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      En finir avec le modem de son FAI : l’exemple belge pour la France

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Saturday, 14 October - 06:00

    modem-routeur-ethernet-158x105.jpg Modem routeur Ethernet

    La Belgique va permettre aux internautes de choisir librement leur modem. Une petite révolution dont la France pourrait s'inspirer.

    En finir avec le modem de son FAI : l’exemple belge pour la France

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      The ‘90s Internet: When 20 hours online triggered an email from my ISP’s president

      news.movim.eu / ArsTechnica · Friday, 21 July, 2023 - 11:30

    The ‘90s Internet: When 20 hours online triggered an email from my ISP’s president

    Enlarge (credit: Banj Edwards | Aurich Lawson | Getty Images)

    "When checking the system this morning, I noticed your account logged in for over 20 hours," begins a December 1998 email from the president of my dial-up Internet service provider (ISP) at the time. "Our service is unlimited, but we ask that you actually be using the connection while logged in."

    Today, when it seems like everyone is online 24/7 through smartphones and broadband, I'd be weird if I wasn't online for 20 hours straight. But 1998 in Raleigh, North Carolina, was different. In an age of copper telephone lines and dial-up modems, Internet access wasn't usually an always-on situation for a home user in the US. Each occupied telephone line meant another ISP customer couldn't use it—and no one could call you, either.

    But I'm getting ahead of myself—why do I have an email from 1998?

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      Baisse des prix sur la fibre optique : un forfait pour une bouchée de pain

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Thursday, 13 July, 2023 - 15:36

    internet-158x105.jpg internet

    Des tarifs réduits durant plusieurs mois sont proposés chez Bouygues Télécom pour les box fibre optique. Voici comment y avoir droit.

    Baisse des prix sur la fibre optique : un forfait pour une bouchée de pain

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      Failles de sécurité : votre smartphone Samsung est-il en danger ?

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Friday, 17 March, 2023 - 16:30

    galaxy-s22-4-158x105.jpg Samsung Galaxy S22

    Une équipe de chercheurs de Google a découvert l’existence de dix-huit failles de sécurité dans des modems Exynos. Les appareils de plusieurs marques, en particulier Samsung, sont concernés.

    Failles de sécurité : votre smartphone Samsung est-il en danger ?

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      Apple : mauvaise nouvelle pour cette pièce indispensable de l’iPhone

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Monday, 10 October, 2022 - 15:00

    apple-iphone-14-pro-ecran-test-158x105.jpg Apple iPhone 14 Pro

    Le modem 5G d’Apple ne ferait pas son apparition dans les iPhone avant 2025. En conséquence, Qualcomm resterait le fournisseur de puces 5G pour l’iPhone 15 et l’iPhone 16.

    Apple : mauvaise nouvelle pour cette pièce indispensable de l’iPhone

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      Après le remaniement, les enseignements du gouvernement Borne II

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 11:40 · 6 minutes

    POLITIQUE - Un peu comme au football, le mercato s’achève pour Emmanuel Macron et Elisabeth Borne . Le tandem exécutif vient d’annoncer, ce lundi 4 juillet, son nouveau gouvernement “d’action” supposé capable de trouver des majorités de circonstance à l’Assemblée nationale pour faire voter ses lois.

    Entre les personnalités inamovibles, le besoin d’un nouveau souffle ou les difficultés de recrutement, cet étiage est le fruit de plusieurs jours de tractations à Matignon et à l’Elysée. Mais gare aux déceptions. Les promesses affichées avant les négociations ne sont pas pleinement au rendez-vous. Point de coalition ni de grosses prises à l’opposition, encore moins de gouvernement d’union nationale, comme le chef de l’État le laissait miroiter au lendemain des élections législatives .

    La nouvelle équipe gouvernementale, qui doit se réunir dès ce lundi après-midi, apporte certes, son lot de nouveaux profils mais elle ne devrait pas bouleverser les équilibres à l’Assemblée nationale . Dans un premier temps tout du moins.

    Le club des inamovibles

    Il y a, tout d’abord, ceux qui restent -en particulier sur l’aile droite. Gérald Darmanin (Intérieur), Bruno Le Maire (Finances) ou encore Sébastien Lecornu (Armées) sont à nouveau reconduits dans leurs fonctions. Présents au gouvernement depuis 2017, respectivement n°2, 3 et 5 dans l’ordre protocolaire, ils sont, plus que jamais, le carré de tête du chef de l’Etat et les poids lourds du vestiaire.

    Le locataire de la Place Beauvau récupère d’ailleurs le portefeuille des Outre-mer dans sa besace, laissé vacant depuis la démission de Yaël Braun-Pivet, la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale . Sans surprise, Olivier Dussopt (Travail), Gabriel Attal (Budget), Éric Dupond-Moretti (Justice) ou Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique) restent en poste, comme leurs co-équipiers.

    Ils vont retrouver des têtes connues, ce lundi, lors du premier Conseil des ministres de l’ère Borne II. Sur les 21 ministres qui ont intégré l’équipe ministérielle ce lundi, 3 l’étaient déjà sous Jean Castex ou Edouard Philippe . Parmi les revenantes, Marlène Schiappa est nommée secrétaire d’État à l’Economie sociale et solidaire et à la Vie associative et Geneviève Darrieusecq devient secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées.

    Les revenantes et le banc de touche

    La première fait son retour au gouvernement, après avoir indiqué, vendredi sur BFMTV que la chose n’était “pas d’actualité” . Son éviction au moment de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon avait guère surpris, tant, selon plusieurs échos parus dans la presse, la ministre, chantre de l’égalité entre les femmes et les hommes, n’avait plus les faveurs de l’exécutif. Comme sa collègue, Sarah El Haïry (MoDem), qui revient dans le jeu en tant que secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel. Le poste qu’elle occupait déjà dans l’équipe de Jean Castex.

    Un air de déjà vu qui cache, pour partie, la difficulté pour Emmanuel Macron et Élisabeth Borne à attirer de nouveaux profils depuis un banc de touche quelque peu dégarni. Pas de grosse prise, ni de transfert sonnant et trébuchant. Yannick Jadot, par exemple, ou Fabien Roussel, les rares personnalités à gauche à s’être montrées ouvertes à une collaboration avec la Macronie, ne sont pas de la partie. “Les débauchages, cela ne marche pas”, a pris soin d’expliquer l’ancien candidat des Verts à la présidentielle juste avant l’annonce du remaniement. Dans cet esprit, les socialistes en rupture avec la NUPES, comme Carole Delga ou le député Dabid Habib, ne sont pas servis non plus.

    Même chose à droite. Les barons locaux Les Républicains pro-accord avec le président de la Républque, tels Christelle Morançais, Jean Rottner ou Catherine Vautrin, qui auraient pu prétendre à des fonctions gouvernementale, sont absents. Surtout, Emmanuel Macron et sa Première ministre n’ont pas réussi à décrocher des profils susceptibles d’entraîner des mouvements de plaques à l’Assemblée nationale. Était-ce seulement possible?

    Bayrou câliné, Philippe un peu moins

    Malgré cela, les différentes sensibilités présentes au gouvernement peuvent se satisfaire des nouveaux équilibres. Plus ou moins. À l’aile gauche de la Macronie, on peut par exemple noter la promotion d’Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé retrouve une forme de communication de crise avec le porte-parolat du gouvernement. Ou encore l’arrivée au ministère de la Ville et du Logement du maire de Clichy-Sous-Bois, Olivier Klein, ancien communiste puis socialiste, soutien du chef de l’Etat depuis la présidentielle 2017.

    Les tenants de l’aile droite peuvent quant à eux se satisfaire, en plus d’occuper la grande partie des postes les plus importants, de la nomination de Caroline Cayeux, la maire de Beauvais, aux Collectivités territoriales ou de l’arrivée de l’ancien LR Franck Riester aux Relations avec le Parlement. Plus pratique pour négocier avec Les Républicains, la principale force d’appui de l’exécutif au Palais Bourbon.

    Le poids de chacun est également respecté au sein même de la majorité. François Bayrou, qui n’a cessé de faire entendre sa propre petite musique -parfois en solo- depuis la nomination d’Élisabeth Borne, est choyé à travers ce nouveau dispositif. Trois représentants du MoDem viennent y rejoindre le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Outre les retours de Sarah El Haïry et Geneviève Darrieusecq, le député des Yvelines Jean-Noël Barrot est chargé du Numérique.

    Édouard Philippe est pour sa part un peu moins bien loti. Avec son groupe d’une trentaine de députés à l’Assemblée, l’ancien chef du gouvernement obtient une ministre délégué en plus, en la personne d’Agnès Firmin Le Bodo nommée au portefeuille de l’Organisation territoriale. L’autre membre du gouvernement estampillé Horizons, Christophe Béchu remplace quant à lui Amélie de Montchalin à la Transition écologique. Une belle promotion.

    Abad exfiltré, nouvelle doctrine sur les ministres accusés?

    Dans cet étiage, la société civile, un des marqueurs forts d’Emmanuel Macron, est également bien représentée. Après Pap Ndiaye à l’Education nationale, c’est François Braun, le patron des urgences de Metz, ex-“référent santé” d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, qui se retrouve bombardé au ministère de la Santé, où il devra appliquer les propositions de la “mission flash” qu’il vient de remettre au gouvernement.

    Enfin, Elisabeth Borne et Emmanuel Macron ont fait le choix de se séparer de Damien Abad. Caillou dans leur chaussure depuis sa nomination, l’ancien député Les Républicains fait l’objet d’une enquête du parquet de Paris pour tentative de viols. Il est remplacé, au terme d’une interminable polémique, par le patron de la Croix Rouge Jean-Christophe Combe.

    Le début d’un changement de doctrine de la part du chef de l’Etat, rétif à se séparer de ses ministres mis en cause? Pas vraiment. Au contraire de l’élu de l’Ain, désormais ex-ministre des Solidarités, Eric Dupond-Moretti, mis en examen pour prise illégale d’intérêt, est confirmé à la Justice. Tout comme Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’État chargée du Développement, visée par deux plaintes pour viol déposées par des patientes de son cabinet de gynécologie. Les derniers vestiges du “en même temps”? À en croire sa nouvelle équipe, le concept cher au président de la République a encore de beaux restes.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      À l'Assemblée nationale, le camp d'Emmanuel Macron va devoir trouver au moins 39 voix pour chaque texte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 08:20 · 3 minutes

    L'Assemblée nationale le mardi 28 juin, lors de l'élection de Yael Braun-Pivet au Perchoir. L'Assemblée nationale le mardi 28 juin, lors de l'élection de Yael Braun-Pivet au Perchoir.

    POLITIQUE - La XVIe législature est officiellement ouverte et le camp d’ Emmanuel Macron compte finalement à l’Assemblée nationale un total de 250 députés répartis au sein de trois groupes LREM, MoDem et Horizons. Ce qui le laisse à 39 voix de la majorité absolue, selon les listes officielles que l’AFP a consultées mardi 28 juin.

    Pour chaque texte, le gouvernement devra donc aller chercher des voix supplémentaires dans l’hémicycle , ce chiffre pouvant varier: l’abstention peut faire évoluer la majorité absolue, sans oublier que chaque député reste libre de son vote et peut donc décider de voter ou non un texte proposé, indépendamment de la consigne de vote donnée par son groupe.

    “Nous sommes obligés de composer, de discuter pour pouvoir produire des textes et exercer notre mission”, a reconnu Yaël Braun-Pivet, nouvellement élue présidente de l’Assemblée nationale , ce mercredi 29 juin sur RTL. Refusant de miser sur les abstentionnistes pour avoir une majorité plus faible, elle préfère “compter sur la responsabilité, l’élan que cette Assemblée peut avoir dans la construction de compromis.”

    Dans le détail, la nouvelle Assemblée nationale compte 10 groupes politiques, égalant le record de la précédente mandature. Les sept groupes hors majorité sont tous inscrits comme étant d’opposition, selon leurs déclarations politiques qui doivent être publiées mercredi au Journal officiel, avec la liste de leurs membres.

    Le projet de loi “Pouvoir d’achat”, premier test de l’Assemblée

    Le groupe LREM rebaptisé Renaissance est le plus important, fort de 168 membres et 4 apparentés. Pivot des macronistes, il prend “l’engagement de l’efficacité” et revendique de “porter un projet clair pour le pays”. Parmi la liste de ses membres, on retrouve plusieurs figures du gouvernement - à commencer par la Première ministre Élisabeth Borne -, qui ont vocation à être remplacés par leurs suppléants.

    Les députés apparentés sont le ministre des Solidarités Damien Abad , Stéphane Vojetta, le tombeur de Manuel Valls, ainsi que deux membres du Parti radical. Ce groupe affirme un “soutien sans faille à l’action du gouvernement, conduite dans la lignée du projet porté par le président de la République”. Ses alliés MoDem et Horizons comptent 48 membres pour le premier, et 28 membres et deux apparentés pour le second.

    Parmi les oppositions, le groupe LR a 61 députés, le groupe RN 90 (89 membres et une apparentée, Marie-France Lorho). À gauche, les LFI sont 75, les socialistes 31, les écologistes 23 et le groupe réunissant communistes et ultramarins a 22 députés. Enfin, le groupe “Libertés, indépendants, outre-mer, territoires” recense 16 membres. Il s’inscrit dans une “opposition républicaine, libre, indépendante et responsable”. Une poignée de députés non-membres d’un groupe, comme le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, sont non-inscrits.

    Le premier test grandeur nature du Palais Bourbon recomposé aura lieu le 6 juillet, avec la présentation du texte sur le pouvoir d’achat. À ce stade, les groupes d’opposition réservent leurs consignes de vote au contenu précis du projet de loi.

    À voir également sur Le HuffPost: Qui présidera la commission des finances? Le suspense est entier

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      Borne peut-elle rester à Matignon? Bayrou veut un Premier ministre "politique"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 09:00 · 3 minutes

    Le maire MoDem de Pau et Haut-Commissaire au plan, François Bayrou, a été reçu le mardi 21 juin à l'Élysée par Emmanuel Macron. Le maire MoDem de Pau et Haut-Commissaire au plan, François Bayrou, a été reçu le mardi 21 juin à l'Élysée par Emmanuel Macron.

    POLITIQUE - Élisabeth Borne a-t-elle encore le soutien de l’ensemble du groupe Ensemble? Sans la citer, François Bayrou a semblé donner un nouvel élément de réponse ce mercredi 22 juin dans la matinale de France Inter . La Première ministre peut-elle rester à Matignon après la majorité relative et les résultats obtenus aux législatives? ”C’est la question qui est à poser au président de la République, c’est lui qui forme le gouvernement”, a d’abord répondu le président du MoDem, l’une des formations politiques qui composent l’alliance autour du président de la République .

    Le maire de Pau est cependant relancé par la journaliste Léa Salamé . Est-ce qu’il ne faudrait pas - dans la configuration d’ un gouvernement d’union nationale proposée par François Bayrou - un Premier ministre “politique pour tenir cela”? “Les temps exigent que le ou la Première ministre soit politique. Que l’on n’ait pas le sentiment que c’est la technique qui gouverne le pays mais au contraire les sentiments profonds qui s’expriment dans le peuple”, déclare-t-il, précisant l’avoir ”’dit cent fois déjà”.

    Traduction en sous-texte: Élisabeth Borne n’est, pour lui, plus la femme de la situation. Car si la réponse peut être lue sur la forme d’un conseil amical à l’actuelle cheffe du gouvernement, elle est aussi une forme de pique adressée à l’ancienne ministre du Travail souvent présentée par l’opposition comme une “Première ministre technocrate sans cœur” pour reprendre la description faite par Jean-Luc Mélenchon.

    Élue aux législatives dans le Calvados, Élisabeth Borne était pourtant présentée comme la candidate du consensus dans la majorité lorsque son nom a été choisi par Emmanuel Macron le 16 mai, il y a donc 37 jours. Une femme ”étiquetée à gauche, mais qui ne fait pas peur à la droite”, selon les mots d’un conseiller à l’époque mais qui ne semble plus en mesure, pour l’un des poids lourds de la Macronie, de tenir ou représenter le pluralisme de la nouvelle Assemblée.

    François Bayrou est-il candidat à sa succession? “Le président de la République en décidera, je ne suis pas une femme comme cela ne vous a pas échappé”, a-t-il juste répondu dans un sourire.

    “Je plaide pour changer la manière de gouverner”

    “Le temps est venu de tenir compte de toutes les sensibilités du pays”, a également plaidé le maire de Pau, estimant au passage qu’une autre solution que de la dissolution de l’Assemblée nationale est possible. “C’est difficile, mais on peut le faire. Si on ne le fait pas, on va à la catastrophe”. Et de diagnostiquer: “À chaque élection, c’est une rupture de plus en plus grave à chaque fois. À chaque élection, l’abstention est plus grave qu’à la précédente”.

    “Je plaide pour qu’on change la manière de gouverner et qu’on est enfin ce qui permettrait une démocratie vivante: un président fort, c’est la Ve République; un Parlement fort, c’est fait depuis cette semaine, agité mais il va être fort et un gouvernement”.

    À voir également sur Le HuffPost: La dissolution de l’Assemblée nationale, une option pour Macron (mais pas sans risque)

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      Michel Fanget est candidat aux législatives, malgré son inéligibilité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 08:33 · 2 minutes

    Dans le Puy-de-Dôme, ce député sortant se représente malgré une peine d'inéligibilité Dans le Puy-de-Dôme, ce député sortant se représente malgré une peine d'inéligibilité

    POLITIQUE - Condamné mais candidat, deuxième épisode. Le député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme Michel Fanget, membre du Modem , a indiqué avoir déposé sa candidature aux élections législatives malgré sa condamnation en appel mercredi 18 mai à deux ans d’inéligibilité pour “complicité d’escroquerie” au préjudice de l’Assurance maladie.

    La cour d’appel de Riom, dans le Puy-de-Dôme, a relaxé le député pour des faits de complicité d’escroquerie à l’encontre de Pôle emploi, mais l’a condamné à 2000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité pour les mêmes faits au détriment de l’Assurance maladie, a indiqué son avocat Me Gilles-Jean Portejoie.

    Un peu plus tôt dans la journée, un autre candidat de la majorité présidentielle condamné par la justice avait fait le choix de se retirer, en Dordogne. Jérôme Peyrat , condamné en 2020 dans une affaire de violence contre une ex-compagne, était au centre d’une polémique relancée par la défense hasardeuse du marcheur en chef Stanislas Guérini, avant qu’il ne jette l’éponge .

    Ici, il est est reproché au député auvergnat de 72 ans, également médecin, d’avoir procuré des arrêts maladie à un proche en conflit avec les organismes sociaux.

    Un pourvoi en cassation qui ne change rien

    “Nous avons immédiatement formé un pourvoi en cassation”, a-t-il ajouté... Mais Cour d’appel a maintenu la clause d’exécution provisoire, qui impose l’application de la peine d’inéligibilité même dans l’attente de la décision de la Cour de cassation. “Sur le conseil de mes avocats, j’ai tout de même déposé ma candidature. Cette affaire est invraisemblable, alors que j’ai moi-même remboursé toutes les sommes dues”, a ainsi expliqué le député à l’AFP... dont la candidature pourrait être finalement invalidée par la préfecture.

    Pour éviter cela, les avocats de Michel Fanget s’appuient sur une jurisprudence du Conseil constitutionnel, selon laquelle le caractère exécutoire de la peine d’inéligibilité ne s’applique pas aux mandats nationaux “en cours ou à venir”, a précisé Me Portejoie. Un argument suffisant pour rester effectivement sur la ligne de départ? Les prochains jours le diront.

    En attendant, “nous sommes abasourdis par l’absence de cohérence de cette décision”, commente encore l’avocat du député, “pour 2000 euros d’amende, on brise la carrière politique d’un homme”.

    En première instance, il avait été condamné à six mois de prison avec sursis, 8000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. Lors de l’audience devant la cour d’appel de Riom le 4 mai dernier, l’avocat général avait demandé d’abaisser la peine d’inéligibilité à trois ans. Il avait également demandé la levée de la clause d’exécution provisoire, ce qui permettait à Michek Fanget de se présenter.

    À voir également aussi sur Le Huffpost: Le naufrage de cette candidate RN aux législatives n’est pas passé inaperçu