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Variole du singe : 3 questions sur ce nouveau virus
news.movim.eu / Numerama · 2 days ago - 12:20
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Variole du singe : 3 questions sur ce nouveau virus
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Le premier cœur de cochon greffé sur un humain était infecté par un virus
news.movim.eu / Numerama · Saturday, 7 May - 08:29
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Inciser la langue d'un bébé, un acte en augmentation et dans le viseur de l'Académie de médecine
news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May - 14:30 · 4 minutes
SANTÉ - Si vous êtes un jeune parent, vous avez certainement entendu parler, d’une manière ou d’une autre, de la frénotomie. Cet acte chirurgical, qui consiste à couper un frein de langue du nourrisson lorsque celui-ci est considéré comme trop court, semble gagner en popularité en France et dans le monde. Il est désormais dans le viseur de l’ Académie de médecine , qui alertait mardi 26 avril sur un geste “potentiellement dangereux pour les nouveau-nés”.
Selon l’Académie de médecine, cet acte connaît une “augmentation spectaculaire”: plus de 420% en une dizaine d’années en Australie par exemple, sans pour autant donner de chiffres sur la pratique en France.
La raison principale pour laquelle cette opération est réalisée est qu’elle permettrait un “ allaitement à la fois efficace pour le nouveau-né et le nourrisson, et indolore pour la mère”, souligne l’Académie.
C’est parce qu’elle vivait des allaitements difficiles que Sandra, mère de deux garçons, a d’ailleurs hésité à faire une frénotomie, dont elle a appris l’existence sur les réseaux sociaux. ”Ça avait l’air de faire partie des basiques de la parentalité bienveillante. Sur les réseaux sociaux, je lisais beaucoup de mamans qui racontaient avoir dû faire une ténotomie à leurs enfants. Cela m’a donné l’impression que c’était un acte courant”, explique cette journaliste habitant dans le sud de la France. “Mon premier garçon avait vraiment du mal à téter, j’étais donc persuadée qu’il avait un ou plusieurs freins qui lui posaient problème”, poursuit-elle.
Coline, architecte de 35 ans vivant à Paris, a, elle, franchi le cap... Mais sans avoir trop son mot à dire. “Le pédiatre l’a fait à Loa au deuxième ou troisième jour, en nous demandant à peine notre avis. Pour lui, ça avait l’air de ne pas être grand-chose, et l’allaitement marchait bien”, souligne-t-elle. “J’ai l’impression qu’en 2016, ça faisait partie de la base des examens et soins des nouveau-nés: on regardait la bouche des nourrissons et on coupait si on avait l’impression qu’il le fallait en disant que ça faciliterait l’allaitement, sans trop demander l’avis aux parents”, se souvient-elle.
Contrairement à elle, Déborah, qui travaille dans la communication à Paris, a reçu ce conseil de la part d’une conseillère en lactation mais a choisi de ne pas le faire: “je ne voyais pas comment gérer ça et les soins pendant des semaines après mais, surtout, je ne le sentais pas. J’ai entendu dire que dans beaucoup de cas, ça ne changeait rien à l’allaitement. Et quand je vois les nouvelles recommandations, je ne regrette pas, même si j’ai eu un allaitement un peu pourri!”, raconte la mère de 35 ans. Par la suite, aucun pédiatre n’a jugé que son enfant avait un frein de lèvre problématique.
Au sein du corps médical, personne n’a parlé à Sandra de ce geste chirurgical. C’est elle qui, devant les nombreux témoignages qu’elle pouvait lire, devenait persuadée qu’il fallait consulter des personnels spécialisés sur le sujet. ”À chaque fois, c’est moi qui leur demandais, je n’ai jamais réussi à me sortir de la tête que j’aurais peut-être dû le faire pour allaiter plus longtemps”, ajoute-t-elle.
“C’est une remontée de tous nos généralistes, pédiatres et professionnels de santé autour de l’allaitement et de la naissance même si nous n’avons pas de données officielles”, s’inquiète Nathalie Gelbert, pédiatre à Chambéry et membre de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), contactée par BFMTV . “On voit que les familles sont prises dans des réseaux qui croient identifier leur problème avec un frein de langue trop court.”
Au-delà du phénomène présent sur les réseaux sociaux et émanant directement de parents, la pédiatre Virginie Rigourd à l’hôpital parisien Necker souligne aussi pour l’AFP que deux types d’acteurs, tous deux extérieurs à la sphère médicale, sont généralement impliqués: des ostéopathes et des conseillers en allaitement.
Comme le rappelle l’Académie de médecine, il existe un manque de preuves scientifiques quant à “l’utilité de sectionner chirurgicalement le frein de langue pour améliorer le transfert de lait et/ou soulager les douleurs mamelonnaires”, mais aussi quant à l’âge idéal pour réaliser ce geste ou encore la “responsabilité de l’ankyloglossie invoquée dans des pathologies comme le reflux gastro-oesophagien, les difficultés de langage, les apnées du sommeil, les coliques, les difficultés orales lors du passage à l’alimentation solide”.
Par ailleurs, des complications, même si elles restent rares, peuvent survenir. Pour toutes ces raisons, l’Académie de médecine appelle à la vigilance quant à ce qu’on pourrait décrire comme un effet de mode.
À voir également sur Le HuffPost: “Choisir d’être mère”, un sujet fondamental, mais occulté, raconté dans ce livre
Les influenceurs santé d’Instagram sont-ils avant tout des publicitaires ?
news.movim.eu / Numerama · Monday, 2 May - 05:46
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En pleine masturbation il se déchire les poumons, une première pour les scientifiques
news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 April - 13:54 · 2 minutes
MEDECINE - C’est une première, pour le moins insolite. Une étude publiée le 24 mars 2022 dans la revue Radiology Case Reports vient en effet de mettre en lumière un cas médical pour le moins surprenant, liant masturbation et affection aux poumons.
En effet, un jeune homme se serait rendu aux urgences du Kantonsspital Winterthur, un hôpital Suisse, se plaignant de douleurs aiguës au niveau du thorax. Après un premier examen, les soignants remarquent des craquements réguliers à effort respiratoire, et diagnostiquent un d’un emphysème sous-cutané ainsi qu’un pneumomédiastin spontané.
Ce dernier est une affection rare qui touche généralement les jeunes hommes d’une vingtaine d’années. Cette blessure peut notamment être causée par une exacerbation aiguë de l’asthme, des vomissements excessifs ou une toux violente. Un exercice physique intense peut aussi en être à l’origine. Néanmoins, les circonstances de ce cas présent demeurent totalement uniques et nouvelles.
Un pneumomédiastin spontané n’est pas très agréable. Cette blessure se caractérise par une déchirure soudaine des membranes pulmonaires, due à l’augmentation de la pression sanguine dans la cage thoracique. Pour résumer, le coeur s’accélère brutalement et les poumons n’ont pas le temps de réagir, ce qui provoque des déchirures.
Dès lors, chaque respiration est une souffrance, car les déchirures permettent à l’air de s’échapper hors des poumons (dans l’espace interne, nommé le médiastin). Dans la majeure partie des cas, cela reste bénin et ne touche qu’une petite partie de la population.
Les chercheurs expliquent par ailleurs que la grande majorité des pneumomédiastins spontanés disparaissent d’eux-mêmes, et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. En effet, certains patients ne se rendent même pas compte de la déchirure ou ressentent une simple gêne de quelques heures avant que la douleur ne parte d’elle-même.
Un cas unique en son genre
Normalement l’onanisme ne permet pas d’expliquer l’apparition subite d’une pneumomédiastins. Cependant, le jeune homme hospitalisé (qui explique souffrir d’un asthme léger) affirme qu’il était en train de se masturber quand il a ressenti les premières douleurs. De fait, les premiers résultats du scanner ont démontré que ses poumons étaient très endommagés.
Après diverses recherches, les auteurs de ce nouveau rapport de cas rapportant des cas similaires (et tout aussi rares) de personnes ayant souffert d’un pneumomédiastin spontané, mais cette fois suite à un rapport sexuel. Pour la masturbation cela reste donc bien une première.
Malgré cette découverte, les scientifiques restent très prudents. Ils estiment qu’il doit probablement y avoir d’autres facteurs, cumulés à la masturbation, à prendre en compte pour expliquer cette affaire.
À voir également sur le HuffPost: En couple, la masturbation peut devenir “une alliée ”, voici comment
Si vous avez mal au crâne en ce moment, vous êtes loin d’être seule
news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 13 April - 09:09
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Mon quotidien de médecin généraliste, espèce maltraitée en voie de disparition - BLOG
news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 April - 04:00 · 7 minutes
MÉDECINE - 6 h 44. Le réveil sonne.
Mon quotidien, c’est aussi d’être le témoin direct des pans les plus noirs et les plus difficiles des détresses des patients.
J’entends. Au loin. Un brouhaha… Mais qui sont tous ces gens, ces politiciens, ces cabinets de conseils surpayés, qui parlent de déserts médicaux? Après deux ans de pandémie où l’ hôpital public n’a cessé de crier sa détresse, aurait-on trouvé un nouveau sujet “prioritaire”… temporaire?
Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !
Aujourd’hui, près de 10 millions de Français sont concernés par des problématiques d’accès aux soins.
Aujourd’hui, l’Île-de-France est le premier désert médical de France avec deux-tiers de sa population qui habite en zone sous-dotée.
Je suis médecin généraliste et je pleure de constater qu’en 2022 je suis une espèce en voie de disparition, à terme menacée d’extinction si on continue ainsi à la maltraiter.
Ce sera “la” prochaine priorité du prochain mandat présidentiel nous dit-on. Ce qui est sûr c’est que, si nous en sommes là, c’est bien parce que la médecine de ville a été la cinquième roue du carrosse des quinquennats – et des septennats – précédents…
Aujourd’hui, le généraliste que je suis est une espèce rare.
Menacée.
En voie de disparition.
Aucunement protégée.
Invisible. Bafouée. Dénigrée.
La médecine de ville a toujours été le parent pauvre d’une politique de santé sans moyens , dévolue tout entière – si l’on peut dire – à l’hôpital, pierre angulaire du système de santé français.
Regardez l’état de l’hôpital qui crie famine depuis 30 ans. Vous comprendrez pourquoi la médecine de ville, elle, agonise déjà: tout bonnement parce qu’elle n’a jamais existé aux yeux des politiques.
J’en veux pour preuve que, dès la faculté, nous sommes biberonnés à travailler correctement pour ne (surtout) pas “finir médecin généraliste” . Serait-ce si honteux? Voilà, vous tenez dans cette simple phrase une partie du problème: la méconnaissance de mon travail.
Je suis médecin généraliste et j’en suis fière.
Je fais un métier difficile mais je fais un métier qui a du sens. Mon quotidien, vous qui le jugez, le connaissez-vous seulement?
Mon quotidien, ce sont une trentaine de patients sur un planning de consultations prévues mais également les cinq-six que j’arriverai à intercaler pour des motifs urgents.
Mon quotidien, c’est de bénir ma secrétaire de rester calme lorsqu’elle se fait agresser par les patients furieux de devoir désormais attendre 10 à 15 jours pour avoir un rendez-vous.
Mon quotidien, ce sont quatre visites à domicile que je fais en courant le midi pour permettre à des personnes âgées, dépendantes, de voir un médecin, de rester à leur domicile.
Mon quotidien, ce sont les coups de fil des infirmiers, ces petites fourmis ouvrières sous-payées, qui interviennent auprès de ces mêmes patients âgés dépendants pour vérifier leurs constantes, les aider à prendre leur douche, leur changer leurs couches, leur donner les médicaments, leur faire leurs pansements de plaies et d’escarres… Ils sont souvent les premiers à les trouver confus, tombés par terre, ayant fait un malaise et ont en ce sens, besoin d’un avis, d’un conseil de prise en charge, d’un protocole ou d’une visite à domicile urgente.
Mon quotidien, ce sont mes patients en EHPAD, placés là pour leur propre sécurité, parce que leur maintien à domicile n’était plus possible ou parce que leurs proches ne pouvaient plus assurer la lourdeur de leurs soins ou de leur surveillance, qu’il faut que j’aille également voir.
Mon quotidien, ce sont les pharmaciens qui m’appellent pour des patients qui se présentent à eux avec des problèmes médicaux urgents, des plaies… ou pour compenser des ruptures d’approvisionnement – toujours plus nombreuses – de médicaments.
Mon quotidien, ce sont des rendez-vous d’examens complémentaires ou de spécialistes qu’il faut négocier parce qu’un doppler pour une suspicion de phlébite, qu’une IRM pour une suspicion d’AVC ou qu’une biopsie pour une suspicion de mélanome ne peuvent pas attendre… et que “Si votre docteur appelle, ça ira plus vite!”.
Mon quotidien, ce sont des compte-rendus de correspondants à lire, des certificats à faire, des ordonnances égarées et des “rejets de sécu” pour des consultations que j’ai faites que la Sécurité sociale ne veut pas me régler…
Mon quotidien, ce sont nos étudiants, internes, externes, qui viennent apprendre au cabinet et qu’il faut former à l’examen clinique, à la prescription, à la médecine de ville, aux interactions médicamenteuses, aux gestes techniques, à la gestion du cabinet, tout en les préservant de la violence des situations vécues: violences conjugales, fins de vie, maltraitances, dépressions, suicides, toxicomanie…
Vous voyez, mon quotidien, c’est aussi d’être le témoin direct des pans les plus noirs et les plus difficiles des détresses des patients.
Vous voyez, mon quotidien, c’est celui d’un microcosme, celui d’un ensemble de professionnels de santé qui essaient de travailler ensemble au service des patients. Mon quotidien c’est essayer de pallier toujours plus de départs à la retraite de confrères qui n’ont pas trouvé de repreneurs… Les numerus clausus ont été créés pour faire des économies: nous, médecins, en payons déjà le prix tous les jours, au risque que ce soient bientôt les patients qui en fassent les frais.
Vous voyez, mon quotidien de médecin généraliste, ce ne sont pas que des rhinopharyngites et des gastro-entérites, bien loin de là.
Vos cabinets de conseils veulent envoyer des médecins pas encore formés, dans des zones sous-dotées: comment ferez-vous lorsque la France tout entière sera sous dotée? Est-ce eux qui porteront la responsabilité de toutes ces problématiques médicales que ce jeune interne de 24 ans n’aura pas su traiter, tout seul de surcroît? Est-ce eux qui gèreront les conséquences dramatiques pour ce jeune médecin, quand il aura fait une erreur, quand il aura mis un patient en danger, quand il comprendra que nous n’avons actuellement plus les moyens de soigner correctement nos concitoyens et qu’il n’ira même pas au bout de son cursus?
Vous voyez, j’ai longtemps cru que mon métier souffrait d’un manque de reconnaissance. Je comprends qu’il souffre avant tout d’un manque de connaissance.
Vous voyez, la médecine de ville ne souffre pas de son rythme exigeant mais elle meurt d’un aveuglement institutionnel et d’un mépris patent.
Je suis médecin généraliste, pivot invisible d’une médecine de ville en voie de disparition.
Je suis médecin généraliste, j’ai peur pour mes patients – et pour moi – des décisions qui seront prises depuis des tours d’ivoire.
Je suis médecin généraliste et je pleure de constater qu’en 2022 je suis une espèce en voie de disparition, à terme menacée d’extinction si on continue ainsi à la maltraiter.
Je ne suis “que” médecin généraliste, ni politicienne, ni syndicaliste, ni cabinet de conseil, ni ministre de la Santé, mais je vous exhorte, je vous supplie, je vous implore de m’écouter...
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Vous êtes très fatigué après le covid ? 5 conseils d’un médecin
news.movim.eu / Numerama · Thursday, 7 April - 09:41
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