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      Un livreur Uber Eats traité "d'esclave", la cliente condamnée à 1000 euros d'amende

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 07:11 · 1 minute

    Un livreur Uber Eats a été traité d'esclave par une cliente. Elle a été condamnée le 23 mai 2022. Un livreur Uber Eats a été traité d'esclave par une cliente. Elle a été condamnée le 23 mai 2022.

    JUSTICE - “Dépêche-toi esclave”, avait envoyé une cliente Uber Eats de Laval a son livreur . Pour ses propos racistes, cette femme a été condamnée lundi à 1000 euros d’ amende , a rapporté France bleu Mayenne mercredi 25 mai.

    Les faits se sont déroulés un an plus tôt. Yaya Guirassy a répondu à la demande d’une femme qui avait commandé son repas chez KFC avant de se faire injurier. Sous le choc, il avait décidé de ne “pas lui remettre la commande parce que ces insultes, c’est insupportable. Une fois arrivé là-bas, on peut se bagarrer”, avait expliqué le livreur de 34 ans à France bleu.

    La cliente d’Uber Eats ne s’est pas présentée au tribunal

    Après avoir appelé Uber Eats, il avait porté plainte pour “injure non publique en raison de l’origine”. D’après lui, la cliente aurait vu qu’il avait sa peau était noire, car sa photo de profil sur l’application était visible. “Une fois qu’on a accepté une commande, le client voit notre photo directement sur l’écran. Nous, on voit seulement son nom et son numéro de téléphone: on ne voit pas son visage”, avait-il expliqué.

    Venu de Guinée-Conakry en 2009, il travaillait pour la plateforme de livraison depuis plusieurs mois et n’avait jamais eu de problème auparavant. Ses statistiques étaient d’ailleurs impressionnantes: depuis août 2020, il avait réalisé 2796 livraisons avec un taux de satisfaction de 98%.

    Convoquée au tribunal lundi 23 mai, la cliente ne s’est pas présentée. Yaya Guirassy a de son côté quitté la plateforme et travaille désormais dans le secteur agroalimentaire, précise France bleu.

    À voir également aussi sur le Huffpost: “Uber Eats ne protège personne”: un livreur sans papier raconte sa vie pendant le confinement

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      Jean Lassalle visé par une plainte de Renaud Dély après l'avoir traité de "chien"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 12:59 · 2 minutes

    Journalist Renaud Dely Photographed in PARIS (Photo by Eric Fougere/VIP Images/Corbis via Getty Images) Journalist Renaud Dely Photographed in PARIS (Photo by Eric Fougere/VIP Images/Corbis via Getty Images)

    JUSTICE - “C’est un chien, c’est un chien. Il n’a pas le droit de dire ce qu’il a écrit”, avait déclaré le candidat à la présidentielle Jean Lassalle le 6 avril. Dimanche 8 mai, le journaliste à qui il s’adressait, Renaud Dély , a indiqué sur Twitter qu’il avait porté plainte.

    “Pour information, et parce que la question m’a été posée, j’ai, bien entendu, déposé plainte pour ‘injure publique’ à l’encontre de M. Jean Lassalle après les violentes insultes qu’il a proférées à la télévision à mon endroit à plusieurs reprises, les 6 et 12 avril”, a écrit le journaliste politique sur le réseau social.

    Le 5 avril dernier, lors d’un édito politique dans la matinale de franceinfo, Renaud Dély qualifiait Jean Lassalle de “porte-parole du complotisme des champs”, le comparant au leader du parti Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan.

    Dérapage sur franceinfo

    Ces propos ont déclenché la colère du député des Pyrénées-Atlantiques. Dès le lendemain dans l’émission Votre Instant Politique diffusée sur franceinfo, il s’emportait: “Je veux dire simplement à Renaud Dély que je regrette profondément ce qu’il a écrit même si c’est franceinfo”, lance-t-il. “C’est un chien, c’est un chien. Il n’a pas le droit de dire ce qu’il a écrit. Et je le dis à Jean Quatremer aussi. Ça, ce n’est pas de la politique”.

    “Comment me connait-il cet homme-là pour porter des jugements aussi graves? Ce n’est pas digne”, tempête-t-il encore en tapant sur la table, tandis que Gilles Bornstein coupe court à ce dérapage. Par la suite, la chaîne du groupe France Télévisions a “condamn(é) vivement” ces insultes.

    Quelques jours plus tard sur TPMP, Jean Lassalle récidive: “Cet homme qui ne me connaît pas, de quel droit me traite-t-il de complotiste des champs? Est-ce que c’est le rôle d’un journaliste? (...) Si c’est pour insulter des types que tu ne connais pas, il vaut mieux que le chien rentre à la niche.”

    Jean Lassalle, arrivé en 7e position au premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril avec 3,13% des voix, a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux législatives pour briguer un nouveau mandat de député. Toutefois ce lundi 9 mai, son frère Julien a annoncé qu’il serait candidat pour lui succéder .

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ces plans de coupe ont régalé le public de France 2 pendant la soirée électorale