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      Un accélérateur de particules révèle un nouveau secret de la Joconde

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 16 October - 16:00

    mona-lisa-158x105.jpg la Joconde au Louvre

    Grâce au synchrotron de l'European Synchrotron Radiation Facility de Grenoble, des chercheurs ont pu extraire de nouvelles informations du chef d'oeuvre de Leonard de Vinci.

    Un accélérateur de particules révèle un nouveau secret de la Joconde

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      L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 20:08 · 2 minutes

    L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère L'enquête sur le trafic d'antiquités au Louvre Abu Dhabi s'accélère

    JUSTICE - Deux conservateurs du patrimoine ont été placés, ce lundi 25 juillet, en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur un trafic d’antiquités égyptiennes qui auraient été vendues au Louvre Abu Dhabi , a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de Libération .

    Dans le cadre de cette enquête conduite par l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), l’ancien patron du Louvre , Jean-Luc Martinez, a été mis en examen en mai dernier et placé sous contrôle judiciaire. Ce lundi, ce sont Jean-François Charnier et Noémie Daucé qui ont été placés en garde à vue dans les locaux de l’Office.

    Anciens cadres de l’Agence France Museum (AFM), ils sont soupçonnés d’avoir favorisé la vente d’antiquités égyptiennes au Louvre Abu Dhabi malgré les doutes sur leur origine frauduleuse, a-t-on ajouté de même source. Le Louvre Abu Dhabi et le Louvre se sont constitués partie civile dans cette enquête quand l’ex-patron du plus grand musée de France, connu dans le monde entier, a été mis en cause.

    Le Louvre Abu Dhabi inauguré en 2017

    Jean-Luc Martinez, qui conteste les faits, a été mis en examen pour “complicité d’escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l’origine de biens provenant d’un crime ou d’un délit”.

    Né d’un accord intergouvernemental signé en 2007 entre les Émirats arabes unis et la France et lié au musée du Louvre par un accord de coopération, le Louvre Abu Dhabi dépend du ministère de la Culture et du Tourisme de l’émirat. Il a été inauguré en grande pompe en novembre 2017 par le président français Emmanuel Macron.

    Une enquête préliminaire, confiée à l’OCBC, avait été discrètement ouverte en juillet 2018 par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris.

    Les investigations ont été confiées à un juge d’instruction en février 2020. Au moins trois autres personnes - un expert en archéologie méditerranéenne, un marchand et un galeriste germano-libanais - sont mises en examen dans ce dossier. Ce trafic concernerait des centaines de pièces et porterait sur plusieurs dizaines de millions d’euros, selon des sources proches du dossier.

    À voir également sur Le HuffPost: Londres : des militants écologistes se collent la main à un tableau de Van Gogh

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      Trafic d'antiquités: tout comprendre à l'affaire hors-norme qui bouscule le monde de l'art et du patrimoine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 16:56 · 5 minutes

    Trafic d'antiquités : l'affaire hors-norme qui bouscule le monde de l'art (Photo de Jean-Luc Martinez au Louvre le 19 novembre 2019 par Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images) Trafic d'antiquités : l'affaire hors-norme qui bouscule le monde de l'art (Photo de Jean-Luc Martinez au Louvre le 19 novembre 2019 par Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)

    TRAFIC D’ART - Le monde de l’art est ébranlé par un scandale concernant un vaste trafic d’antiquités ces derniers jours. L’ancien président-directeur du musée du Louvre , Jean-Luc Martinez, a été mis en examen, mercredi 25 mai, à Paris pour “blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée” et placé sous contrôle judiciaire.

    Le HuffPost vous résume cette affaire hors-norme qui va du “Met” de New-York au Louvre d’Abu Dhabi en passant par l’Égypte.

    Qu’arrive-t-il à Jean-Luc Martinez?

    À la tête du plus grand musée du monde pendant huit ans (il a été remplacé en 2021 par Laurence des Cars ), Jean-Luc Martinez a été placé en garde à vue lundi 23 mai dans les locaux de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).

    Il a été mis en examen mercredi 25 mai en fin d’après-midi pour “complicité d’escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l’origine de biens provenant d’un crime ou d’un délit”. Il a été placé sous contrôle judiciaire. L’ancien dirigeant du Louvre de 2013 à l’été 2021 est aujourd’hui ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine.

    Selon le Canard enchaîné , qui avait annoncé les gardes à vue, les enquêteurs cherchent à savoir si Jean-Luc Martinez aurait “fermé les yeux” sur de faux certificats d’origine de cinq pièces d’antiquité égyptiennes acquises “pour plusieurs dizaines de millions d’euros” par le Louvre Abu Dhabi, l’antenne du musée parisien dans la capitale des Émirats arabes unis.

    À cette étape de la procédure, Jean-Luc Martinez est présumé innocent, la mise en examen indiquant pour l’heure qu’il existe “ des indices graves ou concordants” (art. 80-1 du code de procédure pénale) pouvant être retenus contre lui, indique La Croix .

    “Jean-Luc Martinez conteste avec la plus grande fermeté sa mise en cause dans ce dossier”, ont réagi auprès de l’AFP ses avocats Me Jacqueline Laffont et Me François Artuphel. “Il réserve pour l’heure ses déclarations à la justice et ne doute pas que sa bonne foi sera établie”, ont-ils ajouté.

    Qui d’autre est impliqué?

    En même temps que Jean-Luc Martinez, deux égyptologues français reconnus, Vincent Rondot et Olivier Perdu, ont également été placés en garde à vue selon le Canard enchaîné. Mais d’après Le Monde , ces deux derniers ont été libérés mardi soir.

    Un expert en archéologie méditerranéenne, Christophe Kunicki, et son mari Richard Semper, marchand, ont aussi été mis en examen pour “escroqueries en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée” et placés sous contrôle judiciaire.

    Comme le raconte Libération ce jeudi, ces deux figures respectées du monde des antiquités de la capitale française sont soupçonnées d’avoir “blanchi” des objets archéologiques pillés dans plusieurs pays en proie à l’instabilité depuis le début des années 2010 et les révoltes des Printemps arabes: Egypte, Libye, Yémen ou Syrie.

    Les noms de Kunicki et Semper avaient déjà été cités dans l’affaire du sarcophage du prêtre Nedjemankh. Vendu au “Met” de New-York en 2017 pour 3,5 millions d’euros (environ 4 millions de dollars) par Kunicki, ce sarcophage a finalement été rendu solennellement à l’Egypte en 2019. Une enquête avait établi que l’objet avait été volé en 2011, année du soulèvement contre le président Hosni Moubarak.

    Le sarcophage du prêtre Nedjemankh, lors de son retour en Egypte en 2019. Le sarcophage du prêtre Nedjemankh, lors de son retour en Egypte en 2019.

    Une troisième personne est impliquée dans ce dossier. En mars dernier, Roben Dib, propriétaire d’une galerie à Hambourg (Allemagne), a été mis en examen et placé en détention provisoire. L’OCBC cherche à déterminer les conditions d’acquisition par le Louvre Abu Dhabi, par l’intermédiaire de ce galeriste germano-libanais, des cinq antiquités sorties illégalement d’Egypte, d’après le Canard Enchaîné.

    De quoi sont-ils soupçonnés concrètement?

    Aujourd’hui, la justice enquête pour savoir si Jean-Luc Martinez n’a pas été assez regardant sur les certificats d’origine de cinq pièces d’antiquités égyptiennes, acquises pour plusieurs millions d’euros par le Louvre Abu Dhabi. Des certificats qui pourraient être des faux destinés à « blanchir » des objets pillés.

    Parmi ces pièces figure une stèle en granit rose gravé au nom du roi Toutankhamon, datant de 1327 avant J.-C., achetée pour 8 millions d’euros en 2016. Elle est aujourd’hui l’un des chefs-d’œuvre de la collection du musée des Émirats arabes unis. “Un objet exceptionnel à plus d’un titre”, selon l’égyptologue Marc Gabolde cité par Le Monde .

    C’est lui qui avait alerté les deux égyptologues sur la provenance douteuse de la stèle, dans une note début 2019, selon le quotidien. Les deux spécialistes auraient ensuite transmis le document à Jean-Luc Martinez.

    Combien d’œuvres d’art sont concernées?

    Ce trafic concernerait des centaines de pièces et porterait sur plusieurs dizaines de millions d’euros. Les faits avaient été révélés lors d’un coup de filet retentissant dans le milieu feutré du marché de l’art et des antiquaires parisiens en juin 2020.

    Une enquête préliminaire, portant sur des soupçons de trafic d’antiquités provenant de pays instables du Proche et Moyen-Orient, avait été discrètement ouverte en juillet 2018 par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris.

    Depuis février 2020, un juge d’instruction est chargé d’une information judiciaire ouverte pour recel de vol en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment et escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux ainsi qu’omission de mention par le vendeur sur le registre des objets mobiliers.

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