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Festival Montagne en Scène : programmation spéciale pour la 20e édition
sport.movim.eu / LEquipe · Monday, 31 October - 08:45


Festival Montagne en Scène : programmation spéciale pour la 20e édition
sport.movim.eu / LEquipe · Monday, 31 October - 08:45
Un refuge italien passe en Suisse à cause du réchauffement climatique
news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 08:29 · 4 minutes
ENVIRONNEMENT - Là-haut sur la montagne était un refuge construit en Italie. Les aléas du changement climatique ont déplacé la frontière sur le glacier et les deux tiers de la cabane perchée à 3.480 mètres d’altitude se trouvent désormais en Suisse .
Le refuge des Guides du Cervin, qui offre le gîte et le couvert dans ce coin des Alpes parmi les plus prisés des adeptes de la glisse, a fait l’objet d’intenses négociations diplomatiques pendant plus de trois ans, jusqu’à un compromis trouvé l’année dernière, dont les détails restent secrets.
La position stratégique de la bâtisse attise les convoitises: elle est située à la jonction de Zermatt-Cervinia, une des plus grandes stations de ski au monde, au cœur d’un projet pharaonique de modernisation.
“On a partagé un peu la poire en deux”, explique à l’AFP le responsable de la frontière nationale suisse Alain Wicht, qui a pris part aux négociations où chacun a fait des concessions pour trouver “une solution pour que les deux se sentent sinon gagnants, au moins pas perdants.”
Sur les glaciers alpins, la frontière italo-suisse suit la ligne de séparation des eaux dont l’écoulement vers le nord marque le territoire suisse, et celui vers le sud, l’Italie. Celle-ci a été modifiée par la fonte du glacier du Théodule qui, perdant près d’un quart de sa masse entre 1973 et 2010, a laissé place à la roche, forçant les deux voisins à redessiner quelques dizaines de mètres de leur frontière.
Selon M. Wicht, si ces ajustements sont fréquents, ils se règlent généralement en comparant les relevés réalisés par les équipes des deux pays, sans intervention politique. “Il faut savoir qu’on se bat avec des terrains de moindre valeur”, note-t-il. Ses collègues italiens déclinent de leur côté toute demande d’interview ”à cause de la situation internationale complexe”.
Le mystérieux contenu de l’accord négocié à Florence en novembre 2021 ne sera dévoilé qu’après son approbation par les autorités - côté suisse, le sujet ne pourra être présenté au Conseil Fédéral qu’en 2023, au plus tôt.
Ancien chef de la délégation suisse, Jean-Philippe Amstein est plus loquace, expliquant que ces différends se résolvent par un échange de territoires de surface et de valeur similaires. “La Suisse n’est pas intéressée à obtenir un bout de glacier”, éclaire-t-il, et “les Italiens n’arrivent pas à compenser la perte de surface suisse”.
Le gardien du refuge, Lucio Trucco, 51 ans, a été informé qu’il resterait sur le sol italien. “Le refuge reste italien parce qu’on a toujours été italien”, indique-t-il : “le menu est italien, le vin est italien, et les taxes sont italiennes”.
Ces années de négociation ont retardé la rénovation du refuge, aucun des villages des deux côtés de la frontière n’étant en mesure de délivrer le permis de construire. Les travaux ne seront pas terminés pour l’ouverture d’un nouveau téléphérique, qui permettra d’accéder au Petit Cervin, un des plus hauts sommets skiables d’Europe (3.883 m) depuis l’Italie fin 2023, assurant une traversée des Alpes “avec les pieds au sec” pour un coût estimé à 45 millions de francs (45.8 millions d’euros).
La zone n’était accessible que depuis Zermatt, que le ski d’été sur les 21 kilomètres de pistes du glacier a aidé à devenir une des stations les plus prospères de Suisse. Alors que certaines stations de moyenne montagne se préparent à la fin du ski alpin à cause du réchauffement climatique, Zermatt-Cervinia fait durer le plaisir, même si ces activités contribuent à la fonte du glacier.
D’ailleurs sur le Mont Cervin, les guides de haute montagne ont interrompu fin juillet leurs excursions en raison de la chaleur qui compromet la sécurité des randonneurs, notamment avec les chutes de pierres. Preuve du réchauffement: zéro degré a été enregistré à 5184 mètres d’altitude. Le précédent record était de zéro degré à 5117 mètres, mesuré en 1995.
Sur le Mont Cervin, entre l'Italie et la Suisse, les guides de haute montagne interrompent les excursions tant que le froid ne sera pas de retour. La chaleur est telle que dans les refuges, à 3500 m, on dort la fenêtre ouverte. "La montagne ferme", titre @LaStampa
— Lucie Tournebize (@occhiodilucie) July 22, 2022
Comme annoncé hier, un #record absolu d'altitude de l'isotherme du 0 °C pourrait bien avoir été atteint la nuit dernière avec une valeur à 5184 m relevée par le sondage de Payerne à minuit, soit en-dessus du précédent record de 5117 m du 20 juillet 1995 ! A confirmer demain. pic.twitter.com/fY2R71i8cM
— MétéoSuisse (@meteosuisse) July 25, 2022
“Il faut bien valoriser la zone ici parce que ça sera sûrement la dernière à mourir”, défend malgré tout M. Trucco. “On skie avec le soleil, au chaud, sans avoir froid aux pieds, et quand même dans une neige qui est bonne”, dit-il. Pour l’heure, sur les cartes suisses, la frontière entourant le refuge reste en pointillés.
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Aux Émirats, cette "montagne russe" va vous donner le vertige
Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 21 February, 2022 - 16:30 · 1 minute
INSOLITE - Si vous êtes habitué à défier les lois de la gravité dans “La tour de la terreur” ou “HyperSpace Mountain” à Disneyland Paris , alors le Jais Sleder devrait vous plaire. Cette toute nouvelle attraction inaugurée le 16 février aux Émirats arabes unis est pour le moins vertigineuse, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.
Installé à quelques kilomètres de la frontière avec le sultanat d’Oman , le Jais Sleder est une sorte de montagne russe... dans les montagnes. Elle permet de dévaler une falaise sur près de 2 kilomètres avec une vue imprenable sur les Monts Hajar, l’une des plus grandes chaînes de montagnes de la péninsule arabique.
Les amateurs de sensations fortes sont invités à prendre place à bord d’un chariot à deux places lancé à 40 km/h. La vitesse est bien plus faible que celle atteinte dans un grand huit ( 70km/h dans le cas d’HyperSpace Mountain ). Toutefois les émotions sont bien au rendez-vous grâce à la vue époustouflante. Il faudra s’acquitter de 10€ par personne (adulte), pour réaliser cette descente de trois minutes.
Cette attraction existe aussi en France sous le nom de “luge d’été”, comme à Montgenèvre . Cette station des Hautes-Alpes possède une luge fixée sur un monorail qui dévale 1400 mètres de descente, la plus longue piste de France. Chamonix, Megève, l’Alpe d’Huez ou encore la Rosière ont également leur luge d’été.
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Dans les stations de ski, une saison "exceptionnelle" (ou presque) - EXCLUSIF
Le HuffPost · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 20 February, 2022 - 06:15 · 3 minutes
TOURISME - “Nous avons bon espoir de réaliser une saison exceptionnelle.” Alors que les vacances scolaires hivernales de la zone C viennent de débuter, c’est ce qu’assure au HuffPost Jean-Baptiste Lemoyne , ministre délégué au Tourisme. Le signe que la reprise tant attendue après deux ans de Covid est enfin là.
En effet, à en croire le ministre, la fréquentation des stations de sports d’hiver semble revenir à un niveau d’avant crise. Ou du moins au niveau des vacances précédant la première vague, à l’hiver 2020. “Nous nous approchons d’une année aussi bonne que celle de 2019-2020, voire d’une année record”, déclare encore le ministre. Car force est de constater que les lieux de villégiature, très soutenus financièrement au plus fort de la pandémie, attirent les touristes cet hiver, tant dans les Alpes que les Pyrénées .
Comme le rapportaient récemment nos confrères de Franceinfo , la station savoyarde de La Plagne prévoyait par exemple un taux d’occupation moyen de 86% pour l’ensemble de la durée des vacances, soit quatre semaines toutes zones comprises. Idem du côté des Pyrénées, où Akim Boufaïd, le président local des Domaines skiables de France déclarait à France Bleu s’attendre à une saison “exceptionnelle”. Le fait de passionnés de glisse frustrés après pratiquement deux ans sans remontées mécaniques . “On est proche des saisons historiques”, continue ainsi Akim Boufaïd, “et à la sortie des vacances, on devrait annoncer des fréquentations records”.
Le résultat aussi d’un allègement des mesures sanitaires, qui ont par exemple privé à Noël les stations alpestres de leurs nombreux visiteurs anglais. Ainsi, à La Clusaz, en Haute-Savoie, où le taux d’occupation dépasse allègrement les 80% durant les vacances d’hiver de cette année, les étrangers représentent près de 30% des réservations. Depuis la mi-janvier, les Britanniques peuvent effectivement à nouveau traverser la frontière pour faire du tourisme et ainsi venir chausser les skis dans les Alpes.
D’autant que si le pass sanitaire et les mesures concernant les étrangers ont parfois pénalisé certaines stations à Nöel, les conditions de neige optimales dès la mi-décembre ont permis aux stations de réussir tout de même un début de saison plutôt satisfaisant, y compris dans des stations plus petites, comme dans le Cantal ou la Drôme .
Ce qui fait encore dire à Jean-Baptiste Lemoyne qu’avec les réservations de dernière minute, le résultat de la saison en cours promet énormément. Et pourrait même être historique. “Les taux d’occupation sur les 4 semaines des vacances de février sont à date à 84%, soit juste deux points en dessous des vacances de février 2020”, explique-t-il encore au HuffPost , assurant compter donc sur les amateurs des réservations au dernier moment et sur le retour des étrangers pour battre des records.
Et le ministre d’avoir une pensée pour les autres territoires français prisés des touristes en cette saison, notamment en Outre-mer, territoires très affectés par l’épidémie de Covid . “Les tendances de contaminations et d’hospitalisations permettent d’espérer une éclaircie, et bientôt un rebond du tourisme dans ces endroits de France où il est si important”, explique ainsi Jean-Baptiste Lemoyne, évoquant un “frémissement” des réservations pour ces vacances.
Sans évoquer de nouveau plan d’aide au secteur dans les territoires ultramarins, mais seulement “un soutien ciblé, notamment avec le prolongement du fonds de solidarité”, il ajoute que l’objectif est désormais d’ouvrir de nouvelles perspectives, comprendre pour l’après-crise. Et cite, entre autres, le soutien à des projets de “slow-tourisme” (soit une conception du tourisme moins énergivore et destructrice de l’environnement). Mais contrairement à la montagne, pas ici de grandes réjouissances concernant les semaines à venir.
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Les accidents de ski entre usagers arrivent sur pistes bleues très souvent, voici pourquoi
Lucie Oriol · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 20 January, 2022 - 14:18 · 3 minutes
MONTAGNE - Le décès dramatique à l’âge de 37 ans de l’acteur Gaspard Ulliel , ce mercredi 19 janvier, après un accident de ski en Savoie , met en lumière les conditions d’une pratique sportive qui attire chaque année en France en moyenne quelque 7 millions de passionnés.
Le grand espoir du 7e art est décédé après être entré en collision avec un autre skieur alors qu’ils se trouvaient tous les deux sur une piste bleue du domaine de la Rosière. Si les collisions mortelles entre skieurs ou snowboardeurs restent rares comme Le HuffPost l’expliquait ici , elles ont en revanche très souvent lieu sur des pistes bleues. C’est notamment ce que relève le Système National d’Observation de la Sécurité en Montagne (SNOSM) dans plusieurs rapports et analyses publiés ces dernières années. Les pistes vertes arrivent, elles, en seconde position. On estime ainsi qu’entre 2011 et 2021, 67% des collisions se sont déroulées sur des pistes bleues, contre 21% pour les pistes rouges.
Si ces pistes sont plus représentées, c’est déjà parce que mathématiquement elles sont plus nombreuses dans les domaines skiables de France, et donc plus arpentées. Surtout, elles représentent des lieux de passages très empruntés notamment pour rejoindre les centres-villes des stations. De quoi produire un effet entonnoir à la mi-journée et en fin de journée.
“Vous pouvez avoir des skieurs débutants qui vont plutôt utiliser le milieu de la piste sans forcément avoir une grande maîtrise de leur trajectoire, et d’autres plus expérimentés qui vont aller chercher la ligne droite et la vitesse sur les bords. Mais parfois ces trajectoires se croisent, et cela peut être dramatique, surtout quand il y a une cinétique forte”, détaille Ludovic Richard, responsable du SNOM, au HuffPost .
Quelques jours avant le décès de Gaspard Ulliel, c’est une fillette britannique de 5 ans qui a trouvé la mort dans la station de Flaine, en Haute-Savoie, là aussi sur une piste bleue. Un skieur à grande vitesse l’a percutée alors qu’elle participait à un cours de ski. Malgré ses tentatives pour la réanimer, la fillette est décédée dans l’hélicoptère qui l’emmenait au CHU. L’homme a lui été mis en examen.
Outre le facteur humain, précise Ludovic Richard, s’ajoute également celui de la qualité de la neige. En période de beau temps et de faibles chutes, elle peut devenir particulièrement compacte et dure, rendant d’autant plus difficile la maîtrise de sa trajectoire et de sa vitesse. Y compris sur une piste bleue. “La glisse sur neige dure est la configuration la plus défavorable. Les blessures engendrées par ces accidents à cinétique élevée mobilisent fortement les services d’urgence en période de haute fréquentation ”, note encore le SNOSM.
Enfin, outre les collisions entre usagers, les pistes faciles et à faible pente génèrent souvent les chutes les plus lourdes, car dans ces cas-là, “la trajectoire du corps qui chute est proche de la perpendiculaire au plan de glissement”. Actuellement, 93% des blessures enregistrées sur les pistes ont pour origine une chute solitaire.
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Parmi les accidents de ski, les collisions mortelles sur les pistes restent rares
Lucie Oriol · news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 20 January, 2022 - 12:09 · 5 minutes
MONTAGNE - L’annonce du décès de l’acteur Gaspard Ulliel, ce mercredi 19 janvier a été un véritable choc dans le monde de la Culture et au-delà. Le jeune espoir du cinéma français est mort après un accident de ski ainsi que l’a détaillé la procureure de la République d’Albertville, dans un communiqué. Gaspard Ulliel est entré en collision avec un autre skieur, dont on ne sait pas s’il était à l’arrêt ou en mouvement, sur le haut de la piste bleue “Tetras” située sur le domaine de la Rosière, en Savoie.
Ce terrible accident, survenu en pleine saison de sports d’hiver, rappelle cruellement que les accidents graves et mortels arrivent aussi sur les pistes et que les risques ne doivent pas être pris à la légère.
Selon un long rapport détaillé du Système national d’observation de la sécurité en montagne portant sur la période 2009-2020, les décès traumatiques dans les domaines skiables et de montagnes sont de l’ordre d’une centaine chaque année. Parmi les décès traumatiques, le SNOSM comptabilise les personnes décédées suite à une chute, glissade, chute de pierre, choc sur un obstacle, ou collision entre usagers.
Mais de fait, comme le montre le détail des chiffres, les décès liés à une collision entre usagers restent extrêmement rares. “Sur les cinq dernières années, nous en avions cinq recensés, auxquels viennent s’ajouter les deux de cette semaine. Avant cela, on était sur une longue période sans décès sur les pistes. Ce sont des événements plutôt rares vue la fréquentation des domaines skiables en France [52 millions de journées skieurs par hiver, NDLR]”, explique Ludovic Richard, responsable du SNOSM, contacté par Le HuffPost.
Sur la période allant de 2009 au 15 mars 2020, on comptabilise 5 morts après une collision entre usagers, contre 24 pour des collisions avec un obstacle.
Exit également les batailles d’arguments entre snowboardeurs, skieurs, et usager de snowblades, de monoski ou de véloski. “On ne dégage pas de tendance accidentelle avec ces nouveaux usages. La cohabitaion entre le ski et le snowboard qui fait parfois parler se passe bien et ne se manifeste pas par plus d’accidents. Oui, il y a des collisions tous les jours entre ces deux types d’usagers, du fait des trajectoires différentes, mais on ne peut pas en dégager une tendance en matière d’accident”, abonde Ludovic Richard. Statistiquement, les collisions entre usagers représentant 5,5% des causes de blessures.
Autre détail intéressant dans les données établies par le SNOSM, les lieux de collisions entre usagers se font surtout sur les pistes bleues, comme vous pouvez le constater dans le graphique détaillé ci-dessous.
Les pistes bleues sont souvent des pistes empruntées pour rejoindre la station. On retrouve donc dessus des skieurs de tous niveaux qui évoluent à des vitesses différentes. “Vous pouvez avoir des skieurs débutants qui vont plutôt utiliser le milieu de la piste, et d’autres plus expérimentés qui vont aller chercher la ligne droite et la vitesse sur les bords. Mais parfois ces trajectoires se croisent, et cela peut être dramatique”, détaille Ludovic Richard en évoquant notamment le drame de Flaine, où une fillette de 5 ans a été mortellement percutée par un skieur. Ce dernier a été mis en examen et sa “vitesse excessive” pointée du doigt.
Dans son rapport sur plusieurs années, le SNOSM pointe d’ailleurs du doigt, que si les collisions sont rarement mortelles, les blessures qu’elles engendrent peuvent être graves justement en raison de cette cinétique.
Parmi les autres facteurs pouvant expliquer les collisions, se trouve notamment la qualité de la neige. Alors que le beau temps s’est installé sur les Alpes et qu’il a peu neigé, celle-ci se retrouve plus souvent dure, compacte, et verglacée. Il est alors plus difficile de maîtriser sa vitesse.
Un paramètre qui met ainsi l’accent sur le premier facteur explicatif des collisions selon Ludovic Richard: le comportement des skieurs. “Il faut rappeler que l’on n’est pas seul sur les pistes, qu’il faut faire attention aux autres, maîtriser sa vitesse, et par ailleurs porter un casque”, détaille-t-il, tout en ajoutant qu’actuellement les données ne permettent pas de calculer à quel point le port du casque, porté par 73% des skieurs en France, réduit la gravité des accidents: “Evidemment on incite à porter le casque, même si bien sûr, cela n’empêche pas les autres formes de blessures”. Concernant Gaspard Ulliel, la procureure d’Albertville, contacté par l’AFP, a confirmé qu’il ne portait pas de casque, même si, selon elle, “cela n’aurait pas nécessairement changé les choses”.
En 2018, le ministère faisait valoir les effets concrets de ses campagnes de prévention, rappelant notamment que le port du casque chez l’enfant était passé de 15% en 1995 à 95% en 2011.
Le drame de Flaine comme le décès de Gaspard Ulliel interviennent dans une saison de sports d’hiver placée sous le signe de la réouverture pour les stations , à l’arrêt pendant deux ans pour cause de pandémie. De quoi susciter une évidente excitation pour ceux qui ont la chance et le privilège de pouvoir chausser spatules et planche. Mais aussi entraîner plus d’accidents? “C’est une vraie question, juge Ludovic Richard. On peut penser que les gens ont des fourmis dans les jambes et du coup font moins attention. C’est une hypothèse que j’évoque de manière personnelle en tant que professionnel de la montagne. Pour l’instant les données sont encore trop parcellaires pour tirer des conclusions. Mais peut-être que ces deux ans d’arrêts jouent dans les accidents de ce début de saison, même si ce n’est pas le seul facteur. Il faudra faire les comptes à la fin”.
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Trois alpinistes français portés disparus au Népal après une probable avalanche
Le HuffPost avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 31 October, 2021 - 16:35 · 4 minutes
FAIT DIVERS - Une course contre la montre s’en engagée dans l’Himalaya. Trois jeunes alpinistes français engagés dans une expédition au Népal sont portés disparus et une équipe de secours a été dépêchée sur place, a indiqué ce dimanche 31 octobre la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM) dans un communiqué.
Les trois hommes font partie du Groupe Excellence Alpinisme National (GEAN), l’élite de l’alpinisme au sein de la Fédération. Ils font partie d’un groupe de jeunes sportifs partis le 30 septembre dans la région du Khumbu (région de l’Everest ), pour gravir plusieurs sommets entre 5 et 6.000 mètres d’altitude situés au sud de l’Ama Dablam (6.814 m), précise-t-elle.
Selon France bleu , Louis Pachoud et Gabriel Miloche deux alpinistes de 27 ans sont originaires de Chambéry et Besançon. Leur coach Thomas Arfi, un Niçois de 34 ans, les accompagnait.
Les trois hommes disparus , étaient partis depuis le dimanche 24 octobre pour une ascension sur un sommet proche de l’Ama Dablam et le dernier contact téléphonique avec eux remonte au mardi 26 octobre, selon la FFCAM.
Un hélicoptère affrété par la fédération a effectué samedi une reconnaissance et repéré des “traces d’ascension ainsi que les débris d’une avalanche de grande ampleur dans la face”. “Aujourd’hui dimanche 31 octobre, un hélicoptère avec une équipe de secours sont dépêchés sur place pour tenter de retrouver d’éventuels survivants”, ajoute la FFCAM.
Le responsable du GEAN Stéphane Benoist a indiqué au quotidien régional français Dauphiné Libéré être “sous le choc, dévasté, comme tout le groupe”. Selon lui, le groupe de 8 alpinistes s’était scindé “en deux groupes, cinq d’un côté et trois autres (...), sur une autre ascension. Il y avait du retard sur leur heure d’ascension, la FFCAM a pris les devants et a fait faire un survol en hélicoptère de leur paroi”.
“Ils ont repéré des traces qui se terminent. On peut imaginer qu’ils ont été emportés par une avalanche. L’hélicoptère a repéré des traces de matériel au pied de la paroi. Demain, des secouristes népalais vont y aller, la météo s’annonce bonne pour intervenir. On sait que c’est dangereux, mais on est dévasté”, a-t-il dit.
“Je peux vous dire que les opérations de secours sont lancées mais je ne peux pas vous dire où elles en sont”, a précisé à l’AFP le président de la FFCAM, Nicolas Raynaud, jugeant peu probable qu’on en sache plus avant lundi.
“L’Himalaya, ce n’est pas les Alpes. On n’envoie pas un hélicoptère qui est sur zone en une demi-heure. En plus on est sur un sommet qui est vierge, qui n’a jamais été gravi, dans un fond de vallée où même les gens du pays ne savent pas comment aller, ce n’est pas si simple de monter une opération de secours”, a-t-il ajouté. “Quoiqu’il arrive c’est un accident qui laissera des traces et qui sera dramatique”.
Ces alpinistes, “sont des gens qui ne prennent pas les décisions à la légère (...) Il y avait eu un très gros travail de préparation, de repérage sur site” à la jumelle, souligne-t-il. “C’est de l’alpinisme de très haut niveau donc forcément la part de l’aléatoire est encore plus importante”.
L’objectif était de gravir le Mingbo Eiger (6.017m), un sommet proche de l’Ama Dablam. Il s’agit d’“itinéraires d’envergure”, même si ce ne sont pas des “sommets prestigieux”, note Nicolas Raynaud.
Selon le journal The Himalayan Times , des tentes et du matériel d’alpinisme ont été repérés près d’un glacier sous le mont Ama Dablam par une équipe de secours tôt dimanche.
Un responsable du ministère du Tourisme a déclaré au journal que ces alpinistes n’avaient pas requis l’autorisation nécessaire pour se lancer dans cette ascension.
“Nous n’avons pas encore d’information claire sur le nombre de personnes disparues”, a déclaré de son côté à l’AFP le président de l’association nationale népalaise des guides de montagne, Ang Norbu Sherpa. “Nous avons envoyé une équipe de 5 guides de montagne très expérimentés. Ils sont en route et démarreront les opérations de recherche demain (lundi)”, a-t-il ajouté.
Les alpinistes sont de retour au Népal après une fermeture complète l’an dernier en raison de la pandémie qui a dévasté l’économie de ce pays de 30 millions d’habitants, très dépendante du tourisme. Le pays a rouvert en septembre aux touristes, dispensant de quarantaine ceux qui sont vaccinés.
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En montagne, l'oubli de pneus neige ne sera pas sanctionné cet hiver
AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 October, 2021 - 18:21 · 2 minutes
SÉCURITÉ ROUTIÈRE - Le défaut de chaînes, pneus neige ou quatre saisons ne sera “pas sanctionné cet hiver”, même s’ils deviennent obligatoires à partir du 1er novembre dans de nombreuses communes de montagne , a annoncé ce lundi 4 octobre le ministère de l’Intérieur.
“Les éventuels manquements à l’obligation de détenir des chaînes à neige dans son coffre ou d’équiper son véhicule de pneus hiver dans les départements concernés ne seront pas sanctionnés cet hiver”, indique le ministère dans un communiqué. “Des opérations d’information et de pédagogie accompagneront la mise en place de ce dispositif dans les prochaines semaines”.
[Communiqué] Entrée en vigueur de l'obligation de détenir des chaînes ou d’équiper les véhicules de pneus hiver à partir du 1er novembre 2021 ➡️ https://t.co/ale1hzARyz pic.twitter.com/UpC4pIKWkK
— Sécurité routière (@RoutePlusSure) October 4, 2021
Les préfets des départements situés dans des massifs montagneux (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées, Massif vosgien) doivent établir avant le 1er novembre la liste des communes où un équipement des véhicules devient obligatoire en période hivernale, c’est-à-dire du 1er novembre au 31 mars.
Les véhicules légers, utilitaires et les camping-cars doivent soit détenir des dispositifs antidérapants amovibles (chaînes à neige métalliques ou textiles), permettant d’équiper au moins deux roues motrices, soit être équipés de quatre pneus hiver (marqués “M+S”, “M.S” ou “M&S”).
Une nouvelle signalisation doit également être progressivement implantée. Un panneau montrant une montagne, une valise de chaînes et un pneu doit indiquer les entrées et les sorties de zones de montagne où s’applique l’obligation d’équipements hivernaux.
Les autocars, autobus et poids lourds sans remorque ni semi-remorque sont soumis aux mêmes obligations.
Pour les poids lourds avec remorque ou semi-remorque, ils doivent détenir des chaînes à neige permettant d’équiper au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver.
La “loi montagne” de décembre 2016 avait introduit cette nouvelle disposition donnant au préfet de département autorité pour déterminer “les obligations d’équipement des véhicules en période hivernale”.
L’objectif de la nouvelle réglementation est de renforcer la sécurité des usagers en réduisant les risques spécifiques liés à la conduite sur routes enneigées ou verglacées, précise la Sécurité routière .
Il s’agit aussi d’éviter les situations de blocage en région montagneuse, quand des véhicules non équipés se retrouvent en travers de voies, dans l’incapacité de se dégager, immobilisant tout un axe de circulation.
Actuellement, un équipement spécifique de type chaîne est obligatoire seulement sur les routes où est implanté le panneau, lorsqu’elles sont enneigées.
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Ce couple bolivien s'est marié à plus de 6000m d'altitude dans la Cordillère des Andes
Timothée Van Poecke · news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 August, 2021 - 15:34 · 1 minute
INSOLITE - En Bolivie , un couple ayant un goût prononcé pour l’extravagance et l’altitude s’est marié au sommet de l’Illimani, la plus haute montagne de la cordillère royale , dans l’ouest du pays, ce lundi 30 août, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Le soleil et des températures agréables ont fait de cette journée une expérience inoubliable pour le marié, Jhonny Pacheco, et son épouse, Heydi Paco, au sommet de la montagne des Andes. Il a fallu trois jours au couple originaire de Cochabamba pour faire l’ascension du sommet depuis La Paz, la capitale bolivienne.
C’est Agustin Gonzales, un collègue alpiniste des deux amoureux, qui a célébré le mariage. ″Ce sont des sportifs et des amoureux de la nature, ainsi que de la montagne. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé de prononcer leurs vœux de mariage au sommet de cette montagne. Nous sommes très proches du ciel et de Dieu et il vous bénit, du haut de la montagne Illimani”, a-t-il déclaré.
Le couple s’est marié à une hauteur de 6439 mètres au-dessus du niveau de la mer, au sommet de la montagne.
Bien visibles depuis La Paz , les “neiges éternelles” de l’Illimani sont souvent évoquées dans la musique, la mythologie et la littérature du peuple aymara.
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