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      Quand la jeunesse japonaise refuse de rentrer dans le rang - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 05:15 · 4 minutes

    Bien sûr, nombre de jeunes japonais continuent d’épouser la cause de leurs parents. On observe cependant une désaffection des jeunes femmes pour le rôle de mère au foyer, ce qui se traduit par une baisse de la natalité. Bien sûr, nombre de jeunes japonais continuent d’épouser la cause de leurs parents. On observe cependant une désaffection des jeunes femmes pour le rôle de mère au foyer, ce qui se traduit par une baisse de la natalité.

    JEUNES - Malgré le succès des manga et anime , le Japon semble toujours loin de l’Occident. Il s’y passe pourtant des choses qui ne sont pas sans rappeler des événements survenus notamment en Europe de l’Ouest, où une partie de la jeunesse cherche et invente de nouvelles façons de vivre.

    Une quête — universelle — de sens

    C’est le cas sur le plan professionnel, comme l’ont montré les étudiants d’AgriTech en exprimant publiquement leur choix de ne pas adopter de métiers destructeurs de la planète , à l’image plus globalement de ces jeunes actifs qui déclinent des postes en or sur le papier au service des grandes entreprises, et même ces étudiants qui, avant ou près le Bac, se cherchent des filières qui « font sens ».

    Au Japon , faire des études ferait presque passer Parcours-Sup pour une balade le long d’un sentier côtier un matin d’été dégagé. Les concours sont partout, dès le passage du collège au lycée, puis ensuite, pour intégrer une « bonne » université. Bien se positionner commence en réalité dès le berceau, avec les jardins d’enfant (la mini-série La maison de la rue en pente diffusée sur Arte en est une poignante illustration). La pression est immense, et permanente, pour « réussir ». Un échec équivaut à une condamnation sans appel.

    Comment s’en sortir, dès lors qu’on n’est pas calibré pour briller dans les études, ou qu’on ne dispose pas de réseau professionnel, ou quand on n’est guère motivé par la voie du salaryman , l’employé de bureau type, qui représente toujours l’objectif à atteindre de la classe moyenne ?

    Une résistance de la débrouille

    Bien sûr, nombre de jeunes japonais continuent d’épouser la cause de leurs parents. On observe cependant une désaffection des jeunes femmes pour le rôle de mère au foyer, ce qui se traduit par une baisse de la natalité. En effet, elles sont de plus en plus nombreuses à continuer de travailler plutôt que d’élever un enfant en étant dépendante du salaire de leur conjoint — marier carrière et vie de famille, pour une femme, est encore très mal vu au Japon et reste l’exception absolue. Une petite révolution silencieuse, mais qui n’est pas le coeur de notre sujet.

    Et puis, il y a tous ces vingtenaires, trentenaires, maintenant, qui résistent. Et qui vivent dans une sorte « débrouille » permanente, plus ou moins organisée, plus ou moins institutionnalisée. Ils enchaînent alors les « petits boulots », ce qui leur vaut le surnom de freeters . La liberté avant tout. En rupture avec les parents, les chefs, contre les injonctions sociales de gagner de l’argent, consommer, fonder une famille.

    Nettoyeuse d’oreille… ou des morts

    Longtemps considérés comme des parasites, ces « serial jobers », qui au départ du phénomène, étaient surtout des recalés du système, sont dorénavant volontaires pour accomplir les basses besognes dont personne ne voulait et qui ne mènent, en terme de carrière, nulle part. Serveur ou serveuse, cuistot dans un fast-food, vendeur ou vendeuse, des emplois classiques quand on n’est pas diplômé, auxquels viennent s’ajouter des postes liés à une économie de service très développée. Car tout se loue, au Japon. Des personnes pour s’occuper de vos plantes, animaux, appartements, etc., bien sûr, mais aussi pour garnir les rangs de votre mariage — on peut louer un faux invité qui prononcera même un discours, si besoin, en se faisant passer pour un proche ou un collègue — ou pour endosser, le temps nécessaire, le costume de frère, soeur ou petit.e ami.e. Il y a aussi les emplois dédiés aux femmes, qui alimentent les fantasmes tant de l’homme japonais qu’occidental : hôtesse de bar, nettoyeuse d’oreille, etc.

    Et puis, en bout de chaîne, il y a ces métiers invisibles ou presque, et pourtant sans lesquels la société tout entière irait à vau-l’eau. L’illustration parfaite en étant les entreprises de « nettoyage » qui interviennent après le décès des kodokushi , ces personnes mortes depuis longtemps sans qu’on s’en aperçoive. Les employés s’occupent des effets des défunts et de l’intérieur, souvent très altéré, des habitations. Une réalité passée sous silence, mais qu’une partie de la population, celle qui préfère rester dans les marges, est prête à assumer — pour peu qu’on ne soit pas rebuté par les dégâts causés par la mort — et qui répond aussi au problème de société que sont les kodokushi . Cette drôle de rencontre entre la jeunesse et ses aspirations, et les morts partis sans bruit et qu’on préfère cacher, est au coeur de mon roman Nos vies entre les morts . Le récit, axé sur les jeunes employés chargés de nettoyer les logements, traduit ainsi les difficultés à trouver sa place dans un monde terriblement contraint et codifié, et comment certain.es, par des chemins détournés, parviennent malgré tout à s’y épanouir.

    À voir également sur Le HuffPost: Des Japonais dansent sur TikTok pour faire connaître leur ville

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      Législatives 2022: La NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 11:01 · 3 minutes

    Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

    POLITIQUE - “Si vous faites rien, ne venez pas chouiner après.” Voilà en substance le message qu’essaient de faire passer Jean-Luc Mélenchon et ses troupes aux jeunes électeurs avant le second tour des élections législatives , ce dimanche 19 juin.  Avec plus ou moins de subtilité, et plus ou moins d’agacement.

    Et pour cause, la jeunesse, l’un des cœurs de cible de la NUPES et de la gauche, ne s’est pas déplacée aux urnes lors du premier tour des élections législatives. Les chiffres sont éloquents: 70% des Français de moins de 35 ans ont boudé ce rendez-vous démocratique, contre 52,49% de la population globale.

    Rageant, pour les gauches, quand on sait que cette tranche d’âge est la plus favorable à leurs propositions et à leurs combats . Alors pendant l’entre-deux-tours, Sandrine Rousseau, Jean-Luc Mélenchon ou Adrien Quatennens ont passé leur temps à marteler un mot d’ordre: “Bougez-vous”.

    "Je fais la grosse voix pour dire: c'est bon à la fin, occupez vous de vos affaires, votez." Jean-Luc Mélenchon sur France Bleu

    C’était, en tout cas, celui du chef de file de cette coalition, mardi soir, à Toulouse à l’issue de son dernier meeting de campagne. Interrogé par une équipe de l’émission Quotidien juste après avoir quitté la scène, le tribun de 70 ans n’a pas mâché ses mots à l’égard de cette génération éloignée des urnes.

    “Il y a de quoi” être en “colère”, estime Jean-Luc Mélenchon dans cet extrait diffusé mercredi sur les réseaux sociaux et largement partagé depuis. “Vous avez vu le nombre de ceux qui n’ont pas été voté? C’est pas sérieux quoi... moi je m’épluche la vie pour supprimer parcoursup donc faut qu’ils viennent donner le coup de main”, a-t-il expliqué, avant d’insister, toujours à l’adresse des jeunes: “Mais bouge-toi mon pote, fait quelque chose à part pleurnicher ou rester à la maison.”

    Rebelote le lendemain, sur France Bleu ou sur BFMTV ce vendredi 17 juin, à quelques heures de la fin de la campagne. Le “candidat” à la fonction de Premier ministre s’en prend à ceux qui “viennent pleurer” dans son bureau sans se déplacer pour les élections, tout en les exhortant à se saisir de cette “dignité du citoyen.” Et cette stratégie de l’engueulade est manifestement assumée.

    “Je fais la grosse voix pour dire, c’est bon à la fin, occupez vous de vos affaires: votez”, expliquait Mélenchon jeudi, dans l’émission de Wendy Bouchard “Ma France”. Efficace?

    Allô les jeunes

    Avant lui, c’est Sandrine Rousseau qui avait du mal à cacher sa déception face à la démobilisation de la jeunesse. “Soyons honnêtes, c’est un peu pour vous qu’on fait de la politique là et qu’on veut changer le monde”, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, dès le lendemain du premier tour alors que s’affinait une abstention record pour les plus jeunes électeurs. Un message massivement relayé sur les réseaux sociaux, notamment par des responsables ou des candidats de la NUPES.

    D’autres, à l’image d’Adrien Quatennens jouent une musique quelque peu différente. Avec ses graphiques, le lieutenant de Mélenchon l’assure, si les jeunes vont voter dimanche, “Macron perd”.

    “Allô les jeunes?”, écrit-il sur Twitter avant d’égrainer les propositions: “Cinq minutes de votre temps dimanche pour obtenir l’allocation d’autonomie jeunesse à 1063 euros, la fin de parcourssup, l’augmentation du SMIC et la planification écologique, ça vaut le coût non?”

    Un ton différent pour le même objectif: ramener la jeunesse dans les bureaux de vote. Toujours dans cette optique, Jean-Luc Mélenchon a passé une heure et demie, jeudi, à répondre à des questions d’internautes sur Tiktok et Twitch. L’occasion d’engueuler une dernière fois ses potentiels électeurs et de rappeler qu’il souhaite rendre le vote obligatoire.

    A voir également sur Le HuffPost : Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n’y croient plus beaucoup

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      Patinage artistique: l'âge minimum relevé à 17 ans après le scandale Valieva

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 13:53 · 4 minutes

    L'âge minimal au patinage artistique relevé à 17 ans après le scandale Valieva (Kamila Valieva le 17 février 2022 lors des JO d'hiver de Pékin par Robert Deutsch-USA TODAY Sports) L'âge minimal au patinage artistique relevé à 17 ans après le scandale Valieva (Kamila Valieva le 17 février 2022 lors des JO d'hiver de Pékin par Robert Deutsch-USA TODAY Sports)

    PATINAGE ARTISTIQUE - Un changement majeur: quatre mois après la retentissante affaire Valieva qui avait éclaboussé les JO de Pékin, la Fédération internationale de patinage (ISU) a relevé ce mardi 7 juin l’âge minimum des patineurs et patineuses artistiques à 17 ans pour participer aux compétitions seniors.

    Le débat sur le très jeune âge des patineurs -et surtout des patineuses- avait resurgi lors des Jeux olympiques dans le sillage de la Russe Kamila Valieva . Grande favorite pour le titre olympique à 15 ans seulement, la jeune patineuse avait craqué sous la pression après s’être retrouvée au centre d’un scandale de dopage .

    Une “décision historique”

    La réforme, approuvée par les délégués de 100 pays lors du Congrès de l’ISU à Phuket, en Thaïlande, s’appliquera en deux phases. L’âge minimum passera d’abord à 16 ans lors de la saison 2023-2024, puis à 17 ans dès 2024-2025.

    Objectif: éviter la casse physique et mentale des patineuses dont la carrière sportive au haut niveau est souvent très courte.

    “C’est une décision historique”, a salué le président de l’ISU Jan Dijkema, alors que le directeur général de l’instance Fredi Schmid avait qualifié le vote de “moment de vérité” avant l’ouverture du Congrès.

    “La crédibilité de l’ISU sera testée”, avait-il ajouté. “Les médias et le public nous surveilleront de très près.”

    Un devoir de préserver la santé des jeunes sportives

    L’ISU a souligné que le relèvement de la limite d’âge était à son ordre du jour bien avant l’affaire Valieva et a reconnu qu’il était de son devoir de préserver la santé des jeunes sportives. La réforme avait auparavant reçu l’aval de la commission médicale de la Fédération internationale.

    “Il est de votre obligation morale et de votre devoir de fournir aux jeunes patineurs l’opportunité et le temps de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir au niveau senior”, a expliqué le docteur Jane Moran, qui dirige la commission médicale. “Ils ont le droit de se développer en tant que personnes pendant leur adolescence. Ils n’ont pas besoin que nous les forcions à concourir.”

    Selon une enquête menée par la commission des athlètes de l’ISU auprès de 1000 patineurs et entraîneurs, 86% d’entre eux s’étaient prononcés en faveur du relèvement de l’âge minimum.

    Le patinage artistique est en effet un sport éprouvant, où des jeunes filles enchaînent des heures d’entraînements répétitifs, de sauts et de pirouettes, à un âge où leurs corps sont encore en développement.

    Pour réussir des triples, voire des quadruples sauts, une silhouette filiforme est en outre un avantage certain et passée la puberté, lorsque le gabarit s’épaissit, les sauts deviennent plus difficiles à maîtriser. Les patineuses se retrouvent alors sur la touche, remplacées par d’autres encore plus jeunes.

    “Tout le monde est contre nous maintenant”

    Lors de l’affaire Valieva, la Russie, nation phare de la discipline qui produit sans cesse de nouvelles championnes, avait particulièrement été pointée du doigt. Dans le pays, les réactions au vote de l’ISU ont été immédiates. “Si l’âge est levé, il est levé. Nous gagnerons de toute façon ”, a ainsi estimé l’ancienne coach devenue consultante Tatiana Tarassova à l’agence russe TASS.

    “La décision est surtout dirigée contre nous”, a fustigé pour sa part l’ex-star de la discipline Alexander Zhulin, médaillé olympique en danse sur glace en 1994 et devenu coach. “Il est évident pour tout le monde qu’à 15-16 ans, nos filles ne peuvent pas être battues. Tout le monde est contre nous maintenant, donc cette décision n’était pas surprenante”.

    Pour le champion olympique 2014 Maxim Trankov, “dans l’ensemble, la mesure n’est ni la plus correcte, ni la plus efficace”: “ seules les filles russes peuvent faire des quadruples sauts de toute façon, à n’importe quel âge”, a-t-il déclaré à l’agence Ria Novosti.

    De la “poudre aux yeux”

    De son côté, l’Allemand Norbert Schramm, ancien champion d’Europe, a estimé insuffisante cette décision et l’a qualifié de “poudre aux yeux”.

    “C’est un premier pas, mais je ne pense pas que cela puisse faire quoi que ce soit de positif pour le sport. Ce n’est tout simplement pas suffisant. Les jeunes de 17 ans n’ont pas leur place dans le sport professionnel”, a-t-il déclaré à l’agence sportive SID.

    Il souhaiterait que l’âge minimum soit relevé à “au moins 18 ans, mieux encore 21 ans”: “au niveau physique, mental, et aussi du dopage. Les jeunes sportifs sont beaucoup trop dépendants de leur environnement”, a-t-il estimé.

    Lors des débats, certains représentants de petits pays ont également fait valoir que ces changements auraient un impact négatif sur leur réservoir de talents.

    Mais d’autres petites nations du patinage, comme l’Islande et l’Irlande, ont souligné que la priorité devait être la protection des sportifs. “Nous devons nous rappeler que ce sont d’abord des enfants, et ensuite des athlètes”, a déclaré le représentant de l’Irlande à Phuket.

    À voir également sur Le HuffPost: Ce patineur du dimanche à Amsterdam avait une idée derrière la tête

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      Entre le bac, les virus, l'Ukraine, la santé mentale des jeunes est durablement affectée - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 09:05 · 3 minutes

    Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”. Je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    SANTÉ MENTALE - Nous voilà quelque temps après le confinement, quelques temps après les masques même quelques temps après le début d’une guerre que nous observons, mais dont nous tentons de parler de moins en moins rattrapés par notre quotidien et l’envie de ne rien en savoir pour ne pas trop s’en angoisser.

    Nous voilà au temps de la variole du singe, des partiels et du BAC . Car oui le “Passe ton Bac d’abord” est toujours d’actualité, mais ce qui se dessine après le “d’abord” est beaucoup plus flou pour les jeunes gens qui doivent le présenter.

    Ainsi, je vois en consultation de plus en plus de jeunes en gens en proie à des mouvements dépressifs, pétris d’angoisses face à la projection qui leur est demandée en vue de construire “une vie d’adulte”.

    Mais comment se rêver alors même que depuis deux ans, les pouvoirs publics, leurs parents, les adultes normalement garants de l’avenir leur disent “qu’à plus de 15 jours il est difficile de se projeter”.

    Les voilà donc face à une injonction paradoxale, bien connue pour rendre fou

    Non seulement ils ont vécu la culpabilisation car on les accusait de se retrouver tels des inconscients dans des rassemblements, on leur a interdit l’exploration des relations sociales à un âge où on ne cherche que cela, on leur a interdit la découverte du corps de l’autre martelant que l’autre est un être dangereux potentiellement mortel dont il faut se distancier à l’aide de geste BARRIERES, on les a enfermés devant des écrans alors que dans le même temps on les martèle d’informations concernant la nocivité des écrans et maintenant, on leur demande à eux de se projeter dans un avenir qui leur plairait alors même que médecins et politiques prévoient les contours d’une rentrée floue.

    "Passe ton Bac d’abord" est toujours d’actualité mais ce qui se dessine après le "d’abord" est beaucoup plus flou pour ls jeunes gens qui doivent le présenter.

    Pour citer une jeune patiente “Après l’injonction du confinement, l’injonction du retour à la normale” qui ne veut plus rien dire pour ces jeunes gens dont le quotidien est sans cesse en mouvement et incertain.

    “Si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études?”

    À cela s’ajoute le rapport du GIEC et le flot de symptômes qu’eux-mêmes nomment ” écoanxiété ” lorsqu’ils viennent consulter car “si dans trois ans nous sommes tous foutus à quoi bon s’engager dans des études”.

    Nos regards se portent peu sur cette génération, occupés que nous sommes à nous regarder ou regarder les plus âgées vulnérables que nous devons protéger creusant ainsi le fossé entre les générations.

    Il me semble être plus que temps de nous intéresser à eux, à leurs témoignages sur une époque qui est la leur et cela afin non plus de continuer à dresser une barrière mais de tenter de les accompagner au mieux dans une construction d’adulte dont l’angoisse ne serait pas la pierre angulaire.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces jeunes ont “dansé l’Europe” avant le discours de Macron au Parlement européen

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      La Libye inaugure son tout premier skatepark à Tripoli

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 14:49 · 1 minute

    SPORT - Tous les skaters du pays l’attendaient, c’est désormais chose faite! Le premier skatepark de Libye a été inauguré à Tripoli, la capitale du pays qui a vécu deux guerres civiles entre 2011 et 2020, ce samedi 28 mai en présence des habitants de la ville et de quelques médias.

    Financé par l’ambassade américaine en Libye, le skatepark a été construit par l’ONG Make Life Skate Life . Elle a déjà réalisé des projets similaires dans dix pays différents répartis en Afrique , en Asie, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. Cet espace dédié à la pratique du skateboard est situé au cœur d’un parc de loisirs qui comprend une piste cyclable, des manèges, des terrains de mini-foot et des espaces verts.

    Doublement symbolique, ce parc apprécié des habitants a été construit il y a un an sur le site de l’ancienne académie militaire des “Amazones”, ces femmes qui assuraient la sécurité de Mouammar Kadhafi. Cette académie était perçue comme un symbole du pouvoir autoritaire et fantasque dirigeant déchu.

    Un événement majeur pour la jeunesse

    Libyens et bénévoles internationaux ont participé main dans la main aux travaux d’aménagement. Grâce au skatepark, la jeunesse locale peut maintenant profiter d’un endroit où s’entraîner et s’amuser. Son inauguration est vite devenue un évènement majeur qui a mobilisé de nombreux médias et suscité un vif engouement sur les réseaux sociaux. Et pour cause, les distractions publiques et les activités culturelles sont quasi-inexistantes en Libye.

    L’Australien Wade Trevean, le concepteur du skatepark, le skatepark est non seulement un endroit où pratiquer le skate mais aussi un lieu de rencontre et de sociabilisation. En finançant ce projet, l’ambassade américaine à Tripoli espère que le skatepark “conduira à plus d’unité et de réconciliation entre les jeunes dans la société libyenne”.

    À voir également sur Le HuffPost: Anne Hidalgo de retour au conseil de Paris, Rachida Dati l’attaque sur sa défaite à la présidentielle

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Sunday, 16 May, 2021 - 18:33

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    "Rien qu'un verre" sur France tv slash : une série sur les jeunes et l'alcool qui croise le documentaire et l'animation