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      États-Unis: Joe Biden testé positif au Covid-19

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 14:39 · 1 minute

    Vacciné contre le Covid-19 dès le mois de décembre 2020, Joe Biden a été testé positif au coronavirus jeudi 21 juillet. Vacciné contre le Covid-19 dès le mois de décembre 2020, Joe Biden a été testé positif au coronavirus jeudi 21 juillet.

    ÉTATS-UNIS - Les galères s’enchaînent pour le 46e président des États-Unis. Comme l’annonce la Maison Blanche ce jeudi 21 juillet, Joe Biden a été testé positif au Covid-19 et présente “des symptômes très légers”.

    Le démocrate de 79 ans a “commencé à prendre du Paxlovid”, la pilule anti-Covid de Pfizer , et va s’isoler à la Maison Blanche jusqu’à ce qu’il soit à nouveau négatif, a indiqué sa porte-parole Karine Jean-Pierre, précisant que le président, pleinement vacciné et qui a reçu deux doses de rappel, “continuerait à assumer la totalité de ses fonctions” pendant ce temps.

    Vacciné une première fois dès le mois de décembre 2020, le président américain avait mis en scène sa troisième dose de vaccin en direct à la télévision américaine le 27 septembre 2021 pour inciter ces concitoyens à faire de même.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur Le HuffPost: Ce “check” de Joe Biden en Arabie Saoudite ne passe pas inaperçu

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      Joe Biden évoque un "cancer", la Maison-Blanche coupe court aux spéculations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 12:35 · 2 minutes

    Joe Biden, lors de son discours sur le changement climatique le 20 juillet 2022 à Somerset. Joe Biden, lors de son discours sur le changement climatique le 20 juillet 2022 à Somerset.

    ÉTATS-UNIS - Les rumeurs sur l’état de santé de Joe Biden , 79 ans, relancées par le président américain lui-même. En plein discours, lors d’un déplacement dans le Massachusetts ce mercredi 20 juillet, le dirigeant américain a semblé révéler avoir un cancer . Très rapidement, la Maison Blanche a tenu à faire un démenti.

    S’adressant aux journalistes devant une ancienne centrale à charbon très polluante de la ville de Somerset, Joe Biden a pris la parole pour alerter sur le changement climatique , “un danger clair et immédiat” ainsi qu’une “menace existentielle pour notre nation et le monde”. C’est en faisant en parallèle entre le Massachusetts et l’État du Delaware dans lequel il a passé une partie de son enfance et duquel il a été sénateur, que Joe Biden a relancé les spéculations sur sa santé.

    “Le Delaware a eu le taux de cancer le plus élevé du pays”

    Évoquant les problèmes de pollution liés aux raffineries de pétrole auxquels a été confronté l’État de la côte est du pays, il a déclaré: “Vous deviez [y] mettre vos essuie-glaces pour littéralement enlever une nappe d’huile sur le pare-brise [...]. C’est pourquoi moi et plusieurs personnes avec qui j’ai grandi avons le cancer.” “Pendant très longtemps, le Delaware a eu le taux de cancer le plus élevé du pays”, a poursuivi le président américain.

    La séquence a été largement commentée par de nombreux internautes comme étant un aveu que Joe Biden est secrètement malade. Face à cela, la Maison Blanche a rapidement coupé court aux rumeurs.

    Citant le tweet d’un journaliste, le porte-parole de la Maison Blanche Andrew Bates a indiqué que “le président faisait référence” aux cancers de la peau non-mélaniques pour lesquels il avait été traité avant son arrivée au pouvoir.

    Publié en novembre 2021, un document officiel sur l’état de santé de Joe Biden, qui “a passé beaucoup de temps au soleil dans sa jeunesse”, précise que “les lésions ont complètement cicatrisé”.

    À voir également sur Le HuffPost: Ce “check” de Joe Biden en Arabie Saoudite ne passe pas inaperçu

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      États-Unis: Joe Biden lance un cri d'alerte sur le réchauffement climatique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 19:36 · 3 minutes

    Joe Biden a livré un discours engagé sur le réchauffement climatique, dans un contexte politique de paralysie aux États-Unis autour des promesses climatiques du 46e président des États-Unis. Joe Biden a livré un discours engagé sur le réchauffement climatique, dans un contexte politique de paralysie aux États-Unis autour des promesses climatiques du 46e président des États-Unis.

    ÉTATS-UNIS - Alors que l’Europe fait face à une vague de chaleur battant de nombreux records de températures, de l’autre côté de l’Atlantique, Joe Biden alerte sur les dégâts irrémédiables et imminents du réchauffement climatique ce mercredi 20 juillet.

    Le changement climatique est “un danger clair et immédiat” ainsi qu’une “menace existentielle pour notre nation et le monde”, a ainsi lancé le président américain lors d’une visite symbolique à Somerset dans le Massachussets, sur les lieux d’une ancienne centrale à charbon très polluante, en voie de reconversion vers l’ énergie éolienne .

    “La santé de nos concitoyens est en jeu”, ainsi que “notre sécurité nationale” et “notre économie”, a-t-il ajouté lors de ce discours sous un soleil de plomb pour tenter de relancer ses promesses climatiques dans un contexte où le 46e président des États-Unis se retrouve paralysé au Congrès et limité par la Cour suprême .

    “En tant que président, j’ai la responsabilité d’agir avec urgence et résolution lorsque notre nation est confrontée à un danger clair et présent, et c’est ce qu’est le changement climatique”, a déclaré le démocrate de 79 ans.

    “Mon message aujourd’hui est fort et clair: puisque le Congrès n’agit pas sur l’urgence climatique, je le ferai. Et dans les semaines à venir, mon administration commencera à annoncer des actions exécutives pour lutter contre cette urgence”, a-t-il également tweeté.

    De nouvelles mesures annoncées durant l’été

    Mais il n’a pas -du moins pour le moment- déclaré “l’état d’urgence climatique” comme le réclament certains élus de son parti, une manœuvre dont l’impact n’est pas très clair mais qui pourrait lui accorder des pouvoirs politiques supplémentaires.

    “Le président a un certain nombre d’autorités qu’il peut utiliser et il va travailler sur celles-ci et faire ces annonces”, a ajouté auprès de CNN sa conseillère nationale pour le climat, Gina McCarthy. “Vous les verrez se déployer au cours des prochaines semaines”.

    Le président entend progresser ”à son rythme”, ajoute-t-elle. Parmi les décrets qu’il devrait dévoiler: des fonds supplémentaires pour aider à protéger les régions confrontées à la chaleur extrême et des mesures pour stimuler la production d’énergie éolienne aux Etats-Unis.

    “Mes amis, quand je pense au changement climatique, je pense à l’emploi. Des emplois pour construire des éoliennes sur la côte. Des emplois pour fabriquer les pylônes qui ancrent les parcs éoliens offshore au fond de la mer. Des emplois bien rémunérés et syndiqués qui sont là pour rester”, a-t-il donné comme premiers exemples concrets pour les Américains sur Twitter.

    La veille, John Kirby, en charge de coordonner la communication de Joe Biden sur les questions stratégiques, a insisté sur le fait que le changement climatique était une affaire de “sécurité nationale” qui “affecte nos infrastructures”. À ce titre, l’administration Biden se dit déterminée à tenir ses engagements climatiques, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Joe Biden, qui est revenu dans l’accord de Paris sur le climat quitté par son prédécesseur Donald Trump, a annoncé en avril 2021 que les États-Unis réduiraient les émissions de gaz à effet de serre de 50 à 52% d’ici 2030, par rapport à 2005.

    À voir également sur Le HuffPost: Ce “check” de Joe Biden en Arabie Saoudite ne passe pas inaperçu

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      Pourquoi ce "check" de Biden en Arabie saoudite ne passe pas inaperçu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 19:59 · 4 minutes

    Joe Biden et Prince Mohammed ben Salmane, le 15 juillet 2022. Joe Biden et Prince Mohammed ben Salmane, le 15 juillet 2022.

    INTERNATIONAL - Près de quatre ans après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi , dont le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) est accusé d’être le commanditaire par les renseignements américains, la visite de Joe Biden en Arabie saoudite est scrutée de près. Et le salut poing contre poing entre le président américain, qui avait promis de faire de l’Arabie saoudite un ”État paria”, et MBS, ce vendredi 15 juillet, a été largement commenté.

    L’avion du dirigeant américain a atterri à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, après un vol direct depuis Israël, une première alors que Washington cherche à normaliser les relations entre ses deux plus importants partenaires au Moyen-Orient.

    Joe Biden, portant des lunettes de soleil, n’a pas été reçu par ses homologues sur le tarmac de Jeddah mais par le gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal, et la princesse Reema Bandar Al-Saoud, ambassadrice saoudienne à Washington. Il s’est rendu quelques minutes plus tard au palais royal de Jeddah où il a été accueilli par un check du poing, forme de salutations répandues depuis le Covid-19, par Mohammed ben Salmane, le puissant dirigeant de facto du royaume saoudien âgé de 36 ans.

    À Jeddah, Joe Biden a rencontré le roi Salmane, malade et âgé de 86 ans, avant une “session de travail” menée par le jeune prince, incontournable sur tous les dossiers, du pétrole au militaire.

    Biden avait promis de faire de l’Arabie saoudite un “paria”

    La Maison Blanche souhaitait éviter les images d’une poignée de main entre Biden et MBS, selon les médias américains. “Il est aussi important de noter qu’il s’agisse d’un check ou d’une poignée de main, MBS obtient ce dont il désire depuis longtemps: une validation publique du leader du monde libre”, a commenté un journaliste du Washington Post. Le journal avait longuement enquêté sur l’assassinat de Jamal Khashoggi, qui tenait une chronique dans ses colonnes.

    “Oui, c’est un check plutôt qu’une poignée de main, a tweeté une autre journaliste du média américain. MAIS Biden a tout de même checker l’homme qui a commandité le meurtre -et le démembrement à la scie- d’un journaliste américain [Jamal Khashoggi était exilé aux États-Unis], après avoir refusé de dire s’il allait confronter directement MBS sur le meurtre de Jamal Khashoggi.”

    Jamal Khashoggi avait été tué et démembré le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul alors qu’il venait chercher des papiers nécessaires à son mariage avec sa fiancée turque.

    Imaginant ce que son fiancé aurait tweeté après ce check, l’autrice turque Hatice Cengiz a écrit en s’adressant à Biden: “Est-ce là votre façon de faire rendre des comptes aux responsables de mon meurtre? Le sang de la prochaine victime de MBS est sur vos mains.”

    Une visite critiquée par les défenseurs des droits humains

    Lorsqu’il était encore candidat, Joe Biden avait promis de faire de l’Arabie saoudite un “paria”, en particulier à cause de l’assassinat en 2018 du journaliste et critique saoudien Jamal Khashoggi. Une fois élu, il avait déclassifié un rapport accablant sur la responsabilité du prince dans ce meurtre. Les autorités saoudiennes ont toujours nié la responsabilité directe de MBS dans ce meurtre.

    La visite de Joe Biden a été particulièrement critiquée par les défenseurs des droits humains, la puissante monarchie du Golfe étant accusée de graves violations, avec une répression féroce des opposants.

    La rencontre entre Joe Biden, en plein exercice d’équilibriste, et MBS est le point d’orgue de cette tournée au Moyen-Orient, alors que Washington cherche à convaincre le royaume d’ouvrir les vannes de sa production pétrolière. L’enjeu: abaisser le prix du gallon d’essence à l’approche des élections de mi-mandat aux États-Unis.

    Début décembre, Emmanuel Macron avait été l’un des premiers dirigeants occidentaux à rencontrer en Arabie saoudite le prince héritier depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Le chef de l’État avait jugé nécessaire de parler au “premier pays du Golfe en termes de taille” pour pouvoir “œuvrer à la stabilité de la région”. Mais cela “ne veut pas dire qu’on est complaisant”, avait-il ajouté, en faisant allusion à cet assassinat.

    À voir également sur Le HuffPost: Un spectacle de samba en Arabie saoudite déclenche la polémique

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      "Vous devez faire plus": Joe Biden interrompu par le père d'une victime de fusillade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 15:14 · 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - “Cela fait des années que nous subissons ça. Vous devez faire plus!”. Manuel Oliver, le père d’une victime de la fusillade de Parkland , en Floride, en 2018, a interrompu le président Joe Biden lundi 11 juillet, lors d’un discours à la Maison Blanche , comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

    Cet événement, auquel le père de famille était invité, a été organisé pour célébrer l’adoption de la loi Bipartisan Safer Communities Act , marquant l’adoption de la première législation majeure sur les armes à feu depuis plus de dix ans. Mais pour Manuel, qui a perdu son fils de 17 ans, cela ne suffit pas. “Il faut ouvrir un bureau à la Maison Blanche. Nommez un directeur”, a-t-il crié au président.

    Ce dernier a répondu aux demandes d’Oliver en affirmant qu’il existe déjà un bureau fédéral dédié à la violence armée. Mais Joe Biden a reconnu qu’il fallait faire davantage pour prévenir les fusillades de masse et a demandé à ce qu’on laisse parler Manuel Oliver, avant qu’il ne soit escorté par la sécurité de la Maison Blanche.

    “Un paquet de lois qui ne résout pas le problème”

    Cette nouvelle législation, vantée par le président américain, renforce notamment la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d’armes âgés de 18 à 21 ans, instaure un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes, et ouvre un financement de programmes dédiés à la santé mentale. “Cette législation est un vrai progrès qui va sauver des vies”, a affirmé Joe Biden , lors de son discours à la Maison Blanche.

    “Qu’est-ce que j’étais censé faire aujourd’hui? Écouter un paquet de lois qui ne résout pas l’ensemble du problème qui tue des personnes tous les jours aux États-Unis?, s’est ensuite interrogé Manuel Olivier, face aux journalistes. Je dois applaudir et être heureux? Sans moi.”

    L’homme dénonce le fait que le président Biden célèbre ces nouvelles mesures. “En utilisant les mots ‘célébration’ et ‘se réunir’, c’est comme si nous allions à une fête, à un mariage. Et pendant ce temps, il y a des mères à Uvalde qui viennent juste de voir comment leurs enfants ont été massacrés dans une école”, a-t-il déclaré dans une interview à CNN .

    À voir également sur Le HuffPost : Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      Pour la protection de l'IVG, un millier de manifestants devant la Maison Blanche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 05:30 · 2 minutes

    Plus d'un millier de manifestants devant la Maison Blanche pour la protection de l'IVG Plus d'un millier de manifestants devant la Maison Blanche pour la protection de l'IVG

    INTERNATIONAL - “Lève-toi, Joe Biden!” Un millier de personnes environ se sont rassemblées samedi devant la Maison Blanche pour demander au président de défendre plus vigoureusement le droit à l’avortement .

    Aux cris de “Mon corps, mon choix!” , cette manifestation très majoritairement féminine a fait un court parcours dans les rues de la capitale américaine, sous un crachin qui s’est transformé en franche averse, pour finir devant l’emblématique bâtiment à colonnades.

    Où Joe Biden ne se trouvait pas: il passe le weekend dans sa maison de plage du Delaware, à plusieurs centaines de kilomètres de là.

    Cela n’a pas empêché Becca, 37 ans, qui a préféré ne donner que son prénom, de faire plus de deux heures de route pour venir scander “Lève-toi, Joe Biden”, en brandissant une pancarte qui réclame “l’avortement sur demande et sans excuse”. Ce qu’elle attend du démocrate de 79 ans? “Qu’il règle ça!”, s’exclame-t-elle, “Je ne veux pas du monde dans lequel vivait ma grand-mère.”

    “Le décret qu’il a sorti n’était pas assez”, juge-t-elle en référence à un texte signé vendredi par le président américain, contenant quelques mesures à portée limitée sur l’accès aux interruptions volontaires de grossesse.

    Derrière elle, des manifestantes accrochent aux grilles du 1600 Pennsylvania Avenue des foulards verts, rappelant le combat des femmes argentines pour le droit à l’avortement. “Il faut qu’il explore vraiment toute l’étendue du pouvoir exécutif pour assurer que les femmes gardent leurs droits”, demande pour sa part Christine, 50 ans.

    “Je suis là pour m’assurer que mes filles ne vont pas retourner 50 ans en arrière au temps des avortements clandestins”, dit cette mère de trois jeunes filles, peu avant que les manifestantes ne quittent les lieux dans le calme, immédiatement remplacées par des touristes qui photographient les pancartes restées là, et que la pluie commence à délaver.

    Depuis que la très conservatrice Cour suprême a fait tomber le 24 juin le droit à l’avortement en vigueur sur tout le territoire américain, le président démocrate est accusé de ne pas réagir de manière assez vigoureuse.

    Joe Biden fait valoir que son pouvoir exécutif est limité, et que la meilleure manière de rétablir le droit à l’avortement, y compris dans les États conservateurs qui l’ont déjà aboli, est de passer une loi fédérale. Pour cela, maintient-il, il faut que les électeurs et électrices donnent une solide majorité aux démocrates lors des élections législatives de novembre.

    À voir également sur Le HuffPost: Les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Joe Biden comparé à Ron Burgundy après une bourde avec son prompteur

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 07:27 · 3 minutes

    Après avoir lu sur son prompteur des mots qui n'étaient pas destinés à l'être, le président des États-Unis Joe Biden a été comparé au personnage de fiction Ron Burgundy, auquel il arrive la même mésaventure dans le film Après avoir lu sur son prompteur des mots qui n'étaient pas destinés à l'être, le président des États-Unis Joe Biden a été comparé au personnage de fiction Ron Burgundy, auquel il arrive la même mésaventure dans le film "The Anchorman".

    ÉTATS-UNIS - Joe Biden a gagné un nouveau surnom pas franchement laudateur. Vendredi 8 juillet, le président des États-Unis a tenté de reprendre la main sur la polémique née de la décision de la Cour suprême d’arrêter de protéger l’avortement dans le pays. Pour ce faire, il a prononcé un discours virulent et demandé aux Américains de lui donner une large majorité lors des midterms de novembre. Mais ce n’est pas tout ce qui a fait les gros titres de la presse...

    Car au cours de sa prise de parole, le locataire de la Maison Blanche a aussi commis une petite gaffe, lisant sur son prompteur une phrase qui n’était clairement pas destinée au public. Ainsi, après avoir cité une statistique mettant en avant le fait que les femmes votent davantage que les hommes, le président américain a continué en disant “Répéter la dernière phrase”. Ce qui semblait être une indication de son équipe qui lui était adressée, mais qui n’aurait pas dû être lue.

    Reprenant en bafouillant quelque peu, sûrement après s’être rendu compte de son erreur, Joe Biden a ensuite repris le fil de son discours. Mais c’était trop tard, les réseaux sociaux voyant très rapidement pulluler l’extrait vidéo de sa bourde, alimentés par nombre des contempteurs du chef de l’État.

    Comparé à un présentateur gaffeur

    Et si son entourage a tenté de faire croire que le président ne s’était pas trompé, mais qu’il avait prévenu son auditoire qu’il allait répéter sa dernière phrase, cette version apparaît très peu plausible.

    Ainsi, de nombreux responsables du parti républicain ont partagé la séquence l’accompagnant de force moqueries. Et certains critiques de Joe Biden, au premier rang desquels le fils de Donald Trump et le milliardaire libertarien, Elon Musk , ont notamment profité de la vidéo pour donner donc un nouveau surnom au président: Ron Burgundy.

    Une référence au personnage incarné par l’acteur Will Ferrell dans “Présentateur vedette: La Légende de Ron Burgundy” (ou “The Anchorman” en version originale). Un journaliste star dont les collègues réalisent qu’il est possible de lui faire dire n’importe quoi à partir du moment où cela apparaît sur son prompteur.

    Une ligne d’attaque fréquente

    C’est ainsi qu’en lui faisant insulter la ville de San Diego où est basée leur chaîne, sa co-présentatrice et rivale parvient à obtenir son licenciement. Une issue qui, on l’imagine, siérait à la perfection aux détracteurs de Joe Biden, qui rêvent de lui compliquer encore un peu plus la tâche à la Maison Blanche au sortir des élections de mi-mandat.

    Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les opposants à Joe Biden tentent de le discréditer en évoquant ses lectures de prompteur. Dans la droite lignée d’un Donald Trump qui l’appelait “Joe l’endormi” pour ironiser sur un ton parfois assez monocorde, les critiques sur ses hésitations et savonnages sont très fréquents.

    En novembre 2021, alors que le président citait un industriel dans un discours, certains de ses détracteurs avaient déjà essayé de faire croire à un moment “Ron Burgundy” , s’amusant du fait qu’il ait dit “fin de citation”. Sauf qu’à l’époque, il refermait effectivement une citation. Une preuve de plus que dans une Amérique déchirée entre deux camps très éloignés, chaque faux pas ou mauvaise publicité potentielle est utilisée jusqu’à la corde.

    À voir également sur le HuffPost : Après l’avortement, la sodomie et la contraception dans le viseur de la Cour suprême?

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      Avortement aux États-Unis: Biden tente une offensive après l'abrogation de Roe v. Wade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 13:17 · 3 minutes

    Joe Biden, ici le 6 juillet 2022, va signer un décret pour protéger les femmes qui veulent avorter et ceux qui les aident. Joe Biden, ici le 6 juillet 2022, va signer un décret pour protéger les femmes qui veulent avorter et ceux qui les aident.

    ÉTATS-UNIS - Joe Biden passe à l’offensive. Le président américain, très critiqué dans son propre camp pour sa défense jugée timorée du droit à l’avortement , va prendre ce vendredi 8 juillet une série de mesures réglementaires pour protéger les femmes souhaitant interrompre une grossesse .

    “Le président Biden a été clair, la seule manière de protéger les droits des femmes à choisir est de passer par le Congrès pour restaurer la protection de Roe [du nom de la décision Roe v. Wade, qui garantissait la protection du droit à l’avortement] en tant que loi fédérale”, rappelle le communiqué de la Maison-Blanche.

    “En attendant, il a promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour défendre les droits reproductifs et protéger l’accès à l’avortement légal et sans danger”, poursuit-il. Dans ce contexte, le président américain va signer un décret pour “protéger les informations de santé sensibles” et “combattre la surveillance numérique” liée à l’avortement.

    Le texte, dont la portée reste limitée face aux États américains ayant décidé d’interdire l’avortement, prévoit donc de protéger la vie privée des patientes en particulier les données sur Internet. L’une des craintes des associations depuis l’abrogation de Roe v. Wade est la possibilité pour la justice voire les citoyens de récupérer des preuves sur Internet de femmes ayant cherché à avorter en faisant des recherches sur une clinique par exemple.

    Accès à la contraception

    Nombre d’activistes alertent aussi sur les dangers liés aux données en ligne, telles que la géolocalisation ou les informations collectées par des applications de suivi des cycles menstruels , qui pourraient être exploitées afin de poursuivre des femmes ayant avorté.

    Pour garantir le droit à l’avortement malgré l’interdiction dans certains États , Joe Biden va demander au ministère de la Santé pour permettre “l’accès aux médicaments autorisés par la FDA [agence qui autorise ou non la commercialisation de produits de santé ou nourriture]”. Une référence notamment à la pilule abortive mifepristone, qui pourrait être dans le viseur des États les plus restrictifs sur l’IVG.

    Il prévoit aussi, entre autres, l’accès à la contraception, l’organisation d’un réseau d’avocats bénévoles, ou encore d’assurer la protection des cliniques mobiles pratiquant l’IVG aux frontières de ces États, des femmes, des médecins ou des parties tiers impliquées dans une IVG. Certaines lois des États pro-choix pénalisent en effet toute personne ayant eu recours ou aidé une femme à avorter.

    Le jour de la décision de la Cour suprême, qui a choisi de renverser l’arrêt Roe v. Wade, Joe Biden avait fustigé une “erreur tragique”. Mais depuis, le démocrate de 79 ans est resté plus ou moins silencieux sur le sujet, s’attirant des critiques toujours plus virulentes dans son propre camp, le parti démocrate , qui voudrait des actions plus spectaculaires ou à défaut une communication plus agressive. Il doit s’exprimer sur ses mesures en fin d’après-midi.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les États-Unis (un peu plus) divisés après la révocation du droit à l’avortement

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      Brittney Griner, détenue en Russie, supplie Joe Biden de ne pas l'oublier

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 09:07 · 2 minutes

    Brittney Griner, escortée vers une salle d’audience le jour de l'ouverture de son procès à Khimki, près de Moscou, le 1er juillet 2022. Brittney Griner, escortée vers une salle d’audience le jour de l'ouverture de son procès à Khimki, près de Moscou, le 1er juillet 2022.

    RUSSIE - “Ma femme me manque!” Détenue en Russie depuis son arrestation en février dernier, la star américaine du basket féminin Brittney Griner a imploré, ce lundi 4 juillet, son président Joe Biden de ne pas l’oublier dans une lettre dont des extraits ont été rendus public par sa famille. Elle est accusée par les autorités locales de contrebande de drogue .

    “Assise ici dans une prison russe, seule avec mes pensées et sans la protection de ma femme, de ma famille, de mes amis, de mon maillot olympique ou de tout ce que j’ai accompli, je suis terrifiée à l’idée d’être ici pour toujours”, écrit la double championne olympique de basket, dont le procès s’est ouvert vendredi à huis clos partiel au tribunal de Khimki, en banlieue de Moscou , avant d’être ajourné au 7 juillet.

    L’affaire a pris une forte connotation politique en pleine crise russo-américaine après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La joueuse des Phoenix Mercury venait en Russie en février pour y jouer durant l’intersaison américaine, pratique courante pour les basketteuses qui gagnent parfois mieux leur vie à l’étranger que chez elles.

    La lettre déposée le jour de la Fête de l’indépendance des USA

    C’est à son arrivée à l’aéroport moscovite de Cheremetievo que la double championne olympique avec les États-Unis (2016, 2020) a été arrêtée en possession, selon l’accusation, de vapoteuses et d’un liquide à base de cannabis .

    “Je sais très bien que vous devez faire face à beaucoup de choses, mais s’il vous plaît, ne nous oubliez pas, moi et les autres détenus américains”, supplie la championne, qui demande au président américain faire “tout ce que vous pouvez pour nous ramener à la maison”.

    Dans sa lettre, la basketteuse de 31 ans dit avoir “voté pour la première fois en 2020” et pour Joe Biden à cette occasion. “Je crois en vous, écrit-elle encore dans sa lettre poignante. J’ai encore tant de choses à accomplir avec ma liberté que vous pouvez m’aider à retrouver.”

    “Ma femme me manque! Ma famille me manque! Mes coéquipières me manquent!”, poursuit Brittney Griner, qui explique que “cela [la] détruit de savoir qu’ils souffrent tant en ce moment”. “Je vous suis reconnaissante pour tout ce que vous pouvez faire en ce moment pour me ramener à la maison”, implore-t-elle.

    La lettre de Griner a été déposée symboliquement à la Maison Blanche lundi le jour de la Fête de l’indépendance des États-Unis “Le 4 juillet, notre famille rend honneur à ceux qui ont combattu pour la liberté, dont mon père qui est un vétéran de la guerre du Vietnam”, rappelle Brittney Griner dans sa missive.

    À voir également sur Le HuffPost: La star du basket américain Brittney Griner arrêtée en Russie