• chevron_right

      "Assemblée Nationale, Sénat : L'Ultime Trahison" (Par "Blast, le Souffle de l’Info")

      Bigou, le VRAI! · Tuesday, 18 April, 2023 - 19:41 edit

    Je ne connaissais pas "Blast, le Souffle de l’Info", mais leur vidéo "Assemblée Nationale, Sénat : L'Ultime Trahison" est très intéressante.


    Pour ceux qui ne l’aurais pas compris, #Blast est groupement de #journalistes #indépendants qui hébergent leurs #reportages sur leur propre instance #PeerTube.

    Allez donc voir leur vidéo et n’hésitez pas à les soutenir comme vous le pouvez, que ce soit en partageant leurs reportages ou même les aider financièrement. …Si vous le pouvez encore…

    • chevron_right

      […] des éléments de langage finissent à l'antenne, dans la bouche de #journalistes qui les reprennent à leur compte sans signaler leur provenance

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 1 April, 2023 - 08:03 edit

    « DE #WHATSAPP À #BFMTV, LES PETITS MESSAGES DE LA #PRÉFECTURE DE #POLICE »

    Par Maurice Midena

    31 mars 2023 Maj: 31 mars 2023

    • Co chevron_right

      Après l’IA qui remplace les journalistes, l’IA qui remplace les politiciens ?

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 8 March, 2023 - 12:00 · 6 minutes

    Il ne s’est écoulé que trois mois depuis la mise en ligne de ChatGPT mais ces trois mois ont été riches en développement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Comme on pouvait s’y attendre, les applications de l’IA dans tous les domaines s’accélèrent.

    Ainsi, sentant tout l’intérêt commercial d’une intégration de l’outil d’OpenAI dans son propre moteur de recherche, Microsoft vient-il de proposer aux utilisateurs de Bing de disposer d’un outil conversationnel basé sur les développements ayant donné naissance à ChatGPT.

    Cependant, quelques réglages restent manifestement à faire : le robot conversationnel a été plusieurs fois impliqué dans des échanges lunaires où une pointe d’agressivité pouvait même être détectée de la part de l’intelligence artificielle, clairement pas prête à se laisser expliquer la réalité.

    Ceci n’a pas empêché le même Microsoft de continuer ses développements sur d’autres aspects de l’intelligence artificielle, notamment avec Kosmos-1 , un modèle multimodal capable d’analyser le contenu d’images, de répondre à des questions sur celles-ci, de reconnaître des textes à partir de photos et même de réussir des tests de quotient intellectuel basé sur des opérations graphiques à partir d’instructions en langage naturel.

    Cette notion d’intelligence artificielle multimodale est importante car elle intègre différents modes de saisie tels que le texte, l’audio, les images et la vidéo et pourrait être une étape clé dans la création d’une intelligence artificielle générale (IAG) capable d’effectuer des tâches générales au niveau de l’Homme.

    Parallèlement, des applicatifs pratiques de ce qui existe déjà sur le marché sont actuellement mis en place, quelques mois seulement après que les principaux outils grand public sont sortis officiellement (MidJourney, StableDiffusion, ChatGPT, pour ne citer que les plus célèbres actuellement).

    On pourrait citer le cas de RadioGPT , cette radio automatique qui bénéficie des dernières évolutions dans le domaine en proposant une liste de lecture de tubes pop entrelardée de commentaires d’actualités, ces derniers étant produits par une collection automatique d’articles de presse et de factoïdes plus ou moins intéressants sur internet qui alimentent GPT3, le moteur informatique de ChatGPT. Le texte ainsi produit est alors envoyé vers un autre morceau de logiciel capable de reproduire des voix réalistes qui viendront fournir le commentaire sur la radio en ligne.

    Le résultat est une radio relativement basique mais dont le fonctionnement n’est pas très loin d’une petite radio locale produite par des humains. En multipliant les moyens et l’investissement initial, nul doute qu’on pourra arriver rapidement à des radios d’une bonne qualité, aptes à concurrencer des radios régionales au moins sur le plan de la masse salariale…

    Et il ne faut pas faire un grand pas en avant pour s’en persuader : on apprend en effet que ce genre d’externalité des intelligences artificielles produit déjà des conséquences palpables dans le monde du journalisme. C’est le cas en Allemagne où le groupe de presse Axel Springer commence déjà à supprimer des postes de journalistes , ces derniers étant – selon le patron du groupe – avantageusement remplacés par une intelligence artificielle.

    Du reste, peut-on s’en étonner lorsqu’on voit le niveau global du journalisme de nos jours ?

    Combien de ces journalistes se contentent de reprendre avec un brio discutable des dépêches officielles d’agence avec un don du copier-coller si précis que les mêmes fautes d’orthographe sont religieusement reproduites d’un articulet de presse à l’autre, d’un journal local à l’autre ? Combien de ces journaux, du reste, ne sont que l’adaptation locale minimaliste de nouvelles prémâchées, prédigérées, issues d’un complexe journalistique industriel de niveau national et qui fournit de l’information exactement comme une usine alimentaire produit du plat tout préparé à des milliers de petits restaurants qui n’ont plus de cuisine locale que leur four micro-ondes ?

    On est ici dans un mouvement inéluctable, et la disparition de ce journalisme-là n’est que la logique habituelle d’économie : la valeur ajoutée de l’humain – qui n’était dans ce cas qu’un opérateur tout juste utile pour la mise en page et les (rares) retouches locales – tendant vers zéro, remplacer celui-ci par un robot virtuellement gratuit n’est pas un chemin très complexe à imaginer.

    Au passage, on peut espérer que le lectorat finira par faire la différence entre la production de ces «journaux» qui ne tiennent que grâce aux subventions et à la publicité, et que ceci favorisera une reconcentration des journalistes (les vrais) vers ces entreprises d’information et d’investigation qui fournissent une analyse tangible, mesurable, et des enquêtes réelles et sourcées…

    Et pendant que les journalistes s’interrogent sérieusement sur l’avenir de leur profession, un autre développement concernant les politiciens est déjà visible, ici en Roumanie , où le gouvernement a décidé de se doter d’une intelligence artificielle, Ion, comme aide à la décision et assistant personnel, qui permet d’analyser rapidement les opinions des citoyens roumains sur différents sujets d’actualité et leur permet d’interagir avec lui.

    Il est bien évident qu’il ne s’agit pour le moment que d’un gadget qui se contente d’analyser les tendances statistiques de ce qui est visible sur les différents réseaux sociaux auxquels le robot a accès. Cela ressemble un peu à de la « politique en temps réel » avec tout ce que cela peut contenir de dérives néfastes dans l’impulsivité et l’instantanéité. Au-delà, l’assistant numérique du Premier ministre roumain pourrait être vulnérable aux armées de trolls et de bots sur ces mêmes réseaux sociaux. Inversement, rien n’interdit d’imaginer qu’utilisé habilement, ce même assistant puisse être utilisé pour orienter subtilement l’opinion publique : l’une se nourrissant de l’autre et réciproquement, il devient rapidement difficile de déterminer qui oriente vraiment qui…

    Mais l’introduction d’une béquille numérique pour un politicien s’inscrit dans une tendance claire où l’on pourrait assister à la disparition progressive de membres du cabinet d’un ministre, puis de tout le cabinet pour enfin, en toute logique, faire disparaître le ministre lui-même en étape finale.

    La question qui mérite d’être posée, dès à présent, est de savoir si ce serait vraiment une catastrophe. Le débat est ouvert et il n’est pas du tout tranché : la consternante médiocrité de nos politiciens actuels est une véritable ode à leur remplacement par n’importe quel autre procédé qui n’aura pas de mal à être mieux informé et qui pourrait même être plus équilibré. Ce n’est en rien garanti, mais le niveau est actuellement si bas que l’effort à produire n’est plus si grand.

    Du reste, quant à la remarque qui consiste à dire que le contrôle passerait simplement du ministre à celui qui a entraîné et qui maintient l’IA qui le remplace, elle oublie la quantité de ministres qui ne sont déjà que des marionnettes. On changerait alors de façade, pas de marionnettiste.

    Comme certains l’anticipaient il y a quelques décennies, les développements de l’intelligence artificielle sont de plus en plus rapides et rattrapent toutes les professions, notamment intellectuelles : au rythme actuel des développements et en tenant compte des tendances connues dans l’informatique, on estime que les modèles disponibles dans 10 ans seront au moins un million de fois plus puissants et capables que ceux actuellement sur le marché…

    Lorsqu’on découvre par exemple que certains chercheurs réussissent actuellement à reconstruire une image à partir de l’activité cérébrale d’un individu , on ne peut que s’interroger sur les possibilités immenses et les dérives catastrophiques qui s’offrent à nous.

    Sur le web

    • chevron_right

      Marina Ovsiannikova, la journaliste russe à la pancarte anti-guerre, a été interpellée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 21:49 · 3 minutes

    La journaliste russe Marina Ovsiannikova brandissant une pancarte anti-guerre en Ukraine, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pendant le JT, le 15 mars 2022. La journaliste russe Marina Ovsiannikova brandissant une pancarte anti-guerre en Ukraine, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pendant le JT, le 15 mars 2022.

    RUSSIE - La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après son irruption en direct à la télévision avec une pancarte critiquant l’offensive de Moscou en Ukraine , a été interpellée ce dimanche 17 juillet en Russie , ont indiqué son entourage et son avocat.

    Aucune déclaration officielle n’a été faite sur les raisons de son interpellation, mais celle-ci intervient quelques jours après que Marina Ovsiannikova a manifesté seule près du Kremlin en brandissant une pancarte critiquant l’intervention militaire en Ukraine et le président Vladimir Poutine .

    “Marina a été arrêtée. Il n’y a aucune information sur l’endroit où elle se trouve”, indique un message publié par son entourage sur le compte Telegram de la journaliste.

    Ce message est accompagné de trois photos sur lesquelles on voit Marina Ovsiannikova, 44 ans, être emmenée vers un fourgon blanc par deux policiers après avoir visiblement été stoppée alors qu’elle se déplaçait à vélo.

    Son avocat, Dmitri Zakhvatov, a confirmé l’interpellation à l’agence de presse Ria-Novosti, disant ignorer où sa cliente a été emmenée.

    “Je présume que cela est lié d’une manière ou d’une autre à son acte de protestation”, a-t-il ajouté.

    Vendredi, Marina Ovsiannikova a en effet publié sur Telegram des images d’elle brandissant près du Kremlin une pancarte évoquant la mort d’enfants ukrainiens et qualifiant Vladimir Poutine de “tueur”.

    Devenue mondialement célèbre à la mi-mars

    De telles déclarations pourraient en théorie l’exposer à des poursuites pénales pour publication de “fausses informations” et “dénigrement” de l’armée, des chefs d’accusation passibles de lourdes peines d’emprisonnement.

    Marina Ovsiannikova est devenue mondialement célèbre mi-mars après avoir surgi, en plein journal du soir, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pour laquelle elle travaillait alors avec une pancarte critiquant l’offensive en Ukraine et la “propagande” des médias contrôlés par le pouvoir.

    Brièvement détenue dans la foulée, elle avait été relâchée avec une amende à payer .

    Les images de son geste ont fait le tour du monde, de nombreuses personnes saluant le courage de la journaliste, dans un contexte de répression de toute voix critique en Russie.

    Exemple parmi d’autres du climat répressif, le célèbre opposant russe Ilia Iachine a été placé mercredi en détention provisoire dans l’attente de son procès pour avoir critiqué l’opération en Ukraine.

    Marina Ovsiannikova ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’opposition russe, certains continuant de lui reprocher les années passées à travailler pour la chaîne Pervy Kanal, porte-voix du Kremlin.

    Après avoir travaillé pendant plusieurs mois à l’étranger, notamment pour le journal allemand Die Welt , la journaliste avait annoncé début juillet être rentrée en Russie pour régler un contentieux lié à la garde de ses deux enfants.

    À voir également sur Le HuffPost : Guerre en Ukraine: nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

    • chevron_right

      Belgique: interdit d'entrer au Parlement wallon à cause de son short, il est autorisé à y entrer en jupe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 20:04 · 2 minutes

    Interdit d'entrer au Parlement wallon à cause de son short, il est autorisé à y entrer en jupe (Photo du Parlement Wallon par BRUNO FAHY/BELGA MAG/AFP) Interdit d'entrer au Parlement wallon à cause de son short, il est autorisé à y entrer en jupe (Photo du Parlement Wallon par BRUNO FAHY/BELGA MAG/AFP)

    INSOLITE - En Belgique, les hommes n’ont pas le droit de porter de short au Parlement wallon et une équipe de la RTBF l’a découvert à ses dépens à la fin du mois de juin, rapporte le média. Une équipe de journaliste était venue interviewer un député, mais ils ont été stoppés à l’entrée car l’un des hommes portait un short.

    “En voulant entrer avec l’équipe, on donne nos cartes d’identité. Et là, la personne chargée de la sécurité pointe du doigt le preneur de son et lui dit qu’il ne peut pas r entrer à cause de son short ”, a relaté, vendredi 8 juillet, Charlotte Collin, réalisatrice à la RTBF.

    Mais qu’à cela ne tienne, l’équipe propose une solution pour que l’homme ne porte pas de short: l’échanger avec la jupe de la réalisatrice, qui elle mettra le fameux short honnis. La sécurité, après vérification, confirme qu’ainsi, les règles ne sont pas enfreintes puisqu’il n’y a rien marqué dans le règlement concernant le port des jupes par les hommes.

    “J’ai dû aller aux toilettes pour enlever ma jupe. Le journaliste est allé chercher ma jupe pour, ensuite la passer au preneur de son”, raconte la réalisatrice Le journaliste, Quentin Ceuppens, évoque, lui “côté pince-sans-rire du policier qui expliquait que c’était le règlement fixé par le greffier. Il avait envie d’éclater de rire, mais son boulot ne lui permet pas”.

    Finalement, l’interview s’est déroulée comme prévu dans l’enceinte du bâtiment. “Et pourtant ma jupe était plus courte que son short”, relève avec humour Charlotte Collin.

    À voir également sur Le HuffPost: Le défilé “Le Papier” de Jacquemus sur les dunes de sel de Camargue

    • chevron_right

      Disparus en Amazonie: un suspect reconnaît l'assassinat de Phillips et Pereira

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 04:30 · 4 minutes

    Un suspect reconnaît l'assassinat de Dom Phillips et Bruno Pereira en Amazonie (photo du 13 juin 2022) Un suspect reconnaît l'assassinat de Dom Phillips et Bruno Pereira en Amazonie (photo du 13 juin 2022)

    INTERNATIONAL - Dix jours après la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et de l’expert brésilien Bruno Pereira en Amazonie , les pires craintes se sont confirmées ce mercredi 15 juin: un suspect a reconnu avoir enterré leurs corps et des “restes humains” ont été retrouvés sur les lieux des recherches.

    “Hier soir nous avons obtenu les aveux du premier des deux suspects arrêtés (...) qui a raconté en détail comment le crime a été commis et nous a dit où les corps avaient été enterrés”, a expliqué en conférence de presse le chef de la Police fédérale de l’État d’Amazonas, Eduardo Alexandre Fontes.

    Le policier a indiqué que le suspect, un pêcheur de 41 ans nommé Amarildo da Costa de Oliveira, avait reconnu avoir participé au “crime”, mais sans préciser son rôle. Le pêcheur avait été amené par la police sur les lieux des recherches pour leur montrer l’endroit précis.

    “Des excavations ont été effectuées sur place, les fouilles vont continuer, mais des restes humains ont déjà été retrouvés”, a ajouté M. Fontes. “Dès que nous aurons pu vérifier grâce à l’expertise qu’il s’agit bien de restes des corps de Dom Phillips et Bruno Pereira, ils seront restitués aux familles”.

    L’épouse brésilienne du journaliste, Alessandra Sampaio, a tenu à remercier dans un communiqué “toutes les équipes qui ont mené les recherches, notamment les indigènes bénévoles” dont l’absence lors de la conférence de presse a été critiquée par de nombreux observateurs.

    “Même si nous attendons encore les confirmations définitives, ce dénouement tragique met fin à l’angoisse de ne pas savoir où de trouvaient Dom et Bruno. À présent, nous allons pouvoir les ramener à la maison et leur dire adieu avec amour”, a-t-elle déclaré.

    “Aujourd’hui, nous débutons aussi notre combat pour la justice (...) Nous n’aurons la paix que quand seront prises les mesures nécessaires pour que de telles tragédies ne se reproduisent pas”.

    Zone dangereuse

    Le journaliste britannique et l’expert brésilien avaient été vus pour la dernière fois le 5 juin, durant une expédition dans la zone de la Vallée de Javari.

    Cette région proche de la frontière avec le Pérou et la Colombie est réputée très dangereuse, s’y déploient de multiples trafics de drogue, de pêche ou d’orpaillage illégal.

    Elle est devenue ces dernières années un axe stratégique pour les gangs de narcotrafiquants qui acheminent par voie fluviale de la cocaïne ou du cannabis produits dans les pays voisins.

    Auteur de dizaines de reportages sur l’Amazonie, Dom Phillips, 57 ans, installé au Brésil depuis 15 ans, s’était rendu une nouvelle fois dans la région dans le cadre de recherches pour un livre sur la préservation de l’environnement.

    Bruno Pereira, 41 ans, expert reconnu et défenseur des droits des peuples autochtones, a travaillé durant de nombreuses années à l’agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai).

    Il a notamment dirigé l’antenne de la Funai à Atalaia do Norte (nord-ouest), localité où les deux hommes étaient censés rentrer en bateau quand ils ont disparu, ainsi qu’un programme de protection de groupes indigènes isolés de la zone.

    “Mal vu”

    Père de trois enfants, Bruno Pereira a relaté à plusieurs reprises avoir été la cible de menaces de bûcherons, mineurs et pêcheurs illégaux qui tentaient d’empiéter sur les terres protégées.

    La disparition des deux hommes a suscité une vive émotion dans le monde, avec des réactions de personnalités politiques de premier plan et de célébrités comme les membres du groupe de rock irlandais U2.

    Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, favorable à l’exploitation minière et agricole de réserves indigènes en Amazonie, a été fortement critiqué pour avoir qualifié l’expédition des deux hommes d’“aventure peu recommandable”.

    Mercredi, il a affirmé que Dom Phillips était “mal vu” en Amazonie parce qu’il avait écrit “de nombreux reportages contre les orpailleurs, sur l’environnement”. “Dans cette région très isolée, beaucoup de gens ne l’aimaient pas”, a-t-il ajouté.

    “C’est très triste”, a réagi l’ex-président de gauche Lula da Silva (2003-2011), candidat à la présidentielle de 2022, à l’annonce de la Police fédérale. “Des personnes mortes pour défendre les terres indigènes et l’environnement. Le Brésil ne peut pas être cela”, a-t-il écrit sur Twitter.

    À voir également sur Le HuffPost:

    • chevron_right

      Disparition de Dom Phillips et Bruno Pereira au Brésil: la découverte de restes humains ravive les inquiétudes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 15:46 · 5 minutes

    Le 9 juin, des employés de la Fondation nationale indigène ont protesté contre la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et du spécialiste brésilien des affaires indigènes Bruno Pereira. Le 9 juin, des employés de la Fondation nationale indigène ont protesté contre la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et du spécialiste brésilien des affaires indigènes Bruno Pereira.

    INTERNATIONAL - Des restes humaines découverts dans la forêt amazonienne pourraient être ceux de Dom Phillips et Bruno Pereira, respectivement journaliste et anthropologue, portés disparus depuis dimanche 5 juin dans la jungle. Même si la prudence reste de mise à ce stade.

    Ce lundi 13 juin, le président brésilien, Jair Bolsonaro , a indiqué que des restes humains “flottant sur le fleuve” avaient été retrouvés au cours des recherches, menées depuis huit jours pour retrouver le journaliste et l’expert indigéniste disparus dans les alentours d’Atalaia do Norte, en bordure de la frontière avec le Pérou et la Colombie.

    “Tout porte à croire qu’on leur a fait du mal, des viscères humains ont été retrouvés flottant sur le fleuve et amenés à Brasilia pour identifier l’ADN”, a révélé le chef de l’État lors d’un entretien à la radio CBN.

    La police dément la découverte de corps

    Peu de temps avant, la famille du journaliste britannique avait pourtant annoncé la découverte de deux corps encore non identifiés, mais appartenant très probablement au duo parti en reportage, pour la préparation d’un livre sur la protection de l’environnement en Amazonie , dans cette région du nord-ouest brésilien.

    Le beau-frère du journaliste porté disparu a indiqué au Guardian que l’ambassadeur du Brésil les avait informés que deux corps avaient été retrouvés “dans la forêt tropicale, qu’ils étaient attachés à un arbre et qu’ils n’avaient pas encore été identifiés”. La femme du journaliste britannique, Alessandra Sampaio, a également confirmé la découverte de deux corps au journal brésilien Globo .

    Cependant de nombreux doutes persistent et les informations se contredisent. Ce lundi, la police fédérale du Brésil, aidée dans ses recherches par des groupes autochtones, dément toute découverte de corps, comme elle l’a fait savoir dans un communiqué. Les autorités se contentent d’évoquer du “matériel biologique” en cours d’analyse.

    Sur les traces du duo, porté disparu dans la jungle

    Un rebondissement macabre qui survient alors que plusieurs objets appartenant aux deux hommes avaient été retrouvés la veille. “Une carte de santé, un pantalon noir, une sandale noire et une paire de bottes appartenant à Bruno Pereira, et une paire de bottes et un sac à dos appartenant à Dom Phillips et contenant des vêtements personnels”, évoquait alors la police fédérale de l’Etat d’Amazonas, dans un communiqué.

    Tous ces objets ont été retrouvés “près de la maison” d’Amarildo Costa de Oliveira, le seul individu arrêté pour l’heure, dans cette affaire qui agite le Brésil et le Royaume-Uni depuis plus d’une semaine maintenant.

    Ce pêcheur de 41 ans, “suspecté” par les autorités brésiliennes d’être lié à la disparition du binôme, avait été aperçu par plusieurs témoins alors qu’il passait à toute vitesse dans un bateau allant dans la même direction que le journaliste et l’indigéniste. L’homme a été placé en détention et des traces de sang retrouvées sur son bateau doivent encore être analysées à ce stade.

    Affaire sensible, sur fond de protection de l’Amazonie

    Les recherches se poursuivent comme l’a indiqué Jair Bolsonaro, même si cette région du Brésil est loin d’être la plus facile d’accès. Surtout qu’elle est décrite comme le carrefour entre le territoire de préservation des richesses naturelles exceptionnelles de la forêt, le lieu de protection des indigènes et la zone sur laquelle trafic de drogue et pillage de la forêt amazonienne s’accumulent depuis de nombreuses années.

    D’ailleurs, le caractère très spécifique de cette affaire de disparition mystérieuse, additionné au sujet de la venue des deux hommes dans cette région reculée du monde, pousse le quotidien brésilien O Globo à parler de l’affaire comme d’“un chapitre du débat international sur l’Amazonie”.

    À ce titre, des rassemblements organisés par les familles des deux hommes et par des employés de la Fondation nationale indigène ont eu lieu depuis le 5 juin pour protester contre leur disparition. Bruno Pereira aurait déjà été menacé à plusieurs reprises pour son travail de protection des tribus locales dont le territoire est petit à petit détruit dans cette zone du Brésil, devenue un terrain fertile de criminalité -sous les yeux des autorités- au grand dam des indigènes, derniers remparts de protection de la forêt amazonienne.

    Âgé de 57 ans, Dom Philipps est collaborateur pour le journal britannique The Guardian . Avec son acolyte Bruno Pereira, expert brésilien de 41 ans auprès de l’agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai), ils avaient décidé de se rendre dans cette zone du Brésil pour réaliser des interviews dans la région de la vallée de Javarí.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Brésil, de gigantesques incendies ravagent la forêt amazonienne

    • chevron_right

      Guerre en Ukraine: un hommage rendu à Frédéric Leclerc-Imhoff à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 19:25 · 3 minutes

    Un rassemblement en hommage au journaliste de BFMTV tué en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff, était organisé ce 10 juin 2022 à Paris. Un rassemblement en hommage au journaliste de BFMTV tué en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff, était organisé ce 10 juin 2022 à Paris.

    HOMMAGE - “Voila, M. Poutine, la belle personne que vous avez tuée.” Ce vendredi 10 juin au soir, la mère de Frédéric Leclerc-Imhoff , journaliste mortellement touché par un éclat d’obus fin mai en Ukraine , a rendu hommage à son fils lors d’un rassemblement à Paris .

    Sa famille, ses collègues de BFMTV, dont le reporter Maxime Brandstaetter qui faisait équipe avec lui en Ukraine, son partenaire Sam Cottet étaient présents, aux côtés de Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, et de Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

    “Avant de partir pour sa première mission en Ukraine, il nous avait clairement exprimé que ça représentait le sens même de son engagement professionnel, ce pourquoi il avait choisi ce métier (...), pour nous donner à voir la réalité en toute impartialité, nous permettre de comprendre au-delà des propagandes, dénoncer l’horreur”, a souligné sa Sylviane Imhoff, devant plusieurs centaines de personnes participant à ce rassemblement à l’appel de RSF, au cours duquel elle a rappelé le parcours de son fils.

    “Donner la parole aux plus humbles, aux invisibles” faisait partie “des valeurs dont il était pétri”, a-t-elle souligné, émue, évoquant de précédents reportages auprès de femmes de chambre de grands hôtels, ou auprès des migrants à Grande-Synthe.

    “Ne soyez pas tristes”

    “Vous savez que Frédéric était quelqu’un d’excessivement modeste, qui n’aimait pas se mettre en avant. Je pense qu’il aurait éprouvé un certaine gêne à nous voir rassemblés ce soir”, a-t-elle ajouté. C’était une “personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes.”

    Marc-Olivier Fogiel, présent dans l’assemblée, a déclaré: “La rédaction est en deuil. Nous pleurons un journaliste engagé.” Il a décrit un professionnel tout sauf “tête brûlée” qui “voulait raconter le monde”. La chaîne va continuer à couvrir le conflit, a-t-il ajouté.

    Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG Reporters sans frontières, a rendu hommage à “un homme libre et un journaliste libre” qui “a payé son travail de sa vie”. “Il était le 8e journaliste à trouver la mot dans ce conflit”, a-t-il affirmé saluant un professionnel “brillant engagé, passionné et bienveillant”.

    Sam Cottet, le compagnon du journaliste a lui rappelé combien son métier était une “vocation pour lui, malgré son statut précaire”. On partageait un “militantisme profond et radical souvent joyeux, parfois difficile, même insoutenable”, a-t-il souligné, décrivant une relation de presque un an avec un “réel partenaire de vie plein de patience et d’entrain”.

    Le rassemblement a été marqué par des chants  ― Ma France de Jean Ferrat repris par la foule ― et une longue minute d’applaudissements.

    Une enquête ouverte pour crime de guerre

    Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d’obus lors d’un bombardement, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Mercredi en fin de matinée, ses collègues de BFMTV avaient observé une minute de silence en sa mémoire.

    Âgé de 32 ans, ce grand brun aux traits doux, décrit par ses proches comme “queer, vegan, antispéciste, anticapitaliste”, travaillait pour la chaîne d’information en continu depuis six ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d’images (JRI).

    Diplômé en 2014, il avait été formé à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (Ijba), après des études de philosophie à Paris. Vendredi, plusieurs de ses camarades de l’Ijba ont déclaré qu’il était “mort en faisant une des choses qui donnait du sens à son existence”.

    Après l’annonce de sa mort, le parquet national antiterroriste (Pnat) français avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre . La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait tweeté que le journaliste avait été “tué par un bombardement russe”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le corps du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff tué en Ukraine rapatrié en France

    • chevron_right

      Ces critiques d'Elise Lucet après la mort d'un journaliste de BFMTV passent mal

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 16:27 · 3 minutes

    Elise Lucet, ici en 2016, a fustigé les chaînes d'information en continu dans une interview sur France 5, le 5 juin 2022. Elise Lucet, ici en 2016, a fustigé les chaînes d'information en continu dans une interview sur France 5, le 5 juin 2022.

    TÉLÉVISION - Des propos qui ne passent pas. Dans une interview donnée à France 5 dimanche 5 juin, la journaliste d’investigation Élise Lucet a vivement critiqué les chaînes d’information en continu. Ces déclarations (même si elles suivaient un hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff) ont été mal reçues par BFMTV , dont l’un des journalistes est décédé en Ukraine une semaine auparavant.

    Invitée de l’émission Revu qui se focalise l’actualité de la semaine écoulée, la présentatrice Pascale Clark a demandé à Élise Lucet si elle regardait CNews . “Je vais être tout à fait honnête. Je ne regarde quasiment jamais les télés d’info en continu, a-t-elle répondu. Aucune. Vraiment. Même pas franceinfo”, le canal de France Télévisions, pour qui elle travaille.

    “Je n’ai pas le temps et ça me saoule! Il y a un côté où on vous maintient comme ça, en haleine. Pour moi, un journaliste, ce n’est pas quelqu’un qui a un micro, comme ça, et qui parle devant une caméra”, a-t-elle fustigé, mimant un reporter avec son micro.

    “Respectons sa mémoire”, appelle Marc-Olivier Fogiel

    Ces propos, tenus tout juste une semaine après la mort du journaliste caméraman Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, n’ont pas été du goût de BFMTV qui employait le journaliste.

    ”‘Un journaliste, c’est quelqu’un qui va sur le terrain, qui va rencontrer des gens, qui va prendre des risques quand il va aller en Ukraine’. Comme Frédéric Leclerc-Imhoff de BFMTV, qui l’a payé de sa vie il y a une semaine. Respectons sa mémoire”, a réagi Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne.

    Le reporter Patrick Sauce a écrit un tweet très similaire, où il cite directement Élise Lucet et dénonce son “indécence”. Ce message a été retweeté par Hervé Béroud, le directeur de l’information et des sports d’Altice médias, qui détient BFMTV.

    Elise Lucet envoie “tout son courage à la famille” de Frédéric Leclerc-Imhoff

    Elise Lucet a fait ces déclarations dans la deuxième partie de l’émission. Dans les premières minutes de l’interview, elle a tenu a revenir sur la guerre en Ukraine qui fait les gros titres depuis 103 jours. Elle a alors eu un mot pour Frédéric Leclerc-Imhoff, et tous les journalistes morts sur le terrain.

    “Il y 8 journalistes qui ont été tués. Quelle que soit leur nationalité. Évidemment Frédéric Leclerc-Imhoff ça nous a beaucoup touché. J’envoie tout mon courage, ma force à sa famille, ses proches, ses confères et consœurs. (...) Ce sont des gens qui ont beaucoup de courage”, a-t-elle souligné.

    Et la journaliste de Cash Investigation de poursuivre: “Quand on me dit ‘ah madame Lucet vous avez du courage’... Attendez vous avez vu ces gens là sur le terrain? C’est autre chose, ils risquent leur peau.”

    Parmi les autres journalistes morts en Ukraine se trouvent le Franco-irlandais Pierre Zakrzewski , victime d’une fusillade en mars et le photo-journaliste américain Brent Renaud qui a perdu la vie le 13 mars dernier, alors qu’il circulait en voiture avec un collègue.

    À voir également aussi sur Le Huffpost: “Cash Investigation”: 5 erreurs qui trahissent les invités d’Élise Lucet