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      Manuel Valls battu aux législatives 2022, déchaînement de réactions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 10:45 · 5 minutes

    Le dernier message de Manuel Valls sur Twitter après sa défaite au premier tour des législatives, le 5 juin 2022 Le dernier message de Manuel Valls sur Twitter après sa défaite au premier tour des législatives, le 5 juin 2022

    POLITIQUE - C’est une lourde défaite pour l’ancien Premier ministre Manuel Valls . Dimanche 5 juin, le candidat investi par LREM dans la 5e circonscription des Français de l’étranger a été battu dès le premier tour avec 16% des voix. Une élimination qu’il a pris soin d’annoncer lui-même sur les réseaux sociaux, avant de supprimer son compte Twitter avec le message “Adieu Twitter”, largement relayé, moqué ou commenté.

    Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la NUPES, a relayé une photo où on le voit brandir une affiche “Bon débarras”. Elle date de 2018, quand Manuel Valls quittait l’Assemblée nationale pour tenter de remporter la mairie de Barcelone (il avait été largement battu en 2019). “Merci aux Français de l’étranger de nous avoir placés en tête en Espagne et au Portugal”, a tweeté le député des Bouches-du-Rhône qui ne se représente pas, mais qui espère devenir Premier ministre à l’issue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

    Un message qui a heurté le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, invité des 4 Vérités sur France 2 lundi 6 juin. “La vie politique s’abaisse avec ce type de comportement. On peut avoir des adversaires, on peut débattre, mais on peut être respectueux”, a-t-il réclamé.

    L’ancien ministre de l’Intérieur a tenu à “saluer Manuel Valls, son action et son engagement” et a appelé à voter pour le dissident LRE Sébastien Vojetta. Il a dénoncé “la violence des réactions”, après la défaite de Manuel Valls, ”à commencer par celle de Jean-Luc Mélenchon”.

    “J’étais déçu pour lui et pour nous”, a ajouté le nouveau ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini sur France Info ce lundi 6 juin. Le délégué général de LREM salue son “courage politique, sa volonté de servir et compare Manuel Valls qui “se confronte aux électeurs” à Jean-Luc Mélenchon “qui n’y va pas et qui veut être Premier ministre”.

    Depuis l’annonce de sa défaite, le nombre de messages qui se réjouissent ne se réduit pas, notamment venus de la NUPES dont le candidat Renaud Le Berre est arrivé en tête dans cette circonscription de la péninsule ibérique avec 27,9% des voix. “C’est ce qu’on appelle un bon dimanche soir pour entamer la dernière semaine de campagne en France”, s’est réjouie Manon Aubry, eurodéputée insoumise sur Twitter.

    “Adiós Manuel Valls”, a écrit le maire de Grenoble, Eric Piolle, en espagnol, avec le panneau de signalisation d’une ville de Catalogne barrée qui porte le nom de l’ex-candidat. “La gauche est en effet irréconciliable avec le néolibéralisme, le macronisme, le 49-3 et la trahison. Une seule alternative : la NUPES”, a ajouté l’écologiste.

    Pour le spécialiste des relations internationales Pascal Boniface, “l’ampleur du rejet de Manuel Valls par les citoyens n’a d’égale que l’ardeur des journalistes à l’inviter. Ils devraient peut-être réfléchir à cet écart de perception”.

    “Sortez le champagne”, “deux bonnes nouvelles d’un coup”, après son départ de Twitter ou encore “turbo-loser” et “mort de rire”, les moqueries ou messages de joie se sont multipliés dans la nuit de dimanche à lundi. À tel point que certains ont appelé à un peu plus de modération.

    C’est le cas du journaliste et podcasteur Redwane Telha pour qui “c’est hyper rare pour un homme politique” de supprimer son compte Twitter, ce qui “en dit long sur son mal-être”. “Peut-être le signe qu’il est temps d’arrêter les vannes? Je sais, c’est tentant, mais se déchaîner sur un homme à terre, c’est toujours malsain”, a-t-il écrit dans un message très partagé.

    Il a notamment été relayé par Cécile Duflot, ancienne ministre de François Hollande qui avait quitté le gouvernement au moment de la nomination de Manuel Valls à Matignon en 2014, sur fond de désaccord politique.

    Avec cette phrase en forme de maxime: “En politique, la vie répond toujours”.

    À voir également sur Le HuffPost : Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives

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      Législatives 2022: les résultats chez les Français de l'étranger au premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 08:03 · 4 minutes

    Le député LREM Roland Lescure fait partie des nombreux candidats de la majorité présidentielle à s'être qualifié pour le second tour des législatives chez les Français de l'étranger (photo d'archive prise en janvier 2018 à l'Assemblée nationale). Le député LREM Roland Lescure fait partie des nombreux candidats de la majorité présidentielle à s'être qualifié pour le second tour des législatives chez les Français de l'étranger (photo d'archive prise en janvier 2018 à l'Assemblée nationale).

    POLITIQUE - Des éliminés médiatiques et une photographie de ce à quoi pourraient ressembler les deux prochaines semaines en politique. Ce dimanche 5 juin était organisé partout dans le monde le premier tour des élections législatives pour les Français de l’étranger. Sur les onze circonscriptions, dix ont accouché pour le second tour d’un duel entre les candidats de la majorité présidentielle et ceux de la Nupes .

    Mais avant de revenir là-dessus, impossible de ne pas évoquer en préambule les éliminations d’emblée de deux figures: Manuel Valls , pourtant investi par le camp d’Emmanuel Macron face à un député sortant de la majorité , et Joachim Son-Forget , ancien marcheur ayant rejoint après de nombreux dérapages l’extrême droite et le parti Reconquête! fondé par Éric Zemmour.

    Tous deux ont fait partie de ceux qui n’ont pas passé le seuil des 12,5% des inscrits pour se qualifier ce dimanche, et qui se contenteront de suivre à distance la semaine prochaine dix seconds tours entre la Nupes et la majorité sortante, et un entre l’UDI et LREM.

    Devant l’ancien Premier ministre, dans une circonscription qui regroupe  l’Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre et compte environ 120.000 électeurs inscrits, on retrouve notamment Stéphane Vojetta . Député sortant, privé de son investiture au détriment de Manuel Valls (ce qui ne l’a pas empêché d’affirmer qu’il travaillerait au côté d’Emmanuel Macron s’il était réélu), l’élu de 47 ans a réussi à terminer devant l’ancien chef du gouvernement pour se qualifier au second tour. Il termine en revanche derrière le candidat de la Nupes, Renaud Le Berre, arrivé en tête dans cette 5e circonscription des Français de l’étranger.

    Des duels LREM - Nupes à peu près partout

    Même scénario avec la Nupes en tête en Afrique de l’Ouest et au Maghreb , dans la 9e circonscription où son candidat, le diplomate Karim Ben Cheikh (Génération.s), est arrivé loin devant avec 39,99% des voix face à la candidate de la Macronie, l’ex-ministre Élisabeth Moreno qui obtient 28,05 %.

    Partout ailleurs, ce sont les candidats de la majorité présidentielle qui ont terminé premiers. Notamment dans la 6e circonscription, en Suisse et Liechtenstein, où Joachim Son-Forget a été largement écarté par les électeurs (4,3%) au profit du candidat de la Macronie, l’économiste et proche du président Emmanuel Macron, Marc Ferracci (37,4%). Là encore, la Nupes est en deuxième position avec Magali Mangin qui obtient 19,2% des voix.

    Dans la 1ère circonscription, celle de l’Amérique du Nord, Roland Lescure , président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale et député particulièrement influent au sein de la majorité sortante s’est qualifié en tête avec 35,8%. Il retrouvera au second tour l’Insoumise Florence Roger qui n’est pas loin avec 33,4% des suffrages. Même configuration au Benelux avec un duel entre le sortant LREM Alexandre Holroyd (38,5%) et l’écologiste de la Nupes Charlotte Minvielle (31,46%), ou en Europe du Nord avec un second tour entre le sortant LREM Pieyre-Alexandre Anglade (38,92%) et Cécilia Gondard (PS, investie par la Nupes) qui obtient 32,46%. Dans la 7e circonscription, celle de l’Europe de l’Est, c’est un candidat Modem qui représentera la majorité, Frédéric Petit (34,57%), face à l’Insoumise Asma Rharmaoui-Claquin (26,06%), soutenue par la Nupes.

    Très faible participation

    Les duels seront les mêmes dans la 2e circonscription (Amérique latine et Caraïbes) avec Élénonore Caroit pour LREM contre Christian Rodriguez de la Nupes, dans la 11e (Asie et Océanie) avec Anne Genetet pour LREM contre Dominique Vidal et la Nupes, et dans la 10e (Afrique et Proche-Orient) avec Amélia Lakrafi pour la majorité contre la Nupes et Chantal Moussa.

    Il n’y a que dans la huitième circonscription (Italie, Grèce, Israël et Turquie) que la Nupes n’a pas réussi à obtenir l’une des deux premières places au premier tour. Là, c’est le député sortant Meyer Habib, candidat de l’UDI, qui est arrivé en tête (28,85%) et qui affrontera dans un duel serDeborah Abisror De Lieme, candidate de la majorité présidentielle (27,77%).

    Si les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, les Français de l’étranger semblent s’être (légèrement) plus mobilisés qu’en 2017 quand le taux de participation avait atteint 19,1%: la participation est comprise entre 29,8% dans la 7e circonscription (Europe centrale et orientale) et 12,08% dans la 8e. L’abstention des jeunes et des classes populaires pourrait avantager la majorité actuelle, qui s’appuie sur un électorat plus âgé et plus aisé que celui du RN ou de la Nupes, estiment des spécialistes.

    À noter enfin que les Polynésiens votaient également ce weekend (dès samedi), et qu’ils ont placé en tête les candidates investies par la majorité présidentielle dans la 1ère (Nicole Bouteau, 41,9%) et la 2e circonscription (Tepuaraurii Teriitahi, 33,2%). Dans la troisième circonscription, c’est en revanche le sortant Moetai Brotherson, qui siégeait avec les communistes à l’Assemblée, qui est arrivé en tête (34,2%), deux points devant le candidat macroniste.

    À voir également sur le HuffPost : Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Aux législatives, Manuel Valls éliminé dès le premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 19:55 · 1 minute

    Manuel Valls photographié à l'Assemblée nationale en 2017. (photo d'illustration) Manuel Valls photographié à l'Assemblée nationale en 2017. (photo d'illustration)

    POLITIQUE - La claque. Ce dimanche 5 juin, Manuel Valls, parachuté candidat de la majorité présidentielle aux élections législatives dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, a échoué dès le premier tour. L’ancien Premier ministre a réuni seulement 15,9% des voix, un score en dessous du seuil des 12.5% des inscrits permettant d’accéder au second tour.

    C’est Renaud Le Berre, candidat de la NUPES, qui sort en tête de ce premier tour, réunissant 27,2% des suffrages. Il devance le dissident LREM Stéphane Vojetta (25,3%) et le candidat LR Laurent Goater (7,3%).

    La défaite est particulièrement lourde pour Manuel Valls, qui misait sur sa notoriété et sa proximité avec plusieurs poids lourds de la majorité pour faire la différence.

    Or, son atterrissage au détriment du député LREM sortant tout comme son expérience contrasté à la mairie de Barcelone n’ont visiblement pas convaincu les électeurs, préférant en quelque sorte l’original à la copie.

    Dans les bureaux installés dans les consulats et les ambassades, le deuxième tour aura lieu le samedi 18 et le dimanche 19 juin, jour du second tour en métropole.

    À voir également sur Le HuffPost: Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives

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      Législatives: les Français de l'étranger et la Polynésie aux urnes pour le premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 10:32 · 2 minutes

    Des bulletins lors de l'élection présidentielle le 24 avril 2022, à Schiltigheim, (AP Photo/Jean-Francois Badias) Des bulletins lors de l'élection présidentielle le 24 avril 2022, à  Schiltigheim, (AP Photo/Jean-Francois Badias)

    ELECTIONS - La Polynésie et les Français résidant à l’étranger, dont certains ont déjà pu voter en ligne, sont attendus aux urnes ce week-end pour le premier tour des législatives , samedi pour le continent américain et les Caraïbes, et dimanche pour le reste du monde.

    En France métropolitaine, les premier et second tours auront lieu les 12 et 19 juin. Les résultats des 11 circonscriptions des Français de l’étranger devraient être connus dans la nuit de dimanche à lundi, avec une attention particulière pour la 5e circonscription (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco) où l’ancien Premier ministre Manuel Valls se présente sous les couleurs de la majorité présidentielle.

    Les résidents de l’étranger qui le souhaitaient avaient déjà la possibilité de voter par internet, du 27 mai au 1er juin, avec une série de couacs techniques et de critiques, ou par correspondance.

    Dans les bureaux installés dans les consulats et les ambassades, le deuxième tour aura lieu le samedi 18 et le dimanche 19 juin, jour du second tour en métropole.

    En 2017, les macronistes et leurs alliés avaient remporté dix circonscriptions, s’inclinant dans celle de l’UDI Meyer Habib, comprenant notamment l’Italie, la Grèce, la Turquie et Israël.

    Au second tour de la présidentielle 2022, Emmanuel Macron s’est largement imposé dans ces circonscriptions.

    On vote en Polynésie

    Côté outre-mer, seule la Polynésie française vote aussi dès ce samedi pour le premier tour des législatives, avant un second tour le 18 juin.

    Les près de 206.500 électeurs de Polynésie française commenceront à voter samedi à 8H00 (20H00 à Paris), afin de permettre d’acheminer, entre les deux tours, le matériel électoral dans les cinq archipels polynésiens, disséminés sur une surface aussi grande que l’Europe dans le sud de l’océan Pacifique.

    “L’acheminement du matériel électoral ne peut pas se faire si le délai entre les deux tours est inférieur à quinze jours, en raison des contraintes géographiques de la Polynésie française”, a déclaré à l’AFP Cédric Bouet, directeur de cabinet du Haut-commissaire de la République pour expliquer cette particularité.

    Les atolls et les îles ne disposent pas tous d’une piste d’atterrissage. C’est le cas, par exemple, de l’une des îles les plus isolées au monde, Rapa, dans l’archipel des Australes. Ou des atolls Tematangi et Hereheretue, aux Tuamotu. Le matériel électoral y est largué en mer par un avion Gardian de la Marine Nationale, puis récupéré par les services municipaux.

    Vingt-sept candidats se présentent dans les trois circonscriptions de Polynésie française.

    A voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Aux législatives 2022, les points chauds de l'élection résumés dans une carte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 04:45 · 3 minutes

    Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents. Aymeric Caron, Elisabeth Borne, Eric Zemmour, trois candidats aux législatives, trois enjeux différents.

    POLITIQUE - Vous ne l’aviez peut-être pas remarqué, mais cela fait trois jours que la campagne des élections législatives 2022 est rentrée dans sa phase dite “officielle” . Raison pour laquelle vous avez pu voir fleurir des panneaux électoraux affichant des portraits plus ou moins connus aux abords des écoles et des mairies. De la Nouvelle union populaire écologique et sociale ( NUPES ) à LREM en passant par le Rassemblement national ou Reconquête! , les différentes forces politiques engagées dans la bataille accélèrent en vue de la date fatidique du 12 juin, premier tour de ces élections.

    Alors que le ministère de l’Intérieur a entériné les investitures de chaque formation (le nom de tous les candidats est visible en survolant chaque circonscription), il est désormais plus facile d’y voir plus clair sur les forces en présence, et de recenser les zones où le contexte mérite qu’on s’y attarde. Cette grosse trentaine de territoires est visible sur la carte interactive présentée ci-dessous.

    Ces personnalités jouent leur avenir

    Commençons ce tour de France en Normandie où la Première ministre Élisabeth Borne se frotte pour la première fois au scrutin législative. Elle est candidate dans le Calvados avec l’obligation de l’emporter pour rester à Matignon. Lui n’est plus ministre, mais se présente aussi pour la première fois. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer , a été investi par la majorité dans le Loiret, dans une circonscription où Marine Le Pen est arrivée en tête au second tour de l’élection présidentielle. Ce poids lourd du quinquennat écoulé parviendra-t-il à se faire élire pour la première fois député?

    Au-delà des trajectoires personnelles, ces élections législatives livrent également quelques enseignements politiques. Parmi eux, l’influence de Manuel Valls qui, malgré le travail reconnu du député LREM sortant Stéphane Vojetta, a réussi à s’imposer dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, couvrant notamment l’Espagne et le Portugal. Sans animosité particulière à l’égard de l’ancien Premier ministre avec lequel il a signé un pacte de non-agression, le sortant se maintient et fait campagne.

    La carte permet également de voir les candidatures dissidentes, et notamment autour de Montpellier, où le Parti socialiste local, sous l’influence de la présidente de région Carole Delga et du maire de la ville Michaël Delafosse, a décidé de maintenir ses candidats malgré l’accord sur la NUPES scellé par le parti à la rose et l’Union populaire. Même chose dans le Lot, où l’on peut voir l’ampleur des dissidences pilotées par la présidente de Région. Autour de Rouen, où le Parti socialiste, bien implanté localement, on observe également une spécificité géographique provoquant ces dissidences.

    Batailles fratricides à l’extrême droite

    Autre situation intéressante, la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, où l’ex-LR Guillaume Peltier est candidat à sa réélection pour Reconquête!. Le RN, bien décidé à ne faire aucun cadeau au parti d’Éric Zemmour, a investi dans ce secteur un ancien filloniste: Roger Chudeau. Membre du cercle des “Horaces”, ces hauts fonctionnaires qui entourent Marine Le Pen, il pourrait bien gêner le député sortant, puisqu’il lorgne exactement sur le même électorat, souhaitant dépasser la droite et le RN. Le combat s’annonce donc rude dans le secteur.

    Même fermeté du RN dans le Vaucluse à l’égard de Stanislas Rigault , pourtant un temps approché par le parti de Marine Le Pen. Le président de Génération Z fera face à Bénédicte Auzanot, une élue régionale lepéniste bien implantée. Quant à Éric Zemmour , candidat dans la 4e circonscription du Var, il fera aussi face à un adversaire RN, Philippe Lottiaux, qui a récemment reçu le soutien , sur place, du président du parti lepéniste Jordan Bardella.

    Dans d’autres circonscriptions, des personnalités attirent la lumière médiatique. À l’image de l’humoriste Gérald Dahan qui retente sa chance en Charente-Maritime pour la France insoumise, après avoir échoué en 2017 dans les Hauts-de-Seine. Toujours sous les couleurs de la NUPES, le très médiatique Aymeric Caron se jette aussi dans le grand bain, dans la 18e circonscription de Paris.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 11:03 · 2 minutes

    LÉGISLATIVES - Valse des amitiés à l’approche des législatives . L’ancien premier ministre Manuel Valls est candidat En Marche dans la 5ème circonscription des Français de l’étranger. Il vient de recevoir un soutien de poids, celui de Bruno Le Maire , ministre de l’Economie.

    Alors que pendant des années, les deux hommes ont été de adversaires féroces: Manuel Valls dans un gouvernement de gauche sous François Hollande, Bruno Le Maire dans un gouvernement de droite avec Nicolas Sarkozy, aujourd’hui ils défendent la même majorité.

    Dans un post Twitter, l’ancien Premier ministre remercie Bruno Le Maire de son soutien:

    Dans cette vidéo d′1 minute 30, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno le Maire évoque le bilan ministériel de Manuel Valls en louant ses “qualités d’homme d’État”. Il commence par rappeler que l’actuel candidat aux législatives a été un ministre de l’Intérieur (2012-2014) “particulièrement attaché à la défense de la République” avant de saluer son action en tant que premier ministre (2014-2016).

    Des adversaires politiques

    Le 26 janvier 2014, une manifestation se déroule à Paris: “Jour de colère” . Mouvement anti-gouvernemental, il réunit une partie de l’extrême droite et des opposants au mariage pour tous. Rapidement, des affrontements ont lieu entre manifestants et forces de l’ordre. Au terme de la manifestation, 250 personnes ont été placées en garde à vue.

    Manuel Valls est ministre de l’Intérieur et sa gestion de la manifestation est vivement critiquée par l’opposition. Sur le plateau d’I-télé, Bruno Le Maire, député UMP explique: “Manuel Valls a fumé la moquette! Où est-ce qu’il a vu de dangereux délinquants dans les personnes qui ont défilé hier? La ficelle est un peu grosse. Alors il se saisit de ce sujet, au lieu de calmer la situation, il attise les braises et je lui reproche.”

    Un an plus tard, Manuel Valls est devenu Premier ministre. Lors des questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale le 12 mai 2015, Bruno Le Maire interpelle Manuel Valls sur le projet de réforme du collège, dont il demande le retrait.

    Pour réponse, le Premier ministre aura alors des mots durs envers Bruno Le Maire, notamment sur son action lors son passage au gouvernement Sarkozy, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Depuis, les relations entre les deux hommes semblent s’être adoucies; le soutien de Bruno Le Maire est précieux pour Manuel Valls, alors que le député LREM sortant se présente face à lui, en dissident.

    À voir aussi sur le HuffPost: Législatives: ces candidats qui pourraient battre Elisabeth Borne

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      Législatives 2022: Stéphane Vojetta, député dissident contre Valls, exclu de LREM

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 12:54 · 2 minutes

    Stéphane Vojetta, député dissident contre Valls aux législatives, exclu de LREM Stéphane Vojetta, député dissident contre Valls aux législatives, exclu de LREM

    POLITIQUE - Évincé au profit de Manuel Valls aux législatives, le député sortant des Français de l’étranger Stéphane Vojetta n’en restait pas moins un soutien d’ Emmanuel Macron , membre du mouvement présidentiel. Ce qui n’a pas empêché son exclusion de LREM ce mardi 17 mai, a appris Le HuffPost, confirmant une information de France Télévisions .

    Député sortant de la 5e circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Monaco et Andorre), Stéphane Vojetta a découvert le 5 mai dernier qu’il n’était pas investi par la majorité présidentielle aux élections législatives. À sa place, LREM a choisi Manuel Valls , ancien Premier ministre de François Hollande et candidat malheureux à la mairie de Barcelone. Stéphane Vojetta a choisi d’être candidat dissident, “toujours en soutien d’Emmanuel Macron”. Mais son maintien dans la course lui vaut d’être sanctionné par le parti.

    “Stéphane Vojetta et sa suppléante ont été exclus hier à la suite du bureau d’En Marche. Il n’y a qu’un seul candidat de la majorité par circonscription”, a déclaré au HuffPost l’entourage de Stanislas Guérini, délégué général d’En Marche.

    Plusieurs dissidences Ensemble!

    Le député sortant n’a pas encore réagi à l’annonce de son éviction. Pour défendre son bilan et se faire réélire, il s’est engagé dans une tournée des principales villes de sa circonscription.

    Selon notre confrère de France Télévisions, d’autres candidats dissidents ont déjà subi le même sort.  À ce jour, selon une liste non exhaustive, la confédération Ensemble! (LREM, MoDem et Horizons) compte au moins 8 candidatures dissidentes. Dont, dans le Val-d’Oise, celle de Natahlie Elimas , ancienne secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire contrainte de quitter son poste après des accusations de harcèlement moral.

    Si le bureau d’En Marche n’a pas encore tranché, tous risquent l’exclusion, à moins qu’ils ne se retirent de la course d’ici au 20 mai, date limite de dépôt des candidatures.

    À voir également sur Le HuffPost : Aux Mureaux, la très modeste réunion de Valls et Woerth pour Macron

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      Législatives: ce député sacrifié pour Valls répond à Castaner

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 09:37 · 2 minutes

    Stéphane Vojetta, député LREM des Français de l'étranger, photographié à l'Assemblée au mois d'octobre Stéphane Vojetta, député LREM des Français de l'étranger, photographié à l'Assemblée au mois d'octobre

    POLITIQUE - Le problème avec l’injustifiable, c’est que les arguments censés l’expliquer sont facilement perfectibles. Illustration ce lundi 9 mai avec Christophe Castaner , qui a dû justifier pourquoi la majorité présidentielle offrait à Manuel Valls l’investiture dans une circonscription taillée sur mesure , à la place du député LREM sortant, Stéphane Vojetta, pourtant reconnu pour son travail.

    L’ancien socialiste est effectivement investi dans la cinquième circonscription des Français établis hors de France. Elle regroupe l’Espagne, son pays de naissance, le Portugal, Andorre et Monaco.

    “Il n’a pas été élu député, il était le suppléant”

    Reconnaissant que le parlementaire implanté était “un homme de qualité”, Christophe Castaner a tenu à insister sur une nuance. “Il n’a pas été élu député, il était le suppléant de la députée (Samantha Cazebonne en 2017, devenue ensuite sénatrice, NDLR)”, a d’abord expliqué l’ancien ministre de l’Intérieur.

    “Nous faisons un choix d’une personnalité qui peut apporter quelque chose au débat politique”, a poursuivi Christophe Castaner, saluant l’expérience de l’ancien Premier ministre, élu plusieurs fois député dans son fief de l’Essonne. De quoi selon lui réfuter toute “tambouille politique” évoquée par les journalistes.

    Des explications qui passent plutôt mal pour Stéphane Vojetta, qui a rappelé sur Twitter qu’un suppléant était élu en même temps que le député investi, raison pour laquelle il a pu succéder à Samantha Cazebonne en 2018.

    Stéphane Vojetta cite en exemple Olivier Véran qui, en 2012, était le suppléant de la députée socialiste Geneviève Fioraso, laquelle a été nommée dans la foulée ministre par François Hollande. Ce qui avait permis à Olivier Véran de récupérer son siège député de l’Isère, dès le mois de mai 2012. Ce qui n’avait pas empêché LREM de l’investir dans la même circonscription en 2017. Et en 2022 .

    Quoi qu’il en soit, Stéphane Vojetta compte maintenir sa candidature jusqu’au bout, et multiplie les prises de paroles dans les médias locaux pour expliquer son étonnement de se voir ainsi sacrifié au profit de Manuel Valls.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Parti socialiste qui a ratifié l’accord avec Mélenchon, des débats houleux jusqu’au bout

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      Manuel Valls investi par LREM pour les législatives 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 19:18 · 2 minutes

    Manuel Valls est candidat LREM pour la circonscription des Français de l’étranger pour l’Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre. Manuel Valls est candidat LREM pour la circonscription des Français de l’étranger pour l’Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre.

    POLITIQUE - L’ancien Premier ministre reprend du service. En compagnie de nombreux ministres actuels du gouvernement Macron, Manuel Valls a été investi par la majorité présidentielle. Il sera candidat sur la 5e circonscription des Français de l’étranger pour les législatives de juin, selon un document dévoilé ce jeudi 5 mai et compilant la première vague de 187 investitures de la majorité.

    À 59 ans, Manuel Valls brigue à nouveau un poste de député à l’Assemblée nationale, cette fois sous la bannière Ensemble, nom de la confédération réunissant LREM, le MoDem, et Horizons pour les élections législatives.

    Et si en 2017, LREM avait refusé de l’investir sous la bannière du parti d’ Emmanuel Macron , cette fois le parti de la majorité présidentielle a accepté sa candidature pour la circonscription des Français de l’étranger pour l’Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre. “La candidature de l’intéressé ne répondait pas aux critères, disait alors Richard Ferrand, aucun candidat ne peut être investi s’il a déjà effectué trois mandats de parlementaires”. Avec cette candidature annoncée pour juin, il en sera à sa cinquième.

    Élu député de l’Essonne, son fief, en 2017, Manuel Valls avait finalement intégré le groupe parlementaire LREM, avant de donner sa démission en octobre 2018 pour tenter, en vain, de briguer la mairie de Barcelone .

    Une candidature qui ne passe pas

    L’annonce, ces derniers jours dans la presse, de la possible candidature de l’ancien ministre de l’Intérieur avait provoqué une vive réaction du député sortant de la circonscription convoitée par Manuel Valls. Stéphane Vojetta avait eu du mal à digérer ces rumeurs, aujourd’hui vérifiées.

    “J’ai la ferme intention d’être candidat à ma propre succession et j’attends donc en confiance la décision d’investiture”, avait-il indiqué sur Twitter. ”Élu de terrain apprécié des électeurs, Français de l’Étranger enraciné, fidèle à mes engagements, j’ai toujours joué collectif”, faisait également remarquer Stéphane Vojetta.

    À cette heure, Stéphane Vojetta ne s’est pas encore exprimé sur cette officialisation de la candidature Valls pour la 5e circonscription des Français de l’étranger, mais annonce d’ores et déjà qu’il prendra la parole ce jeudi soir pour confier sa réaction.

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