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      G7 opposes full-scale military operation in Rafah amid fears for civilians

      news.movim.eu / TheGuardian · 5 days ago - 16:33

    Ministers warn an offensive would be catastrophic for people in Gaza’s southernmost city

    Foreign ministers from the G7 countries have said they remain opposed to a full-scale military operation in Rafah by Israel on the grounds that it would have catastrophic consequences on the civilian population there.

    Ministers from Italy, the UK, US, France, Germany, Japan and Canada also criticised the “unacceptable” number of civilians killed in Gaza during Israel’s military offensive.

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      Pour Poutine, voir les dirigeants du G7 torse nu serait "un spectacle dégoûtant"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 06:16 · 1 minute

    INTERNATIONAL - Vladimir Poutine a ironisé mercredi 29 juin sur les dirigeants du G7 qui se sont amusés récemment à moquer l’image virile affichée par le président russe , en estimant que les voir torse nu serait un “spectacle dégoûtant”. Une remarque qui fait suite à une boutade des membres du G7 dimanche, comme vous pouvez l e voir dans la vidéo en tête d’article .

    “On garde les vestes? On les enlève? Pouvons-nous nous déshabiller?”, interrogeait alors le Premier ministre britannique Boris Johnson en s’asseyant à la table de travail au château d’Elmau en Allemagne où le chancelier Olaf Scholz accueillait les dirigeants des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne.

    “Nous allons avoir droit à la démonstration d’équitation torse nu”

    Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau , a suggéré alors d’attendre la photo officielle pour tomber la veste mais Boris Johnson a lancé à nouveau: “nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine”.

    “Nous allons avoir droit à la démonstration d’équitation torse nu”, a renchéri Justin Trudeau, se référant à une fameuse séance photo de Vladimir Poutine à cheval torse nu en 2009.

    Ce dernier a ironisé lors d’une conférence de presse à Achkhabad, la capitale turkmène: “Je ne sais pas s’ils voulaient se déshabiller jusqu’à la ceinture ou encore plus bas, mais de toute façon, cela aurait été un spectacle dégoûtant”.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      "Joe!" Au G7, Macron interpelle Biden et ça ne passe pas inaperçu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 13:22 · 3 minutes

    INTERNATIONAL - Parler de la stratégie à adopter envers les pays producteurs de pétrole devant les caméras, une bonne idée? Emmanuel Macron a peut-être la réponse. Ce lundi 27 juin, en marge du G7 en Allemagne, le chef de l’État a interpellé le président américain alors que celui-ci discutait avec un conseiller.

    Les images filmées par BFMTV montrent Joe Biden en train discuter avec Jake Sullivan, son conseiller à la sécurité nationale. Emmanuel Macron, en retrait, s’approche. “Joe! Monsieur le président!”, l’apostrophe-t-il en anglais.

    “Monsieur le président, excusez-moi de vous interrompre...”, commence-t-il, toujours en anglais, avant d’expliquer la raison du dérangement. “J’ai pris la décision d’appeler le président des Émirats arabes unis pour lui demander d’augmenter la production”, explique-t-il, faisant fi des caméras et micros.

    “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur”

    Pourtant, le sujet est sujet sensible. L’embargo pétrolier contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine a fait exploser les prix et les Occidentaux pressent les pays de l’Opep et de l’Opep+ - 23 pays qui produisent la moitié du pétrole mondial - d’augmenter encore leur production pour alléger la pression sur les prix.

    Après son appel à Mohammed ben Zayed, Emmanuel Macron rapporte la teneur de leurs échanges à Joe Biden: “[Le pays] est à son maximum [de production de pétrole], c’est ce qu’il prétend, c’est tout ce qu’il peut faire. Ensuite, il m’a dit que les Saoudiens pouvaient augmenter la leur [...]. Enfin, concernant le pétrole russe, il m’a dit que nous devions nous assurer que l’Inde...”

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de terminer pas sa phrase, interrompu pour une raison inconnue. À la fin de la séquence, publiée par un compte du Parti Républicain américain anti-Biden, alors que le président français semble vouloir poursuivre la conversation, on entend un conseiller - sans doute Jack Sullivan - l’interrompre à nouveau: “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur.” “OK, OK”, répond Emmanuel Macron.

    Les Émirats arabes unis réagissent

    Plus tard, dans un communiqué, le ministre émirati de l’Énergie et des Infrastructures, Souhail ben Mohammed Al-Mazrouei a confirmé que “la production des Émirats (était) à un niveau proche de la capacité maximale prévue actuellement dans le cadre de l’Opep+, soit 3168 millions de barils par jour”.

    Découvrant que la séquence tournait en boucle sur les réseaux sociaux, il a ensuite mis les points sur les “i” sur Twitter. ”À la lumière des récents reportages dans les médias, je voudrais préciser que les Émirats arabes unis produisent près de notre capacité de production maximale sur la base de leur production de base actuelle de l’Opep+ à laquelle les Émirats arabes unis se sont engagés jusqu’à la fin de l’accord”, a-t-il réaffirmé.

    C’est dans ce contexte que Joe Biden doit se rendre pour la première fois depuis son élection dans les pays du Golfe, notamment en Arabie saoudite, à la mi-juillet. La question du pétrole sera sans doute encore une fois au cœur des discussions.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      Guerre en Ukraine: la Russie ne doit pas gagner dit Macron à l'issue du G7

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 11:26 · 1 minute

    Emmanuel Macron s'exprimant à l'issue du G7, le 28 juin 2022 Emmanuel Macron s'exprimant à l'issue du G7, le 28 juin 2022

    SOMMET DU G7 - Après un week-end de haute volée diplomatique, le sommet du G7 organisé en Allemagne, s’est achevé ce mardi 28 juin. Au coeur des discussions, la situation en Ukraine , envahie par la Russie depuis près de cinq mois. Prenant la parole à l’occasion d’une conférence de presse ce mardi midi, le président français Emmanuel Macron est revenu sur la solidarité des pays du G7 avec Kiev.

    “Le groupe des sept grandes puissances partage un même attachement de l’ordre multilatéral démocratique. Ce qui ressort de nos discussions, de nos conclusions, c’est que ça n’est pas l’Ouest qui s’oppose au reste du monde, mais bien le camp de la paix contre celui de la guerre. La Russie ne peut ni ne doit gagner. Notre soutien à l’Ukraine et nos sanctions contre la Russie se maintiendront aussi longtemps que nécessaire”, a insisté Emmanuel Macron.

    Cette déclaration fait écho à celle du chancelier allemand Olaf Scholz qui a indiqué de son côté que les dirigeants du G7 veulent faire payer à la Russie un coût maximum pour son invasion de l’Ukrain. “Nous continuerons à maintenir et à augmenter les coûts économiques et politiques de cette guerre pour le président (Vladimir) Poutine et son régime”, a-t-il ajouté.

    Les sept puissances du G7 se sont également engagées mardi à “soutenir” la reconstruction de l’Ukraine via une conférence internationale et un plan, selon un projet de déclaration finale consulté par l’AFP.

    Une reconstruction qui ne se fera pas dans un temps court: “Personne ne s’inscrit dans une fin de la guerre qui soit dans les prochaines semaines ou les mois qui viennent”, a jugé Emmanuel Macron. Ce lundi, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants du G7 à redoubler d’efforts pour mettre un terme rapide à la guerre, avant la fin de l’année.

    À voir également sur Le HuffPost: Greenpeace interpelle les dirigeants du G7 depuis les montagnes en Allemagne

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      G7: Zelensky fait pression pour mettre stopper la guerre en Ukraine "avant la fin de l'année"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 14:24 · 5 minutes

    Zelensky en appelle au G7 pour mettre un terme à la guerre Zelensky en appelle au G7 pour mettre un terme à la guerre "avant la fin de l'année" (Tobias Schwarz/Pool Photo via AP)

    INTERNATIONAL - Invité du sommet du G7 ce lundi 27 juin en Allemagne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ses dirigeants à redoubler d’efforts pour mettre un terme rapide à la guerre qui ravage son pays et à durcir encore leurs sanctions contre Moscou.

    Les dirigeants des sept pays industrialisés, qui affichent ostensiblement leur unité face à Moscou depuis le début de leurs échanges dimanche dans les Alpes bavaroises, lui ont répondu par un soutien clair: le G7 va continuer de soutenir l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra”, selon leur déclaration commune.

    Pas l’heure des négociations

    Parallèlement, ces chefs d’Etat et de gouvernement vont continuer “d’accroître la pression sur Poutine”, a promis le chancelier Olaf Scholz, hôte de ce sommet au château d’Elmau dans le sud de l’Allemagne, à travers notamment une nouvelle salve de sanctions ciblant l’économie russe.

    Volodymyr Zelensky “a eu un message très fort en disant qu’il fallait faire le maximum pour essayer de mettre fin à cette guerre avant la fin de l’année”, ont souligné des sources au sein du G7 à l’issue de l’intervention en visioconférence depuis Kiev du dirigeant ukrainien.

    Il a toutefois exclu toute négociation actuelle avec les Russes, prévenant, selon la présidence française, qu’“aujourd’hui ce n’est pas le moment de la négociation”.

    Taxes, embargo et plafonnement

    Pour appuyer leur soutien, les Occidentaux, Etats-Unis en tête, veulent serrer l’étau sur Moscou en visant tout particulièrement l’industrie de défense russe, selon un haut responsable de la Maison Blanche.

    Ils entendent également développer un “mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe”, selon ce haut responsable.

    Le G7 va également “se coordonner pour utiliser les taxes douanières sur les produits russes afin d’aider l’Ukraine”, a poursuivi la même source.

    Au premier jour de leurs échanges dimanche, une partie des sept pays industrialisés (Allemagne, France, Etats-Unis, Canada, Japon, Italie, Grande-Bretagne) avaient déjà annoncé décréter un embargo sur l’or nouvellement extrait en Russie.

    Malgré la lourdeur des sanctions qui frappent l’économie russe depuis le déclenchement de l’offensive sur l’Ukraine le 24 février, le Kremlin a assuré lundi qu’il n’y avait “aucune raison” d’évoquer un défaut de paiement de la Russie, comme avancé par certains médias. Les autorités russes ont toutefois annoncé qu’à cause des sanctions, deux versements n’étaient pas parvenus aux créanciers avant la date limite de dimanche.

    Kiev à nouveau bombardée

    Alors que Kiev ne cesse de réclamer davantage de livraisons d’armes, les Etats-Unis envisagent désormais de lui fournir un système sophistiqué de missiles sol-air de “moyenne et longue portée”.

    Sur le terrain, les bombardements russes sur la grande ville de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, et sa région ont fait deux morts et cinq blessés lundi, a indiqué le gouverneur régional Oleg Sinegoubov sur Telegram.

    Dimanche, pour la première fois depuis des semaines, Kiev avait été frappée par des missiles russes tandis que des combats acharnés se poursuivaient dans l’est du pays, dans ce conflit meurtrier entré dans son cinquième mois.

    Pour Olaf Scholz, ces bombardements sont venus rappeler une nouvelle fois “qu’il était juste d’être unis et de soutenir l’Ukraine”.

    Le président russe Vladimir Poutine espérait que, “d’une manière ou d’une autre, l’Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas”, a également assuré le président américain Joe Biden.

    Menace de crise alimentaire

    Que ce soit lors de leurs échanges ou lors des séances de photo de groupe décontractées, les Occidentaux ont pris soin d’afficher leur unité lors de ce sommet largement consacré à la guerre en Ukraine et à ses répercussions.

    Parmi les plus urgentes, la crise alimentaire qui menace une partie de la planète alors que des milliers de tonnes de céréales dorment dans les silos ukrainiens en raison du blocus ou de l’occupation des ports de le mer Noire par les Russes.

    Les Occidentaux ont exigé de la Russie qu’elle permette “le libre passage des marchandises agricoles depuis les ports ukrainiens de la mer Noire”. Le Premier ministre britannique Boris Johnson devait également demander une “action urgente” pour relancer les exportations vitales de céréales de l’Ukraine alors que les pays les plus pauvres sont au bord du gouffre, a fait savoir Downing Street.

    Cette grave menace qui plane sur nombre de pays émergents est également au coeur des discussions qu’ont entamées lundi les chefs d’Etat et de gouvernement avec les dirigeants des cinq pays invités cette année en Bavière (Inde, Argentine, Sénégal, Indonésie et Afrique du Sud).

    L’Inde, le Sénégal et l’Afrique du Sud se sont abstenus lors du vote d’une résolution de l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Le chef de l’Etat indonésien et président du G20 Joko Widodo doit également se rendre prochainement en Ukraine et en Russie pour discuter des conséquences économiques et humanitaires de l’invasion russe.

    Les économies émergentes sont particulièrement exposées au risque de pénuries alimentaires et à la crise climatique, autre urgence que les sept dirigeants doivent aborder avec leurs invités.

    Dans un contexte de pénurie de gaz russe, des ONG de défense de l’environnement craignent que le G7 ne recule sur ses engagements à mettre fin au financement international des combustibles fossiles.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine

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      G7: Boris Johnson se moque de l'image virile de Poutine et fait rire l'assistance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 15:27 · 2 minutes

    Boris Johnson et Justin Trudeau n'étaient pas les derniers pour ironiser sur la virilité du président russe Vladimir Poutine. Boris Johnson et Justin Trudeau n'étaient pas les derniers pour ironiser sur la virilité du président russe Vladimir Poutine.

    GUERRE EN UKRAINE - Scène quelque peu cocasse au G7 . Les grands dirigeants mondiaux se sont amusés ce dimanche 26 juin à ironiser sur l’image virile affichée fréquemment par le président russe Vladimir Poutine , en se demandant s’ils pouvaient ôter leur veste à l’ouverture du sommet du G7 en Allemagne.

    “On garde les vestes? On les enlève? Pouvons-nous nous déshabiller?”, interroge le Premier ministre britannique Boris Johnson en s’asseyant à la table de travail au château d’Elmau en Allemagne où le chancelier Olaf Scholz accueille jusqu’à mardi les dirigeants des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne.

    Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau , suggère alors d’attendre la photo officielle pour tomber la veste mais Boris Johnson lance: “nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine”. Et la boutade en a inspiré d’autres, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Une photo de famille... en costume

    “Nous allons avoir droit à la démonstration d’équitation torse nu”, renchérit alors Justin Trudeau, se référant à une fameuse séance photo de 2009, où l’on peut voir Vladimir Poutine à cheval torse nu dans les montagnes de la région sibérienne de Tyva pendant ses vacances.

    “L’équitation, c’est ce qu’il y a de mieux”, réplique sobrement Ursula von der Leyen , la présidente de la Commission européenne -seule femme de cette réunion- sans apparemment se prononcer sur la question de l’habillement elle-même. Seul Joe Biden semblait rester impassible face aux boutades sur le chef du Kremlin.

    “Nous devons leur montrer nos pectoraux”, insiste encore Boris Johnson, laissant esquisser un sourire à Emmanuel Macron . Mais c’est finalement en costume, ayant simplement tombé les cravates, que les sept dirigeants ont pris place sur le podium pour la traditionnelle photo de famille.

    De gauche à droite, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Joe Biden, Boris Johnson, Fumio Kishida et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen posent pour une photo de groupe, pendant le sommet du G7, au château d'Elmau à Kruen, en Allemagne. De gauche à droite, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Joe Biden, Boris Johnson, Fumio Kishida et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen posent pour une photo de groupe, pendant le sommet du G7, au château d'Elmau à Kruen, en Allemagne.

    Lors de l’ouverture du sommet, Joe Biden a annoncé que les pays membres du G7 allaient mettre en place un embargo sur l’or russe. “Ensemble, le G7 va annoncer que nous allons interdire l’or russe, une source d’exportation majeure, ce qui privera la Russie de milliards de dollars”, a tweeté le président américain Joe Biden.

    Dans l’attente d’autres sanctions contre la Russie, les sept grandes puissances (Allemagne, Etats-Unis, France, Canada, Italie, Japon, Royaume-Uni) formaliseront leur engagement à l’issue de la réunion mardi, mais Washington, Londres, Ottawa et Tokyo s’y sont d’ores et déjà ralliés

    A voir également sur Le HuffPost: Greenpeace interpelle les dirigeants du G7 depuis les montagnes en Allemagne

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      Greenpeace interpelle les dirigeants du G7 depuis les montagnes en Allemagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 14:57 · 1 minute

    G7 - Des militants de Greenpeace ont installé un symbole de paix géant au sommet d’une montagne avant le sommet du G7 en Allemagne , ce samedi 25 juin, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    Le symbole de la paix, projeté sur le Waxenstein, une montagne proche du luxueux château Elmau, résidence cinq étoiles où se déroule le sommet. L’action visait à envoyer un message pour la paix et contre l’utilisation des combustibles fossiles.

    “10 militants de Greenpeace manifestent sur le Waxenstein près de Garmisch-Partenkirchen à l’occasion du sommet du G7 à Elmau. Un feu de montagne en forme de signe de paix d’un diamètre de 60 mètres a brûlé sur la pente.”

    “Les revenus du charbon, du pétrole et du gaz financent la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine et ce sont les émissions de charbon, de pétrole et de gaz qui aggravent la crise climatique et conduiront à davantage de crises et de conflits dans ce monde”, a déclaré Lisa Göldner, militante de l’ONG Greenpeace, à l’agence Reuters. “Ceux qui veulent la paix devraient cesser d’utiliser les combustibles fossiles”, a-t-elle ajouté.

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie figure en tête de l’ordre du jour du sommet du G7, qui doit débuter dimanche 26 juin. Ce sommet de trois jours, qui a lieu chaque année, réunit les chefs d’État de sept des économies les plus avancées du monde, dont la France.

    À voir également sur Le HuffPost: Devant le Louvre, Greenpeace dénonce un partenariat entre TotalEnergies et le musée

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      Guerre en Ukraine: nouvelles frappes sur Kiev et près de la Pologne alors que le G7 s'ouvre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 13:21 · 8 minutes

    Le quartier résidentiel proche du centre-ville de Kiev, touché par les bombardements russes ce dimanche 26 juin, est dévasté. Le quartier résidentiel proche du centre-ville de Kiev, touché par les bombardements russes ce dimanche 26 juin, est dévasté.

    GUERRE EN UKRAINE - Au 123e jour de guerre en Ukraine, Kiev a été frappée pour la première fois depuis des semaines, tandis que des combats acharnés se poursuivaient dans l’est du pays et que les dirigeants des sept pays les plus riches du monde se réunissaient en Bavière, avec au menu de nouvelles sanctions contre la Russie .

    Dans le même temps, des frappes russes ont été revendiquées à une trentaine de kilomètres de la frontière polonaise sur trois centres d’entraînement militaires. Le HuffPost fait le point sur la situation après 123 jours de guerre en Ukraine.

    • Kiev de nouveau sous les bombes

    La capitale de l’Ukraine s’est réveillée dimanche à l’aube avec des bombardements, sur un quartier comprenant des immeubles résidentiels et une usine d’armement déjà touché ces dernières semaines. Quatre blessés, dont une fillette de 7 ans et sa mère, ont été hospitalisés, a indiqué le maire de la capitale, Vitaly Klitschko, précisant que les travaux de sauvetage se poursuivaient.

    “Il y a eu quatre missiles à partir de 6h30”, a indiqué à l’AFP Édouard Chkouta, qui habite ce quartier aisé du nord-ouest de la capitale ukrainienne. Un immeuble d’habitations “a été touché directement dans les derniers étages et j’ai vu de mes propres yeux des blessés sortir”, a-t-il raconté.

    C’est la troisième fois depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine que ce quartier situé non loin du centre historique est visé par des missiles. Il avait d’abord été touché mi-mars, puis le 28 avril, lors de la visite à Kiev du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Une journaliste ukrainienne de Radio Liberty avait trouvé la mort.

    Une épaisse fumée monte dans le ciel de Kiev après un nouveau bombardement russe sur la capitale ukrainienne dimanche 26 juin. Une épaisse fumée monte dans le ciel de Kiev après un nouveau bombardement russe sur la capitale ukrainienne dimanche 26 juin.

    Les trois derniers étages de l’immeuble, qui en compte une dizaine, ont été entièrement détruits. Plusieurs incendies se sont déclarés, dégageant une épaisse fumée brune. Les pompiers ont lutté plusieurs heures durant pour maîtriser deux foyers d’incendie.

    • Combats dans l’est et frappe russe à la frontière polonaise

    Les forces russes se sont emparées totalement de la ville stratégique de Severodonetsk et ont pénétré dans celle voisine de Lyssytchansk, étape importante vers le contrôle du Donbass. “Pour autant, ce n’est qu’un des défis que la Russie devra relever pour occuper l’ensemble de la région”, estime le ministère britannique de la Défense, qui souligne la volonté russe “d’avancer sur le centre majeur de Kramatorsk et de sécuriser les voies d’approvisionnement sur la ville de Donetsk”.

    Les forces de Moscou ont aussi progressé à l’est de la ville de Bakhmout et poursuivi leurs offensives vers le sud-est d’Izioum, en direction de Sloviansk, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

    Carte de la situation en Ukraine au 26 juin 2022. Carte de la situation en Ukraine au 26 juin 2022.

    Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé trois centres d’entraînement militaires dans le nord et l’ouest de l’Ukraine avec des “armes de haute précision des forces aérospatiales russes et des missiles (de croisière) Kalibr”. Parmi les cibles figure un centre d’entraînement militaire ukrainien dans le district de Starytchi, dans la région de Lviv, à une trentaine de kilomètres de la frontière avec la Pologne.

    L’ISW observe à ce titre “des séries anormales de frappes russes sur des zones de l’arrière”. Il cite le commandement de l’armée de l’Air ukrainienne selon lequel quelque 50 frappes ont été enregistrées samedi près de Kiev, Khmelnytskyï, Lviv (ouest), Chernihiv (nord), Mykolaïv (sud), Kharkiv (nord-est) et dans la région de Dniepropetrovsk (centre).

    • Le conflit au centre des discussions au G7

    Le G7 , réuni en sommet ce dimanche en Bavière, et l’Otan doivent “rester ensemble” contre l’agression russe de l’Ukraine, a déclaré Joe Biden avant un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz .

    Le président russe Vladimir Poutine espérait “que, d’une manière ou d’une autre, l’Otan et le G7 se divisent”, a déclaré le président américain Joe Biden avant que ne débute l’entretien bilatéral. “Mais nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas”, a-t-il assuré, multipliant les déclarations chaleureuses à l’adresse de son hôte.

    Il a qualifié l’Allemagne de “plus proche allié” des États-Unis et a déclaré à Olaf Scholz: “je tiens à vous complimenter pour avoir été au rendez-vous quand vous êtes devenu chancelier”. Joe Biden a assuré que le chancelier allemand avait eu “un grand impact” sur toute l’Europe.

    L’un des grands enjeux du sommet du G7 est de réaffirmer l’unité des Occidentaux alors que la guerre en Ukraine s’installe dans la durée et fait grimper les prix de l’énergie comme de l’alimentation partout dans le monde.

    Juste avant que le rendez-vous ne débute, les grandes puissances (Allemagne, États-Unis, France, Canada, Italie, Japon, Royaume-Uni) ont annoncé leur intention de bannir les importations d’or russe qui seront en particulier coupées du crucial marché londonien.

    “Les États-Unis ont imposé des coûts sans précédent à Poutine pour lui refuser les revenus dont il a besoin pour financer sa guerre contre l’Ukraine. Ensemble, le G7 annoncera que nous interdirons l’importation d’or russe, une exportation majeure qui rapporte des dizaines de milliards de dollars à la Russie”, a écrit Joe Biden sur Twitter.

    • Johnson met en garde Macron sur d’éventuelles négociations avec la Russie

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a mis en garde dimanche le président français Emmanuel Macron contre la tentation d’une solution négociée “maintenant” en Ukraine au risque de prolonger “l’instabilité mondiale”, a indiqué Downing Street.

    Lors d’une rencontre en marge du sommet, les deux dirigeants “ont convenu qu’il s’agissait d’un moment critique pour l’évolution du conflit et qu’il était possible de renverser le cours de la guerre”, a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, précisant qu’ils s’étaient accordés pour “renforcer” le soutien militaire à Kiev.

    “Le Premier ministre a souligné que toute tentative de régler le conflit maintenant ne ferait que causer une instabilité durable et donner à Poutine le droit de manipuler les pays souverains et les marchés internationaux à perpétuité”, a-t-il ajouté.

    Contrairement à Emmanuel Macron , Boris Johnson refuse tout dialogue avec le président russe Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de “dictateur”, depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine fin février.

    Dans une interview aux médias britanniques, Boris Johnson a estimé que les Occidentaux devaient avoir lors du sommet du G7, suivi d’un sommet de l’Otan à Madrid, “des discussions vraiment, vraiment franches” au sujet des implications de la guerre et des sanctions en termes d’inflation notamment, afin de “protéger l’unité” affichée jusqu’à présent.

    • Plus d’armes pour l’Ukraine

    Le gouvernement ukrainien a réclamé dimanche plus d’armes et de sanctions contre Moscou aux pays du G7, réunis en sommet en Bavière (Allemagne), à la suite de nouvelles frappes russes survenues à l’aube sur un quartier proche du centre de Kiev.

    “Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d’armes lourdes pour l’Ukraine”, a exhorté sur Twitter Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, appelant à “vaincre l’impérialisme maladif” russe à la suite de cette attaque.

    “Il est extrêmement important qu’au cours des sommets de cette semaine, le G7 et l’OTAN démontrent que leur engagement pour défendre l’Ukraine ne sera jamais plus faible que le désir de (Vladimir) Poutine de s’en emparer”, a par ailleurs insisté dimanche Dymtro Kouleba dans une tribune co-écrite avec son homologue britannique, Liz Truss.

    Le ministre a de nouveau appelé à “augmenter et accélérer l’approvisionnement en armes lourdes, durcir les sanctions contre tous ceux qui contribuent à la guerre de Poutine et arrêter complètement les importations d’énergie russe”.

    “Chaque arme supplémentaire aidera les Ukrainiens à repousser les envahisseurs russes” et “chaque nouvelle sanction contribuera à priver la machine militaire de Poutine de ressources et à sauver davantage de vies”, a-t-il affirmé.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette résidence 5 étoiles transformée en forteresse pour accueillir le G7 en Allemagne

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      Voici le château d'Elmau qui accueille le G7 en Allemagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 10:12 · 4 minutes

    INTERNATIONAL - Au pied des montagnes bavaroises, dans un décor de conte de fées, le château d’Elmau se présente comme une bulle de luxe et de haute sécurité pour les dirigeants du G7 qui s’y retrouvent à partir de ce dimanche 26 juin et jusqu’à mardi, comme vous pouvez le constater dans notre vidéo en tête d’article.

    Posée sur un alpage vert émeraude, la résidence cinq étoiles classée monument historique offre une vue unique sur le massif du Wetterstein et son célèbre Zugspitze, point culminant de l’Allemagne à presque 3000 m d’altitude.

    C’est dans ce paysage mêlant prairies, vaches replètes, chalets en bois fleuris de géraniums et rivières cristallines que l’Allemagne avait déjà accueilli en 2015 les principaux dirigeants de la planète. Angela Merkel était l’hôte de ce sommet et, flanquée de ses invités, dont Barack Obama et François Hollande. Elle avait posé pour les photographes sur fond de cimes enneigées.

    L'ex-Chancelière allemande Angela Merkel le 8 juin 2015 au château d'Elmau entourée des membres du G7. L'ex-Chancelière allemande Angela Merkel le 8 juin 2015 au château d'Elmau entourée des membres du G7.

    À l’époque, il était déjà question de sanctions envers la Russie , qui avait annexé la Crimée en 2014 et menait son offensive dans le Donbass, à l’Est de l’Ukraine. Le sujet sera à nouveau sur la table, alors que l’Ukraine réclame davantage de soutiens militaire pour combattre l’armée russe sur son sol.

    Dispositif sécuritaire d’envergure

    Le très sobre et réservé Olaf Scholz , au pouvoir depuis décembre reçoit ses homologues des États-Unis, de France, d’Italie, du Japon, du Canada et du Royaume-Uni. Tous découvrent pour la première fois ce château situé à une centaine de kilomètres de Munich, non loin de la frontière autrichienne.

    Le choix d’un hôtel retiré du monde ne doit rien au hasard. Les autorités allemandes veulent à tout prix éviter de répéter le scénario cauchemardesque du sommet du G20 en 2017 à Hambourg. Voitures incendiées, magasins pillés, affrontements entre policiers et “black blocs”, les débordements dans le grand port allemand -dont le maire était alors Olaf Scholz- avaient fait de ce G20 un “fiasco” selon les médias allemands et largement pris le pas sur les débats entre chefs d’Etat et de gouvernement.

    À Elmau, une clôture métallique de 16 km de long et de jusqu’à 3 mètres de hauteur a été érigée ces dernières semaines pour empêcher l’accès à d’éventuels protestataires.

    Des ouvriers installent la barrière géante le long du château d'Elmau en Bavière, le 2 mai 2022. Des ouvriers installent la barrière géante le long du château d'Elmau en Bavière, le 2 mai 2022.

    Jusqu’à 18.000 policiers sont mobilisés avec des renforts venus de toute l’Allemagne, selon le ministère bavarois de l’Intérieur.

    Un château au passé nazi

    La résidence aux 115 chambres et suites, équipée de spas, piscines en plein air, salle de concert, cinq restaurants dont l’un dispose de deux étoiles au Michelin, placera donc les dirigeants dans une bulle. Outre quelques chemins de randonnée, une seule petite route permet d’accéder au château. Barrée par la police, elle ne laissera passer que de rares véhicules officiels.

    Les sept dirigeants ont été transportés par hélicoptère depuis l’aéroport international de Munich jusqu’à Elmau. Ils pourront à leur arrivée découvrir l’histoire particulière de ce lieu, exemplaire de la façon dont l’Allemagne a fait face à son passé nazi après-guerre.

    Situé à plus de 1000 m d’altitude sur la commune de Krün, le château a été bâti de 1914 à 1916 par le philosophe et théologien protestant Johannes Müller. Cet homme était devenu sous le IIIe Reich à la fois un partisan d’Hitler et un opposant à sa politique antisémite qu’il considérait comme une “honte pour l’Allemagne”.

    La vaste demeure avait servi à partir de 1942 de centre d’accueil pour les soldats de la Wehrmacht qui venaient se reposer après la bataille. Après la chute du Reich, le château, saisi par les États-Unis, a servi d’hôpital militaire américain, puis de refuge pour des survivants de l’Holocauste.

    Le château d’Elmau est situé à une quarantaine de kilomètres de la ville autrichienne d’Innsbrück et à 18 kilomètres de Garmisch-Partenkirchen, la station de sport d’hiver où un grand centre de presse accueillera des centaines de journalistes du monde entier.

    L’État régional de Bavière, l’un des plus prospères du pays, espère comme en 2015 d’importantes retombées touristiques. Non loin d’Elmau se trouve aussi le château de Neuschwanstein, le plus visité d’Allemagne, construit par le roi Louis II de Bavière et devenu le logo du studio américain Walt Disney .

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