fond. Il n’a donc pas changé d’avis en découvrant les termes de l’alliance .

    Hollande, privé de circo?

    D’autant qu’elle pourrait venir contrarier ses plans. Selon la presse, François Hollande se verrait bien briguer la députation dans son fief de Corrèze pour participer à la “refondation” de la gauche. Or, selon, RMC, la répartition actée ce mercredi ne promet pas d’investiture pour le Parti socialiste dans ce département.

    Très concrètement, si l’ancien chef de l’Etat décidait finalement de se présenter, il ferait face à un candidat de la NUPES , la nouvelle union populaire écologique et sociale.

    Un match pour le moins alléchant, tant François Hollande ne rate pas une occasion de dire tout le mal qu’il pense de ces tractations. Il viendrait ainsi garnir les rangs des candidats dissidents, que son ancien ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lui aussi farouchement opposé aux discussions avec LFI, propose de mener. François Hollande fait savoir à La Montagne qu’il prendra la parole plus longuement en début de semaine prochaine.

    En attendant, la fronde continue chez les figures historiques du parti à la rose et au poing. L’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault qualifie de “rafistolage” l’accord conclu et se dit “profondément déçu” par la tournure des événements. Dans le même temps, Bernard Cazeneuve, lui aussi ancien locataire de Matignon, franchit le rubicon et annonce ce mercredi soir quitter le PS, dans une interview à La Manche Libre .

    À voir également sur Le HuffPost: De RN à LREM, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche