• chevron_right

      Finale de la Ligue des Champions au Stade de France: le rapport du Sénat publié

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 10:42 · 1 minute

    Liverpool fans show tickets and wait in front of the Stade de France prior the Champions League final soccer match between Liverpool and Real Madrid, in Saint Denis near Paris, Saturday, May 28, 2022. Police have deployed tear gas on supporters waiting in long lines to get into the Stade de France for the Champions League final between Liverpool and Real Madrid that was delayed by 37 minutes while security struggled to cope with the vast crowd and fans climbing over fences. (AP Photo/Christophe Ena) Liverpool fans show tickets and wait in front of the Stade de France prior the Champions League final soccer match between Liverpool and Real Madrid, in Saint Denis near Paris, Saturday, May 28, 2022. Police have deployed tear gas on supporters waiting in long lines to get into the Stade de France for the Champions League final between Liverpool and Real Madrid that was delayed by 37 minutes while security struggled to cope with the vast crowd and fans climbing over fences. (AP Photo/Christophe Ena)

    FOOTBALL - C’était il y a moins de deux mois. Le Stade de France accueillait la finale de la Ligue des Champions. Mais de ce samedi 28 mai, on se souvient moins de la victoire du Real Madrid sur Liverpool que du fiasco sur les conditions de l’organisation dans l’enceinte francilienne. Les incidents survenus ce soir-là qui avaient notamment conduit au report du coup d’envoi étaient la conséquence d’un “enchaînement de dysfonctionnements”.

    Telle est la conclusion du rapport intitulé “un fiasco inévitable” et présenté ce mercredi 13 juillet au Sénat par le président de la commission Culture. Laurent Lafon évoque des “défaillances” aussi bien “dans l’exécution” que dans la “préparation” de l’évènement.

    Lors d’un point-presse de présentation de ce rapport, le sénateur centriste a estimé que ce jour-là, “chacun était dans son couloir, sans véritable coordination”.

    Plus d’informations à suivre...

    • chevron_right

      Chaos au Stade de France: 3 hommes condamnés pour des portables volés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 22:42 · 2 minutes

    Des personnes grimpant sur des grilles entourant le Stade de France avant la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis, le 28 mai 2022. Des personnes grimpant sur des grilles entourant le Stade de France avant la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis, le 28 mai 2022.

    JUSTICE - Trois Péruviens ont été condamnés ce mardi 5 juillet par le tribunal correctionnel de Bobigny à des peines avec sursis pour le recel de téléphones volés à des supporters venus assister il y a près d’un mois à la finale de la Ligue des champions , théâtre de nombreux incidents autour du Stade de France .

    Deux d’entre eux, âgés de 21 et 26 ans, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour “recel de vol” de téléphone. Le troisième, 39 ans, également poursuivi pour “exercice illégal de l’activité de taxi”, a écopé d’une peine de neuf mois avec sursis.

    Le soir de la finale, ce dernier se trouvait au volant d’un véhicule faisant office de taxi clandestin quand les policiers ont interpellé le trio avec, à bord, 14 téléphones volés, des portefeuilles contenant de l’argent ou encore du cannabis.

    “C’est la caverne d’Ali Baba”, a raillé le président du tribunal.

    Les trois hommes se sont défendus d’être à l’origine des vols, et ont assuré qu’un tiers, qui n’a pas été arrêté, dirigeait l’équipage à l’œuvre autour du stade.

    80 plaintes de supporters anglais et espagnols

    Deux d’entre eux, en situation irrégulière sur le territoire, comparaissaient détenus.

    “La police voulait trouver des coupables, et nous a poussé à avouer des choses qu’on n’avait pas faites”, a plaidé l’un des prévenus, se présentant comme un touriste venu soutenir le Real Madrid .

    “Ils ont ciblé une population qui était particulièrement facile à voler: des étrangers et des touristes”, a tancé Inès Bordet, la représentante du ministère public.

    Trois autres hommes, également en situation irrégulière, ont déjà été condamnés par ce tribunal le 31 mai, pour des vols au préjudice de supporters.

    Le parquet de Bobigny recensait fin juin 80 plaintes de supporters anglais et espagnols pour vols et violences.

    À voir également sur Le HuffPost : Chaos au Stade de France pour la finale de la Ligue des champions

    • chevron_right

      L'UEFA démonte les chiffres de Darmanin sur les faux billets au Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 15:13 · 3 minutes

    Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022. Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022.

    FOOTBALL - La polémique sur le chaos lors de la finale de la Ligue des champions au Stade de France continue. L’ UEFA , qui a commencé son enquête sur ce fiasco sécuritaire , a évoqué ce mardi 21 juin une pagaille liée à des “causes multiples” au Stade de France , démontant devant le Sénat les chiffres de faux billets avancés par les autorités françaises.

    Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait maintenu devant les sénateurs le chiffre controversé de “35.000 supporters” munis, selon lui, de billets falsifiés ou dépourvus de billet, un responsable de l’UEFA, instance organisatrice de la Ligue des champions, a battu en brèche ce total. “On sait qu’on a eu autour de 2600 billets apportés au tourniquets qui étaient faux”, a déclaré Martin Kallen, directeur général d’UEFA Events, filiale de l’instance européenne chargée des opérations commerciales événementielles.

    Selon lui, “beaucoup de faux billets ne sont jamais arrivés aux tourniquets”. “Combien? On ne sait pas, on ne pouvait pas vraiment vérifier. On ne croit pas que c’était le chiffre mentionné après les premiers jours en France, soit plus ou moins 30.000 à 40.000”, a-t-il asséné, tout en évoquant “plusieurs milliers de billets qui étaient faux”.

    Un fiasco aux “causes multiples”

    Dans les premières heures après cette finale houleuse entre le Real Madrid et Liverpool (1-0), Gérald Darmanin avait jugé les supporters britanniques responsables des incidents, évoquant une “fraude massive” sur la billetterie et suscitant la colère des associations de supporters. Devant les sénateurs le 1er juin, le ministre de l’Intérieur a ensuite esquissé un mea culpa sur l’organisation de la finale lors de son audition, tout en maintenant sa version controversée sur le nombre de faux billets.

    Entendu mardi matin devant les sénateurs, Martin Kallen est revenu sur le rôle dans cette finale de l’UEFA, qui garde en particulier la main sur la billetterie. Pour le dirigeant suisse, les billets papiers, plus aisément falsifiables, étaient moins opportuns que les billets électroniques certifiés. Mais “ce n’est pas seulement les billets papiers qui ont créé le chaos devant les portes”, a-t-il fait valoir.

    “Les causes sont multiples: grève des transports, mauvaises réactions des stadiers, des forces de l’ordre, il y a eu des délinquants (dans le périmètre, NDLR), un flux extrêmement grand devant le stade sans billet ou avec des faux billets”, a-t-il développé, avant de formuler quelques recommandations pour l’avenir.

    Les conclusions de l’enquête attendues en septembre

    Comme par exemple “travailler le plus possible avec des billets électroniques”, “avoir plus de travail sur les périmètres” de sécurité autour du stade, ou “avoir une meilleure communication avec les acteurs en place pour être informés sur la situation à l’intérieur et l’extérieur du stade”.

    Il a précisé que l’UEFA allait prendre “quelques mesures” qu’elle communiquerait ultérieurement, en attendant l’enquête indépendante qu’elle a commandité fin mai, qui a débuté ses travaux “cette semaine” et qui devrait rendre ses conclusions en septembre.

    “On a pensé que l’enquête prendrait minimum deux ou trois mois. Comme ça commence maintenant, on pourrait dire quelque part en septembre”, a-t-il avancé devant la délégation sénatoriale qui planche sur les incidents du Stade de France. L’UEFA a confié cette enquête interne à l’ancien ministre portugais de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Tiago Brandao Rodrigues.

    À voir également sur Le HuffPost : Liverpool-Real Madrid: Chaos au Stade de France pour la finale de la Ligue des champions

    • chevron_right

      Stade de France: le gouvernement tente de "récupérer" les images détruites

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 18:32 · 3 minutes

    La Première ministre Elisabeth Borne, ici le 23 mai 2022, entend “tirer toutes les leçons” des dysfonctionnements du soir de la finale de la Ligue des champions. La Première ministre Elisabeth Borne, ici le 23 mai 2022, entend “tirer toutes les leçons” des dysfonctionnements du soir de la finale de la Ligue des champions.

    STADE DE FRANCE - Éviter le fiasco dans le fiasco. Après l’annonce par le Stade de France que ses images avaient été supprimées faute d’une réquisition de la justice, le gouvernement va regarder si les images détruites du Stade de France peuvent être “récupérées”, a affirmé ce vendredi 10 juin Élisabeth Borne .

    “On essaie de voir s’il est possible de restaurer les images” de l’opérateur du Stade de France, celles de la préfecture de police ayant été “sauvegardées”, a déclaré la Première ministre en marge d’une visite à Verson, dans la circonscription du Calvados où elle est candidate aux législatives . “Ca serait certainement une bonne chose qu’on puisse récupérer les images en question”, a-t-elle ajouté.

    La Fédération française de football (FFF) a annoncé à la stupeur générale jeudi que les images de vidéosurveillance du Stade de France avaient été détruites au bout de sept jours. La RATP a annoncé ce vendredi que ses images aussi avaient été détruites automatiquement. La SNCF a de son côté assuré être toujours en possession des vidéos de surveillance.

    La destruction des images a suscité un tollé

    Élisabeth Borne s’est dite aussi désireuse de “tirer toutes les leçons de ce qui s’est passé lors de ce match”, après la publication d’un rapport pointant du doigt des dysfonctionnements et recommandant en priorité la mise en place d’une instance de pilotage nationale pour tous les événements sportifs internationaux d’intérêt majeur, ou encore l’interdiction de billets papier.

    La Première ministre a demandé à cet égard au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra de “prendre en compte immédiatement (les) préconisations” du rapport. “Maintenant on a les bonnes méthodes pour que, à l’avenir, ces grands événements sportifs se passent bien”, a-t-elle assuré.

    La cheffe du gouvernement avait précédemment validé la réception, par visioconférence, depuis la sous-préfecture du Calvados à Vire, du rapport du délégué interministériel aux JO et aux grands événements sportifs, Michel Cadot.

    Enquête ouverte pour vols

    Il s’agit de “mieux anticiper dans l’organisation des événements sportifs internationaux, de se coordonner (...) avec les pays dont les supporters vont venir en France, d’avoir une meilleure coordination de tous ceux qui doivent concourir à la sécurité”, a développé la cheffe du gouvernement.

    Par ailleurs, une enquête pour “vols, vols aggravés et violences aggravées” a été ouverte ce vendredi par le parquet de Bobigny pour traiter les plaintes formulées par les supporters étrangers victimes d’infraction lors de la finale de la Ligue des Champions fin mai à Saint-Denis. C’est la deuxième enquête après celle ouverte pour “escroquerie en bande organisée”, qui s’intéresse aux faux billets .

    Depuis lundi, ces supporters peuvent déposer plainte auprès de la justice française via un formulaire dédié disponible sur les sites des ambassades de France au Royaume-Uni et en Espagne, comme l’avait annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, quelques jours plus tôt.

    Le formulaire doit ensuite être envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France. Pour l’heure, les autorités n’ont pas transmis le nombre de plaintes reçues via ce dispositif.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

    • chevron_right

      Fiasco au Stade de France: Les vidéos de la RATP ont été supprimées automatiquement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 15:21 · 2 minutes

    Les images capturées par la SNCF et la RATP le jour du match Liverpool - Real Madrid auraient pu être d'une grande aide pour démêler le fiasco du Stade du Stade de France. Les images capturées par la SNCF et la RATP le jour du match Liverpool - Real Madrid auraient pu être d'une grande aide pour démêler le fiasco du Stade du Stade de France.

    STADE DE FRANCE - Alors qu’ils avaient été évoqués par Gérald Darmanin lors de son audition devant le Sénat , les enregistrements de vidéosurveillance du 28 mai appartenant à la RATP ont été supprimées automatiquement, comme les bandes de l’enceinte du Stade de France captées lors du match Liverpool-Real Madrid.

    Ce vendredi 10 juin, les deux compagnies de transport ont confirmé au Parisien-Aujourd’hui en France que leurs images de la journée et du soir de la finale de Ligue des champions le 28 mai ont été supprimées 72 heures après la rencontre, car la justice n’a pas fait de demande pour réquisitionner des copies des bandes dans le temps imparti.

    La SNCF a plus tard rectifié: elle est toujours en possession de ses images. “Les images de vidéoprotection sont normalement effacées automatiquement au bout de trois jours. Dans le cas des événements au Stade de France, l’effacement automatique des images a été bloqué et les images ont été conservées, comme l’autorise la législation pour une durée de 30 jours”, a exposé un porte-parole à l’AFP.

    De son côté, la RATP avance que “le délai de conservation des vidéos des caméras de vidéoprotection est de 72 heures pour des raisons de stockage”. Les images du soir de la finale de la Ligue des champions ont donc été écrasées.

    De nouvelles preuves détruites

    Moins de 24 heures après les révélations d’Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles de la FFF devant les sénateurs, concernant la destruction des images de vidéosurveillance du Stade de France , c’est une nouvelle déconvenue après le fiasco du 28 mai.

    D’autant que les images appartenant à la RATP auraient pu permettre d’éclaircir certaines zones d’ombre concernant les flux de supporters qui se sont rendus et qui ont quitté le Stade de France le jour de cette finale de coupe d’Europe à Paris. En effet, le réseau de caméras dont dispose l’entreprise permet de filmer l’intérieur des stations, mais aussi les quais et les abords des gares et stations de Saint-Denis.

    Contacté par Le Parisien , le parquet de Bobigny n’a pas encore répondu à cette absence de réquisition judiciaire auprès de la SNCF et de la RATP pour récupérer ces images pourtant cruciales.

    À voir également sur Le HuffPost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

    • chevron_right

      Pour démêler le fiasco du Stade de France, d'autres preuves existent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 10:56 · 4 minutes

    Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022. Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022.

    FIASCO DU STADE DE FRANCE - Les images de vidéosurveillance du Stade de France n’existent plus. Après l’annonce de la suppression de ces preuves, qui a provoqué une vague d’indignation , que reste-t-il aux enquêteurs pour élucider le mystère de la pagaille à Saint-Denis le soir du match Liverpool-Real Madrid ?

    Si l’incompréhension demeure ce vendredi 10 juin autour des circonstances qui ont conduit à la destruction de l’intégralité des images du Stade de France le soir de la finale de Ligue des champions, il existe encore un grand nombre d’éléments permettant la constitution d’un dossier solide.

    Comme le souligne Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée, “on a suffisamment d’éléments qui permettent [...] une enquête”. “Les images, vous les avez, elles existent. Et on a énormément de témoignages et d’images qui devraient permettre quand même d’éclairer” les enquêteurs, a-t-elle estimé sur RMC.

    Beaucoup d’autres images à disposition

    Amputées des images des 220 caméras de l’enceinte dionysienne, pour lesquelles la justice vient d’adresser une réquisition dans l’éventualité où une copie pourrait être récupérée , les différentes enquêtes diligentées vont tout de même pouvoir s’appuyer sur de nombreuses sources. Qu’il s’agisse des vidéos de supporters de Liverpool choqués par la gestion à l’entrée du stade ou des images tournées par les médias français et étrangers, les preuves vidéos ne vont pas manquer. D’autant plus qu’une grande majorité d’entre elles se sont retrouvées sur les réseaux sociaux dès le soir de la rencontre et les jours suivants.

    À cela, s’ajoutent d’autres bandes de vidéosurveillance. Celles de la Préfecture de police, qui a d’ailleurs rappelé ce jeudi dans un tweet qu’elles “sont évidemment toujours à la disposition de la justice, dans le cadre de réquisitions dressées dans une enquête pénale”.

    Des images, qui, selon franceinfo permettent déjà de constater “des bagarres entre des supporters et des stadiers, à l’entrée immédiate du Stade de France, aux tourniquets et aux consignes”.

    Enfin, les images appartenant à la SNCF et la RATP pourront aussi être étudiées, concernant les lignes empruntées par les supporters se rendant à Saint-Denis (RER B, D et ligne 13 du métro) pour assister à cette finale de coupe d’Europe. Selon Public Sénat , la Haute Assemblée est actuellement en train de programmer des auditions de responsables de ces deux entreprises publiques. Des auditions qui pourraient avoir lieu dès le 14 juin.

    MAJ: Plus tard ce vendredi, la SNCF et la RATP ont révélé au Parisien-Aujourd’hui en France que les enregistrements de vidéosurveillance de la journée et de la soirée du 28 mai ont été supprimées 72 heures après selon un délai “légal” et en l’absence d’une demande de réquisition judiciaire.

    Les témoignages, l’autre élément-clé

    Si les preuves vidéos ne suffisent pas, la très grande présence de supporters étrangers pour ce match va permettre l’accumulation d’une quantité non-négligeable de récits des différents témoins des incidents.

    À ce titre, le club de football de Liverpool a déjà fait savoir qu’il avait accumulé des milliers de témoignages des événements. En tout, plus de 6.500 témoignages ont été enregistrés par le club anglais, alors que dans le même temps, des policiers français ont été envoyés à Liverpool depuis le dimanche 5 juin pour recueillir les plaintes des supporters des Reds.

    Et même si des ratés ont déjà été observés sur la mise en place de ce dispositif de la police française en Angleterre pour recueillir les plaintes, il devrait lui aussi permettre d’accumuler des preuves et des faits en toute transparence.

    Par ailleurs, les auditions du ministre de l’Intérieur, de la ministre des Sports et du préfet de Paris devant le Sénat auront également un rôle à jouer. Durant son audition, le 1er juin , Gérald Darmanin n’a eu de cesse de répéter qu’un grand nombre de preuves concernant les faux billets ont été transmises aux sénateurs. Il avait aussi évoqué des preuves matérielles de “ gestes inappropriés et disproportionnés de la part de policiers ou de gendarmes mobiles”.

    D’ailleurs, le Sénat compte déjà reconduire des auditions avec Gérald Darmanin et Didier Lallement, comme il l’a fait savoir à Public Sénat: “Chaque jour qui passe révèle une nouvelle négligence autour d’un événement majeur qui a été regardé par 400 millions de téléspectateurs dans le monde.” Les deux hommes devraient être entendus ensemble, pour confronter leurs déclarations parfois contradictoires.

    À voir également sur Le HuffPost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

    • chevron_right

      Stade de France: la destruction des images de vidéosurveillance suscite un tollé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:00 · 5 minutes

    Après le fiasco du stade de France, les représentants de la Fédération française de football ont révélé que les images de vidéosurveillances avaient été supprimées Après le fiasco du stade de France, les représentants de la Fédération française de football ont révélé que les images de vidéosurveillances avaient été supprimées "automatiquement" car non réclamées par les autorités ou la justice. Ce qui a provoqué un tollé.

    FIASCO DU STADE DE FRANCE - Un moment de stupéfaction générale. Ce jeudi 9 juin, après l’audition du préfet de police Didier Lallement , ce sont les dirigeants de la Fédération française de football qui étaient entendus par les élus sur la finale de la Ligue des champions , le 28 mai dernier au Stade de France . Une audition au cours de laquelle des révélations déroutantes ont été faites.

    En effet, au cours d’une énième prise de parole visant à expliquer les dysfonctionnements ayant entouré le match entre le Real Madrid et Liverpool , Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles de la FFF , a fait savoir que les images de vidéosurveillance du Stade de France avaient été détruites. Et cela alors que la gestion des supporters par l’organisation et les forces de l’ordre fait débat des deux côtés de la Manche .

    C’est le sénateur socialiste Jean-Jacques Lozach qui a demandé si la Fédération était “propriétaire” des images captées par la vidéosurveillance à l’intérieur du stade et si celles-ci avaient été réclamées par les services du ministère de l’Intérieur ou d’autres autorités pour les besoins d’une enquête.

    Et Erwan Le Prévost de répondre: “Les images sont disponibles pendant sept jours, et après ce délai, elles sont automatiquement détruites.” Il a ajouté que pour les conserver, “on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations”, c’est-à-dire qu’il aurait fallu que la justice les réclame dans le cadre d’une enquête par exemple. Avant de terminer: “Ce que je peux vous dire, c’est que pour avoir passé la journée au PC de sécurité, les images sont extrêmement violentes.”

    “Il y a des preuves qui ont été détruites”

    Des explications qui ont fait bondir le sénateur socialiste de Paris David Assouline , censé prendre la parole à son tour. “J’avais prévu des questions précises, mais d’un coup, je veux relever que ce qui vient d’être dit est très important, voire grave”, a-t-il déploré, regrettant que “des images que vous jugez très violentes existaient et qu’il n’y a pas eu de la part des autorités, et notamment de la préfecture de police, de réquisitions qui ont été faites”.

    Ce qui fait dire à l’élu qu’il “y a des preuves qui ont été détruites au moins par incompétence, parce que je n’ai pas envie de penser que ça a été fait exprès. C’est très grave de la part de l’autorité publique.”

    Tollé sur les réseaux sociaux

    Et les sénateurs participant à l’audition de ce jeudi ne sont pas les seuls à avoir été estomaqués par cette information. Sur les réseaux sociaux, alors qu’étaient diffusés les échanges au Sénat, de nombreuses personnalités publiques ont exprimé leur stupéfaction et leur dépit. Parmi elles, le maire de Cannes et président de l’association des maires de France David Lisnard, le président du Rassemblement national Jordan Bardella ou l’ancienne ministre sarkozyste Nadine Morano ont notamment réagi.

    Dans la même veine, le député LR des Alpes-Maritimes Éric Pauget, candidat à sa réélection dans la circonscription d’Antibes, s’est insurgé, tweetant que “tout est possible pour éviter la vérité”.

    Des supporters britanniques furieux

    Et que dire de la réaction du maire de Liverpool, Steve Rotheram, qui témoignait lui aussi devant le Sénat, après les représentants de la FFF... “C’est la première fois que j’entends que les images de vidéosurveillance autour du stade ont été détruites, c’est vraiment inquiétant”, a-t-il déclaré aux sénateurs. “Alors qu’il est important de savoir ce qu’il s’est passé, de réunir toutes les preuves, cela montre très clairement qu’il y a un problème. Je suis véritablement choqué.”

    De leur côté, de nombreux observateurs britanniques, journalistes et suiveurs du club de Liverpool, saluaient au moins l’existence d’images tournées par les supporters présents sur place, sans lesquelles les autorités françaises auraient pu ”étouffer l’affaire”, jugent-ils.

    Un vocabulaire tout sauf anodin dès lors que l’on parle d’un club qui a perdu près d’une centaine de supporters à Sheffield, dans le stade d’Hillsborough en 1987, dans un scandale sécuritaire dissimulé par les autorités britanniques et pour lequel les fans avaient été accusés.

    À voir également sur le HuffPost : Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

    • chevron_right

      Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un "échec" qu'il assume (en partie)

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 10:02 · 8 minutes

    Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un Au cours de son audition au Sénat, le préfet de police Didier Lallement a reconnu un "échec" dans l'organisation de la finale de la Ligue des champions. Mais il a toutefois assumé les décisions prises, en particulier celle d'avoir eu recours à des gaz lacrymogènes.

    LIGUE DES CHAMPIONS - C’était l’heure des explications. Ce jeudi 9 juin, près de deux semaines après la finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, le préfet de police Didier Lallement était auditionné au Sénat pour donner des éléments de compréhension sur la manière dont a été gérée la soirée par les forces de l’ordre.

    Un exercice auquel le haut fonctionnaire s’est livré en faisant acte de contrition, du moins en façade. Ainsi, Didier Lallement a commencé son intervention face aux commissions de la Culture et des Lois en le reconnaissant d’emblée: “Je suis le seul décisionnaire et le seul responsable en matière de sécurité publique à Paris et en petite couronne. Et ce qu’il s’est passé ce soir-là est à l’évidence un échec.” Avant d’ajouter déplorer que la situation ait ”ébranlé l’image de la France” à l’international.

    Voilà pour le propos liminaire, et pour le ton de l’intervention du préfet de police qui a répété à plusieurs reprises “assumer” ce qu’il s’est passé le soir du 28 mai aux abords du stade de France.

    Le gaz lacrymogène comme seul recours

    C’est notamment le cas sur le sujet brûlant des gaz lacrymogènes employés contre les supporters, parmi lesquels des familles, massés à l’entrée de l’enceinte dans l’attente de pouvoir enfin y pénétrer. “J’assume complètement avoir fait usage de gaz lacrymogène , qui est, je le répète, le seul moyen au plan policier de faire reculer une foule, sauf à la charger”, a-t-il notamment déclaré. “Et je pense que ça aurait été une erreur grave de charger une foule.”

    En effet, Didier Lallement assure que du fait d’une présence massive de supporters de Liverpool munis de faux billets, c’est une foule bien trop nombreuse qui s’est pressée avant la finale dans le dispositif policier et de vérification des billets. “Les personnes rejetées essayaient soit de passer à tout prix, soit de reculer et elles n’y arrivaient pas”, décrit-il. Ce qui lui a “fait craindre un drame par écrasement” au sein de cette foule massive, le poussant à lever certains dispositifs de préfiltrage, situés plus loin du stade, pour se concentrer sur l’enceinte en soi et éviter des intrusions massives.

    Avec pour conséquence directe la formation d’une masse de gens trop nombreuse aux abords du stade, et donc l’emploi de gaz lacrymogène pour la faire reculer. “Je ne nie pas qu’il y ait eu des gestes inappropriés”, a-t-il toutefois nuancé, reconnaissant que certains fonctionnaires avaient pu faire un usage inapproprié de gaz lacrymogène “après avoir repoussé des gens qui s’étaient introduits” dans l’enceinte du stade.

    Le chiffre des 30 à 40.000 faux billets n’est pas un sujet, pour Didier Lallement

    Autant d’éléments qui ont fait dire au préfet de police, comme à Gérald Darmanin lorsqu’il avait lui aussi été entendu par le Sénat, que “le comportement des policiers et gendarmes a évité un drame”. “Nous avons fait en sorte que personne ne soit blessé gravement ou mort, et que le match puisse se tenir”, s’est-il ainsi félicité, assurant qu’en cas d’annulation de la rencontre de football, le gestion d’un public de 70.000 personnes agacées aurait été encore plus délicate en matière de sécurité publique.

    Un argumentaire que l’on a retrouvé au moment d’évoquer le nombre remarquable de supporters de Liverpool qui se seraient présentés au stade de France, contribuant à rendre inopérant le dispositif de sécurisation des lieux. En effet, s’il a là encore déclaré qu’il “assumait” avoir donné le chiffre de 30 à 40.000 personnes, martelé depuis par les responsables politiques du pays , Didier Lallement a rapidement cherché à créer un contre-feu. “On peut discuter de ce chiffre, il n’est pas essentiel”, a-t-il ainsi clamé, assurant que l’afflux de quelques milliers de personnes sur une file d’attente n’attendant aucunement une telle foule aurait déjà été un risque.

    S’il a assuré être “le seul responsable de ce chiffre ”, qu’il a d’ailleurs précisé en évoquant “34.000 personnes munies de faux billets”, le préfet de police a d’ailleurs tenté de l’expliquer. Étant également responsable de la police des transports à Paris et en petite couronne, “j’avais à la fois des chiffres remontant des opérateurs et des constats de la part des effectifs de terrain, qui évaluaient par rapport à ce qu’ils connaissent”, a-t-il déclaré.

    Avant d’en revenir à son argument principal: le chiffre n’était de toute façon pas important. “C’est un chiffre qui n’avait pas de valeur scientifique, mais qui permettait de dresser un constat: il y avait beaucoup plus de personnes que de contenance dans le stade.” Et de poursuivre: “Peut-être me suis-je trompé. Mais jamais je n’ai prétendu que ce chiffre était à quelques milliers parfaitement juste. Il n’a jamais été dit que la présence de ces 30 à 40.000 personnes étaient aux abords immédiats du stade, devant les portes du stade. Mais nous non plus. On les subodorait sur les abords du stade.”

    Des faux billets, mais pas d’interpellations?

    Tout cela avant de tenter d’éteindre une dernière fois le débat, qui a pourtant tant fait parler et alimenté les accusations de “mensonge” des autorités françaises venues notamment d’Angleterre: “Bien évidemment, y’avait pas 30 à 40.000 personnes devant les portillons du stade. C’est évident, je ne sais pas d’où vient ce débat.”

    D’ailleurs, au passage, sur le sujet des faux billets, Didier Lallement en a profité pour démonter un autre chiffre beaucoup revenu ces derniers jours pour justifier l’argument des propriétaires de faux billet comme responsables des dysfonctionnements: celui des “ 70% de faux billets ” aux points de précontrôle avant l’accès au stade. “Personne n’a dit qu’il y avait 70% de faux billets, il y avait un problème de contrôle sur les précontrôles”, a assuré Didier Lallement ce jeudi, précisant que les organisateurs de la rencontre avaient des difficultés avec les “stylos chimiques” servant à vérifier la validité des billets, qui produisaient selon lui “jusqu’à 70% d’erreurs”.

    D’ailleurs, autre point sur lequel le préfet de police a “assumé” les décisions prises samedi 28 mai: le bilan relativement maigre en ce qui concerne les interpellations de possesseurs de “faux billets”, en nombre pourtant massif à en croire la communication de l’exécutif, Gérald Darmanin ayant dénoncé une “fraude massive, industrielle de faux billets”. Ce à quoi Didier Lallement a répondu ce jeudi: “J’assume de ne pas avoir interpellé des supporters qui avaient des faux billets. Au moment où se passaient les choses, nous ne pouvions pas savoir s’il s’agissait d’une infraction ou d’un délit.” En clair, les forces de l’ordre auraient manqué d’éléments légaux et judiciaires pour pouvoir procéder à des interpellations.

    Malgré tout cela, Didier Lallement a toutefois refusé de se prononcer sur les conséquences que le fiasco du stade de France pourrait avoir sur son avenir. “Je ne suis pas sûr que ma situation personnelle soit le sujet, mais je vous y répondrai en privé si vous le souhaitez”, a-t-il répondu à la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie. Et de s’agacer même, une fois relancé sur le sujet “Quelle importance? Je suis un haut fonctionnaire, je suis révocable tous les mercredis... Quel est votre problème?” Ambiance.

    À voir également sur le HuffPost : “On a évité des morts”, Gérald Darmanin félicite la gestion de Didier Lallement

    • chevron_right

      Nouvelles auditions cruciales au Sénat après le fiasco de la Ligue des champions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 05:35 · 4 minutes

    Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022. Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022.

    LIGUE DES CHAMPIONS - Après Gérald Darmanin, c’est au tour du préfet de police de Paris Didier Lallement et des responsables de la FFF d’être auditionnés ce jeudi 9 juin au Sénat sur l’organisation calamiteuse de la finale de la Ligue des Champions . Le ministre de l’Intérieur avait esquissé le 1er juin un début de mea culpa.

    Le préfet de police sera auditionné devant la commission de la Culture et des Lois du Sénat à 10h00, puis suivront, à partir de 14h30, plusieurs responsables de la Fédération Française de Football (FFF): Philippe Diallo, vice-président, Florence Hardouin, directrice générale, Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles, et Didier Pinteaux, responsable sécurité.

    Le maire de Liverpool , Steve Rotheram, sera également auditionné à 16h00. Il était lui-même présent au Stade de France et a été victime de pickpockets. Ils seront questionnés sur les scènes de chaos et les incidents ayant éclaté en marge de cette rencontre remportée par le Real Madrid contre Liverpool (1-0).

    “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”

    Spectateurs sans billets qui escaladent les grilles, supporters et familles aspergés de gaz lacrymogènes, d’autres victimes de vols ou d’agressions: le dispositif de maintien de l’ordre lors du match le plus important de la saison en Europe fait depuis l’objet d’une vive polémique en France et en Angleterre.

    L’audition du préfet et des responsables intervient après celle, le 1er juin, des ministres des Sports Amélie Oudéa-Castéra et de l’Intérieur Gérald Darmanin . Ce dernier qui incrimine depuis le début de la controverse les supporters britanniques, estimant qu’ils sont en grande partie responsables des incidents, avait, devant les sénateurs, présenté ses excuses aux supporters de Liverpool pour “les grands dégâts, notamment sur des enfants” causés par les gaz lacrymogènes.

    Mais il avait dans le même temps maintenu sa version, très critiquée, sur le nombre de faux billets, en réaffirmant que “35.000” supporters munis de billets falsifiés ou sans billet s’étaient présentés au Stade de France. “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”, avait-il aussi déclaré. Selon les derniers chiffres communiqués, la FFF et l’UEFA ont pour l’heure évalué à “2800″ le nombre “de faux billets scannés”.

    Interrogé par Franceinfo, le sénateur LR Michel Savin attend des explications sur les chiffres avancés par le ministre de l’Intérieur. “J’espère que [Didier Lallemant] donnera [...] des réponses de vérité”, a-t-il déclaré, avançant que “l’objectif étant d’éviter que ce genre de chaos se reproduise lors d’événements sportifs en France”.

    Gérald Darmanin avait assuré avoir “demandé des sanctions” au préfet de police pour deux membres des forces de l’ordre, coupables selon lui d’une utilisation du gaz lacrymogène “contraire aux règles d’emploi”.

    Les deux enquêtes administratives qui permettront de décider de ces sanctions sont “en cours”, a indiqué mercredi à l’AFP l’entourage du ministre. Deux signalements avaient été adressés à l’IGPN, la “police des polices” française, avait également indiqué le ministre, sans plus de précisions.

    Le Real Madrid attend des “réponses” sur le fiasco

    Les supporters britanniques victimes d’infractions peuvent de leur côté déposer plainte auprès de la justice française via un formulaire dédié disponible depuis lundi sur le site de l’ambassade de France au Royaume-Uni. Ce formulaire doit ensuite être envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France.

    Les autorités françaises n’ont pour l’instant pas communiqué de chiffres sur le nombre de signalements reçus via ce formulaire.

    Le club de Liverpool avait demandé à ses supporters présents sur place de partager leur expérience de la rencontre, recueillant très rapidement des milliers de réponses sur sa plateforme de collecte des témoignages.

    Le Real Madrid a de son côté demandé le 3 juin des “réponses” sur le traitement infligé à ses supporters durant la finale et appelé à “déterminer qui sont les responsables” des scènes chaotiques du Stade de France.

    À voir également sur le HuffPost : Ces supporters de Liverpool dégoûtés par le “désastre” au Stade de France