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      Le Hellfest reçoit pour la première fois une ministre de la Culture

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 15:58 · 3 minutes

    Rima Abdul Malak, ministre de la Culture s'est rendue au Hellfest le 25 juin 2022 à Clisson, en Loire-Atlantique. Rima Abdul Malak, ministre de la Culture s'est rendue au Hellfest le 25 juin 2022 à Clisson, en Loire-Atlantique.

    HELLFEST - Une ministre au milieu des rockeurs et des métalleux. Ce samedi 25 juin, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a fait une apparition surprise au festival du Hellfest 2022 , à Clisson. Après deux années de festivités annulées en raison du Covid-19 , la ministre nommée en mai a tenu à se joindre à la fête pour “soutenir et reconnaître l’importance” du Hellfest, “le plus grand festival de France” a-t-elle expliqué devant la presse.

    C’est la première fois qu’un ministre de la Culture se rend au Hellfest Open Air depuis sa création officielle en 2006. Lundi, Rima Abdul Malak avait d’ailleurs fait part de certains de ses goûts musicaux au détour d’une interview, laissant entendre qu’elle pourrait être de la partie avant la fin du festival.

    Covid et piqûres à l’ordre du jour

    Interrogée sur la reprise de l’épidémie dans l’Hexagone comme dans d’autres pays européens, la ministre se veut rassurante pour le reste des festivals prévus cet été en France et ne compte pas “réduire les jauges” ou ajouter d’autres “contraintes”.

    “Il y a une reprise du Covid en ce moment, il faut être très vigilant, se laver les mains, reprendre les gestes barrière (...) se tester à chaque fois qu’on a un doute”, a d’abord indiqué la ministre. “Pour autant, on est vacciné en France, normalement on n’a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges. Les festivals de cet été vont, si tout se passe bien, se passer dans de bonnes conditions”, a-t-elle ajouté.

    Une autre ombre plane sur les festivités de l’été: les plaintes pour des piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals s’additionnent à travers toute la France. Mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes de malveillance. “Ce phénomène m’a beaucoup préoccupé”, a expliqué la ministre. “En réalité, c’est vraiment un mystère, il y a un phénomène de psychose davantage qu’un phénomène réel”, a-t-elle affirmé. “Il y a quelques piqûres (pas au Hellfest, aucun cas recensé), ça existe, mais beaucoup moins que la psychose qui en est sortie”.

    “Il n’y a pas de substance dans ces piqûres quand elles sont trouvées, pas d’agression dans la foulée”, a-t-elle insisté. “Il semblerait, encore une fois, c’est au conditionnel car c’est très mystérieux, que ce soit parti d’un défi sur les réseaux sociaux. Ne cédons pas à la psychose”.

    Une ministre fan des Guns N’Roses

    Ce passage au Hellfest était également l’occasion de faire resurgir des souvenirs de jeunesse. Parmi les quelque 350 artistes présents cette année, le groupe Guns N’Roses était de la partie. De quoi ravir l’actuelle ministre de la Culture qui ne cache plus son amour pour la bande du guitariste Slash.

    “À titre plus personnel, le premier concert de ma vie à 14 ans, c’était les Guns N’Roses à la Halle Tony Garnier à Lyon où je vivais”, a confié la ministre. L’occasion pour Rima Abdul Malak de boucler la boucle “29 ans après”, en assistant au concert donné par les Guns N’Roses à Clisson.

    “J’ai hésité entre Metallica et Guns N’Roses”, a également commenté la ministre de la Culture en compagnie de Ben Barbaud, co-fondateur du festival. En marge du concert, la ministre a profité du moment pour immortaliser ces “retrouvailles” avec les membres du groupe originaire de Los Angeles.

    Pour son retour après deux ans d’absence, le Hellfest avait vu les choses en grand cette année avec une double programmation sur sept jours, attirant pas moins de 420.000 spectateurs.

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