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      Attal contre la taxation des entreprises qui font des "superprofits"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 13:45 · 5 minutes

    Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022. Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022.

    POLITIQUE - Face à l’envolée des prix des carburants et des matières premières, dans le contexte de la guerre en Ukraine , le gouvernement et les oppositions s’opposent sur la méthode à adopter pour faire contribuer les entreprises qui font des “superprofits”. Gabriel Attal , ministre délégué en charge des Comptes publics, s’est opposé ce mercredi 29 juin à une taxation de ces entreprises, une mesure pourtant appliquée dans plusieurs pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore le Royaume-Uni.

    Emmanuel Macron a dénoncé, mardi en conférence de presse en marge de la clôture du G7, les “producteurs[qui] font des superprofits en pétrole et en gaz”, relevant que “depuis la crise, les marchés mondiaux se sont envolés”. Le président de la République a ensuite appelé l’Europe à se coordonner sur la manière de répondre aux “profiteurs de guerre”.

    Et pour le gouvernement français, les faire “participer à l’effort pour améliorer le pouvoir d’achat des Français” ne devrait passer par de nouvelles taxes , a-t-il fait savoir par la voix de Gabriel Attal. “On a eu un certain nombre de discussions avec des grands groupes qui les a amené à prendre des décisions”, a poursuivi le ministre, citant l’exemple de Total “qui a mis en place une ristourne à la pompe de 10 centimes par litre en plus des 18 centimes qui sont financés par l’État”.

    L’ancien porte-parole du gouvernement de Jean Castex vante une méthode “plus rapide et plus efficace” que la taxation. “Passer par une taxe, passer par de l’impôt que l’État va venir prélever ça prend beaucoup plus de temps que de demander à ces entreprises de mettre en place directement des mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français”, a-t-il estimé.

    Dans le même temps, le ministre délégué en charge de l’Europe, Clément Beaune, a fait savoir ce mercredi que l’État allait “demander un effort aux pétroliers pour faire baisser les prix à la pompe”.

    Roussel propose une baisse immédiate du prix des carburants

    Une position à rebours d’une taxation des entreprises défendue par le Rassemblement national et la gauche. Marine Le Pen , cheffe du groupe des députés du parti d’extrême droite, a redemandé, ce mercredi sur Franceinfo, que les “superprofits” soient “exceptionnellement taxés pour pouvoir financer les mesures de soutien au pouvoir d’achat des Français” sur l’exemple de la Hongrie.

    Le député communiste, Fabien Roussel , a annoncé ce mercredi qu’il allait déposer “un texte de loi visant à baisser immédiatement de 35 centimes les taxes sur l’essence”. “Nous sommes à quelques jours des départs en vacances, le litre d’essence flirte avec les 2,30 euros, 2,50 euros, c’est insupportable pour beaucoup de nos concitoyens, y compris pour les travailleurs qui ont besoin de leur voiture pour se rendre à leur travail”, a-t-il ajouté.

    “Au lieu de nous demander si nous sommes prêts à participer à un gouvernement, je leur demande: ’êtes-vous prêts à soutenir une telle proposition de loi?”, a poursuivi l’ancien candidat à la présidentielle. Durant la campagne, Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, avait également défendu la taxation des groupes pétroliers et un blocage des prix des carburants.

    Valérie Rabault, députée PS du Tarn-et-Garonne, a, quant à elle, dit son exaspération devant “le gouvernement [qui] ne veut pas qu’on pose l’ensemble de l’équilibre budgétaire avec des solutions qui peuvent-être [...] la taxation des superprofits de la part de compagnie pétrolière”.

    Ce mercredi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a mis une nouvelle piste sur la table, dont il propose de “discuter avec tous ceux qui le souhaitent à l’Assemblée nationale”. Il s’agirait de prolonger jusqu’à la fin de l’année la remise de 18 centimes par litre, censée prendre fin en août, a-t-il déclaré sur Cnews.

    Il a aussi demandé en début de semaine un effort au géant TotalEnergies pour qu’il prolonge ou amplifie sa propre remise de 10 centimes au litre, se disant plus favorable à cette action directe qu’à une taxation exceptionnelle des profits record du géant de l’énergie et d’autres grandes entreprises qui tirent parti de l’inflation.

    TotalEnergies a réalisé une année 2021 inédite avec un bénéfice de 16 milliards de dollars profitant de la forte hausse des cours des hydrocarbures. Au premier trimestre 2022, le groupe pétrolier a encore dégagé un résultat net de 4,9 milliards de dollars. Le groupe Engie a également profité de la hausse du prix du gaz.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      Gabriel Attal juge "inappropriée" l'action des gendarmes auprès de la lycéenne qui a interpellé Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 08:14 · 2 minutes

    Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée

    POLITIQUE - “C’était inapproprié.” Interrogé sur l’histoire de Laura, une lycéenne qui avait interpellé Emmanuel Macron sur les violences sexuelles avant de recevoir une visite des gendarmes , le ministre délégué des Comptes publics Gabriel Attal a exprimé, ce lundi 13 juin, son incompréhension face à l’enchaînement des événements.

    “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi?”, avait demandé le 9 juin la lycéenne au chef de l’État lors d’un déplacement de ce dernier dans le Tarn. Elle faisait  référence aux accusations de viol visant le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre des Solidarités Damien Abad . Les deux ministres nient les accusations.

    Le lendemain, la jeune femme a reçu la visite des gendarmes au sein de son établissement scolaire et a été interrogée durant “dix minutes” par des gendarmes, ce qui a choqué de nombreux internautes qui ont repris la question de Laura sur les réseaux sociaux: “Emmanuel Macron vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi?”

    Gabriel Attal “très surpris”

    Dans C à vous , Gabriel Attal, invité à réagir à ces événements ce lundi, a estimé que la visite des gendarmes était “inappropriée” et qu’il avait été “très surpris”. “J’avoue que je n’ai pas compris du tout qu’on se retrouve avec des gendarmes qui viennent sortir une lycéenne de classe, a-t-il déclaré. J’ai vu l’explication qui a été donnée par la gendarmerie [...] mais c’est vrai que c’était inapproprié.”

    La gendarmerie a finalement présenté ses excuses à Laura et a tenté d’expliquer son geste, indiquant que leur démarche visait “simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locales pour lui porter assistance”.

    “La gendarme m’a dit: ‘C’était pas à faire’, a assuré de son côté la lycéenne auprès du Parisien . Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée.”

    Pour l’ancien porte-parole du gouvernement, cette affaire n’est toutefois qu’un incident et ne signifie pas qu’Emmanuel Macron ne peut plus être interpellé par les citoyens. “On a vu tout au long de ce quinquennat et encore ces derniers mois qu’on a un président de la République qui va au-devant du débat, du dialogue et parfois de la confrontation”, a-t-il fait valoir, ajoutant que le chef de l’État avait répondu à Laura.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Aux législatives, les ministres qui risquent leurs places

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 04:30 · 3 minutes

    Elisabeth Borne photographiée à l'Elysée lundi 23 mai. (AP Photo/Michel Spingler) Elisabeth Borne photographiée à l'Elysée lundi 23 mai. (AP Photo/Michel Spingler)

    POLITIQUE - La règle, fixée par Emmanuel Macron, a été rappelée par la porte-parole du gouvernement, elle même candidate aux élections législatives, Olivia Grégoire . Les ministres qui perdront les 12 et 19 juin prochain ne seront pas reconduits dans leurs fonctions, et devront dire au revoir à leurs ambitions ministérielles. Au total, 16 ministres se portent candidats, dont la cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne .

    La Première ministre se présente en effet dans les 6e circonscription du Calvados, où un jeune candidat de la Nupes et un élu local du RN espèrent la faire trébucher . En théorie, au regard des scores du premier tour de l’élection présidentielle dans cette zone, Élisabeth Borne ne court pas un grand danger. Même chose pour Gabriel Attal qui, dans sa circonscription des Hauts-de-Seine, se présente auprès d’électeurs qui l’avaient déjà élu en 2017 et ont placé Emmanuel Macron à la première place le 10 avril, avec 38,8% des voix.

    Des circonscriptions plus difficiles

    Pour d’autres en revanche, la tâche s’annonce plus difficile. C’est notamment le cas de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin. Dans la 6e circonscription de l’Essonne (où elle est sortante), c’est Jean-Luc Mélenchon qui est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle, avec 30,7%.

    Un score d’un petit point supérieur à celui d’Emmanuel Macron qui montre que la gauche est bien implantée. D’autant que la ministre affronte un adversaire NUPES expérimenté: Jérôme Guedj, ancien président du conseil général de l’Essonne et ex-député PS de cette circonscription. Une figure locale, en somme mais qu’elle avait balayée en 2017. Mission compliquée aussi pour Brigitte Bourguignon, dans le Pas-de-Calais. Et pour cause, la circonscription qu’elle brigue (et où elle a été élue en 2017) a placé Marine Le Pen largement en tête du premier tour de la présidentielle. La ministre de la Santé fera face à Christine Engrand, conseillère régionale RN.

    Autre cas incertain, celui de Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Si l’ex-LR est sortant dans le secteur, il doit composer avec plusieurs difficultés. La première, les accusations de viol dont il fait l’objet. La deuxième, le candidat que Les Républicains ont investi en face de lui. La troisième, le score réalisé par Marine Le Pen, arrivée en tête au premier tour de la 5e circonscription de l’Ain avec 27,4% des voix. Autant d’obstacles qu’il devra surmonter pour rester en poste.

    Ci-dessous, la carte des ministres candidats . En vert, les circonscriptions où Emmanuel Macron est arrivé en tête au second tour. En rouge, celle où le chef de l’État a été devancé par Marine Le Pen, ou Jean-Luc Mélenchon (passez votre curseur sur chaque point pour découvrir qui se porte candidat).

    Des précédents?

    Si plusieurs ministres sont -théoriquement- en difficulté dans certains secteurs, ils sont, en réalité, considérés comme favoris. Comme le rappelle Libération , les cas de ministres démissionnaires pour cause de défaites aux élections législatives sont rarissimes. On ne connaît qu’un seul cas: celui d’Alain Juppé en 2007.

    Ministre de l’Ecologie et du Développement et de l’Aménagement durables du premier gouvernement Fillon, il avait quitté le navire après sa défaite (d’une courte tête) contre la socialiste Michèle Delaunay. Une bévue qui ne l’a pas empêché de revenir au gouvernement trois ans plus tard, au poste de ministre des Affaires étrangères.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: ces candidats qui pourraient battre Elisabeth Borne

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      Nouveau gouvernement: Chez les ministres reconduits, des promotions et des déceptions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 11:24 · 4 minutes

    Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice. Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice.

    POLITIQUE - Renouveau, mais pas trop. Sur les vingt-huit responsables politiques qui composent le premier gouvernement d’Elisabeth Borne , quatorze, soit la moitié, étaient déjà présents sous Jean Castex. Marlène Schiappa, Julien Denormandie, Jean-Michel Blanquer sont parmi les principaux éconduits d’une vague qui fait la part belle aux poids lourds du premier quinquennat.

    Et chez les restants, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Entre promotions, progression dans l’ordre protocolaire ou espoirs déçus, la première mouture de ce gouvernement apporte, au-delà des petits nouveaux ou des profils déjà ciblés par l’opposition, son lot d’enseignements. Tour d’horizons des survivants.

    Les promus

    Emmanuel Macron et sa Première ministre ont choisi de promouvoir toute une génération qui les a, semble-t-il, convaincus au cours des derniers mois. L’exemple le plus éloquent est sans doute du côté de Gabriel Attal, le benjamin du gouvernement. L’ancien secrétaire d’Etat chargé de lancer le Service national universel, devenu porte-parole du gouvernement en juillet 2020, décroche le ministère (délégué) en charge des Comptes publics.

    Le budget à 33 ans, c’est une première... et la promesse d’un potentiel tremplin. Un coup d’œil à la liste des responsables qui ont occupé ce poste clef avant lui – de Gérald Darmanin, à Bernard Cazeneuve, en passant par Valérie Pécresse, François Baroin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac – permet de s’en rendre compte.

    Dans ce jeu des chaises musicales, c’est Olivia Grégoire, 43, ans, qui le remplace au porte-parolat. Un rôle d’envergure pour celle qui occupait jusqu’ici le poste de secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire.

    Dans le même esprit, Olivier Dussopt, qui passe du Budget au ministère du Travail, Marc Fesneau, qui laisse les Relations avec le Parlement pour l’Agriculture, ou Brigitte Bourguignon, qui récupère le portefeuille global de la Santé après s’être consacrée à l’Autonomie, peuvent se targuer d’une belle promotion. Tout comme Sébastien Lecornu, lequel devient le plus jeune ministre des Armées après avoir été ministre des Outre-mer.

    Les confortés

    Au-delà de ces changements de postes et de statuts, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont surtout opté pour une large continuité dans les rôles clefs. Avec des poids-lourds confortés.

    C’est le cas par exemple de Bruno Le Maire. L’ancien cadre des Républicains, ministre tout au long du premier quinquennat, voit son portefeuille (déjà conséquent) s’élargir. Désormais numéro deux du gouvernement – il était cinquième jusqu’à présent –, le ministre est en charge de l’Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et du numérique. Son collègue à l’Intérieur, Gérald Darmanin, reste, quant à lui, place Beauvau... et grimpe, lui aussi, dans l’ordre protocolaire (de numéro 5 à numéro 3.)

    Même mouvement, bien que plus surprenant, pour Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux, souvent donné dans les sortants, est reconduit à son poste malgré des relations conflictuelles avec les syndicats et ses délicatesses avec la Justice. Il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat dans deux dossiers. L’ancien ténor du barreau passe même du onzième rang protocolaire au quatrième. Ce n’est pas si anodin pour celui qui a battu la campagne pour Emmanuel Macron, avant de renoncer à se présenter aux élections législatives.

    Les espoirs déçus

    Dans ce contexte, et à l’heure où le président de la République espère insuffler une nouvelle méthode, il fallait forcément des déçus pour laisser place à de nouvelles têtes. Selon Le Parisien , Gabriel Attal et Clément Beaune “voulaient mordicus” le ministère des Comptes publics, notamment pour le tremplin qu’il représente. Le poste a été très disputé, raconte le quotidien... et perdu par le “Monsieur Europe” d’Emmanuel Macron, lequel ne cache pas son envie de prendre des responsabilités en Macronie.

    La déception reste malgré tout relative puisque l’ancien conseiller élyséen conserve le portefeuille des Affaires européennes, qui devient un ministère. Il pourra ainsi s’installer chaque mercredi à la table du Conseil des ministres, lui qui était secrétaire d’Etat jusqu’à présent.

    Reste Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé est celui qui perd le plus de plumes entre le gouvernement Castex et celui d’Elisabeth Borne. “J’ai été ministre de la crise sanitaire pendant deux ans. J’aimerais bien maintenant être ministre de la Santé à temps plein” , expliquait-il à L’Obs, en mars dernier. Las, il sera finalement chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique.

    Le neurologue de formation perd son ministère de plein exercice, au profit de Brigitte Bourguignon, et se cantonne à un rôle de ministre déléguée auprès d’Elisabeth Borne. Un moindre mal, sans doute, pour celui qui “s’est battu XXL” et même “ roulé par terre pour obtenir quelque chose ”, selon plusieurs sources dans les colonnes du Parisien, alors qu’il devait initialement garnir les rangs des recalés.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      Le message de Macron à Castex au dernier Conseil des ministres

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 13:25 · 2 minutes

    POLITIQUE - L’heure des adieux. Le dernier Conseil des ministres du premier quinquennat d’ Emmanuel Macron s’est tenu ce mercredi 11 mai, réunissant pour la dernière fois le président de la République, son Premier ministre Jean Castex et l’ensemble du gouvernement.

    ″À l’occasion de Conseil des ministres, le président de la République a eu un mot de remerciement appuyé pour le gouvernement et Jean Castex, a rapporté Gabriel Attal à l’issue de la réunion. Il a dit avec solennité et affection qu’il avait été très fier d’être autour de cette table avec Jean Castex et son gouvernement ces deux dernières années.”

    Selon franceinfo , l’ancien maire de Prades n’attend plus qu’une chose: de passer le relais. “Il est “pressé de quitter son poste, car content d’en sortir vivant”, a confié un pilier de la majorité à la chaine d’information. Jean Castex n’a pas souhaité être candidat aux élections législatives et aurait aussi écarté pour l’instant les sénatoriales à venir.

    Macron a choisi le successeur de Castex

    Le quinquennat d’Emmanuel Macron s’achèvera vendredi 13 mai à minuit et la démission de Jean Castex devrait donc avoir lieu jeudi ou vendredi. Interrogé sur la date du remaniement, Gabriel Attal a refusé de donner un calendrier, arguant qu’il ne s’agissait pas d’une prérogative gouvernementale, mais présidentielle. Un dîner d’adieu est prévu à Matignon jeudi, avance franceinfo tandis que BFMTV annonce un pot de départ ce mercredi avec les collaborateurs de Matignon.

    Le président réélu n’a pas encore désigné le remplaçant de Jean Castex, mais il a assuré depuis Berlin avoir déjà fait son choix . Parmi les noms qui circulent se trouvent celui de la ministre du Travail Élisabeth Borne et de deux anciennes ministres de François Hollande, Marisol Touraine et Audrey Azoulay.

    Seule certitude à ce stade, il ne s’agira ni de Valérie Rabault , cheffe du groupe socialiste à l’Assemblée, ni de Véronique Bédague, ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls. Les deux disent avoir refusé.

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