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      Gen. Mark Milley’s Second Act: Multimillionaire

      news.movim.eu / TheIntercept · Monday, 11 March - 21:13 · 3 minutes

    Since retiring from the military last year, former Chair of the Joint Chiefs of Staff Army Gen. Mark Milley has become a senior adviser to JPMorgan Chase bank, joined the faculties of Princeton and Georgetown, and embraced the lucrative paid speaking circuit. From military pay of $204,000 a year, Milley is sure to skyrocket to compensation in the millions, especially because he is represented by the same high-powered speakers’ agency as Hillary Clinton, who faced criticism in 2016 for her paid speeches to investment bank Goldman Sachs.

    Called “cashing in” by military officers, transitioning from capped government salaries to defense industry, private consulting for global risk management, or work with venture capital brings in lavish paydays. For retired generals, the invasion is swift. The recently retired chief of space operations for the Space Force, Gen. John W. “Jay” Raymond, for example, has joined the board of directors for aerospace companies Impulse Space and Axiom Space , as well as becoming senior managing director for investment firm Cerberus Capital Management. Gen. James C. McConville, who served as chief of staff of the Army before retiring last year, has joined the board of directors of drone manufacturer Edge Autonomy and aerospace investment firm AE Industrial Partners , as an operating partner.

    Milley’s speaker’s agency, Harry Walker Agency is touting the retired general, who crossed swords with former President Donald Trump and continues to be a polarizing figure, for his insights on leadership and international conflicts. “His perspective is invaluable for audiences looking to understand the impact of current conflicts and managing risks on boards of directors and leadership teams who are responsible for making strategic decisions and identifying vulnerabilities,” the website says.

    According to the speaker’s agency, Milley recently participated in a Q&A at a gathering of 160 CEOs organized by investment bank Moelis & Company, where he provided his “insider’s perspective on world affairs.”

    The engagement has not been previously reported.

    “He was terrific — we loved him!” said Moelis & Company, a global investment bank, in a review featured on the agency website. “It was fantastic!”

    According to the agency website, Milley “provided crucial perspective to business leaders,” but provided little more detail.

    On March 4, Milley also spoke at the American Council on Education’s 2024 Presidents and Chancellors Summit at the Madison Hotel in Washington, D.C., according to an event page . A portrait of Milley appears on the list of major speakers and links to his Harry Walker Agency page.

    His speech at the summit was sponsored by Deloitte, one of the world’s largest consulting and accounting firms, an event page notes. The page describes his speech as exploring “the convergence of democracy, higher education, and moral leadership during times of crisis”; as well as “emphasizing the responsibilities of leaders to uphold democratic principles and inspire resilience in challenging times.”

    “The Summit was exclusively for presidents and chancellors, and there is no transcript,” Jonathan Riskind, vice president of public affairs and strategic communications for the American Council on Education, told The Intercept in response to a query.

    Asked for transcripts of this and other speaking engagements, and for Milley’s compensation, Moelis & Company, the Harry Walker Agency, and Milley himself did not respond to requests for comment.

    Speaker’s fees for former top officials like Milley are often substantial. During the 2016 presidential election, Democratic nominee Clinton came under fire for receiving over $600,000 in speaking fees from Goldman Sachs alone in one year. Along with her husband, former President Bill Clinton, the couple raked in over $153 million in speaking fees since leaving the White House.

    Milley has emerged as an ardent critic of Trump — unusual for high-ranking military officers who typically eschew politics. In his final speech as chair of the Joint Chiefs of Staff last year, in a swipe at Trump, Milley said that “we don’t take an oath to a wannabe dictator.”

    Trump replied with a statement on his social media platform Truth Social: “Mark Milley, who led perhaps the most embarrassing moment in American history with his grossly incompetent implementation of the withdrawal from Afghanistan, costing many lives, leaving behind hundreds of American citizens, and handing over BILLIONS of dollars of the finest military equipment ever made, will be leaving the military next week.”

    Clinton’s speeches reportedly earned her around $200,000 a pop — about the same as Milley’s annual salary when he was in uniform.

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      Élisabeth Borne dédie sa nomination aux "petite filles", un hommage incontournable

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 16:19 · 4 minutes

    EGALITE - Lors de la passation de pouvoir avec Jean Castex, ce lundi 16 mai, la Première ministre Élisabeth Borne a dédié sa nomination à toutes les petites filles”, les encourageant à “aller au bout de (leurs) rêves” . “Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société”, a ajouté celle qui est seulement la deuxième femme à occuper ce poste après Edith Cresson entre mai 1991 et avril 1992.

    Un hommage fort et émouvant aux générations qui suivront qui est également devenu depuis plusieurs années presque un incontournable des discours de femmes nommées à des postes de pouvoir.

    L’idée de vouloir inspirer ou encourager celles qui suivront et in fine d’incarner une forme de “rôle-modèle” pour les “petites filles” a souvent été une formule utilisée dans les domaines du sport ou de la culture. En plus évidemment d’être aussi au coeur des mouvements féministe. Mais elle ne s’y cantonne plus.

    Si Elisabeth Borne est certainement la première femme politique française à l’exprimer aussi clairement, elle suit les traces de femmes de pouvoir des pays anglo-saxons. Sans surprise puisque la notion de “role model” ou “rôle modèle” a été définie par le sociologue américian Robert K. Merton.

    Ainsi, en 2016, quand Theresa May succède à David Cameron au 10 Downing Street à Londres, elle reçoit la visite de la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon. L’occasion pour les deux femmes de poser en photo. Un cliché qui sera ensuite partagé par l’Ecossaise sur sur Twitter avec cette légense: “Politique mise à part - J’espère que les filles du monde entier regardent cette photo et pensent que rien ne devrait leur être interdit”.

    Passage de témoin entre Clinton et Harris

    Autre message peut-être plus connu et allant en ce sens, celui d’Hillary Clinton, au lendemain de sa défaite face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016. Elle rappelait alors: “A toutes les petites filles qui regardent... Ne doutez jamais que vous êtes précieuses et puissantes et que vous méritez toutes les chances et opportunités du monde”.

    Quatre ans plus tard, quand Kamala Harris devient la première femme noire vice-présidente, elle emprunte à son tour quelques-uns des mots d’Hillary Clinton en promettant: “Je suis peut-être la première femme dans ce bureau, je ne serai pas la dernière, car chaque petite fille qui regarde ce soir voit que c’est un pays de possibilités”.

    Autant de formules similaires également utilisées par Lori Lighfoot, première maire noire et lesbienne élue à la tête de Chicago en 2019, ou Nan Whaley première femme démocrate à candidater au poste de gouverneure dans l’Ohio en 2022.

    Incarnation incantatoire

    Si la formule a pris du poids c’est parce qu’elle permet à la fois d’incarner en soi une forme de changement et de prendre à témoin les générations futures pour les exhorter d’en faire autant. “Les modèles d’identification sont importants pour tout le monde, enfant ou adulte, car notre personnalité se construit en partie par rapport à nos interactions avec notre environnement social (famille, amis), professionnel, mais aussi, culturel”, expliquait par ailleurs récemment, Véronique Barfety, psychologue clinicienne au CHU Lille, sur Le HuffPost.

    Un concept d’incarnation qui a pris du poids au fur et à mesure des années. En 2011 , quand Christine Lagarde devient la première femme à diriger le FMI, le concept du ”rôle-modèle” prend doucement. “Je sais que certaines personnes me regardent comme un rôle modèle, que certaines jeunes femmes me regardent et s’inspirent. Personnellement, je n’ai pas envie de me gargariser avec cette idée. Mais c’est cette vieille idée de Sartre, que nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres. C’est une responsabilité”, disait-elle à l’époque tout en poussant pour toujours plus d’égalité. Plus de dix ans plus tard, celle qui est désormais à la tête de la BCE n’a plus aucun mal à assumer ce “rôle modèle”.

    Au moment de la nomination de Christine Lagarde, Angela Merkel est à la tête du gouvernement allemand depuis déjà cinq ans. La chancelière considérée comme la femme la plus puissante du monde a pourtant régulièrement minimisé la portée de sa carrière en tant que femme . Une forme de cécité symbolique qui lui sera d’ailleurs également reprochée.

    En reconnaissant la portée de sa nomination ce lundi Elisabeth Borne a, elle, marqué le coup, mais de quoi s’épargner les prochains. “C’est un événement parce que la France est ce qu’elle est, que la classe politique est ce qu’elle est, a rappelé Edith Cresson avant d’ajouter: C’est une fonction difficile où l’on est sans cesse critiqué, pas seulement par les adversaires politiques, mais aussi par la presse, je suis sûre qu’elle saura faire face aux difficultés qu’elle risque de rencontrer”.

    A voir également sur Le HuffPost: Les 3 questions que soulève la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon