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      Le patron d'Instagram défend la nouvelle version du réseau social

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 10:16 · 3 minutes

    An Instagram logo is shown on an iPhone screen, Friday, Feb. 5, 2021, in Derry, N.H. (AP Photo/Charles Krupa) An Instagram logo is shown on an iPhone screen, Friday, Feb. 5, 2021, in Derry, N.H. (AP Photo/Charles Krupa)

    RÉSEAUX SOCIAUX - Instagram est-il en train de devenir un nouveau TikTok ? Face aux vives critiques des internautes depuis sa récente mise à jour, Adam Mosseri, le patron du réseau social , a défendu la nouvelle version de l’application dans une vidéo publiée ce mardi 26 juillet sur son compte personnel.

    “Si vous avez vu une nouvelle version de page d’accueil en plein écran, ou que vous en avez entendu parler, sachez que c’est un test”, commence-t-il en s’adressant directement à la caméra.

    De nombreux internautes ont en effet remarqué et critiqué cette nouvelle mise en page , qui présente désormais des photos et vidéos de comptes auxquels ne sont pas abonnés les utilisateurs.

    Cette interface, prochainement vouée à être déployée pour l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices, est considérée par le patron comme “plus plaisante et engageante”. Il reconnaît tout de même qu’elle ne peut pas être généralisée pour le moment.

    Instagram d’avantage “consacré à la vidéo”

    Adam Mosseri confirme néanmoins la volonté de l’entreprise d’opérer des changements sur le réseau social initialement dédiée aux photos, pour se tourner davantage vers la vidéo.

    “Je dois être honnête: je pense qu’Instagram sera de plus en plus consacré à la vidéo à l’avenir, même si on ne change rien”, affirme-t-il. “Nous allons continuer à supporter les photos, elles font partie de notre héritage. Mais (...) nous allons devoir nous pencher sur ces mutations”, ajoute-t-il.

    Concernant les recommandations de contenu, crées sous le modèle de TikTok , Adam Mosseri les justifie par une volonté de mettre en avant le travail des créateurs, “surtout les plus petits”. “Nous observons que les recommandations sont un des meilleurs moyens pour les aider à atteindre une nouvelle audience”, explique-t-il.

    “Si vous tombez sur du contenu dans vos recommandations qui ne vous intéressent pas, cela signifie que nous faisons mal notre travail, et que nous devons nous améliorer”, ajoute-t-il.

    Ces changements en vue ne font pas vraiment l’unanimité parmi les utilisateurs du réseau social. En plus des nombreuses réactions des internautes, des personnalités ont rejoint le mouvement de contestation, notamment des influenceurs dont l’activité repose en grande partie sur ce support.

    Parmi eux, Kim Kardashian et sa sœur Kylie Jenner, ont partagé dans leur story une publication réclamant le retour de l’ancienne version. “MAKE INSTAGRAM, INSTAGRAM AGAIN” (en français, “Faites d’Instagram ce qu’était Instagram”), est-il écrit en majuscules.

    “Arrêtez de vouloir en faire un autre Tiktok”, demandent en résumé les utilisateurs. “J’ai juste envie de voir des photos mignonnes de mes amis. Cordialement”, est-il également écrit sur le message liké par plus de 2 millions de personnes.

    En conclusion de sa vidéo, Adam Mosseri assure qu’Instagram “restera un endroit où le contenu de vos amis sera le plus possible mis en avant dans votre fil d’actualité et dans les stories. Mais nous allons également avoir besoin d’évoluer, car le monde change rapidement”.

    À voir également sur Le HuffPost: Meta: le métaverse de Facebook inquiète autant qu’il intéresse

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      La fusion entre TF1 et M6 fragilisée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 08:09 · 3 minutes

    Photo du logo de la chaîne M6 (illustration). Photo du logo de la chaîne M6 (illustration).

    TÉLÉVISION - Premiers nuages au-dessus du projet de mariage entre TF1 et M6 : une instance de l’Autorité de la concurrence s’est dite défavorable à cette union censée créer un géant français de la télévision mais les chaînes ont affirmé vouloir maintenir leurs fiançailles .

    Ce rapport, très attendu, pointe des “problèmes de concurrence significatifs”, notamment dans la publicité télévisuelle, a indiqué ce mardi 26 juillet dans un communiqué le président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost , en marge de la publication des résultats semestriels de son groupe.

    “La nature et l’étendue des remèdes requis dans le rapport d’instruction feraient perdre toute pertinence au projet des parties qui, dans ce cas, l’abandonneraient”, ont ensuite déclaré de concert TF1, M6 et leurs actionnaires respectifs ―les groupes Bouygues et RTL―, dans plusieurs communiqués.

    Ces mesures “ne permettraient pas de bâtir un projet industriel cohérent”, a insisté le patron du groupe audiovisuel, proposé comme futur PDG du nouvel ensemble. Les deux chaînes comptent sur ce rapprochement pour peser face aux nouveaux acteurs du numérique, comme Netflix , qui grignotent la durée d’écoute de la télévision traditionnelle, font monter le prix des programmes audiovisuels et investissent désormais le marché de la publicité.

    TF1 et M6 ne désespèrent pas

    TF1 et M6 demandent à l’Autorité de la concurrence de considérer leur part de marché en prenant en compte ces nouveaux acteurs mondiaux. Les deux groupes espéraient initialement des “synergies” estimées entre 250 et 350 millions d’euros.

    Toutefois, les parties concernées ne comptent pas baisser les bras et entendent pour l’heure “maintenir le projet tel qu’il a été présenté”. Elles prévoient de répondre à l’Autorité de la concurrence dans un délai de trois semaines, avant de défendre leur rapprochement lors d’auditions prévues devant le collège de l’Autorité les 5 et 6 septembre.

    La décision finale attendue en octobre reviendra à ce collège, qui n’est pas tenu de suivre l’avis des services d’instruction.

    Un regroupement de TF1 et de M6 donnerait naissance à un géant français sur le marché des droits audiovisuels, de la distribution de chaînes et de la publicité télévisuelle, avec environ 75% du chiffre d’affaires français de ce dernier secteur.

    Annoncé en mai 2021, le projet est censé être finalisé début 2023, après avoir également reçu l’accord de l’Arcom (ex-CSA) , prévu pour novembre.

    Résultats en demi-teinte pour M6 depuis janvier

    Les deux groupes ont déjà commencé à se mettre en ordre pour permettre leur fusion. Ils ont notamment annoncé la cession des chaînes TFX et 6ter au groupe Altice et la libération de la fréquence TNT de Paris Première pour se conformer à la réglementation sur la concentration des médias.

    TF1 s’est de son côté désengagé d’un certain nombre d’activités liées au marketing et à la presse en ligne.

    Le groupe M6 a présenté mardi des résultats en demi-teinte pour le premier semestre. Son chiffre d’affaires, à 664 millions d’euros, a grimpé de 3% sur un an, grâce notamment à la reprise de l’activité cinéma, a indiqué M. de Tavernost.

    Mais les recettes publicitaires, stables de janvier à juin avec 530 millions d’euros, présentent des perspectives moins réjouissantes pour la seconde moitié de l’année. Ceci s’explique pour partie par l’absence d’évènement sportif durant l’été par rapport à l’année précédente, où M6 avait diffusé 8 matches de l’Euro 2020 de football , et par le contexte économique qui conduit les annonceurs à un certain “attentisme”, a précisé le dirigeant.

    L’augmentation des charges liées au projet de fusion et la diminution d’un crédit d’impôt audiovisuel a par ailleurs pesé sur le bénéfice net du groupe, qui a baissé au premier semestre de 22,4%, à 92,5 millions d’euros.

    À voir également sur Le HuffPost : Face à Bolloré, ce sénateur a mis 6 minutes pour lister tous ses actifs

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      La mise à jour d'Instagram ne fait vraiment pas l'unanimité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 09:46 · 4 minutes

    La nouvelle interface d'Instagram crée des remous. (Photo d'illustration) La nouvelle interface d'Instagram crée des remous. (Photo d'illustration)

    RÉSEAUX SOCIAUX - Kim Kardashian et sa sœur, la milliardaire Kylie Jenner , veulent retrouver leur bon vieux Instagram . Ce lundi 25 juillet, les deux stars de télé-réalité ont partagé une publication en story pour réclamer le retour à l’ancienne version du réseau social. “MAKE INSTAGRAM, INSTAGRAM AGAIN” (en français, “Faites d’Instagram ce qu’était Instagram”), est-il écrit en majuscules.

    Depuis le mois de mai, une mise à jour d’Instagram a modifié l’interface de nombreux utilisateurs. Inspirée de celle de TikTok, la nouvelle page d’accueil présente désormais en plein écran les photos et vidéos, y compris celles de comptes auxquels ne sont pas abonnés les utilisateurs. Elle est vouée à être adoptée par tout le monde.

    “Arrêtez de vouloir en faire un nouveau TikTok”

    Qui plus est, un léger swipe vers le bas est maintenant nécessaire pour passer à la publication suivante, ce qui oblige l’utilisateur à rester sur la publication, même quand c’est une publicité. Des changements qui ne font vraiment pas l’unanimité, comme en témoignent les réactions sur Twitter.

    “Arrêtez de vouloir en faire un nouveau TikTok. J’ai juste envie de voir des photos mignonnes de mes amis. Sincèrement, de la part de tout le monde”, signe l’autrice du message initial, une photographe du nom de Tati Bruening. “Je lance un mouvement”, a-t-elle écrit en légende de son post, publié sur la plateforme, samedi 23 juillet. Alors même que de nombreux utilisateurs ont commenté pour approuver et saluer l’initiative, ce message a été “liké” par plus de 1,5 million de comptes et partagé par plusieurs milliers de personnes.

    Ceci étant, il existe plusieurs astuces pour se rapprocher de l’ancienne version, comme l’explique ci-dessous la journaliste tech Lucie Ronfaut.

    Pour Tati Bruening, ça ne suffit pas. Parallèlement à son message, la photographe a lancé une pétition sur Change.org . Signée par plus de 130.000 personnes à l’heure où nous écrivons ces lignes, elle demande à ce qu’Instagram renoue avec ses racines, et notamment l’affichage chronologique.

    Une démarche signée Meta

    “Si nous avons TikTok, c’est pour une raison, et avouons-le, les seuls reels importés sur Instagram sont des TikToks recyclés et du contenu que le monde entier a déjà vu. Qu’est-ce qu’il y a d’innovant et d’unique dans un vieux contenu périmé? Rien”, s’emporte cette dernière.

    Cela peut-il faire plier Instagram? Pas sûr. La démarche s’inscrit dans une volonté plus globale du groupe Meta, qui subit plus que jamais la concurrence, de mettre en avant les créateurs numériques et le divertissement, s’éloignant toujours un peu plus des contenus traditionnels de ses réseaux sociaux.

    Facebook a récemment annoncé que l’onglet principal ou “Accueil” (“Home”) mélangerait désormais des messages de contacts de l’utilisateur avec des contenus de divers créateurs, en fonction de ses intérêts. Un nouvel onglet, baptisé “Fil de publications”, sera réservé aux billets publiés par les amis, la famille et les groupes.

    La maison mère de Facebook et Instagram, et numéro deux mondial de la publicité numérique, a besoin de valoriser ses “reels” pour ne pas céder trop de terrain à TikTok. “Notre transition vers les formats courts ne génère pas encore de revenus substantiels pour l’instant, mais nous sommes optimistes”, avait assuré Mark Zuckerberg, le patron du groupe, au mois d’avril dernier. Les travaux sont en cours.

    À voir également sur Le HuffPost : Le métaverse de Facebook inquiète autant qu’il intéresse

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      Laurent Luyat abandonne la présentation du Tour de France 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 16:17 · 2 minutes

    Laurent Luyat se retire des écrans jusqu'à la fin du Tour. Laurent Luyat se retire des écrans jusqu'à la fin du Tour.

    TOUR DE FRANCE - ”Ça me m’est jamais arrivé, ça fait tout drôle”. Ces mots, ce sont ceux de Laurent Luyat. Le présentateur de France Télévisions , à la tête de l’émission Vélo Club , diffusée après chaque course du Tour de France , a annoncé ce jeudi 21 juillet qu’il se retirait des écrans jusqu’à la fin de cette 109e Grande Boucle . Celui qui animait aussi le coup d’envoi des différentes étapes a justifié ce choix par des soucis de santé.

    “Les amis, pour des soucis de santé (pas grave) je ne vais pas pouvoir terminer le Tour j’en suis désolé (...) Merci pour tous ces bons moments passés ensemble. On se retrouve à Munich pour les Championnats européens”, a écrit le journaliste sur Twitter. C’est donc Alexandre Pasteur, le monsieur Tour de France Télé, que les téléspectateurs ont retrouvé micro en main aux côtés de Marion Rousse et de Laurent Jalabert ce jeudi après-midi.

    “Merci mille fois pour tous vos messages. La tristesse à l’aéroport, de laisser aussi cette magnifique équipe. Mais rien de grave c’est le principal. Quelques jours de repos et ça ira mieux”, a ensuite rassuré le visage sport du groupe audiovisuel.

    Le public devrait cependant très bientôt le retrouver pour les championnats européens de Munich. Diffusés sur France Télé du 11 au 21 août, ceux-ci réuniront 12 disciplines olympiques, à deux ans des JO de Paris. Laurent Luyat doit y assurer les plateaux en direct aux côtés de Cécile Grès et Matthieu Lartot.

    A voir également sur Le HuffPost: Sur le Tour de France, le maillot de Jumbo-Visma sera littéralement une œuvre d’art

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      La diversité à la télévision a encore régressé en 2021, note l'Arcom

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 08:57 · 2 minutes

    Il y a eu encore moins de diversité à la télé en 2021 et les chaînes d'info sont en cause Il y a eu encore moins de diversité à la télé en 2021 et les chaînes d'info sont en cause

    TÉLÉVISION - La représentation de la diversité à la télévision s’est dégradée en 2021, marquée notamment par un recul de la proportion de personnes perçues comme “non blanches”, peu visibles dans les programmes et chaînes d’information, selon un rapport de l’Arcom publié ce mardi 19 juillet.

    Comme le faisait remarquer son prédécesseur le CSA depuis 2009, l’Arcom s’est penchée sur les programmes de 19 chaînes (TNT gratuite et Canal+) pendant deux semaines, en janvier et en novembre 2021. Avec une nouveauté: la prise en compte de toutes les chaînes d’information en continu, LCI et Franceinfo rejoignant BFMTV et CNews dans le périmètre d’études.

    Résultat, les personnes vues comme “non blanches” ne représentent que 14% des dizaines de milliers d’individus apparus dans les programmes visionnés, un chiffre en baisse de deux points par rapport à 2020 (16%) et “identique aux années 2014 et 2015″, déplore le régulateur dans son rapport remis au Parlement.

    En cause? Les chaînes d’info

    En cause, notamment, la “faible proportion” de ces personnes “dans l’information” et sur les chaînes d’info en continu, où leur part s’arrête à 10%, contre 15% pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.).

    L’Arcom “encourage” donc les chaînes d’info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de “meilleur élève”, avec un taux tout de même assez faible de 14%.

    Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme “non blanches” s’élève à 17% dans les fictions (-1 point par rapport à 2020) et 19% dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13% dans les magazines/documentaires et 11% (-3 points) dans les programmes d’information, où elles représentent “43% des personnes ayant une attitude à connotation négative”.

    Un miroir déformant

    Un constat “d’autant plus regrettable” que les éditeurs sont tenus d’apporter une “attention particulière” à “l’actualité française dans les journaux”, en prise avec la réalité, rappelle l’Arcom.

    Plus généralement, la télévision reste un miroir déformant de la société. La présence des femmes y est “stable” à 39% (contre 38% en 2020), toujours loin des 52% de la population française, tandis que la représentation du handicap, qui touche environ 20% de Français, “reste marginale” à 0,8% (+0,2 point).

    L’étude d’une semaine supplémentaire pendant le confinement d’avril a par ailleurs montré que la crise sanitaire n’avait pas eu d’impact significatif sur ces tendances.

    À voir également sur Le HuffPost : L’exposition “Portraits de France” redonne vie à des héros oubliés de l’Histoire de France

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      Diane Leyre arrive sur la matinale de Virgin Radio à la rentrée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 13:41 · 1 minute

    Diane Leyre, ici au mois de mai 2022, à Cannes. Diane Leyre, ici au mois de mai 2022, à Cannes.

    RADIO - Une recrue inattendue. Ce lundi 11 juillet, Le Parisien a donné le nom d’une des nouvelles voix du Morning sans filtre , la matinale de Virgin Radio , et il s’agit de Diane Leyre , l’actuelle Miss France .

    La reine de beauté rejoint ainsi Guillaume Genton, chroniqueur chez Touche pas à mon poste , et Fabien Delettres. Le premier succède ainsi à Manu Payet, initialement à la tête du programme. L’émission est produite par Cyril Hanouna.

    Alors même que les Miss France ont l’habitude de multiplier les plateaux ou les interventions à la radio, c’est la première fois que l’une d’entre elles encore en activité accepte d’endosser une fonction aussi régulière à l’antenne.

    C’est Cyril Hanouna qui a approché Diane Leyre. “J’ai trouvé que c’était une super idée. Avec mon rôle de Miss France, il y a toujours une petite frustration de ne pas être partout à la fois, et grâce à la radio, cela me permet de commencer à être au quotidien avec le plus de monde possible”, a-t-elle confié au Parisien .

    “Cela va faire un bon mix”

    Les trois heures de direct et le travail que cela va lui demander risquent de lui prendre beaucoup de temps dans sa journée, mais Miss France reste sa priorité. “Je vais tout combiner avec peu de sommeil, un rythme chargé… Mais j’ai envie de challenge, de sortir de ma zone de confort et cela va faire un bon mix”, assure-t-elle.

    Bien décidée à donner son avis, la nouvelle chroniqueuse ajoute: “Une matinale, je le sais, ce sont les horaires les plus durs, d’autant que je suis présente sur les élections en région le week-end et en semaine. Mais on va réussir à combiner tout cela, notamment en faisant des duplex.” La première est enregistrée le 29 août, à partir de 6 heures.

    À voir également sur Le HuffPost : Avant Miss France 2022, Miss Trans France appelle à plus de modernité

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      Léa Salamé aurait pu continuer "On est en direct" avec Laurent Ruquier

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 08:44 · 2 minutes

    Laurent Ruquier et Léa Salamé, ici sur le plateau de Laurent Ruquier et Léa Salamé, ici sur le plateau de "Vivement dimanch", en 2014.

    TÉLÉVISION - Léa Salamé évoque à son tour les véritables raisons de l’arrêt d’ On est en direct . Ce samedi 9 juillet, la journaliste de France 2 était interviewée sur le sujet par Michel Cymes pour la plateforme numérique Dr. Good du médecin.

    “C’est la première fois que je prends la parole sur ce sujet-là, souffle-t-elle dans l’interview. Depuis, tout a été écrit. Lui a parlé. Moi, je ne parle pas.” Ce qu’elle dit, c’est que “très vite, au bout de trois mois” après le lancement de l’émission, Laurent Ruquier , qui co-animait le programme, est venu la voir et lui a dit qu’il pensait arrêter. “Je ne suis pas heureux”, lui a-t-il exprimé.

    Léa Salamé poursuit: “Laurent Ruquier est quelqu’un avec qui je m’entends très bien depuis l’époque d’ On n’est pas couché . Il m’a dit de manière assez claire: ‘Je t’adorais comme chroniqueuse, mais, partagée en co-présentatrice, ça me frustre’. Voilà ce qu’il m’a dit. Moi, ça me frustrait moins. J’aurais pu continuer encore des années avec lui.”

    D’après elle, Laurent Ruquier “n’a pas envie de se faire chier”. “Il a suffisamment prouvé, estime-t-elle. Il a envie d’avoir une émission à sa main, qui lui ressemble. Pas forcément de partager, d’attendre que Léa fasse son interview de Michel Cymes pour ensuite envoyer l’interview avec Gad Elmaleh.”

    En annonçant la fin de l’émission, début juin, Laurent Ruquier avait évoqué ce point sans entrer dans les détails. “J’ai essayé, mais malgré mon entente naturelle avec Léa Salamé, je considère l’exercice trop frustrant”, écrivait-il, ajoutant “ne pas être à l’aise dans la co-animation pour un talk-show”.

    Après dix-sept ans à assurer le service en deuxième partie de soirée sur la deuxième chaîne, l’animateur vedette a confirmé, au mois de mai dernier, qu’il quittait cette case. C’est Léa Salamé, qui va lui succéder avec une nouvelle émission dénommée On ne peut plus rien dire .

    Deux nouvelles émissions sur France 2

    Lui va tester deux nouveautés en prime time. “La première sera une émission de chansons sur l’actualité, où des chanteurs, imitateurs ou humoristes vont interpréter des titres liés à l’actualité, soit avec leur texte original, soit avec des parodies que j’écrirai”, a-t-il expliqué au Parisien , au mois de juin.

    La deuxième émission, baptisée Aujourd’hui comme hier , traitera de l’actualité du moment “vue par le prisme des images d’hier. Il y aura des invités sur le plateau et un grand débat comme j’avais envie de le faire le samedi soir”, continue-t-il. En plus de ces deux projets, il poursuivra également l’émission Les enfants de la télé le dimanche sur France 2.

    À voir également sur Le HuffPost : Face à Alice Coffin, Laurent Ruquier fait son “mea culpa”

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      Le changement de vie, un "phénomène complexe" décortiqué dans le magazine "Les Déviations"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 06:00 · 2 minutes

    CHANGER DE VIE - Envie de repartir à zéro, de commencer un nouveau boulot, de rencontrer de nouveaux amis , de voir un autre paysage par sa fenêtre. Changer de vie, c’est le thème du média Les Déviations , créé en 2018 par Laurent Moisson, entrepreneur, et Laurence Vély, journaliste. C’est en publiant des témoignages sur les réseaux sociaux de celles et ceux qui ont osé sauter le pas, que le média se fait connaître. En mars 2022, lui aussi commence une nouvelle vie et sort, pour la première fois, en magazine.

    La différence entre les vidéos et le magazine, c’est que pour ce dernier, “on a interviewé des personnes dont l’avis manquait à notre narration”, explique Laurent Moisson au HuffPost dans la vidéo ci-dessus. “Des philosophes , des neuroscientifiques, des historiens , des biologistes... On est allé chercher des personnes qui sont capables d’expliquer le changement de vie, de façon à prendre une certaine distance par rapport aux témoignages”, précise-t-il.

    “Une vision de la ruralité complètement fantasmée”

    Quitter la ville pour la campagne, beaucoup en rêvent. Si plus de la moitié des Français aspirent ainsi à aller “vivre ailleurs”, cette envie est bien plus marquée chez ceux qui vivent dans un cadre très urbain (72 %, et même 78 % pour les habitants de l’agglomération parisienne) que chez les habitants des communes isolées, selon une enquête menée en 2020 par l’Observatoire des usages et représentations des territoires . Cette tendance n’est pas nouvelle et semble avoir été accentuée par la crise du coronavirus . “Le Covid a clairement été un moment où les gens se sont posé des questions, ont pris des décisions et ont eu des révélations”, analyse le cofondateur des Déviations .

    Mais attention à la désillusion. Avec les différents confinements qui ont fait naître des envies d’espaces plus grands et l’émergence du télétravail , “beaucoup sont partis s’installer à la campagne”. “Quand on est urbain depuis des années, avec un mode de vie urbain et une culture urbaine, on a souvent une vision de la ruralité complètement fantasmée, estime Laurent Moisson. Des personnes partent parce qu’elles se sentent prêtes pour quelque chose, puis elles découvrent ce quelque chose. Certaines sont surprises par le positif, d’autres par le négatif, très peu ne sont pas surprises.”

    C’est pour cela, qu’il faut “se renseigner et anticiper” au maximum son changement de vie. “C’est un phénomène bien plus complexe que l’on ne pense. C’est ce que l’on souhaite montrer dans ce magazine”, conclut-il.

    À voir également sur Le HuffPost: 5 ans après avoir tout quitté pour surfer dans les Landes, voilà à quoi ressemble sa vie

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      Un média 100% féminin lancé en Somalie, une grande première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 14:00 · 3 minutes

    Bilan Média, un jeune média somalien, emploie uniquement des femmes et dénonce leur condition dans ce pays ultra conservateur Bilan Média, un jeune média somalien, emploie uniquement des femmes et dénonce leur condition dans ce pays ultra conservateur

    JOURNALISME - Elles sont six, ont toutes moins de 28 ans et viennent de créer le premier média 100% féminin de Somalie. Depuis trois mois, Bilan Média - Bilan signifie Beauté en somali - diffuse sur Daslan, la chaîne de radio et de télévision de Mogadiscio , et sur les réseaux sociaux des contenus pour mettre en lumière la condition des femmes dans un pays à la fois conservateur, religieux et patriarcal . Un projet qui est financé par le Programme des Nations unies pour le développement.

    Parmi les quelques sujets, on trouve une interview avec l’ancienne vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères Fawzia Yusuf Adan, un reportage sur la situation sanitaire des femmes dans un camp de déplacés, un autre sur une jeune fille devenue mère à 16 ans qui reprend sa scolarité... Des sujets complètement inhabituels dans un pays qui n’a toujours pas de loi sur les infractions sexuelles - un projet est toujours en attente depuis 2014.

    C’est dire si la condition des femmes est difficile en Somalie. Selon les Nations unies, 45% d’entre elles sont mariées avant 18 ans et 98 % subissent des mutilations génitales. En 2018, le pays était à la quatrième place d’un triste classement érigé par la fondation Thomas Reuters: celui des états les plus dangereux pour les femmes. Derrière l’Inde, l’Afghanistan et la Syrie.

    Voir une telle initiative dans un tel pays est donc une rareté qui demande beaucoup de courage. “Environ 80% de nos programmes se concentreront sur des sujets que les gens peuvent trouver scandaleux. La société doit être informée de ces histoires”, affirme à l’AFP Nasrin Mohamed Ibrahim, qui dirige Bilan Média du haut de ses 21 ans.

    “En tant que femmes, nous ressentons la même douleur”

    Elle veut accompagner un certain et léger changement de mentalités qu’elle voit s’opérer dans le pays. “De nombreuses femmes souhaitent raconter leur histoire pour demander justice”, affirme Nasrin Mohamed Dahir. Elle se remémore un cas de viol collectif et meurtre présumés d’une jeune femme à Mogadiscio, qu’elle a couvert en 2020: “Ses parents ont décidé d’en parler. J’ai moi-même interrogé son père et l’affaire est à ce jour devant les tribunaux.”

    “Nous avons récemment réalisé un reportage sur une mère célibataire de 16 ans”, raconte de son côté la plus jeune membre de l’équipe, Shukri Mohamed Abdi, 19 ans. “Elle est retournée à l’école pour poursuivre ses études et nous avons présenté les difficultés qu’elle connaît et ses ambitions pour l’avenir”.

    Une équipe entièrement composée de femmes peut aussi être un avantage pour la rédactrice en chef : “Les informations qu’on peut recueillir auprès d’une mère dont la fille a été violée peuvent ne pas être accessibles à des journalistes hommes, car cette mère nous fera davantage confiance. (...) En tant que femmes, nous ressentons la même douleur.”

    Des réactions mitigées

    Bilan Média a même reçu des réactions positives de la part de concitoyennes somaliennes. Une mère de deux enfants, Hafsa Abdulaziz, estime qu’il “y a tellement d’histoires déchirantes sur des familles brisées dont on n’entend pas parler dans les médias conventionnels” et que Bilan Média apporte “quelque chose de spécial.”

    Sans surprise, il y a bien eu quelques critiques. “Franchement, je doute des motivations de ce Bilan Média . Toutes les journalistes sont des femmes et elles ne font que des programmes (...) sur les femmes. Elles essaient peut-être de pousser les femmes à s’opposer aux hommes”, lâche ainsi Abdullahi Adan, diplômé d’université en recherche d’emploi dans la capitale somalienne.

    Mais Nasrin Mohamed Ibrahim n’en démord pas: “Nous pouvons faire tout ce que les hommes peuvent faire, ou même le faire encore mieux.”

    À voir également sur Le HuffPost: À Paris, les statues des femmes sont rares, mais en plus elles sont problématiques