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      Isabelle Adjani mise en examen depuis 2020 pour "escroquerie"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 18:28 · 2 minutes

    L'actrice française âgée de 66 ans est accusée d'avoir falsifié le remboursement de ses dettes contractées auprès d'un ancien consultant en stratégie. L'actrice française âgée de 66 ans est accusée d'avoir falsifié le remboursement de ses dettes contractées auprès d'un ancien consultant en stratégie.

    JUSTICE - L’actrice est au cœur d’une enquête de la justice française depuis 20 mois. Isabelle Adjani a été mise en examen pour escroquerie après la plainte d’un ancien consultant qui l’accuse d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes à son égard, a indiqué ce vendredi 24 juin une source judiciaire à l’AFP, confirmant une information du journal Libération .

    Selon le quotidien , cette mise en examen est intervenue en octobre 2020. “Je ne fais aucun commentaire sur cette affaire ancienne qui se dirige vers un non-lieu car il n’y a pas de charge”, a déclaré à l’AFP son avocat, Me Olivier Pardo. La patronne de l’agence de paparazzi Bestimage, la reine de la presse people “Mimi” Marchand , de son vrai nom Michèle Marchand, est également poursuivie dans cette affaire pour complicité d’escroquerie.

    Selon Libération , tout commence en 2011 quand Sébastien G., consultant en stratégie, est appelé à gérer la société de l’actrice, Isia Films. “Il lui ouvre une ligne de crédit sur son compte bancaire personnel, paie certains de ses impôts, lui fait attribuer une carte American Express”, raconte le journal.

    Mais les relations s’enveniment alors qu’Isabelle Adjani aurait dépensé l’argent sans compter, selon le quotidien: “En juillet 2012, Sébastien G. lui retire la carte bancaire qui semble fonctionner comme un puits sans fonds. Quatre jours plus tard, il est démis de son rôle de gérant d’Isia Films”. L’actrice doit alors 157.000 euros. Un montant que Sébastien G. lui aurait avancé.

    Une plainte datant de 2015

    “Pour rassurer son créancier, Isabelle Adjani lui aurait adressé des preuves de paiement par virement, des mails de la banque et autres documents censés attester du versement des fonds et de sa bonne foi. Mais en réalité, l’argent ne serait jamais arrivé à son destinataire”, écrit Libération .

    Sébastien G. a porté plainte contre la star en octobre 2015. Selon le quotidien, les investigations auraient permis de mettre en lumière le rôle de “Mimi” Marchand dans la remise de ces fausses “preuves de paiement”.

    “Michèle Marchand a été mise en examen dans ce dossier il y a environ trois ans, pour des faits qui remontent à plusieurs années, cinq, six, sept ans”, a commenté auprès de l’AFP son conseil, Me François Blistène.

    “Sébastien G. avait porté plainte contre Isabelle Adjani, qui a mis en cause Mimi Marchand. Depuis la mise en examen de ma cliente, il ne s’est rien passé, ni vrai interrogatoire au fond, ni confrontation avec Mme Adjani. Cette affaire va disparaître d’elle-même avec le temps, et concerne des faits aléatoires”, a-t-il ajouté.

    À voir également sur Le HuffPost: Les dessins de Johnny Depp à son procès ne sont pas passés inaperçus

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      Dupond-Moretti: sa demande d'annulation de mise en exament à nouveau rejetée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 15:32 · 2 minutes

    La demande d'annulation de mise en examen de Dupond-Moretti une nouvelle fois rejetée (Eric Dupond-Moretti le 8 mai 2022 par Ludovic Marin/Pool via REUTERS) La demande d'annulation de mise en examen de Dupond-Moretti une nouvelle fois rejetée (Eric Dupond-Moretti le 8 mai 2022 par Ludovic Marin/Pool via REUTERS)

    JUSTICE - La Cour de justice de la République a rejeté ce mardi 14 juin plusieurs requêtes du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, mis en examen depuis juillet 2021 pour prise illégale d’intérêt , a indiqué le parquet général près la Cour de cassation, sollicité par l’AFP.

    Saisie par les avocats du garde des Sceaux, la commission d’instruction de la CJR a rejeté leur demande d’audition de Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM), l’un des syndicats à l’origine des plaintes déposées avec l’association Anticor pour dénoncer des situations de conflits d’intérêts dans deux dossiers.

    Elle a aussi refusé d’auditionner Henri-Claude Le Gall, magistrat honoraire à la retraite et ancien président de la CJR entre 2000 et 2012. Cette même commission d’instruction avait sollicité son avis sur la marche à suivre concernant des requêtes en nullité déposées par le ministre.

    Des “charges suffisantes” à l’encontre de Dupond-Moretti

    Également saisie d’une requête en annulation de la procédure, la commission l’a jugée recevable mais n’y a pas fait droit.

    “Il s’agit de décisions attendues qui s’inscrivent dans le fil de la ‘jurisprudence’ adoptée par la commission d’instruction dans ce dossier”, ont réagi auprès de l’AFP Mes Christophe Ingrain et Rémi Lorrain, avocats du ministre. “Nous les contesterons devant la Cour de cassation”, ont-ils ajouté. Les magistrats de la CJR ont terminé mi-avril leurs investigations dans ce dossier.

    Le 9 mai, le procureur général près la Cour de cassation François Molins, qui représente le ministère public devant la CJR, a requis un procès pour le ministre, jugeant qu’il existait pour cela des “charges suffisantes” à son encontre.

    Le ministre accusé d’avoir profité de sa position pour régler ses comptes

    Le ministre, entré au gouvernement à l’été 2020 puis reconduit à la Chancellerie après la réélection en mai d’Emmanuel Macron, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat dans deux dossiers.

    Le premier concerne l’enquête administrative qu’il a ordonnée en septembre 2020 contre trois magistrats du Parquet national financier (PNF) qui avaient fait éplucher ses factures téléphoniques détaillées (“fadettes”) quand il était avocat.

    Dans le second, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients.

    Eric Dupond-Moretti conteste les faits, assurant n’avoir fait que “suivre les recommandations de son administration”. Convoqué en mars et avril pour être réinterrogé par les magistrats de la CJR, il avait refusé de répondre à leurs questions.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi ces magistrats et greffiers dénoncent une “justice qui n’écoute pas”

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      Braquage sur le tournage de "Lupin": quatre jeunes mis en examen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 18:04 · 2 minutes

    Omar Sy sur le tournage de la saison 1 de Omar Sy sur le tournage de la saison 1 de "Lupin".

    JUSTICE - Quatre jeunes qui ont été arrêtés cette semaine pour leur participation supposée au braquage du tournage de la saison 2 de la série Netflix Lupin à Nanterre , dans les Hauts-de-Seine , en février ont été mis en examen pour vol en bande organisée, a indiqué ce vendredi 13 mai le parquet de Nanterre, contacté par l’AFP.

    Parmi ces quatre personnes, trois ont été placées sous contrôle judiciaire et une en détention provisoire. Ces mises en examen, qui sont intervenues jeudi, font suite à l’interpellation le 6 mai de six jeunes, des mineurs et des jeunes majeurs, dont une partie habite le quartier Pablo-Picasso de Nanterre où a eu lieu le braquage fin février. Deux des six interpellés ne sont finalement pas poursuivis.

    Le 25 février, une vingtaine de personnes encagoulées avaient attaqué, dans le quartier Pablo-Picasso de Nanterre, la scène de tournage de la deuxième saison de la série à succès Lupin , en présence de l’acteur Omar Sy, pour y voler du matériel. Du matériel dont le coût approchait 300.000 euros avait été dérobé.

    Une partie du matériel retrouvé

    L’équipe avait été agressée avec des tirs de mortier d’artifice, qui n’avaient pas fait de blessé. “Ils pensaient se faire de l’argent en vendant le matériel volé”, confie un proche du dossier au Parisien . Le matériel n’est toutefois pas facilement revendable, car très spécifique.

    En mars, dans ce dossier, sept autres suspects , pour la plupart mineurs, avaient déjà été interpellés et mis en examen pour vol en bande organisée avec arme et recel. Trois avaient été placés en détention provisoire et quatre sous contrôle judiciaire.

    Lors des différentes perquisitions au cours de l’enquête, une part du matériel à été retrouvé.

    La série Lupin , qui modernise le pétillant héros créé en 1905 par Maurice Leblanc, est le premier carton made-in-France du géant américain. Il a conquis des dizaines de millions d’abonnés Netflix dans le monde.

    À voir également sur Le HuffPost: Omar Sy fait diversion comme Arsène Lupin dans le métro parisien

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      Thierry Solère et son entourage n'en n'ont pas fini des ennuis judiciaires

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 19:52 · 3 minutes

    Les ennuis judiciaires de Thierry Solère et son entourage sont loin d'être terminés.  Les ennuis judiciaires de Thierry Solère et son entourage sont loin d'être terminés.

    JUSTICE - Les déboires judiciaires n’en finissent plus. La belle-mère du député Thierry Solère (LREM) et le cabinet Deloitte ont récemment été mis en examen dans le cadre d’une enquête, à Nanterre, visant ce proche conseiller d’ Emmanuel Macron , a indiqué ce mardi 3 mai une source proche du dossier à l’AFP.

    Sa belle-mère a été mise en examen le 30 mars pour “recel de détournement de fonds publics”, a précisé la source proche, confirmant des informations de Mediapart . Elle est soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif à l’ Assemblée nationale pendant quatorze mois, entre 2015 et 2016.

    Le cabinet Deloitte, qui a employé Thierry Solère entre 2011 et 2012 en lui versant 20.000 euros d’honoraires, a été mis en examen le 1er avril pour “trafic d’influence actif”. Une mise en examen “totalement infondée” selon le cabinet d’audit et de conseil, contacté par l’AFP, qui a annoncé déposer une requête en nullité “dans les prochains jours”.

    La femme de Thierry Solère, qui a été sa collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, a été placée sous le statut de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen. Contacté par l’AFP, Thierry Solère, actuel conseiller politique du président, a dénoncé la poursuite d’une “cavalerie judiciaire”.

    Ces nouvelles poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Nanterre en 2019, où l’élu, âgé de 50 ans, est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont “fraude fiscale”, “emploi fictif” et “financement illicite de dépenses électorales”.

    “Des rapports d’activités hebdomadaires” de sa belle-mère

    Les dernières mises en examen à son encontre ont été prononcées le 31 janvier, notamment pour “trafic d’influence passif”. Il est soupçonné d’avoir “usé de son influence en vue de faire obtenir des marchés” à des sociétés immobilières entre 2007 et 2017, et à une société de conseil entre 2011 et 2012, d’après le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), interrogé en janvier.

    Thierry Solère a aussi été mis en examen pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Les enquêteurs le soupçonnent, entre autres, d’avoir omis de déclarer, en 2014, “une partie substantielle de ses intérêts, notamment au titre de ses activités de consultant dans la période précédant son élection”.

    Thierry Solère a transmis mardi à l’AFP un courrier de la HATPV expliquant que la liste de “l’intégralité des clients” d’un consultant n’était pas un élément obligatoire à fournir, ce qui le dédouanerait selon lui. Concernant les nouvelles mises en examen, il a assuré que sa belle-mère lui rendait des “rapports d’activité hebdomadaires” par email.

    Au sujet du cabinet Deloitte, l’ancien vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine a balayé le soupçon d’un “trafic d’influence actif”, assurant que son contrat “excluait tout travail dans les Hauts-de-Seine” et qu’il n’était alors qu’un “simple conseiller municipal d’opposition à Boulogne-Billancourt”.

    Sa défense a redemandé, en avril, l’annulation de la procédure judiciaire. La cour d’appel de Versailles doit rendre sa décision le 1er juillet.

    À voir également sur Le HuffPost: La séparation des pouvoirs expliquée à Éric Dupond-Moretti par... Thierry Solère