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      Mathilde Panot maintient son tweet sur la rafle du Vél d'Hiv malgré la polémique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 08:13 · 5 minutes

    Mathilde Panot à l'Assemblée nationale, le 11 juillet 2022. Mathilde Panot à l'Assemblée nationale, le 11 juillet 2022.

    POLITIQUE - Après son tweet sur la rafle du Vél d’Hiv qui a fait bondir de nombreux élus ou ex-élus de la majorité, Mathilde Panot , présidente du groupe LFI à l’ Assemblée nationale maintient ses propos, mais tient à apporter des nuances sur l’interprétation de son tweet qui vise selon elle à “lancer l’alerte”.

    “Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vél d’Hiv. Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN”, avait posté la députée.

    Interrogée ce lundi 18 juillet sur franceinfo, Mathilde Panot n’a pas manqué de s’expliquer après le tollé suscité samedi . “Ce que j’ai voulu dire avec ce tweet, c’est que non seulement il y a 89 députés du RN à l’Assemblée et aussi qu’il n’est pas possible, pas admissible (...) de rendre hommage à Pétain. Il n’y a pas matière à lui faire un hommage. Il n’y a pas deux Pétain, il y a un seul Pétain et c’est un antisémite”, a rétorqué la présidente du groupe LFI.

    Vivement critiquée pour avoir, selon certains, comparé Emmanuel Macron à Philippe Pétain dans son tweet, la députée insoumise se défend également de toute comparaison de ce type.“Où voyez-vous dans mon tweet que je compare Emmanuel Macron et Pétain? Expliquez-moi où est-ce que j’ai fait un signe égal dans mon tweet. Bien sûr que non Emmanuel Macron n’est pas Philippe Pétain”, a-t-elle répondu.

    “Le tweet est une manière de rendre hommage à ces personnes mortes parce que juives et aussi une manière de lancer l’alerte sur le moment politique que nous vivons”, ajoute encore Mathilde Panot, qui n’a pas manqué de rappeler que l’ancien Chef d’état-major de l’Armée de terre avait été “frappé d’indignité nationale” et qu’il s’était vu “retirer tous ses titres militaires”, notamment pour sa responsabilité dans la déportation des victimes de la rafle du Vél d’Hiv .

    Sur Europe 1 ce lundi matin, le patron du PS, Olivier Faure a tenté de temporiser. S’il “regrette” que ces mots aient été prononcés ce jour-là (pour le 80e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv)”, il remarque “qu’on s’acharne sur Mathilde Panot, qu’on oublie qu’il y a un député de la majorité relative qui a, de son côté considéré qu’il y avait deux Pétain et qu’il y avait un Pétain qu’il fallait continuer à honorer”. Mais au sein de la Nupes, les propos de la députée insoumise continue de diviser.

    La majorité ne décolère pas

    Une interprétation à laquelle ne souscrit pas le nouveau président du Crif. “Un tweet de ce type ne sert pas la mémoire de la Shoah et me paraît déplacé, a dénoncé ce lundi sur franceinfo Yonathan Arfi. Les comparaisons historiques fausses sont dangereuses”.

    Plusieurs membres du gouvernement ont également été interrogés ce lundi sur le tweet de la cheffe de file des Insoumis et la colère ne redescend pas. Selon Olivier Véran , porte-parole du gouvernement, le tweet de Mathilde Panot est “extrêmement cynique”.

    L’ancien ministre de la Santé se permet même un conseil au sujet des tweets de la députée. “Elle vous parle pas, elle vous engueule (...) Il faut éviter de franchir le point Godwin à chaque fois qu’on tweet sinon on prend un pseudonyme”, a lancé Olivier Véran, conseillant au passage d’“apaiser le débat en politique”.

    Même son de cloche pour Bruno Le Maire sur RTL. Le ministre de l’Économie reproche à Mathilde Panot de “jouer avec ce avec quoi on ne devrait jamais jouer: la douleur des mémoires”.

    Il ajoute avoir “très mal vécu ce tweet” et estime qu’en jouant de la sorte avec la rafle du Vél d’Hiv, la présidente du groupe LFI “sort du champ de la politique et de la démocratie”. Bruno Le Maire ajoute qu’il “espère que Mathilde Panot saura revenir sur ses propos”. Pour le moment il n’en est visiblement pas question, l’élue LFI a exclu de supprimer son tweet.

    À voir également sur Le HuffPost: Rafle du Vél d’Hiv : Macron et Borne appellent à “redoubler de vigilance” face à l’antisémitisme

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      Le tweet de Mathilde Panot sur la rafle du Vél' d'Hiv' électrise la majorité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 21:19 · 3 minutes

    Mathilde Panot, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 juillet 2022. Mathilde Panot, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 juillet 2022.

    POLITIQUE - Ce dimanche 17 juillet marquera le 80e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv’, ce vélodrome parisien dans lequel 8000 juifs furent enfermés avant d’être envoyés en camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale .

    L’occasion pour Mathilde Panot de se fendre, ce samedi 16 juillet, d’un tweet qui a fait bondir de nombreux élus ou ex-élus de la majorité, dont plusieurs ministres.

    “Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vél’ d’Hiv’. Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN!”, a écrit la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

    Ces mots ont aussitôt électrisé des membres du gouvernement, tel le ministre des Transports Clément Beaune qui demande à l’insoumise de ”[retirer] ce message et [présenter ses] excuses à la France, vite”.

    “Aucune limite dans l’indécence”, a lui réagi le ministre du Travail Olivier Dussopt, tandis que pour la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Isabelle Rome , c’est “la nausée”.

    À voir également sur Le HuffPost : Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

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      Motion de censure: LFI tente d’apparaître comme la seule opposition à Macron, Borne lui répond

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 15:10 · 2 minutes

    Élisabeth Borne affronte sa première motion de censure, ce lundi 11 juillet à l'Assemblée. Élisabeth Borne affronte sa première motion de censure, ce lundi 11 juillet à l'Assemblée.

    POLITIQUE - “Vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique.” À la tribune de l’Assemblée nationale, ce lundi 11 juillet, Mathilde Panot a, sans surprise, tiré à boulets rouges sur Élisabeth Borne et son gouvernement pour défendre la motion de censure . “Il est logique que le refus de la confiance récolte défiance”, a déclaré la présidente du groupe La France insoumise au Palais Bourbon, qui ouvrait le bal des prises de parole avant le vote.

    “Vous prononcez, Madame la Première ministre, cinq fois le mot compromis , mais pas l’ombre d’un regret des cinq années passées”, a poursuivi la députée du Val-de-Marne, avant de revendiquer une forme de “clarification” et un “moment de vérité” au sein de l’opposition. “Ceux qui ne voteront pas cette motion de défiance seront les partisans de votre politique”, a-t-elle déclaré, citant notamment la retraite à 65 ans, la conditionnalité de l’accès au RSA ou encore le défi climatique.

    “Motion de posture”

    Un discours très offensif auquel la locataire de Matignon a répliqué du tac au tac. “Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs les députés, nous pourrions être en train d’agir pour les Français. Au lieu de cela, nous débattons d’une motion de censure cousue de procès d’intention, qui fait obstacle au travail parlementaire et, de ce fait, à la volonté des Français”, a riposté Élisabeth Borne, se montrant aussi pugnace que son adversaire du jour.

    Ayant manifestement travaillé ses formules, la Première ministre s’est laissée aller à quelques jeux de mots. “L’avenir en commun [nom du programme de Jean-Luc Mélenchon] a été remplacé par l’invective en commun. La motion de posture a remplacé la motion de censure”, a enchaîné la cheffe du gouvernement, déclenchant quelques rires dans l’hémicycle, avant de poursuivre: “Contrairement aux signataires de votre motion de censure, nous nous portons des solutions, pas la dissolution”.

    Et Élisabeth Borne d’appeler les députés de l’opposition à se désolidariser de l’initiative de la NUPES: “Rejeter cette motion de censure, c’est respecter le vote des Français. C’est refuser l’instabilité. C’est accepter de juger le gouvernement sur les actes et sur les faits. Les Français nous le demandent”.

    À voir également sur Le HuffPost: Elle ne sera pas votée, alors à quoi sert la motion de censure déposée par la NUPES ?

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      Comment le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 21:50 · 4 minutes

    Le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français, tollé à gauche (photo du 7 juin 2022) Le ministre Macron a aidé Uber à s'implanter sur le marché français, tollé à gauche (photo du 7 juin 2022)

    JUSTICE - Pacte “secret” contre “toutes nos règles”, “pillage du pays”: des élus de gauche ont vivement dénoncé ce dimanche 10 juillet les liens qui ont uni Emmanuel Macron et la société Uber , après des révélations de presse.

    Dans le cadre des “Uber Files”, une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, Le Monde s’est intéressé aux liens entre la société américaine et Emmanuel Macron à l’époque où il était ministre de l’Économie (2014-2016).

    S’appuyant sur différents témoignages et documents, dont de nombreux échanges de SMS, Le Monde conclut à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendrez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann.

    Sont pointées du doigt certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements “clés en main” à des députés. Sollicitée par l’AFP, la société Uber France a confirmé la tenue de réunions avec Emmanuel Macron: des rencontres qui “relevaient de ses responsabilités en tant que ministre de l’Économie et du Numérique supervisant le secteur des VTC”.

    Uber France revient par ailleurs sur la suspension d’Uber Pop, un service en fonction entre février 2014 et juillet 2015 qui permettait aux utilisateurs d’être mis en relation avec des véhicules dont les conducteurs étaient de simples particuliers, non titulaires d’une licence de taxi ou de VTC. Cette suspension “n’a aucunement été suivie d’une réglementation plus favorable”, comme suggéré dans l’idée d’un “deal”, souligne Uber France.

    “Pillage du pays”

    L’Élysée a indiqué à l’AFP que Macron, comme ministre de l’Économie, était “naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires”.

    Mais la patronne des députés LFI Mathilde Panot a dénoncé sur Twitter un “pillage du pays”, Emmanuel Macron ayant été selon elle à la fois “conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour multinationale états-unienne visant à déréguler durablement le droit du travail”.

    Le numéro un du PCF Fabien Roussel a relayé des “révélations accablantes sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France”, “contre toutes nos règles, tous nos acquis sociaux et contre les droits des travailleurs”.

    “Uber mériterait bien une petite commission d’enquête” parlementaire, d’après le député communiste Pierre Dharréville. Macron a “pactisé en secret avec le géant américain Uber pour pousser dans le sens de la dérégulation” et “va devoir s’en expliquer”, selon la députée LFI Clémence Guetté.

    “Tapis rouge”

    À l’autre bord, Jordan Bardella, président du RN, a aussi jugé que “le parcours d’Emmanuel Macron a une cohérence, un fil rouge: servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux”.

    Interrogé par l’AFP, l’ancien député PS Thomas Thévenoud, qui a donné son nom à la loi d’octobre 2014 délimitant plus précisément les droits et devoirs respectifs des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), estime qu’Emmanuel Macron “est resté un interlocuteur privilégié” d’Uber.

    Il l’avait rencontré sur le sujet dès le printemps 2014 lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Élysée. “Il a toujours cherché à dérouler le tapis rouge à Uber”, estime-t-il.

    L’ex-député et éphémère secrétaire d’État s’interroge aussi sur le rôle d’Élisabeth Borne, qui “connaît parfaitement ces sujets”. La cheffe du gouvernement a été ministre des Transports au moment de la loi d’orientation des mobilités puis ministre du Travail quand a été favorisé le dialogue social dans le secteur des VTC - “sans accorder le statut de salarié aux chauffeurs Uber”, pointe Thévenoud.

    “Pourquoi le gouvernement défendait l’an dernier la création d’un “tiers statut” sous couvert d’organiser la représentation des travailleurs des plateformes ?”, a demandé sur Twitter Boris Vallaud, président des députés socialistes.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la vidéo polémique sur les livreurs “Charles-Henry”, Attal se défend et admire la répartie

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      Ni Marine Le Pen ni Mathilde Panot n'ont été citées par Élisabeth Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 18:24 · 3 minutes

    POLITIQUE - Devant les députés ce mercredi 6 juillet, Élisabeth Borne a voulu la jouer collective. En guise de clin d’œil à ses alliés, mais aussi adversaire, la Première ministre a cité presque tous les présidents de groupe de l’Assemblée nationale . Tous, sauf deux: Marine Le Pen, du Rassemblement national et Mathilde Panot de La France Insoumise .

    Chargée par Emmanuel Macron de consulter les oppositions pour tenter d’arriver à un accord de gouvernement, Élisabeth Borne a reçu les différents représentants de l’opposition - sept groupes sur les dix de l’Assemblée - au cours des deux semaines post-législatives.

    Aucun accord n’a pu être trouvé, et c’est donc un retour à la case départ pour le gouvernement dans sa recherche de majorité . Mais pour afficher sa bonne volonté et tendre la main aux oppositions qui lui seront indispensables pour faire adopter ses textes , la cheffe du gouvernement a pris soin de montrer pendant son discours de politique générale que - presque - tout le monde avait été écouté.

    Comme le montre notre vidéo en tête d’article , Élisabeth Borne a cité tous les présidents de groupe de l’opposition d’Olivier Marleix des Républicains à André Chassaigne, (Gauche démocrate et républicaine, ralliée à la NUPES).

    RN et LFI exclus des partis de gouvernement

    Personne ne manque à l’appel? Si, deux noms. Ni Mathilde Panot, cheffe des députés LFI ni Marine Le Pen pour le Rassemblement national n’ont été nommées à la tribune. Pourtant, la finaliste de la présidentielle a bel et bien été reçue à Matignon. Côté insoumis, c’est Adrien Quatennens -numéro 2 du parti- qui avait été choisi comme représentant.

    À noter que la Première ministre n’a pas non plus évoqué Aurore Bergé, cheffe du groupe des députés Renaissance. Mais il s’agit là d’un détail sans importance, Élisabeth Borne étant justement la cheffe de la majorité, même relative.

    Cette omission de la Première ministre est donc tout sauf involontaire. Le 26 juin dernier, Emmanuel Macron avait fait savoir qu’il ne considérait pas les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen comme des “partis de gouvernement” avec qui il pouvait passer un accord. En excluant de fait les deux présidentes de ces groupes de son discours, Élisabeth Borne confirme cette ligne.

    Prenant la parole après le discours Marine Le Pen a fustigé le maintien d’Élisabeth Borne à son poste, en dépit des résultats des législatives qui n’offrent qu’une majorité relative au camp présidentiel. “Cette confirmation dans vos fonctions ne relève pas du réalisme politique (...), mais presque d’une incongruité institutionnelle et d’une provocation politique”, a taclé la cheffe du parti d’extrême droite, raillant la décision d’Élisabeth Borne de ne pas se soumettre à un vote de confiance. “Vous avez bien fait. Car nous n’avons aucune confiance dans votre gouvernement”, a lancé Marine Le Pen, sous les applaudissements de ses députés.

    Une motion de censure a malgré tout été déposée par les députés NUPES et sera soumise au vote entre vendredi après-midi et le début de semaine prochaine. Toutefois, sauf retournement de situation, les députés lepénistes ont prévu de ne pas la voter.

    À voir également sur Le HuffPost: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Marleix, Bergé, Panot, Le Pen... qui sont les présidents des groupes à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 10:11 · 1 minute

    Mathilde Panot, Marine Le Pen, Olivier Marleix et Aurore Bergé ont été élus présidents de leur groupe parlementaire à l'Assemblée. Mathilde Panot, Marine Le Pen, Olivier Marleix et Aurore Bergé ont été élus présidents de leur groupe parlementaire à l'Assemblée.

    POLITIQUE - Après les élections législatives, il est temps pour les députés (ré)élus de choisir les présidents des groupes à l’ Assemblée nationale . Chaque parti qui souhaite peser dans les débats doit constituer un groupe d’au moins 15 députés, notamment pour obtenir un temps de parole conséquent. Le vote est organisé en interne.

    Mardi 21 juin, Mathilde Panot a été reconduite à la tête du groupe des députés de la France insoumise, tandis que Marine Le Pen a annoncé quitter définitivement la président du Rassemblement national pour se consacrer à la présidence du nouveau groupe RN, qui compte 89 députés.

    Mercredi, Renaissance (ex-LREM) a élu Aurore Bergé présidente du groupe représentant le parti présentiel, en remplacement de Christophe Castaner qui a perdu son siège à l’Assemblée dimanche. Les Républicains ont opté pour Olivier Marleix, tandis que Horizons, le mouvement de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe, a choisi le Corse Laurent Marcangeli.

    Découvrez les portraits de chaque président et présidente de groupe dans le diaporama ci-dessous:

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les oppositions appellent LREM à l’Assemblée à l’humilité

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      Législatives: LFI défend l'investiture de Farida Chikh, la soignante condamnée pour "violences"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 10:03 · 4 minutes

    Mathilde Panot et sa suppléante Farida Chikh, lors du dépot de leurs candidatures aux législatives. Mathilde Panot et sa suppléante Farida Chikh, lors du dépot de leurs candidatures aux législatives.

    POLITIQUE - Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a défendu ce vendredi 20 mai la candidature aux législatives comme suppléante de Farida Chikh, une soignante violemment interpellée lors d’une manifestation en 2020 et condamnée l’année suivante à une amende avec sursis pour des “violences”.

    Farida Chikh se présente au scrutin des 12 et 19 juin dans la 10e circonscription du Val-de-Marne en tant que suppléante de la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot , sous les couleurs de l’alliance de la gauche (NUPES).

    Traînée au sol par les forces de l’ordre lors de son interpellation en juin 2020 dans une manifestation de soignants, Farida Chikh, elle-même soignante, avait été condamnée en septembre 2021 à une amende de 1000 euros avec sursis pour des “doigts d’honneur” et des “violences n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail” contre des personnes dépositaires de l’autorité publique. Elle devait aussi verser 100 et 200 euros de dommages et intérêts à deux policiers pour le préjudice moral subi, et avait été relaxée des chefs de “résistance violente” et “outrages”.

    “Elle a été condamnée pour ça, très bien. C’est d’abord une femme, une soignante, une syndicaliste, qui se bat pour les conditions de travail dans le secteur de la santé qui sont encore aujourd’hui extrêmement difficiles”, a défendu sur BFMTV et RMC Manuel Bompard, lui-même candidat Nupes dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône . Se disant “fier” de ces combats, il a jugé qu’elle est par sa profession “bien placée pour porter ces sujets dans la campagne”.

    Droite, extrême droite et syndicats de police outrés

    Le choix de Farida Chikh a provoqué l’indignation de responsables politiques de droites et d’extrême droite. “Avec l’investiture de Farida Chikh comme suppléante de Mathilde Panot, les Insoumis confirment leur ADN anti-policiers et leur rupture avec nos valeurs républicaines”, a tweeté le LR Éric Ciotti, avec des photos de Farida Chick en manifestation.

    Les syndicats policiers sont sur la même ligne. “Cautionner les violences contre la police, une spécialité LFI”, tweete le Syndicat des Commissaires de la Police nationale. “Pour les investitures, à LFI c’est simple, plus vous détestez la Police, plus vous avez de chance d’être retenu!”, abonde le syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure.

    Défendant le choix de La France Insoumise, Manuel Bompard a estimé que se présenter aux élections permettait aux citoyens en colère de se faire entendre d’une façon plus apaisée.“Si vous voulez que cette colère s’exprime d’une manière canalisée dans des canaux démocratiques, il faut que celles et ceux qui se battent pour leurs conditions de travail se présentent aux élections et qu’on fasse en sorte qu’ils les gagnent”, pour “changer les choses”, a développé l’Insoumis.

    Interrogé sur la manifestation parisienne de juin 2020 lors de laquelle Farida Chikh avait été interpellée, il a fait valoir que c’était “la première de soignants après la première crise du Covid, avec beaucoup de colère, d’émotion”, et qu’elle avait été “réprimée de manière extrêmement brutale par les forces de l’ordre”.

    “Farida Chikh est un symbole de ce personnel soignant qui a tenu l’hôpital public à bout de bras pendant le covid, elle a décidé de ne pas se taire et en a payé le prix fort”, a aussi défendu Elsa Faucillon députée PCF réinvestie par la NUPES.

    Farida Chikh “a d’abord jeté les pavés puis a été interpellée”, mais “cette manifestation a été réprimée avant qu’il y ait des jets de projectiles et de pavés”, a assuré Manuel Bompard, dénonçant “une situation de gestion du maintien de l’ordre” qui avait “généré une montée des tensions”.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte