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      Darmanin annonce des mesures sur les étrangers délinquants

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 20:16 · 4 minutes

    Gérald Darmanin, le 4 juillet 2022. Gérald Darmanin, le 4 juillet 2022.

    JUSTICE - Malgré la polémique , le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé, ce mardi 25 juillet, “assumer une forme de double peine” pour les étrangers délinquants qui, en conséquence, une fois leur condamnation effectuée seront expulsés.

    Invité de BFMTV, il a fait valoir que le gouvernement avait “décidé de se concentrer sur les étrangers qui commettent des actes délictuels”. “J’assume une forme de double peine”, a-t-il dit, en soulignant que le gouvernement avait retiré “70.000 titres de séjour” à des étrangers auteurs de délits. “Quand on est étranger et qu’on arrive sur le sol national, on respecte les lois de la République ou alors on s’en va”, a-t-il lancé.

    “C’est une politique de bon sens. Nous, on juge les étrangers pour ce qu’ils font, pas pour ce qu’ils sont”, a-t-il estimé. En début de matinée sur RTL, Gérald Darmanin avait annoncé la présentation ”à la rentrée de septembre” d’une loi pour lever “les réserves” législatives empêchant l’expulsion du territoire d’étrangers délinquants.

    Relevant que “le droit actuel” autorisait le gouvernement ”à faire beaucoup de choses”, il a expliqué sur BFM souhaiter que cette loi supprime la disposition législative selon laquelle un étranger arrivé en France avant l’âge de 13 ans n’est pas expulsable. Il a précisé que cela ne s’appliquerait qu’en cas de “crimes et de délits graves”. Le matin, il avait cité comme autre disposition à supprimer le fait “d’avoir contracté un mariage”.

    Ouverture d’un nouveau centre de rétention administrative à Lyon

    Estimant qu’une telle loi confirmait “l’alignement sur les positions de l’extrême droite” de Gérald Darmanin, SOS Racisme a appelé à mettre “un terme à cette dérive digne de (Marine) Le Pen” et du Premier ministre hongrois ultra-conservateur Viktor “Orban mais indigne de la République”.

    Gérald Darmanin a souhaité en outre un allongement de la durée des ordonnances de quitter le territoire français (OQTF) à deux ans, contre un an actuellement, pour permettre les recours et appels. En 2020, moins de 10% des OQTF ont été appliquées. “Au premier semestre (2022), a fait valoir le ministre, on a augmenté de 25%” les expulsions avec 9685 sorties du territoire (éloignements forcés et aidés), selon le ministère.

    Le ministre a estimé en outre qu’il fallait augmenter le nombre de places en centre de rétention administrative (CRA) et annoncé l’ouverture “d’un nouveau centre à Lyon”.

    Expulsion d’un étranger, mis hors de cause après l’agression de policiers à Lyon

    Gérald Darmanin a tenu à expliquer qu’il “préférait garder sur le sol national un étranger, qui certes est irrégulièrement sur le sol national, mais veut travailler, s’insérer dans la société plutôt que de garder sur le sol national” un étranger délinquant.

    Selon le ministère de l’Intérieur, “depuis octobre 2020”, la France a éloigné “2751 auteurs de troubles à l’ordre public dont 25% d’auteurs de trafics de stupéfiants et 35% d’atteinte aux personnes (violences intrafamiliales, infractions sexuelles, etc.) et 770 étrangers connus pour des faits de radicalisation”.

    Ces annonces surviennent alors que Gérald Darmanin s’est retrouvé au centre d’une polémique ce week-end à propos de l’agression de policiers à Lyon. Il avait annoncé l’interpellation d’un homme en situation irrégulière. Le parquet avait ensuite précisé que ce suspect avait été relâché et mis hors de cause . Le ministre avait maintenu sa décision d’expulser cette personne.

    “Je ne regrette rien”, a-t-il dit sur BFMTV. “Quelqu’un de nombreuses fois condamné et par ailleurs en situation irrégulière, je n’allais pas le relâcher. Ben, non”, a-t-il déclaré.

    À voir également sur Le HuffPost : L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      Policiers blessés à Lyon: Darmanin veut expulser un étranger mis hors de cause, Dupond-Moretti valide

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 08:08 · 5 minutes

    Éric Dupond-Moretti a défendu la décision du ministre de l'Intérieur, évoquant une Éric Dupond-Moretti a défendu la décision du ministre de l'Intérieur, évoquant une "décision administrative" concernant l'expulsion d'un homme, un temps soupçonné d'être impliqué dans l'agression de policiers à Lyon, puis disculpé.

    JUSTICE - L’affaire prend une tournure politique. Ce lundi 25 juillet, Éric Dupond-Moretti a été obligé de défendre l’expulsion choisie par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin , suite à l’interpellation d’un suspect finalement relâché et blanchi, après l’agression de policiers à Lyon mercredi.

    Après le tweet polémique de Gérald Darmanin dimanche, le ministre de la Justice a réagi à la confirmation de cette expulsion par le locataire de la Place Beauvau , en raison “de nombreuses mises en cause”. Pour Éric Dupond-Moretti, “cet homme a déjà été condamné à de nombreuses reprises et il fait l’objet d’une décision de quitter le territoire français, ce qui est une décision administrative”.

    Prononcée dans des situations graves, liées à la protection de l’ordre public ou en cas d’atteinte à la sûreté de l’État, cette mesure administrative est prise par le préfet ou par le ministre de l’Intérieur. Ce type de procédure administrative doit être “justifié et encadré”, comme le rappelle le site officiel de l’administration française.

    “Gérald Darmanin a dit qu’elle serait exécutée. Moi, je n’ai rien d’autre à dire, je suis un fervent partisan de l’État de droit que je défends bec et ongles”, a alors ajouté le ministre de la Justice. Avant cela, il avait exprimé son “soutien total aux policiers” lyonnais, évoquant “des images absolument intolérables, des policiers agressés c’est la République que l’on agresse”.

    Darmanin accusé de bafouer la séparation des pouvoirs

    Suite à l’interpellation et la garde à vue de cet individu soupçonné d’être lié à l’agression de trois policiers dans le quartier de la Guillotière à Lyon, le ministre de l’Intérieur s’était fendu d’un tweet indiquant qu’un “délinquant étranger” avait été “interpellé (...), placé en rétention et (allait être) expulsé”.

    Sollicité par l’AFP, le parquet de Lyon avait indiqué peu de temps après que “la personne placée en garde à vue hier (samedi) dans le cadre de l’enquête ouverte à Lyon du chef de violences à l’encontre de policiers place Gabriel Peri, le 20 juillet au soir” avait été libérée.

    “Il s’avère en effet qu’elle a été totalement mise hors de cause dans le cadre des investigations menées. L’enquête se poursuit activement pour identifier, localiser et interpeller les auteurs des faits”, précisait alors le parquet.

    Gérald Darmanin, dans un second tweet, avait alors confirmé l’ expulsion prochaine de l’individu. “Cet individu n’a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte”, a-t-il écrit, profitant de la situation irrégulière de cette personne et de son passée criminel pour prendre cette décision.

    Face à cette polémique, le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a réagi à son tour sur Twitter accusant Gérald Darmanin de “drague(r) ouvertement l’ extrême-droite en reprenant ses mots et ses idées” et de “passe(r) outre l’État de droit en prévoyant d’expulser un ‘délinquant étranger’ sans attendre le résultat des investigations”. “Encore un symbole d’une dérive consternante et inquiétante”, a-t-il estimé.

    Une critique sur l’extrême droite partagée par Sandra Regol , députée écologiste. “L’envie de Gérald Darmanin de pouvoir rivaliser avec Marine Le Pen et le RN en termes de façon de taper sur les immigrés l’a emporté sur ce qui est normalement le travail d’un ministre de l’Intérieur, à savoir vérifier ses informations”, a-t-elle déclaré sur BFMTV.

    Peu après, le maire de Grenoble a prolongé ses critiques sur BFMTV, interpellant directement la cheffe du gouvernement pour “recadrer” son ministre, afin de lui “rappeler la séparation des pouvoirs en France: entre l’exécutif, le délibératif et la justice”. Eric Piolle a également demandé à ce que Gérald Darmanin présente des excuses pour ses propos.

    Même constat pour Isabelle Ramet, adjointe au maire du 6e arrondissement de Lyon en charge de la sécurité. Ciblant Gérald Darmanin, elle dit regretter “la politique du gouvernement (qui) se fait à coup de tweets”.

    Isabelle Ramet a également invité à développer “une communication plus posée avec une concertation de toutes les instances et de tous les élus”.

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Attaque de policiers à Lyon: Darmanin annonce l'expulsion d'un homme mis hors de cause

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 14:33 · 3 minutes

    Après l'attaque de policiers à Lyon, Darmanin annonce l'expulsion d'un homme finalement mis hors de cause Après l'attaque de policiers à Lyon, Darmanin annonce l'expulsion d'un homme finalement mis hors de cause

    FAITS DIVERS - Une personne interpellée suite à l’attaque de deux policiers mercredi soir dans le quartier de la Guillotière à Lyon a été “totalement mise hors de cause” et libérée, a indiqué ce dimanche 24 juillet le parquet de la ville.

    Plus tôt dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sur Twitter qu’un “délinquant étranger” avait été “interpellé (...), placé en rétention et (allait être) expulsé”. “Les délinquants étrangers n’ont pas leur place en France”, poursuivait le ministre.

    Sollicité par l’AFP, le parquet de Lyon a indiqué que “la personne placée en garde à vue hier (samedi) dans le cadre de l’enquête ouverte à Lyon du chef de violences à l’encontre de policiers place Gabriel Peri, le 20 juillet au soir, a été libérée ce jour”.

    L’homme mis hors de cause, l’enquête se poursuit

    “Il s’avère en effet qu’elle a été totalement mise hors de cause dans le cadre des investigations menées. L’enquête se poursuit activement pour identifier, localiser et interpeller les auteurs des faits”, précise le parquet.

    Malgré ce retournement de situation, le ministre de l’Intérieur ne s’est pas dédit. “En lien avec les événements ou non, connu pour de nombreuses mises en cause: vol, violences,menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique, détention de drogues, violences en réunion… Cet individu n’a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte”, a-t-il écrit dans un second tweet publié en début d’après-midi.

    Mercredi, un équipage en civil “intervenait pour un vol à l’arraché quand ils ont été très rapidement pris à partie par la foule”, a précisé à l’AFP une source policière, précisant que le suspect en a profité pour prendre la fuite. “Les collègues vont porter plainte pour leurs blessures”, a ajouté la source.

    Trois policiers visés par des projectiles et victimes de coups

    Sur une vidéo de la scène diffusée sur les réseaux sociaux, relayée par le syndicat Alliance et le site d’information LyonMag , on peut voir trois policiers en civil, deux hommes et une femme, essuyer coups et jets de projectiles devant l’entrée d’une supérette dans le quartier sensible de la Guillotière, au centre-ville. Selon le syndicat Alliance, deux et sept jours d’ITT ont été prescrits pour deux d’entre eux.

    Plusieurs responsables politiques de LR et du RN, ainsi que le maire de Lyon Grégory Doucet (EELV) ont apporté cette semaine leur soutien aux policiers. La Première ministre Élisabeth Borne , en déplacement vendredi à Vaulx-en-Velin, avait de son côté estimé qu’il fallait “absolument pouvoir sanctionner ces comportements qui ne sont pas acceptables”.

    “Il faut respecter la République et ça, ça passe d’abord par le fait de respecter les policiers. Il y aura des moyens supplémentaires. On va naturellement mettre les moyens qu’il faut et si on a besoin de renforcer dans ces quartiers, on le fera”, avait-elle déclaré.

    À voir également aussi sur le Huffpost: À l’Assemblée, cette allusion à Mélenchon a énervé les députés Renaissance

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      Gérald Darmanin répond aux critiques sur les incendies

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 14:36 · 2 minutes

    Gérald Darmanin répond aux critiques sur la gestion des incendies Gérald Darmanin répond aux critiques sur la gestion des incendies

    POLITIQUE - L’ambiance à l’Assemblée nationale a vite chauffé ce mardi 19 juillet lors des questions au gouvernement. D’emblée, les députés ont évoqué les violents incendies qui font rage sur le territoire, interpellant le gouvernement sur sa gestion. Le ministre de l’Intérieur a répondu aux critiques , appelant les élus à ne pas “chercher des polémiques qui n’ont pas lieu d’être”.

    C’est le député LFI du Gard, Michel Sala, qui a lancé le sujet, alors que 650 hectares ont brûlé dans son département début juillet. “Le dérèglement climatique est là et la réponse du gouvernement français n’est pas à la hauteur. (...) Les moyens manquent aujourd’hui (aux sapeurs-pompiers, NDLR) pour assurer leur mission de protection civile”, a-t-il dénoncé.

    Une affirmation que Gérald Darmanin a fermement démentie. “Je veux dire que tout ne peut pas être objet de polémique”, a lancé à trois reprises le locataire de Beauvau. Remerciant les sapeurs-pompiers et militaires qui luttent dans “des conditions extrêmement difficiles”, il a souligné qu’il n’y avait à ce stade “aucun décès, ni chez les pompiers, ni chez les 45.000 personnes déplacées”.

    “Encourageons plutôt les sapeurs-pompiers, réjouissons-nous qu’il n’y ait pas de mort, réjouissons-nous que nous puissions aujourd’hui, avec la sécurité civile, déplacer des personnes, sauver des animaux et des entreprises, plutôt que de chercher ici des polémiques qui n’ont pas lieu d’être”, a répliqué le ministre.

    Bataille de chiffres

    La question des moyens et des forces des membres de la sécurité civile est au cœur des critiques. Le matin même sur France 2 , le député du Nord, Fabien Roussel, évoquait un manque d’appareils mais aussi de personnels.

    Son collègue Michel Sala a, lui, dénoncé une “régression”, aussi bien sur l’équipement que sur le recrutement. Il a évoqué “19 avions” dont 9 Canadairs “en capacité de voler le 14 juillet 2019”, un chiffre qui serait désormais en baisse, ainsi qu’une suppression de “17% des effectifs” depuis 2017. “Il faut que cela cesse. La flotte d’avions anti-feux est un service public indispensable à qui vous devez donner des moyens nouveaux. Quelles flottes envisagez-vous contre les incendies? Quels moyens humains?”, interroge le député du Gard.

    Là encore, Gérald Darmanin balaye les reproches. “Il n’y a pas 9 Canadairs comme vous l’avez évoqué. Il y a 21 avions et 35 hélicoptères. Nous avons la plus grande flotte européenne de lutte contre le feu”, assure le ministre de l’Intérieur, vantant l’augmentation de “44% du budget de la sécurité civile en cinq ans.”

    Selon le ministre de la Transition écologiste Christophe Béchu, 27.000 hectares de forêt ont brûlé depuis le début des incendies cet été.

    À voir également sur Le HuffPost: À cause des incendies en Gironde, Bordeaux se réveille dans le brouillard

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      Pourquoi ce tweet de Darmanin fait tiquer le maire de Vichy

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 13:10 · 3 minutes

    Dans un tweet de commémoration pour les 80 ans de la Rafle du Vel d'Hiv, Gérald Darmanin a évoqué la Dans un tweet de commémoration pour les 80 ans de la Rafle du Vel d'Hiv, Gérald Darmanin a évoqué la "police de Vichy". Au grand dam de l'actuel maire divers-droite de la ville. (photo d'illustration du ministre de l'Intérieur le 4 juillet 2022)

    POLITIQUE - “Reconnaitre, ce n’est pas se repentir”. Le maire de Vichy n’a guère apprécié le message du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui, en commémorant la rafle du Vélodrome d’Hiver et les “plus de 13.000 juifs interpellés puis déportés” a évoqué la responsabilité de la “police de Vichy”.

    De fait, c’est particulièrement l’expression “police de Vichy” qui est visée par Frédéric Aguilera, actuel maire divers droit de la ville . “L’usage de l’expression ‘Vichy’ n’est qu’un moyen de refuser le processus de reconnaissance de la responsabilité de l’Eat français dans la collaboration”, répond l’élu au ministre ce lundi, exhumant par la même occasion un tweet de 2012 de Gérald Darmanin où il affirmait que “La France n’est pas responsable du Vel d’Hiv, car la France était à Londres”.

    À l’inverse, Frédéric Aguilera a salué sur Twitter le “discours parfait” de la Première ministre Élisabeth Borne qui n’a pas mentionné la ville de Vichy mais “la responsabilité de l’État français”.

    Cette sortie du maire divers-droite s’inscrit dans une lutte acharnée pour réhabiliter sa ville, comme le montre notre reportage ci-dessous , réalisé en mars 2021. Au HuffPost , Frédéric Aguilera avait confié son souhait de voir disparaitre l’expression “régime de Vichy”, qui selon lui “stigmatise” la ville et ses habitants. “Trop souvent, quand on entend la petite musique de nos dirigeants, (...) quand on entend ‘gouvernement de Vichy’ ou ‘régime de Vichy’ pour parler de cette période, il y a un coté ‘c’était Vichy donc ce n’était pas la France’”, déplorait-il à notre micro.

    Le maire proche de la droite a reçu le soutien du député et premier secrétaire du PS Olivier Faure. “Je vois aussi que Gérald Darmanin cherche à expliquer que c’est la police de Vichy, sous-entendu pas la police française, qui était à l’œuvre lors de la rafle du Vél d’Hiv. Il revient sur ce que Jacques Chirac lui-même avait admis et qui était une grande avancée dans notre devoir de mémoire”, a taclé ce lundi le socialiste sur Europe1.

    En 1995, Jacques Chirac avait marqué les esprits en reconnaissant, le premier, la pleine responsabilité de la France dans la Rafle du Vél d’Hiv, à laquelle aucun soldat allemand n’a participé. “Ces heures noires souillent à jamais notre histoire. La France ce jour-là accomplissait l’irréparable”, avait-il déclaré, suivi ensuite par ses successeurs.

    Emmanuel Macron s’est inscrit sur la même ligne lors de son discours dimanche, évoquant les atrocités de “la France de Vichy”. “C’est le devoir de la France, pour être fidèle à elle-même, de le reconnaître”, a déclaré le chef de l’Etat, depuis la gare de Pithiviers (Loiret), second lieu de déportation en France.

    À voir également sur Le HuffPost: Rafle du Vél d’Hiv : Macron et Borne appellent à “redoubler de vigilance” face à l’antisémitisme

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      Accusations de viol contre Gérald Darmanin: la plaignante fait appel du non-lieu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 17:52 · 2 minutes

    Gérald Darmanin, le 4 juillet 2022. Gérald Darmanin, le 4 juillet 2022.

    JUSTICE - Près d’une semaine après le non-lieu obtenu par Gérald Darmanin , Sophie Patterson-Spatz, qui accuse de viol le ministre de l’Intérieur, a décidé de faire appel de la décision, a indiqué, ce mercredi 13 juillet, son avocate Elodie Tuaillon-Hibon à l’AFP.

    Selon Me Elodie Tuaillon-Hibon, dont le cabinet a été chargé de faire appel, la plaignante , “loin de tout acharnement ou d’une quelconque vengeance, [...] veut simplement obtenir enfin justice et conteste fermement le bien-fondé de cette ordonnance [de non-lieu]”.

    L’avocate de Sophie Patterson-Spatz dénonce “une instruction totalement à décharge”

    “L’ordonnance reconnaît que Mme Patterson est sincère et sans malveillance, explique l’avocate dans un communiqué transmis à l’AFP. Cependant cette procédure a bien-sûr souffert des nombreux écueils dont souffrent encore trop de plaintes pour viol en France de nos jours: préjugés sexistes, culture du viol ou emprise de la domination masculine.”

    Sophie Patterson-Spatz “a également souffert d’une instruction totalement à décharge en faveur d’un ministre de l’Intérieur en exercice au moment de la procédure”, ajoute Me Elodie Tuaillon-Hibon, pour qui “la parole de [la plaignante] n’a pas été suffisamment prise au sérieux, la plupart des éléments qu’elle a apportés non plus”.

    “Déterminée et motivée, elle tient à répéter qu’elle ira jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme s’il le faut, puisque son pays, la France, n’a visiblement pas décidé de se conformer au droit européen”, poursuit le communiqué, qui décrit une femme qui “courageusement [...] reste debout, non seulement pour elle mais pour toutes les victimes, et [qui] encourage toutes les plaignant.es qui subissent cette forme particulière de déni de justice à unir leurs efforts pour faire changer les choses”.

    Une plainte pour dénonciation calomnieuse déposée par Darmanin

    La juge d’instruction chargée d’enquêter sur des accusations de viol formulées depuis 2017 par Sophie Patterson-Spatz a signé vendredi son ordonnance de non-lieu, conformément aux réquisitions de janvier du parquet de Paris.

    Sophie Patterson, aujourd’hui âgée de 50 ans accuse le locataire de Beauvau de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009.

    “Pour la quatrième fois en cinq ans, la justice affirme qu’aucun acte répréhensible ne peut être reproché à M. Gérald Darmanin”, s’étaient félicités lundi à l’annonce du non-lieu les avocats du ministre, Me Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur. Le ministre a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse. Cette plainte “suit son cours”, selon les avocats.

    À voir également sur le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      En Gironde, les incendies continuent de progresser, Darmanin attendu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 15:46 · 2 minutes

    INCENDIE - En pleine vague de chaleur, la Gironde est en proie à deux importants incendies de forêt . L’un des incendies fait rage dans le bassin d’Archachon, près de la dune du Pilat . Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est attendu, ce mercredi 13 juillet en fin de journée, dans le département du sud-ouest de la France.

    “Devant l’ampleur des feux de forêts en Gironde, où 1500 hectares sont déjà brûlés, je me rends sur place cet après-midi [mercredi] auprès des sapeurs pompiers et des élus”, a annoncé Gérald Darmanin sur Twitter, ajoutant que “des milliers d’autres hectares sont encore menacés”. “Nous sommes pleinement mobilisés”, a-t-il poursuivi dans le tweet, mentionnant la secrétaire d’État chargée de l’Écologie Bérangère Couillard .

    Selon son entourage, le ministre est attendu à 18h30 à la Teste-de-Buch, près de la dune du Pilat, où 700 hectares de pins ont été détruits par les flammes depuis mardi après-midi, selon le dernier bilan de la préfète Fabienne Buccio. Un millier d’hectares de pins sont également partis en fumée à Landiras, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bordeaux, selon la représentante de l’État. En tout, 2700 hectares de végétation auraient brûlé, selon les informations de BFMTV .

    6000 campeurs évacués

    Durant la nuit de mardi à mercredi, environ 6000 campeurs résidant à proximité de la dune du Pilat ont été évacués au parc des expositions de La-Teste-de-Buch.

    Lors d’un point presse ce mercredi à la Teste-de-Buch, Fabienne Buccio a déclaré qu’il s’agissait d’un feu “compliqué avec des conditions de vent qui ne sont pas favorables”. Selon la préfète, “la chaleur suffit à réactiver [les incendies] et les faire progresser et “les feux eux-mêmes produisent du vent qui les auto-alimente”.

    “Plus de 1000 personnes” seront bientôt mobilisées face à ces incendies, a indiqué la représentante de l’État, qui a fait valoir qu’“au moins 700 ou 800 personnes [sont actuellement] sur le terrain”.

    La préfecture de la Gironde avait placé mardi le département en vigilance orange feu de forêts, en raison de la vague de chaleur qui touche la région, avec des températures maximales qui pourraient atteindre les 39° mercredi après-midi dans le Sud-Ouest, selon Météo-France.

    À voir également sur Le HuffPost: Un incendie menace les séquoias géant de Yosemite, en Californie

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      Accusations de viol contre Gérald Darmanin: non-lieu, dit la justice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 12:48 · 1 minute

    Après des mois de procédure judiciaire, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu face aux accusations de viol portées contre lui par Sophie Patterson-Spatz (photo du 28 mars dernier, à Bruxelles). Après des mois de procédure judiciaire, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu face aux accusations de viol portées contre lui par Sophie Patterson-Spatz (photo du 28 mars dernier, à Bruxelles).

    JUSTICE - Une victoire judiciaire pour le ministre de l’Intérieur. Ce lundi 11 juillet, il a été révélé que Gérald Darmanin avait obtenu un non-lieu face aux accusations de viol qui pèsent contre lui, mais pour lesquelles il n’a jamais été mis en examen. C’est BFMTV qui a donné l’information en premier, laquelle a ensuite été confirmée par les avocats du ministre.

    Depuis 2017, le locataire de la place Beauvau était visé par une plainte déposée par Sophie Patterson-Spatz . Après de longues discussions procédurales et des investigations judiciaires, en janvier dernier, le parquet avait requis un non-lieu en sa faveur. L’ordonnance, qui a été rendue le 8 juillet dernier, exonère désormais totalement Gérald Darmanin.

    Ces dernières années, l’ancien maire de Tourcoing a été très critiqué par une partie de l’opposition et de la société civile depuis que les accusations ont été rendues publiques.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Darmanin a (encore) fait une proposition qui fait plaisir à Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 16:01 · 4 minutes

    Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à La Réunion, le 8 juillet 2022 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à La Réunion, le 8 juillet 2022

    POLITIQUE - Fort de son portefeuille élargi, Gérald Darmanin prend ses aises au gouvernement et entend s’“intéresser à tout”, comme il l’a confié au Journal du dimanche ce 10 juillet. La veille, dans les colonnes du Monde , le ministre de l’Intérieur faisait la leçon à LREM qu’il juge trop techno et pas assez empathique.

    Au cours de la même interview, il avance une proposition qui n’a pas encore été confirmée par sa hiérarchie: “permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national”.

    Aujourd’hui, la loi fixe des conditions pour empêcher l’expulsion d’étrangers, notamment une arrivée sur le territoire avant l’âge de 13 ans, une disposition que le ministre souhaite faire sauter. Cette mesure doit être intégrée à la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), “présentée à la rentrée”, selon le ministre.

    Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le 10 juillet, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran - qui ne partage pas souvent ses positions jugées trop droitières - ne confirme pas que la proposition est à l’ordre du jour et ne donne pas son avis sur la question.

    “Oui, cent fois oui!”, réagit Marine Le Pen

    Marine Le Pen, en revanche, a quasiment sauté au plafond quand elle a entendu la suggestion de la place Beauvau. “C’est oui, cent fois oui!”, s’est-elle exclamée sur BFMTV le même jour. “Je dis clairement à Monsieur Darmanin que s’il entend expulser des étrangers qui ont commis des crimes et des délits ce sera oui, cent fois oui”, exprime la dirigeante du RN qui se dit prête à voter ce texte sur la sécurité en préparation pour la rentrée. “C’est dans notre programme depuis des années”, justifie la députée RN du Pas-de-Calais.

    À gauche, la levée de boucliers ne s’est pas fait attendre, alors qu’une grande partie de la Nupes accuse la majorité de complaisance avec l’extrême droite et a même mis en scène un faux mariage entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron devant le Parlement la semaine dernière.

    “Ou comment parler aux tripes de l’extrême droite”, a ironisé la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, en référence au titre de l’interview du ministre de l’Intérieur qui conseillait aux Marcheurs de “parler aux tripes des Français”.

    Dans la même veine, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel résume ainsi la position du ministre de l’Intérieur: “Darmanin propose d’appliquer le programme de l’extrême droite. Marine Le Pen satisfaite”.

    Quant au patron du PS, Olivier Faure, il a condamné sur Twitter un lien entre “immigration et délinquance” et dénoncé un “populisme de palais”.

    Ce n’est pas la première fois que Gérald Darmanin reprend des idées chères au Rassemblement national. En 2021, au moment du projet de loi contre le séparatisme, le ministre affirmait sur France 2 face à Marine Le Pen que l’article 44 de la loi pour fermer des lieux de culte avait été écrit pour “faire en partie plaisir à des représentants du Rassemblement national”. Une petite phrase relevée par Quotidien comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous. Cette fois, c’est pleinement réussi.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”