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      Joe Biden évoque un "cancer", la Maison-Blanche coupe court aux spéculations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 12:35 · 2 minutes

    Joe Biden, lors de son discours sur le changement climatique le 20 juillet 2022 à Somerset. Joe Biden, lors de son discours sur le changement climatique le 20 juillet 2022 à Somerset.

    ÉTATS-UNIS - Les rumeurs sur l’état de santé de Joe Biden , 79 ans, relancées par le président américain lui-même. En plein discours, lors d’un déplacement dans le Massachusetts ce mercredi 20 juillet, le dirigeant américain a semblé révéler avoir un cancer . Très rapidement, la Maison Blanche a tenu à faire un démenti.

    S’adressant aux journalistes devant une ancienne centrale à charbon très polluante de la ville de Somerset, Joe Biden a pris la parole pour alerter sur le changement climatique , “un danger clair et immédiat” ainsi qu’une “menace existentielle pour notre nation et le monde”. C’est en faisant en parallèle entre le Massachusetts et l’État du Delaware dans lequel il a passé une partie de son enfance et duquel il a été sénateur, que Joe Biden a relancé les spéculations sur sa santé.

    “Le Delaware a eu le taux de cancer le plus élevé du pays”

    Évoquant les problèmes de pollution liés aux raffineries de pétrole auxquels a été confronté l’État de la côte est du pays, il a déclaré: “Vous deviez [y] mettre vos essuie-glaces pour littéralement enlever une nappe d’huile sur le pare-brise [...]. C’est pourquoi moi et plusieurs personnes avec qui j’ai grandi avons le cancer.” “Pendant très longtemps, le Delaware a eu le taux de cancer le plus élevé du pays”, a poursuivi le président américain.

    La séquence a été largement commentée par de nombreux internautes comme étant un aveu que Joe Biden est secrètement malade. Face à cela, la Maison Blanche a rapidement coupé court aux rumeurs.

    Citant le tweet d’un journaliste, le porte-parole de la Maison Blanche Andrew Bates a indiqué que “le président faisait référence” aux cancers de la peau non-mélaniques pour lesquels il avait été traité avant son arrivée au pouvoir.

    Publié en novembre 2021, un document officiel sur l’état de santé de Joe Biden, qui “a passé beaucoup de temps au soleil dans sa jeunesse”, précise que “les lésions ont complètement cicatrisé”.

    À voir également sur Le HuffPost: Ce “check” de Joe Biden en Arabie Saoudite ne passe pas inaperçu

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      "Vous devez faire plus": Joe Biden interrompu par le père d'une victime de fusillade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 15:14 · 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - “Cela fait des années que nous subissons ça. Vous devez faire plus!”. Manuel Oliver, le père d’une victime de la fusillade de Parkland , en Floride, en 2018, a interrompu le président Joe Biden lundi 11 juillet, lors d’un discours à la Maison Blanche , comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

    Cet événement, auquel le père de famille était invité, a été organisé pour célébrer l’adoption de la loi Bipartisan Safer Communities Act , marquant l’adoption de la première législation majeure sur les armes à feu depuis plus de dix ans. Mais pour Manuel, qui a perdu son fils de 17 ans, cela ne suffit pas. “Il faut ouvrir un bureau à la Maison Blanche. Nommez un directeur”, a-t-il crié au président.

    Ce dernier a répondu aux demandes d’Oliver en affirmant qu’il existe déjà un bureau fédéral dédié à la violence armée. Mais Joe Biden a reconnu qu’il fallait faire davantage pour prévenir les fusillades de masse et a demandé à ce qu’on laisse parler Manuel Oliver, avant qu’il ne soit escorté par la sécurité de la Maison Blanche.

    “Un paquet de lois qui ne résout pas le problème”

    Cette nouvelle législation, vantée par le président américain, renforce notamment la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d’armes âgés de 18 à 21 ans, instaure un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes, et ouvre un financement de programmes dédiés à la santé mentale. “Cette législation est un vrai progrès qui va sauver des vies”, a affirmé Joe Biden , lors de son discours à la Maison Blanche.

    “Qu’est-ce que j’étais censé faire aujourd’hui? Écouter un paquet de lois qui ne résout pas l’ensemble du problème qui tue des personnes tous les jours aux États-Unis?, s’est ensuite interrogé Manuel Olivier, face aux journalistes. Je dois applaudir et être heureux? Sans moi.”

    L’homme dénonce le fait que le président Biden célèbre ces nouvelles mesures. “En utilisant les mots ‘célébration’ et ‘se réunir’, c’est comme si nous allions à une fête, à un mariage. Et pendant ce temps, il y a des mères à Uvalde qui viennent juste de voir comment leurs enfants ont été massacrés dans une école”, a-t-il déclaré dans une interview à CNN .

    À voir également sur Le HuffPost : Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      Pour la protection de l'IVG, un millier de manifestants devant la Maison Blanche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 05:30 · 2 minutes

    Plus d'un millier de manifestants devant la Maison Blanche pour la protection de l'IVG Plus d'un millier de manifestants devant la Maison Blanche pour la protection de l'IVG

    INTERNATIONAL - “Lève-toi, Joe Biden!” Un millier de personnes environ se sont rassemblées samedi devant la Maison Blanche pour demander au président de défendre plus vigoureusement le droit à l’avortement .

    Aux cris de “Mon corps, mon choix!” , cette manifestation très majoritairement féminine a fait un court parcours dans les rues de la capitale américaine, sous un crachin qui s’est transformé en franche averse, pour finir devant l’emblématique bâtiment à colonnades.

    Où Joe Biden ne se trouvait pas: il passe le weekend dans sa maison de plage du Delaware, à plusieurs centaines de kilomètres de là.

    Cela n’a pas empêché Becca, 37 ans, qui a préféré ne donner que son prénom, de faire plus de deux heures de route pour venir scander “Lève-toi, Joe Biden”, en brandissant une pancarte qui réclame “l’avortement sur demande et sans excuse”. Ce qu’elle attend du démocrate de 79 ans? “Qu’il règle ça!”, s’exclame-t-elle, “Je ne veux pas du monde dans lequel vivait ma grand-mère.”

    “Le décret qu’il a sorti n’était pas assez”, juge-t-elle en référence à un texte signé vendredi par le président américain, contenant quelques mesures à portée limitée sur l’accès aux interruptions volontaires de grossesse.

    Derrière elle, des manifestantes accrochent aux grilles du 1600 Pennsylvania Avenue des foulards verts, rappelant le combat des femmes argentines pour le droit à l’avortement. “Il faut qu’il explore vraiment toute l’étendue du pouvoir exécutif pour assurer que les femmes gardent leurs droits”, demande pour sa part Christine, 50 ans.

    “Je suis là pour m’assurer que mes filles ne vont pas retourner 50 ans en arrière au temps des avortements clandestins”, dit cette mère de trois jeunes filles, peu avant que les manifestantes ne quittent les lieux dans le calme, immédiatement remplacées par des touristes qui photographient les pancartes restées là, et que la pluie commence à délaver.

    Depuis que la très conservatrice Cour suprême a fait tomber le 24 juin le droit à l’avortement en vigueur sur tout le territoire américain, le président démocrate est accusé de ne pas réagir de manière assez vigoureuse.

    Joe Biden fait valoir que son pouvoir exécutif est limité, et que la meilleure manière de rétablir le droit à l’avortement, y compris dans les États conservateurs qui l’ont déjà aboli, est de passer une loi fédérale. Pour cela, maintient-il, il faut que les électeurs et électrices donnent une solide majorité aux démocrates lors des élections législatives de novembre.

    À voir également sur Le HuffPost: Les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Karine Jean-Pierre, première femme noire et lesbienne à devenir porte-parole de la Maison Blanche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 23:07 · 3 minutes

    Karine Jean-Pierre, ici à la Maison Blanche à Washington, le 5 mai 2022. Karine Jean-Pierre, ici à la Maison Blanche à Washington, le 5 mai 2022.

    ÉTATS-UNIS - “Je suis tout ce que Donald Trump déteste”, disait Karine Jean-Pierre en 2018. Nommée ce jeudi 5 mai porte-parole de la Maison Blanche, elle va devenir la première femme noire et ouvertement lesbienne à occuper ce poste aussi prestigieux que redoutablement exposé.

    Elle remplacera Jen Psaki , dont elle était jusqu’ici l’adjointe, à partir du 13 mai, selon un communiqué de la Maison Blanche dans lequel le président démocrate Joe Biden loue “l’expérience, le talent et l’honnêteté” de sa future “Press Secretary”.

    La porte-parole sortante, faisant venir Karine Jean-Pierre auprès d’elle ce jeudi lors du traditionnel briefing des journalistes accrédités à la Maison Blanche, a loué, d’une voix parfois étranglée par l’émotion, les qualités de son adjointe, qu’elle a prise dans ses bras à plusieurs reprises.

    Karine Jean-Pierre “sera la première femme noire, la première personne ouvertement LGBTQ+ à occuper cette fonction, ce qui est formidable, parce que la représentativité c’est important et parce qu’elle va donner une voix à tant de personnes, et montrer à tant de personnes ce qui est possible quand on travaille dur et qu’on a de grands rêves”, a dit Jen Psaki.

    Également émue, la future “Press Secretary” a elle déclaré: “C’est un moment historique et je m’en rends bien compte. Je comprends combien c’est important pour tant de gens”.

    Jen Psaki avait fait savoir dès le début qu’elle passerait la main en cours de mandat, mais n’a pas commenté les informations de presse récurrentes sur un départ pour MSNBC, chaîne de télévision progressiste.

    Karine Jean-Pierre, qui partage la vie d’une journaliste de CNN, avec laquelle elle a une fille, a déjà pris place plusieurs fois, comme numéro deux, devant le célèbre fond bleu de la “James S. Brady Press Briefing Room”.

    Rêve américain

    Mais à l’avenir, ce n’est plus comme doublure qu’elle se prêtera à l’exercice hautement périlleux de la conférence de presse quotidienne de la Maison Blanche, retransmise en direct et décortiquée à l’infini.

    Avant elle, une seule autre femme noire, Judy Smith, avait déjà été porte-parole adjointe de la Maison Blanche, sous la présidence de George H.W. Bush, en 1991.

    Née en Martinique de parents haïtiens qui ont ensuite émigré aux États-Unis, la quadragénaire a travaillé sur les deux campagnes de Barack Obama (2008 et 2012) puis à celle de Joe Biden en 2020 avant de rejoindre son équipe à la Maison Blanche.

    Karine Jean-Pierre a souvent expliqué combien le parcours de sa famille, emblématique du “rêve américain”, avait été déterminant pour sa carrière.

    Elle a grandi à New York, où son père a travaillé comme chauffeur de taxi et sa mère comme soignante à domicile. C’est dans cette ville qu’elle a décroché un diplôme de la prestigieuse université Columbia avant de faire ses premiers pas en politique puis de devenir une figure du monde associatif.

    La nouvelle porte-parole de la Maison Blanche milite aussi pour faire tomber les préjugés en matière de santé mentale: elle a raconté avoir été victime d’agression sexuelle dans son enfance, et avoir souffert de dépression, jusqu’à faire une tentative de suicide.

    Ce jeudi, interrogée sur le message qu’elle souhaitait livrer aux jeunes filles américaines -et aux garçons, a-t-elle tenu à compléter-, elle a déclaré: “Si vous travaillez très dur pour un objectif, cela arrivera. Oui, vous subirez des coups durs, vous traverserez des moments difficiles et cela ne sera pas toujours facile mais la récompense sera incroyable, surtout si vous restez fidèles à ce que vous êtes.”

    À voir également sur Le HuffPost : Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      La Russie omniprésente au dîner des correspondants à Washington

      Paul Guyonnet · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 08:16 · 4 minutes

    Le couple Biden arrivant au dîner des correspondants de presse à Washington, le 30 avril. Le couple Biden arrivant au dîner des correspondants de presse à Washington, le 30 avril.

    ÉTATS-UNIS - “Je suis heureux d’être ici ce soir avec le seul groupe de personnes à la popularité plus faible que la mienne.” Voici comme le président des États-Unis Joe Biden a ouvert le dîner des correspondants à la Maison Blanche, événement presque centenaire, mais privé de sa substance depuis six ans entre le boycott de Donald Trump et la pandémie de Covid . Une soirée où la guerre en Ukraine et la Russie étaient sur toutes les lèvres.

    Du chef de l’État américain à l’humoriste Trevor Noah , qui jouait le rôle du maître de cérémonie, les références à la liberté d’expression et à la répression menée par le Kremlin se sont effectivement multipliées.

    “Contrairement à ce qui se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison”

    Au moment de passer la parole au présentateur du “Daily Show”, Joe Biden s’est ainsi permis une pique en direction de la Russie: “Trevor, la très bonne nouvelle, c’est que maintenant vous allez pouvoir charrier le président des Etats-Unis. Et contrairement à ce qui se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison.”

    Un peu plus tôt dans son discours, et sur un ton plus sérieux, le président américain s’était étendu sur l’importance du rôle des médias, rompant radicalement avec la défiance des années Trump . “Vous, la presse libre, êtes plus importants que vous ne l’avez jamais été pendant le dernier siècle”, a-t-il souligné, rendant hommage aux reporters couvrant le conflit ukrainien, parfois au péril de leur vie , et alertant sur “le poison qui se diffuse dans notre démocratie (...) avec la désinformation qui augmente fortement”.

    Un registre sur lequel il a d’ailleurs été rejoint par Trevor Noah. L’humoriste sud-africain a ainsi rappelé d’emblée que cette soirée de gala réunissant les journalistes accrédités à la Maison Blanche était une célébration du “quatrième pouvoir” qu’est la presse et de tout ce qu’elle représente, “un contre-pouvoir supplémentaire qui force les dirigeants à rendre des comptes et qui donne la parole à ceux qui en seraient privés autrement”.

    Avec là encore des références appuyées à l’absence de liberté de la presse en Russie. “Chacun d’entre vous est un bastion de la démocratie. Et si vous en doutez ne serait-ce qu’un seul instant, regardez simplement ce qu’il se passe en Ukraine”, a-t-il insisté. “Là-bas, des journalistes risquent leur vie simplement pour montrer ce qu’il se passe réellement.” Lors du gala, une vidéo en mémoire de plusieurs reporters tués en couvrant la guerre en Ukraine a d’ailleurs été diffusée en leur hommage.

    “Horrible fléau”

    Trevor Noah a invité les participants à la soirée à s’interroger sur un point: “Si les journalistes russes, qui perdent leur travail et leur liberté parce qu’ils veulent raconter ce que fait leur propre gouvernement, pouvaient écrire ou montrer avec la même liberté que vous, pensez-vous qu’ils exerceraient ce pouvoir de la même manière que vous?”

    Toujours sur ce thème, Trevor Noah a poursuivi avec passion en ajoutant: “Ici en Amérique, vous avez le droit de chercher la vérité même si cela dérange les gens qui sont au pouvoir, même si ce que vous révélez dérange vos lecteurs ou vos téléspectateurs. Vous réalisez à quel point c’est merveilleux?” Et d’en remettre une couche, une dernière fois. “Ce soir j’ai pu faire des blagues sur le président des États-Unis, et il ne va rien m’arriver. Il ne va rien m’arriver, n’est-ce pas?”, a-t-il finalement lancé en se tournant vers Joe Biden avec un sourire.

    Une soirée qui tranchait donc avec les années Trump et les rapports pour le moins conflictuels qui existaient pendant des années entre les journalistes et le pouvoir américain, mais aussi avec la période très sombre du pire de la pandémie. Ce à quoi Joe Biden a d’ailleurs fait référence avec humour: “Nous avons vécu un horrible fléau suivi de deux années de Covid.”

    À voir également sur le HuffPost : Trump a complètement éludé la question de ce journaliste