• chevron_right

      Variole du singe: la HAS préconise des tests gratuits

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 12:19 · 2 minutes

    Comme pour le Covid-19, la variole du singe nécessite le recours au test PCR pour identifier le virus de la variole du singe. Comme pour le Covid-19, la variole du singe nécessite le recours au test PCR pour identifier le virus de la variole du singe.

    SANTÉ - La Haute autorité de santé s’est prononcée ce lundi 25 juillet pour le remboursement par l’Assurance maladie des tests, notamment PCR , de détection du virus de la variole du singe , précisant qu’ils ne doivent intervenir qu’“en cas de doute persistant après examen clinique”.

    La HAS , saisie par le ministère de la Santé, a donné son feu vert au remboursement des tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN, technique qui inclut les tests PCR), “sur la base des dernières données épidémiologiques disponibles, des recommandations internationales et après avoir auditionné les parties prenantes”, selon un communiqué.

    Soulignant que le diagnostic repose d’abord sur l’examen et l’interrogatoire du patient, la HAS précise que “la détection par test TAAN ne doit ainsi être effectuée qu’en cas de doute persistant après examen clinique” pour “confirmer ou non” l’infection.

    Lire aussi: Variole du singe, ce qu’il faut savoir sur ce virus qui inquiète - DOSSIER

    “Le recours à ce type de test se limite ainsi aux ‘cas suspects’ et ‘cas possibles’, tels que définis par Santé Publique France et n’est pas nécessaire en l’absence de symptômes ”, poursuit cette autorité sanitaire.

    Des tests rapides pour lever ou non l’isolement

    Les tests “doivent être spécifiquement adaptés au virus” et avoir des performances “validées par le Centre national de référence des orthopoxvirus”, prévient aussi la HAS.

    “Selon le contexte clinique et le type de lésions”, ces tests sont à effectuer par ordre de priorité sur “des prélèvements muqueux, des prélèvements cutanés ou des prélèvements de la sphère oropharyngée”, préconise-t-elle aussi.

    Un ou deux prélèvements suffisent habituellement, indique également la HAS dans son avis. Et elle insiste sur “la nécessité de rendre les résultats de ces tests le plus rapidement possible, puisqu’ils impactent notamment le maintien ou la levée de l’isolement ”, expose le communiqué.

    Le patron de l’Organisation mondiale de la santé a décidé de déclencher le plus haut niveau d’alerte sanitaire pour tenter de juguler la flambée de variole du singe , qui touche d’abord des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes , mais a vigoureusement mis en garde samedi contre toute stigmatisation des malades.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à la variole du singe, l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte

    • chevron_right

      Covid-19: La HAS recommande une 2e dose de rappel pour les femmes enceintes et les moins de 60 ans avec comorbidités

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 22:36 · 2 minutes

    Une infirmière tenant un flacon de vaccin Moderna contre le Covid-19 dans un centre social du quartier La Gavotte Peyret, à Septeme-Les-Vallons près de Marseille, le 12 janvier 2022. Une infirmière tenant un flacon de vaccin Moderna contre le Covid-19 dans un centre social du quartier La Gavotte Peyret, à Septeme-Les-Vallons près de Marseille, le 12 janvier 2022.

    COVID-19 - La Haute autorité de santé (HAS) recommande d’élargir l’administration d’une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans présentant des comorbidités, ce mercredi 13 juillet dans un communiqué.

    “Dans un contexte de reprise épidémique caractérisé en particulier par la circulation du sous-lignage BA.5 d’Omicron ”, la HAS “recommande d’élargir l’administration d’une dose de rappel additionnelle (2e rappel ou 4e dose le plus souvent) aux adultes de moins de 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables”, indique le communiqué.

    Cet avis, publié en réponse à une saisine de la Direction générale de la santé, tient compte des “dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises, les données concernant la couverture vaccinale actuelle des populations les plus fragiles et les données d’efficacité des vaccins sur les variants en circulation”, précise la HAS.

    Attention aux délais entre deux doses de rappel

    Elle recommande l’élargissement “aux adultes de moins de 60 ans présentant des comorbidités et aux femmes enceintes dès le 1er trimestre de grossesse, lesquels sont à risque de développer des formes graves de Covid-19”, ainsi qu’“aux personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables”.

    Une dose additionnelle de rappel est déjà recommandée pour les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les enfants et adolescents à haut risque, rappelle la HAS.

    Elle précise par ailleurs les délais à respecter entre deux doses de rappel: trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en Ehpad ou unités de soins de longue durée et les personnes immunodéprimées, six mois pour les autres. Enfin, pour tous, “si une infection par le SARS-CoV-2 est survenue après la dernière dose, une dose de rappel additionnelle reste recommandée en respectant un délai minimal de trois mois après l’infection”.

    L’ Organisation mondiale de la santé en Europe avait déjà recommandé mardi une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour les personnes vulnérables, devant la remontée des cas sur le continent.

    En France, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a pronostiqué lundi le pic de la septième vague pour la “semaine prochaine” en Île-de-France.

    À voir également sur Le HuffPost : Covid-19: La réintégration des soignants non vaccinés fait polémique à l’Assemblée

    • chevron_right

      Variole du singe: la HAS recommande le vaccin Imvanex pour les cas-contacts adultes à risque

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 13:54 · 2 minutes

    Face à la variole du singe, la HAS recommande de vacciner les cas-contacts adultes à risque (photo d'illustration) Face à la variole du singe, la HAS recommande de vacciner les cas-contacts adultes à risque (photo d'illustration)

    SANTÉ - La propagation de la variole du singe en Europe continue d’inquiéter les autorités sanitaires. Alors que trois cas ont été confirmés ce mardi 24 mai, la Haute autorité de santé (HAS) recommande la vaccination de tous les cas-contacts adultes.

    “La HAS recommande la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive en post-exposition avec le vaccin de 3ème génération (...), administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés) espacées de 28 jours”, détaille l’autorité.

    Elle précise que sa recommandation se base sur la durée d’incubation du virus comprise entre 5 et 16 jours, sur l’avis du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) qui préconise aussi la vaccination, et sur les décisions prises à l’étranger notamment aux États-Unis, où les autorités de santé se préparent à vacciner cas contacts et soignants exposés.

    Des cas majoritairement bénins

    Pour Santé publique France, sont considérées cas-contact les personnes ayant eu un contact physique direct non protégé avec la peau blessée, ou ayant eu un contact non protégé pendant trois heures à mois de deux mètres. Ces instructions incluent “les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle” comme des visières, précise la HAS.

    Toutes ces personnes devront donc se faire inoculer Imvanex, un vaccin contre la variole efficace à 85% contre la variole du singe. Il est toutefois réservé aux adultes. Imvanex est aussi à éviter pour les femmes enceintes ou qui allaitent, en raison du manque de données à ce sujet.

    La HAS rappelle toutefois qu’”à ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé”. Les inquiétudes reposent surtout sur le fait que le virus est apparu simultanément dans plusieurs pays sur des personnes qui n’avaient pas été en Afrique, où la maladie est endémique. Mais l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a rassuré, affirmant que “la situation peut être contrôlée”.

    Des cas dans dix pays européens

    En France, “les cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique”, a en outre précisé Santé publique France ce mardi.

    La surveillance pérenne de cette maladie, appelée en anglais “Monkeypox”, passe dans l’hexagone par “le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé”.

    Des cas ont été pour l’instant confirmés en Europe mais aussi en Australie, au Canada ou encore aux États-Unis. Dix pays de l’UE (Autriche, France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède, République Tchèque) concentrent pour l’instant 70 cas, selon l’ECDC.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez