• chevron_right

      Affaire Garrido-Corbière: La justice ouvre une enquête pour escroquerie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 12:41 · 1 minute

    Raquel Garrido et Alexis Corbière, tous les deux élus députés NUPES (la France insoumise) lors des législatives de juin 2022. Raquel Garrido et Alexis Corbière, tous les deux élus députés NUPES (la France insoumise) lors des législatives de juin 2022.

    JUSTICE - Après la publication de fausses informations dans Le Point , retirées depuis, visant Raquel Garrido et Alexis Corbière , une enquête a été ouverte pour escroquerie, a annoncé, ce jeudi 30 juin, le parquet de Paris. Les deux députés avaient déposé deux plaintes, dont une contre X pour faux et usage de faux et usurpation d’identité.

    Dans un article le journaliste Aziz Zemouri accusait le couple de députés LFI d’employer une femme de ménage algérienne sans-papier et la faisant travailler à des “cadences infernales”. L’article a été retiré le lendemain de sa publication. Le directeur de la rédaction, Étienne Gernelle , avait alors reconnu “des erreurs et des manquements à la prudence”, s’excusant auprès des députés et des lecteurs.

    Aziz Zemouri, mis à pied par Le Point , a ensuite porté plainte contre Jean-Christophe Lagarde pour “abus de confiance”.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: A l’Assemblée, une rentrée dans le calme avant la tempête

    • chevron_right

      Affaire Garrido-Corbière: Plainte de Zemouri contre Lagarde, Libé dévoile un enregistrement troublant

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 09:38 · 5 minutes

    Jean-Christophe Lagarde, à Paris, le 20 mai 2020 (Thomas Coex, Pool via AP) Jean-Christophe Lagarde, à Paris, le 20 mai 2020  (Thomas Coex, Pool via AP)

    MÉDIAS - “Il est plus que plausible que Jean-Christophe Lagarde ait un rôle dans cette affaire”, a estimé sur BFMTV, ce jeudi 28 juin au soir le député LFI Alexis Corbière. “L’affaire”, comme il est désormais coutume de l’appeler, fait référence à un article du Point , signé du journaliste Aziz Zemouri , mettant en cause Alexis Corbière et Raquel Garrido .

    Le couple d’élus Insousmis y était accusé d’employer une femme de ménage algérienne sans papier à des heures indues, et de lui faire du chantage à la régularisation. L’article a finalement été dépublié après un démenti ferme des deux concernés et un dépôt de plainte. Invité d’Europe 1, le directeur de la rédaction Etienne Gernelle , a évoqué un enfumage du journaliste et a lancé une enquête interne pour comprendre les raisons de ce fiasco.

    Aziz Zemouri, lui, a fermement l’intention de ne pas être le seul à porter la charge de cet échec, et a déposé plainte le mardi 29 juin pour “abus de confiance” contre l’ex-député UDI, Jean-Christophe Lagarde, et un policier. Deux protagonistes dont le nom est évoqué dans un enregistrement inédit publié par le service CheckNews de Libération. La bande est une conversation entre le policier et journaliste.

    • Qui est le policier mis en cause par Aziz Zemouri?

    Dans sa plainte, Aziz Zemouri accuse Anouar Bouhadjela, dit Noam Anouar, d’être à l’origine des fausses accusations contre les deux élus. Ce dernier est décrit par Libération comme “un ancien policier des renseignements territoriaux (...) lanceur d’alerte, syndicaliste” et travaillant désormais “pour la ville de Drancy, au sein du CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance)”. La maire de Drancy n’est autre qu’Aude Lagarde, l’épouse de Jean-Christophe Lagarde.

    Dans sa plainte, le journaliste assure que le policier l’a contacté, fin mai, pour le mettre en contact avec une femme prétendant être la femme de ménage, non déclarée et sans papiers, du couple de députés LFI. Contacté par CheckNews, Noam Anouar confirme avoir transmis le dossier à Aziz Zemouri après avoir eu vent d’un contrôle de police au cours duquel une femme algérienne, soi-disant exploitée par les enfants du couple Corbière-Garrido se serait fait prendre son passeport. Le policier transmet une photocopie de la pièce d’identité et le numéro de la femme en question au journaliste.

    “Cette affaire est partie d’une information qui était en ma possession au départ. Je collabore avec Le Média et quand je suis mis au courant de certaines affaires et que Le Média ne les traite pas, je les transfère à certains amis journalistes. Ça fait des années que je fais ça”, dit-il à Libération sans préciser en revanche comment il a eu ce numéro.

    Ce lundi, les deux hommes se sont parlé lors d’une conversation téléphonique qui a donc été enregistrée. Dedans Aziz Zemouri revient notamment sur le rôle supposé de Jean-Christophe Lagarde, éliminé au second tour des législatives dans sa circonscription de Seine-Saint-Denis, où il a été battu par Raquel Garrido.

    • Jean-Christophe Lagarde mis en cause par Aziz Zemouri

    Si Aziz Zemouri met en cause Jean-Christophe-Lagarde c’est qu’il le soupçonne d’avoir joué un rôle dans cette affaire et en veut pour preuve un message que l’ex-élu UDI avait tweeté concernant le blocage de l’article en question.

    “Je ne comprends pas bien et ne sais pas la fiabilité de ceux qui me donnent ces infos. En fait, ils m’ont alerté la semaine dernière que cet article allait sortir mercredi et jeudi. Puis le journaliste a dit que ça avait été bloqué en haut. On en parle tout à l’heure?”, écrit Lagarde dans un message qui ressemble à une conversation privée. Le tweet a été supprimé depuis.

    Au téléphone dans cette conversation enregistrée, Aziz Zemouri revient à la charge là-dessus auprès de Noam Anouar et lui assure qu’il n’a dit qu’à lui que l’article était bloqué.

    Dans sa plainte, Aziz Zemouri précise que son informateur Noam Anouar l’a appelé “aux alentours du second tour des législatives” pour lui demander “si l’article était prêt à paraître avant le second tour”. Il lui a répondu que l’article était “bloqué au niveau de la direction du journal”.

    Le policier confirme dans l’échange téléphonique qu’il a bien parlé du blocage à Jean-Christophe Lagarde, mais suggère que “les infos” que mentionne l’ex-élu dans son tweet proviennent d’autres sources policières.

    “Sa source à lui, c’est une source policière. Il y a de la flicaille dans le truc. C’est ça en fait le machin (...) je pense que c’est une manipulation de flics au départ (..) Je pense même que si, à la limite, allez, on imagine que Lagarde soit impliqué à un moment ou un autre, je pense qu’il a été baladé”, assure Noam Anouar à l’oral.

    De son côté Aziz Zemouri se dit persuadé que c’est Jean-Christophe Lagarde qui a demandé à Anouar de lui transmettre ce passeport. Son interlocuteur ne répond rien sur ce point, comprenant visiblement que la conversation est enregistrée.

    • Et maintenant ?

    À l’AFP, Jean-Christophe Lagarde qui n’avait pas réagi jusqu’à maintenant, a dit son ”étonnement” de ce dépôt de plainte et indiqué attendre “d’en prendre connaissance pour réagir s’il y a lieu”. De son côté, Noam Anouar a catégoriquement nié les accusations du journaliste du Point et contesté être “l’auteur du complot” visant les deux élus.

    “On essaie de faire de moi le coupable idéal dans l’affaire Corbière-Garrido”, a-t-il regretté. Quant à la femme de ménage au cœur de cette affaire, elle n’a selon CheckNews plus donné de nouvelle depuis le second tour des élections législatives.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

    • chevron_right

      Aziz Zemouri et "Le Point" condamnés pour un article sur l'affaire Besson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 14:23 · 3 minutes

    Luc Besson pris en photo à Londres le 24 juillet 2017. Luc Besson pris en photo à Londres le 24 juillet 2017.

    LE POINT - Les mésaventures s’enchaînent pour Le Point et Aziz Zemouri. Sand Van Roy , actrice qui accuse Luc Besson de viol , a de nouveau fait condamner en diffamation, ce mardi 28 juin à Paris, l’hebdomadaire et son journaliste pour un article sur cette affaire datant d’octobre 2018.

    Étienne Gernelle , directeur de publication du journal, et Aziz Zemouri , sont condamnés à payer respectivement 3.000 euros et 2.000 euros d’amende, ainsi qu’à verser solidairement 3.000 euros de dommages et intérêts à Sand Van Roy, ainsi que 2.000 euros de frais de justice. Le passage incriminé doit être supprimé du site.

    Dans cet article diffusé sur le site du Point , Aziz Zemouri affirmait notamment que l’actrice belgo-néerlandaise aurait déposé en Belgique “une autre plainte pour viol qui date de plusieurs mois contre un individu non connu”. Selon cet article, Luc Besson “s’est souvenu” devant les enquêteurs “qu’elle lui en avait parlé. Il a mis en doute ces faits de viol étant donné qu’en ce qui le concerne, ils sont faux, a-t-il affirmé”.

    Ces affirmations du Point sont “une pure invention”. “Il n’y a jamais eu de plainte en Belgique contre un inconnu”, avaient confirmé les enquêteurs et le parquet de Bruges, selon Antoine Gitton, l’un des avocats de Sand Van Roy.

    Un article qui “déconsidère la procédure engagée par Sand Van Roy”

    Pour la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, l’article du média “déconsidère la procédure engagée par (Sand Van Roy) et laisse accroire qu’aucun élément tangible ne viendrait supporter les accusations portées à l’encontre de Luc Besson”.

    L’actrice accuse en effet le réalisateur de viols et agressions sexuelles depuis mai 2018. Il a bénéficié en mai dernier d’un non-lieu en appel. La plaignante a formé un pourvoi.

    Le tribunal estime qu’à certains moments, le journaliste “semble prendre fait et cause” pour Luc Besson dans une forme de “promotion de (sa) défense”. Sur le passage spécifiquement visé, il “insinue” que Sand Van Roy “dépose des plaintes pour viol dépourvues de tout fondement”, ce qui est diffamatoire.

    La bonne foi du Point et d’Aziz Zemouri n’a pas été retenue. Ils ont produit à l’audience un “cliché pris d’une moitié d’une feuille” présenté comme “un extrait de l’audition de Luc Besson” devant les policiers. Cette “capture d’écran ne revêt, au vu de sa présentation, aucune valeur probante, rien ne permettant d’affirmer qu’elle n’a pas fait l’objet d’une manipulation”, estime le tribunal.

    Pas la première condamnation

    En juin 2021, Le Point et Aziz Zemouri avaient déjà été condamnés pour diffamation après un article qualifiant l’actrice d’ancienne “call-girl”. La condamnation a été confirmée en appel en avril. Dans un troisième dossier où ils étaient également poursuivis pour diffamation par Sand Van Roy, Étienne Gernelle et Aziz Zemouri ont en revanché été relaxés.

    Par ailleurs, le 23 juin, Le Point a dû retirer de son site un article écrit par Aziz Zemouri accusant indûment le couple de députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière d’avoir exploité une employée sans papiers . Le journaliste, qui s’est dit “victime d’une manipulation” et “s’est excusé”, a été mis à pied et convoqué à un entretien préalable à un possible licenciement.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

    • chevron_right

      Affaire Garrido-Corbière: le directeur du "Point" charge Aziz Zemouri

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 13:47 · 3 minutes

    Étienne Gernelle au micro d'Europe 1 ce lundi 27 juin. Étienne Gernelle au micro d'Europe 1 ce lundi 27 juin.

    LE POINT - “Il nous a enfumés”. Invité sur Europe 1 ce lundi 27 juin, Étienne Gernelle, le patron du Point , ne s’est pas montré tendre avec Aziz Zemouri, auteur d’un article sur le couple de députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, les accusant d’exploiter une employée sans papiers.

    D’après Étienne Gernelle, celles-ci ont été “inventées” par des intervenants encore inconnus, puis répercutées par un journaliste qui a “fondu un plomb”. “Il y a un double enfumage” dans cette affaire comparable à “un accident industriel”, a-t-il livré au micro de la radio généraliste.

    Au départ, il y a “des gens qui ont essayé de monter une affaire qui n’existait pas”, a expliqué le patron de presse, dans ses premières explications détaillées sur cette erreur qui a placé son magazine dans la tourmente.

    “Et puis il y a l’enfumage interne, avec un journaliste qui (...) a perdu la raison, a fait n’importe quoi et a enfumé sa hiérarchie”, a-t-il poursuivi, en insistant sur le fait que les affirmations de l’article ”étaient fausses”.

    “S’il avait dit la vérité, jamais le papier n’aurait été publié”

    Face au tollé, Le Point a dû retirer l’article en question de son site la semaine dernière. Étienne Gernelle avait présenté ses excuses aux deux députés, qui avaient réclamé le licenciement de son auteur. Celui-ci a ensuite été mis à pied et convoqué à un entretien préalable à un possible licenciement.

    “S’il avait dit la vérité sur la nature des documents qu’il avait et la manière dont il les avait obtenus, jamais le papier n’aurait été publié”, a assuré l’ancien journaliste du Figaro . Aziz Zemouri s’appuyait notamment sur des SMS qui se sont révélés faux.

    Selon son patron, le journaliste “a probablement fondu un plomb par indignation” en pensant que cette affaire était vraie. “Qui a fabriqué ces textos, qui a inventé cette affaire, façonné cette histoire? On enquête dessus (...) Pour l’instant, on n’a aucune certitude, on a des pistes très sérieuses. Évidemment on publiera tout ça dès que ce sera prêt”, a informé Étienne Gernelle, selon qui neuf journalistes du Point , dont lui-même, travaillent sur cette contre-enquête.

    Des fausses informations avant les élections

    Selon lui, les fausses informations ”étaient arrivées à Aziz Zemouri avant les législatives” mais leur publication dans le Point “a été repoussée”.

    “Ca a été un réflexe général de se dire ‘il n’y a pas d’urgence’, et il n’y en avait d’autant pas que c’était faux”, a poursuivi Etienne Gernelle, en reconnaissant qu’“il y avait eu beaucoup d’interrogations avant publication”.

    La transmission de ces faux au journaliste du Point avait-elle pour but d’influer sur les élections? “Je ne le sais pas pour l’instant”, a répondu Etienne Gernelle, selon qui “il y a beaucoup de brume dans cette affaire”.

    En juin 2021, Le Point et Aziz Zemouri avaient été condamnés pour diffamation après un article de ce dernier, condamnation confirmée en appel. Il qualifiait d’ancienne “call-girl” l’actrice Sand Van Roy, qui accuse le cinéaste Luc Besson de viols et agressions sexuelles.

    L’avocat de Raquel Garrido et Alexis Corbière, Me Xavier Sauvignet, a indiqué à l’AFP la semaine dernière, qu’il préparait deux plaintes, l’une pour diffamation publique et une autre contre X pour faux et usage de faux et usurpation d’identité.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon demande un vote de confiance pour Borne

    • chevron_right

      Aziz Zemouri du "Point" mis à pied après ses accusations contre Garrido et Corbière

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 08:23 · 3 minutes

    Raquel Garrido et Alexis Corbière, tous les deux élus députés NUPES (la France insoumise) lors des législatives de juin 2022. Raquel Garrido et Alexis Corbière, tous les deux élus députés NUPES (la France insoumise) lors des législatives de juin 2022.

    MÉDIAS - Changement de version et risque de licenciement pour le journaliste du journal Le Point , Aziz Zemouri . D’abord “convaincu de la véracité” de ses informations visant Raquel Garrido et Alexis Corbière , le journaliste se dit désormais “victime d’une manipulation” après “des investigations complémentaires qui (l)’ont amené à constater des incohérences”, a-t-il expliqué le vendredi 24 juin à l’AFP.

    Dans un article publié mercredi, l’hebdomadaire accusait le couple de députés LFI d’employer une femme de ménage algérienne sans-papier dans leurs logements de Bagnolet mais aussi à Paris, où leurs enfants sont pris en charge afin d’être scolarisés dans la capitale. Cela à des “cadences infernales” et en lui faisant miroiter une régularisation de sa situation en cas de victoire de la Nupes aux élections législatives.

    Une enquête interne ouverte

    L’article a été retiré le lendemain de sa publication sur le site du journal. Le directeur de la rédaction, Étienne Gernelle, avait alors reconnu “des erreurs et des manquements à la prudence”, s’excusant auprès des députés et des lecteurs. “Une enquête interne du Point a été diligentée”, a rappelé vendredi Aziz Zemouri à l’AFP.

    “Cela me semble bien orchestré”

    “Il ne s’agit pas seulement des messages Whatsapp qui ont été commentés et contestés”, a-t-il ajouté en référence à des captures d’écran appuyant son article et dont l’authenticité a été mise en doute par des spécialistes du numérique.

    “Cela me semble bien orchestré. Dans cette mesure-là, je présente mes excuses les plus sincères à Raquel Garrido et Alexis Corbière. Le seul point qui me réconforte, c’est que je n’ai pas permis à cette information erronée d’influencer les scrutins” des législatives, a-t-il conclu.

    Convoqué à un entretien préalable à un licenciement

    Le journaliste a été mis à pied et convoqué à un entretien préalable à un possible licenciement, a appris l’AFP vendredi de sources concordantes, confirmant une information de Libération. Contacté par l’AFP, le journaliste a présenté ses “excuses les plus sincères” au couple de députés Nupes-LFI de Seine-saint-Denis, estimant avoir été “victime d’une manipulation”. Sollicitée par l’AFP, la direction du Point n’a pas souhaité commenter ces informations.

    Ce même jour, Raquel Garrido avait demandé sur Twitter le “licenciement immédiat” du journaliste, invoquant un tort “indélébile”. Son époux avait également réclamé des “sanctions”, au nom de “l’honneur du métier” de journaliste. L’avocat du couple, Me Xavier Sauvignet, avait alors indiqué à l’AFP qu’il préparait deux plaintes, l’une pour diffamation publique et une autre contre X pour faux et usage de faux et usurpation d’identité.

    "La rédaction très affectée"

    Dans un communiqué, relayé par la journaliste Géraldine Woessner, la Société des rédacteurs du Point s’est dit “profondément affectée par le manquement aux règles élémentaires de déontologie journalistique” et dit attendre “avec impatience les conclusions de l’enquête actuellement en cours”.

    En juin 2021, Le Point et Aziz Zemouri avaient été condamnés pour diffamation après un article de ce dernier. Il qualifiait d’ancienne “call-girl” l’actrice Sand Van Roy, qui accusait le cinéaste Luc Besson de viols et agressions sexuelles.

    À voir également sur Le HuffPost: A l’Assemblée, une rentrée dans le calme avant la tempête

    • chevron_right

      L'article sur Raquel Garrido et Alexis Corbière dans "Le Point" retiré

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 12:13 · 2 minutes

    Raquel Garrido et Alexis Corbière Raquel Garrido et Alexis Corbière

    MÉDIAS - C’est ce qui s’appelle un rétropédalage. Après avoir publié ce mercredi un article accusant Rachel Garrido et Alexis Corbière de maltraiter une employée de maison sans papiers, l’hebdomadaire Le Point a fait machine arrière ce jeudi 23 juin.

    Dans un message posté sur Twitter, le directeur de la publication Étienne Gernelle a présenté ses excuses au couple de députés de la France insoumise. “Les vérifications complémentaires que nous avons menées nous ont révélé que des erreurs et manquements à la prudence avaient été commis”, explique le directeur qui annonce le retrait de l’article.

    Concernant les suites de cette publication, Etienne Gernelle assure que Le Point continuera d’enquêter “pour comprendre ce qui s’est passé”. “Nous présentons nos excuses plates et sincères à Raquel Garrido et Alexis Corbière”, conclut-il.

    Réagissant à ces excuses, l’avocate, nouvelle députée de Seine-Saint-Denis a réclamé le départ du journaliste. “Je ne pardonne pas qu’il s’en soit pris à nos enfants. Ma famille a trop souffert. Le tort causé est indélébile”, écrit-elle alors que des élus LFI, dont Jean-Luc Mélenchon ont pris sa défense.

    Dans cet article, le journaliste Aziz Zemmouri -plusieurs fois condamné pour diffamation- assurait malgré le démenti de Raquel Garrido que le couple faisait travailler dans des conditions très dures une employée de maison, algérienne, sous couvert d’une forme de chantage à la régularisation. Le texte évoquait également la scolarisation des enfants du couple, vivant à Bagnolet, dans une école parisienne.

    Le journaliste avait par ailleurs posté sur Twitter des captures d’écran de messages, dont la véracité avait été mise en doute par de nombreux journalistes.

    Dans un communiqué publié après la parution de l’article, Raquel Garrido et Alexis Corbière avaient réfuté point par point l’ensemble de ces informations,  indiquant se tourner vers la justice.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon demande un vote de confiance pour Borne