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      Ambaza, une école pour devenir influenceur? L'ancien député Matthieu Orphelin tombe des nues

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 04:30 · 2 minutes

    Matthieu Orphelin, ici à Nantes, le 24 juin 2021. Matthieu Orphelin, ici à Nantes, le 24 juin 2021.

    INTERNET - “Nous créons des influenceurs à succès”: voici la phrase d’accroche sur son site web de la “première école française pour influenceurs ”, Ambaza.

    Cette école un peu spéciale n’a pas échappé à l’ancien député Matthieu Orphelin , qui a taclé sur Twitter, partageant son clip de promotion: “Déjà l’idée est géniale. Mais alors, le clip est encore mieux. Pas sûr qu’on va s’en sortir les ami-es”...

    Sur son site, Ambaza promet, après 28 heures d’une formation à 1200 euros (mais gratuite pour les 15 premiers candidats), d’envisager “pour commencer” une rémunération de 5000 euros par mois et la captation de 20 000 abonnés sur Instagram.

    Parmi les “cours”, les élèves peuvent apprendre à définir la stratégie de leur compte, développer leur audience ou encore monétiser leur activité.

    Pour la promotion, comme on peut le voir dans le montage vidéo ci-dessous, les codes des influenceurs à succès sont repris: plage paradisiaque, villa de rêve, voiture de luxe, yacht...

    Résultat, sur Twitter, comme on peut le lire dans les messages ci-dessous , beaucoup restent dubitatifs et se moquent de cette école d’un nouveau genre... qui ne possède même de compte Instagram ou Twitter. Un comble.

    À voir également sur Le HuffPost : Sur TikTok, Khaby Lame devient la personne la plus suivie sans prononcer un mot

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      On connaît le nombre de députés qui ont suivi la "formation express" sur le climat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 19:29 · 3 minutes

    Une quarantaine de scientifiques se sont relayés pour offrir aux députés une formation sur les enjeux climatiques. (photo d'illustration) Une quarantaine de scientifiques se sont relayés pour offrir aux députés une formation sur les enjeux climatiques. (photo d'illustration)

    POLITIQUE - Sur les 577 députés de la nouvelle législature, 154 ont suivi la formation express sur les menaces qui pèsent sur le climat et la biodiversité , dispensée par des scientifiques à proximité de l’ Assemblée nationale , ont indiqué les organisateurs à l’issue de l’opération, ce mercredi 22 juin.

    La très grande majorité des élus est venue des rangs de la gauche (en premier lieu EELV et LFI) et du camp présidentiel, notamment de Renaissance (ex-LREM) et d’Horions, un seul LR et un RN s’étant présentés. Les élus qui se sont déplacés - soit plus du quart de l’hémicycle - “sont tous demandeurs qu’il y ait une suite” à cette initiative, s’est félicité le climatologue Christophe Cassou, en insistant sur le caractère “apartisan” de cette initiative.

    Une formation de 20 à 30 minutes

    Une quarantaine de scientifiques se sont relayés de lundi à mercredi sous un “barnum” de toile pour offrir cette formation de 20 à 30 minutes destinée à fournir aux députés volontaires les faits scientifiques fondamentaux sur le réchauffement climatique et ses conséquences.

    “Le but de l’opération est aussi de montrer que la recherche publique est disponible” pour présenter des “faits scientifiques” irrécusables aux élus, a-t-il souligné, en insistant sur le fait que “nous ne sommes pas un lobby”.

    L’ex-député écologiste Matthieu Orphelin , initiateur de cette opération avec le collectif “Pour un réveil écologique”, s’est réjoui d’un “beau succès” qui pourrait être renouvelé, pour les conseillers des ministres par exemple. Pour Émeline Notari, du Réseau action climat, il était “important d’avoir des députés de tous bords”, et “au moins un de chaque groupe”.

    Les parlementaires ont notamment reçu un document résumant en dix points les milliers de pages des travaux de référence du Giec sur le réchauffement climatique, et d’autres documents thématiques.

    “L’écologie n’est plus une question de couleur politique”

    “Les questions de fond, on les connaît, mais il est intéressant de partager sur les réponses à apporter”, a affirmé Charlotte Parmentier-Lecoq (LREM), venue échanger avec des scientifiques avec qui elle promet de rester en contact quand ces sujets viendront dans l’hémicycle.

    La députée Horizons Agnès Firmin Le Bodo a salué l’initiative sur Twitter, affirmant que “les enjeux climatiques sont des enjeux capitaux pour la planète” et qu’il est “naturel que les responsables politiques se forment et s’informent sur ces sujets et puissent agir en conséquence”.

    Maxime Minot est le seul LR à être venu, mais pour lui “l’écologie n’est plus une question de couleur politique”. Ancien maire d’une petite localité, il a voulu alerter sur “le manque d’information des élus locaux” confrontés aux risques naturels sur leurs territoires.

    Le socialiste Jerôme Guedj salue lui aussi cette initiative. L’écologie, contrairement aux questions sociales, “n’est pas le domaine dans lequel je suis le plus expert”, confesse-t-il. Il en attend des arguments pour exiger que les budgets qui seront présentés répondent aux ambitions environnementales affichées.

    À voir également sur Le HuffPost: Réchauffement climatique: aux pôles, l’autre catastrophe qui passe inaperçue