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      ChatALL – L’outil ultime pour interagir avec tous les bots IA

      news.movim.eu / Korben · Sunday, 20 August, 2023 - 07:00 · 1 minute

    ChatALL est un logiciel vachement pratique qui permet d’envoyer simultanément des requêtes à plusieurs bots IA basés sur des modèles de langage (LLMs) pour évidemment en tirer les meilleures réponses.

    Imaginez que vous soyez en train de bosser avec ChatGPT ou un Alpaca (et dérivé) et que les résultats obtenus ne vous conviennent pas vraiment. Parfois, il y a des demandes qui sont difficile pour certaines IA. C’est là que ChatALL entre en scène puisque grâce à cet outil, vous allez pouvoir poser une seule fois votre question et recevoir des réponses de plusieurs bots IA, tels que Bing Chat, Baidu ERNIE, Bard, Poe, MOSS, Tongyi Qianwen, Dedao Learning Assistant, iFLYTEK SPARK, Alpaca, Vicuna, ChatGLM, Claude, Gradio ou encore HuggingChat.

    Ainsi, vous obtiendrez un panel de réponses que vous pourrez analyser d’un seul coup d’oeil.

    Parmi les fonctionnalités de ChatALL, il y a un mode de prompt rapide, la sauvegarde de l’historique de chat en local, la mise en valeur de la meilleure réponse, la suppression des réponses indésirables, la possibilité d’activer/désactiver les bots à tout moment, et la prise en charge de plusieurs langues (anglais et chinois pour l’instant). De plus, ChatALL est compatible avec Windows, macOS et Linux.

    Alors, comment utiliser ChatALL ? Il vous suffit d’avoir des comptes et/ou des clés API pour les bots en question et une bonne connexion réseau. C’est tout !

    ChatALL permet de rendre les interactions avec les bots d’IA plus riches et stimulantes. Soumettre des demandes à un panel de bots est bien plus intéressant que d’interagir avec un bot unique, parfois décevant, surtout que chaque IA a ses points forts et ses points faibles.

    Bref, si ça vous intéresse, c’est par ici .

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      Quelles langues dominent le monde ? Cette incroyable carte vous donne la réponse !

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Wednesday, 28 June, 2023 - 12:47

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    Décrypter la complexité du monde linguistique est une tâche ardue. Quelle est la langue la plus utilisée à travers le monde ? Quelle langue peut-on entendre dans le plus grand nombre de pays ? Nous avons découvert une carte fascinante qui offre des réponses à ces questions.

    Quelles langues dominent le monde ? Cette incroyable carte vous donne la réponse !

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      Hashtags, tics, émojis, où est passé notre langage? - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 07:00 · 4 minutes

    Un selfie Un selfie " mort de rire " et un emoji "cœur" suffiront à constituer votre épitaphe.

    LANGAGE - L’été bat son plein, et avec lui, sa valse de vanités. Les réseaux sociaux ont ceci de vicieux qu’ils encouragent à la procrastination, à la facilité et aux phrases toutes faites. Ainsi, beaucoup se contentent de lire le titre d’un article pour le commenter et y déposer leur fiel. D’autres, instagrameurs de tout poil, pensent qu’il suffit de faire un selfie avec un hashtag “bonheur” pour être heureux. La vie se charge de le leur rappeler le contraire: ils n’auront gagné que la compulsion de vérifier le nombre de likes récoltés par leurs photos, symboles criants d’un néant existentiel, avec un hashtag “malheur” en prime. La facilité, l’ultra-simplification, la réduction drastique de l’intelligence sont de sortie dans tous les champs d’ expression .

    La méprise du langage

    Le SMS est toujours en peloton de tête. Aujourd’hui, avec le correcteur automatique, même ceux qui écrivent « sa va » ont la vie sauve. L’intelligence artificielle pallie toutes les énormités. Plus besoin de savoir écrire et de faire des phrases avec un sujet, un verbe et un complément. Un selfie « mort de rire » et un emoji « cœur » suffiront à constituer votre épitaphe. Le bisou est aussi mis à toutes les sauces. On fait des bisous tout le temps, on use l’emoji jusqu’à l’os. C’est tellement plus simple de liker une phrase que d’émettre une réponse à celle-ci, surtout quand on n’a rien à dire.

    Mais si seulement l’ultra-simplification s’arrêtait aux messages… La fabrique du crétin dont parle Jean-Paul Brighelli dans son livre éponyme, a de moins en moins de frontière définie. Elle s’immisce partout. J’entendais récemment une patiente me parler de son voyage au Maroc. Elle était allée passer trois jours à Marrakech dans un hôtel pension complète, où elle avait passé le plus clair de son temps à la piscine. « Mon mari et moi, on rêvait de faire le Maroc » commentait-elle, au terme de cette petite escapade. L’expression « Faire le Maroc » était on ne peut plus paradigmatique de la société instantanée à laquelle nous appartenons. Elle révèle l’amalgame dans lequel nous sommes enfermés quand nous pensons qu’un emoji « Cœur » a valeur de réponse et qu’un week-end de trois jours dans un hôtel est une manière de « faire » un pays.

    La facilité, l’ultra-simplification, la réduction drastique de l’intelligence sont de sortie dans tous les champs d’expression.

    Ah, si c’était si simple ! Seulement voilà : cette méprise se constate aussi dans de nombreuses autres expressions, qui n’en finissent pas de déformer la réalité, de lui donner un visage niais avec un nez raccourci. Prenez : « Faire un burn-out ». Depuis quelques temps, l’épuisement professionnel est le cache-misère des vraies causes du mal être. Plutôt que de s’explorer en profondeur et de débuter un travail sur soi-même, on démissionne de son entreprise après une extinction des feux. La solution est une fuite en avant, bien souvent source de reproductions des conduites d’échec.

    “Que vous est-il arrivé ?

    _ J’ai fait un burn-out.”

    Un univers sémantique de réductions à tout-va

    Et le problème est réglé. Pour peu que l’agresseur soit toujours l’autre et que nous n’ayons strictement rien à nous reprocher, les vaches sont bien gardées dans ce monde édulcoré de toutes formes de réflexions poussées. D’ailleurs, on ne pense plus, on « brainstorme », on « forwarde », on « partage », on « supervise ». Quant à nos enfants, ils doivent bien se résoudre également à entrer dans les nouvelles cases de l’ultra-simplification sous peine de passer pour des inadaptés. La plupart des parents manient les expressions « Haut potentiel » et « Hypersensibilité » avec une facilité qui défie les plus grands professeurs de médecine. Là encore, ce qui compte, c’est de savoir ce que l’on « est », quelle case on coche, sans craindre l’essentialisme. Nous sommes en quête de mots valises, de réponses immédiates, de commentaires expéditifs, mais surtout pas de vérités ontologiques. Celles-ci, trop complexes, sont « prise de tête ». Mieux vaut faire un smiley clin d’œil.

    Au fond, cet univers sémantique de réductions à tout va peut se regrouper en une phrase, une seule : « J’ai fait le Maroc avec mes enfants hauts potentiels juste après avoir fait mon burn-out et j’ai partagé plein de selfies sur mon Instagram avec des smileys Mort de rire pour dire qu’on s’amusait bien ». Ajoutez un hashtag hihihi ou ahahah et vous passerez un excellent été sous le soleil de 2022. Kiss.

    À voir également sur Le HuffPost: Les Boloss des belles lettres et Jean Rochefort sont de retour. Et pour 50 épisodes.