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      Refus d'obtempérer à Paris: La famille de la passagère tuée porte plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:59 · 4 minutes

    Une brigade de police à vélo, comme celle ayant tiré sur le véhicule dans lequel une jeune femme est décédée dimanche à Paris. Une brigade de police à vélo, comme celle ayant tiré sur le véhicule dans lequel une jeune femme est décédée dimanche à Paris.

    JUSTICE - Nouveau développement judiciaire dans l’affaire du refus d’obtempérer. Après le contrôle de police ayant entraîné la mort d’une jeune femme sous les tirs de la police, samedi à Paris, les proches de la passagère tuée a décidé de porter plainte ce mercredi 8 juin.

    La famille de Rayana, 21 ans, a décidé de porte plainte contre le conducteur du véhicule, soupçonné d’avoir refusé d’obtempérer et grièvement blessé par les tirs de la police. Une autre plainte contre X visant indirectement les policiers va aussi être déposée, a ajouté Sylvie Noachovitch, l’avocate de la famille, au micro de RTL .

    “La famille de Rayana va déposer plainte dès ce jour contre le conducteur du chef d’homicide involontaire, car en refusant d’obtempérer, alors que les passagers le suppliait de s’arrêter, il a commis une violation délibérée aux règles de prudence et de sécurité et a causé la mort de cette jeune fille”, détaille l’avocate dans la matinale d’Yves Calvi.

    Elle précise également les raisons de la seconde plainte déposée contre X et visant indirectement les trois policiers impliqués : “La famille va également déposer plainte contre X pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner et pour homicide involontaire également.” Elle ajoute que selon les témoins de la scène, “il n’y avait plus de danger au moment du tir et la légitime défense ne peut donc pas être invoquée par les policiers”.

    Le témoignage accablant de l’autre passagère

    En effet, après le premier témoignage de l’un des passagers du véhicule , Inès, 21 ans, présente dans la voiture visée par les policiers samedi, a à son tour mis en cause les policiers. Auprès de franceinfo , la jeune femme, amie de la victime décédée,  estime que le conducteur était effectivement “en tort”, mais regrette les coups de feu des policiers, qui n’ont pas “su garder la tête froide”.

    Après avoir détaillé sa version des faits depuis l’arrière de la voiture, elle se dit “en colère parce que les policiers auraient pu faire autre chose. La personne est en tort, mais ils n’étaient pas obligés de tirer directement”.

    Elle détaille également le refus d’obtempérer du conducteur, rencontré un peu plus tôt en soirée et qui avait accepté de les raccompagner chez elles à la sortie d’une soirée dans le quartier de Pigalle.

    “Trois policiers à vélo ont toqué à la vitre du conducteur parce qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il n’a pas voulu baisser sa vitre. Il a accéléré et s’est arrêté 30, 40 mètres plus loin à cause de la circulation [...]. Quand on lui dit de s’arrêter, il nous répond qu’il n’a pas le permis. Il est un peu paniqué, un peu stressé et je vois deux policiers se mettre au niveau des vitres devant. Tout est allé très vite. Je n’ai même pas entendu ‘Sortez de la voiture‘ ou ‘Mains en l’air’. Ils ont cassé les vitres en tapant avec leurs armes. La scène était très violente”.

    Rayana “ne méritait pas tout ça”

    Elle raconte ensuite avoir demandé au conducteur de la laisser partir avec son amie. “On lui a dit ‘Abandonne la voiture, laisse-nous, c’est entre toi et eux, nous, on est des victimes’. On lui a dit ‘Il faut que vraiment tu nous laisses’”, relate encore la jeune femme qui découvrira quelques instants plus tard que son amie est inerte, touchée par les coups de feu.

    “Ils ont dû tirer une dizaine de coups de feu, ça a duré longtemps.”, détaille Inès. Selon elle, “ils n’ont juste pas su garder la tête froide. Ils ont perdu le contrôle. Quand on porte un insigne, on est censé garder la tête froide au maximum” avance-t-elle, estimant que les coups de feu auraient pu faire beaucoup plus de victimes: “Il était 10h30 en plein Paris. Il y avait d’autres gens dans la rue, des enfants notamment”.

    Ce mardi, après 48 heures de garde à vue, les trois policiers ont été relâchés mais une information judiciaire a cependant été ouverte à leur encontre. “Quand j’ai appris que les policiers ressortaient libres de leur garde à vue, j’étais assez nerveuse quand même. Maintenant, je peux comprendre que toute cette affaire se jouera plus tard. C’est une juge qui décidera [...]. On est là pour Rayana et c’est pour elle qu’on se bat. C’est une victime dans l’histoire. Elle ne méritait pas tout ça”, finit par conclure la jeune femme.

    Quant au conducteur, il a été placé mardi en garde à vue, dans le cadre de l’enquête ouverte pour “tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique”, a annoncé la procureure de Paris.

    À voir également sur le HuffPost : “On a évité des morts”, Gérald Darmanin félicite la gestion de Didier Lallement malgré le fiasco du stade de France

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      À Paris, trois policiers en garde à vue après avoir blessé deux personnes lors d'un contrôle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 14:31 · 2 minutes

    Ce 4 juin, des policiers ont ouvert le feu et grièvement blessé deux personnes qui circulaient à bord d'une voiture. Les blessés sont soupçonnés d'avoir refusé un contrôle (photo d'archive prise en mars 2020 à Paris). Ce 4 juin, des policiers ont ouvert le feu et grièvement blessé deux personnes qui circulaient à bord d'une voiture. Les blessés sont soupçonnés d'avoir refusé un contrôle (photo d'archive prise en mars 2020 à Paris).

    FAIT DIVERS - Trois policiers ont été placés ce dimanche 5 juin après-midi en garde à vue à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a appris l’AFP de source proche du dossier. Samedi, ils avaient tiré sur une voiture dans le XVIIIe arrondissement de Paris , blessant grièvement le conducteur et sa passagère soupçonnés d’avoir voulu échapper à un contrôle.

    L’état de santé de l’homme, blessé au thorax, s’est amélioré mais la femme, touchée à la tête, se trouve toujours entre la vie et la mort, selon une source proche de l’enquête.

    Les trois fonctionnaires ont été placés en garde à vue pour “violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique”, selon le parquet de Paris. “Cette mesure est prise en raison de la gravité des conséquences des tirs réalisés et afin de vérifier les conditions d’usages de leurs armes par les intéressés”, selon la même source. Les trois policiers auditionnés sont deux hommes et une femme, a-t-on appris de source policière. Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu’à quarante-huit heures.

    La voiture a pris “la fuite à très vive allure”

    Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une confiée à l ’IGPN visant les policiers, l’autre à la police judiciaire parisienne visant les occupants de la voiture pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

    Les faits se sont déroulés en fin de matinée samedi dans le XVIIIe arrondissement, dans le nord de la capitale. Des policiers à VTT ont d’abord remarqué “une voiture avec quatre passagers dont l’un ne portait pas sa ceinture de sécurité”, avait relaté samedi une autre source policière.

    Alors qu’ils s’en approchent, la voiture “prend la fuite à très vive allure”. Un peu plus loin, alors que les policiers tentent à nouveau de le contrôler, le conducteur démarre à nouveau et “fonce sur l’équipage de policiers à VTT”, selon le récit de la police.

    Les fonctionnaires “font alors usage de leurs armes” à plusieurs reprises et blessent gravement “le conducteur et le passager” à l’avant, transportés à l’hôpital, selon la source policière.

    Les deux passagers arrière, un homme et une femme, n’ont pas été blessés et ont commencé à être entendus samedi, selon la source proche du dossier. “Certains des occupants sont connus des services. Ils disent avoir consommé de l’alcool et du cannabis”, avait rapporté une autre source proche du dossier.

    À voir également sur le HuffPost : Face aux violences, les élus formés par la police nationale

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      À Nice, des Ukrainiens en garde à vue pour le squat d'une villa russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 16:28 · 1 minute

    Vue de Nice, 2021 (image d'illustration) Vue de Nice, 2021 (image d'illustration)

    JUSTICE - Ils assument l’avoir fait “du fait de la guerre” en Ukraine. Quatre Ukrainiens et un Tchétchène ont été placés en garde vue le jeudi 12 mai pour avoir squatté une villa appartenant à Moscovite dans le très chic quartier du Mont-Boron, à Nice , rapportent 20 Minutes et le site Actu Nice ce vendredi.

    L’occupation de la maison, dont les serrures avaient été changées, aurait été découverte par un ami du propriétaire. Il aurait prévenu les forces de l’ordre qui se sont ensuite rendues sur place.

    Aux policiers, les squatteurs auraient affirmé connaître la nationalité du propriétaire, qui tente actuellement de revenir en France. La villa ne serait pas sous le coup de sanctions internationales, précisent la police aux médias.

    Selon Actu Nice , les gardes à vue des quatre individus ont été levées ce vendredi dans l’après-midi. Trois personnes ont été relâchées, la quatrième est convoquée devant la justice pour escroquerie et usage de stupéfiant. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

    Ce n’est pas la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier, que les biens russes sont visés. Mi-mars, deux personnes ont été placées en garde à vue pour avoir brandi le drapeau ukrainien dans la villa de Kirill Chamalov à Biarritz . L’homme d’affaires est présenté par les médias internationaux comme l’ancien gendre du président russe , après son mariage avec Katerina Tikhonova, cadette de Vladimir Poutine.

    À voir également aussi sur Le Huffpost: Depuis le début de la guerre en Ukraine, les personnes âgées en grande souffrance

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      1er mai: Le pompier agressé a porté plainte, la suspecte arrêtée est en garde à vue

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 19:12 · 3 minutes

    L'agression par une femme d’un sapeur-pompier qui tentait d’éteindre un incendie de palettes a été filmée par les caméras lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. L'agression par une femme d’un sapeur-pompier qui tentait d’éteindre un incendie de palettes a été filmée par les caméras lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris.

    FÊTE DU TRAVAIL- Dimanche à Paris, lors de la manifestation du 1er-Mai émaillée de violences, une femme, suspectée d’avoir frappé le casque d’un pompier alors qu’il éteignait un incendie, a été arrêtée. Ce lundi 2 mai, elle était toujours en garde à vue, selon le Parquet de Paris.

    Selon une source policière, le pompier agressé a porté plainte, confirmant une information de France Inter . Et selon les informations de BFMTV , une enquête pour “violences sur personne chargée d’une mission de service public”, “outrage à personne dépositaire de l’autorité publique” et “rébellion” a été ouverte.

    Cette agression, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité une vive indignation. “Cela suffit! Honte à la sauvagerie, incompréhensible cette nouvelle agression vis-à-vis des sapeurs-pompiers de Paris dans l’exercice de leurs fonctions”, ont tweeté les sapeurs-pompiers de Paris peu après les faits.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé des “violences inacceptables”, rejetant toute défaillance des autorités dans le maintien de l’ordre.

    Dans l’émission C à Vous ce lundi soir, Eric Brocardi, porte-parole de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France regrette cette agression: “C’est un symbole qui est attaqué: c’est incompréhensible que quelqu’un s’en prenne comme ça à un service public qui est là pour secourir la population”.

    Il ajoute qu’actuellement “les agressions de pompier concernent tous les territoires”, même si une note du ministère de l’Intérieur consultée lundi par l’AFP atteste d’une légère baisse (11%) du nombre d’agressions de sapeurs-pompiers sur le premier trimestre 2022, avec une centaine d’agressions par mois.

    Premières informations sur le profil de cette “street medic”

    D’après les premiers éléments rapportés dans la presse, cette femme âgée de 38 travaille dans le milieu médical et officiait en tant que “ street medic ” lors du rassemblement pour la fête des travailleurs ce dimanche.

    Comme le note France Inter , “ses publications sur les réseaux sociaux dessinent le portrait d’une militante proche de la France insoumise et des gilets jaunes, opposée au pass vaccinal”. Pour autant, France Inter rapporte que selon leurs informations “cette femme n’a pas d’antécédent judiciaire en lien avec les manifestations de gilets jaunes auxquelles elle a participé”.

    La seule trace de son passé judiciaire fait état d’une plainte déposée contre elle pour “violence volontaire” dans le cadre d’un conflit de voisinage.

    Toujours sur les réseaux sociaux de cette femme, la radio du service public observe la présence d’un selfie pris le 10 avril dernier sur lequel elle s’affiche dans l’isoloir avec un bulletin au nom de Jean-Luc Mélenchon.

    À voir également sur Le HuffPost: 1er mai: incendies, vitrines saccagées... Des dégradations émaillent la manifestation à Paris